Mon époux, depuis notre nuit de noces, m’ignorait plus ou moins, à savoir depuis cinq mois. J’accomplissais mon devoir conjugal deux fois par mois, sous la verge d’un inconnu et les regards avides du Comte qui, outre ma fécondation, souhaitait aussi mon humiliation : il prenait grand plaisir à me voir livrée à un autre qui n’hésitait pas à me malmener.
Mais par ailleurs, il tenait promesse : j’étais libre. Les devoirs d’épouse péniblement appris avec ma gouvernante n’existaient pas ici. Je m’intéressais vivement à la gestion du domaine, son économie, à la mise en oeuvre de nouvelles techniques, sans que personne ne me ramène à un statut de femme juste bonne à faire le bel esprit et jouer de la harpe. Je passais aussi de longs moments dans la bibliothèque ou en promenade, seule ou avec une demoiselle, fille pauvre d’une famille noble ruinée que je tâchais d’éduquer un peu pour en faire une compagne de conversation.
Toutefois, rien ne parvenait à contrer les vagues de mélancolie qui me saisissaient parfois. Seules les visites de mon cousin rapportaient la joie. Il ne pouvait venir souvent, de crainte d’éveiller les soupçons, mais il tâchait de me foutre au moins une fois par mois, davantage lorsqu’il séjournait plusieurs jours au domaine. Je m’offrais à lui avec un plaisir sans pareil ; je découvrais aussi une jouissance différente, celle de ses lettres. Après chacune de ses visites il m’envoyait une missive polie et respectueuse (ainsi qu’à mon époux ; ce vain personnage appréciait grandement les flatteries habiles dont l’inondait mon cousin). A chaque envoi, il joignait un ouvrage à épaisse couverture, en général une quelconque nouveauté des Lumières.
Avant mon mariage, il m’avait expliqué son idée : il dissimulerait une lettre dans la couverture, il me suffirait d’entailler l’intérieur pour en retirer le papier. C’est ainsi qu’un mois après mon mariage, je reçus sa première visite et peu après, la lettre et l’ouvrage relié de cuir rouge.
Je coupai délicatement le papier intérieur de la couverture et trouvai la lettre, la vraie, de mon cousin aimant. Le cur battant, je la dépliai et la lus.
« Ma chère, douce et tendre cousine,
Quelle tristesse de vous savoir loin de moi, ma visite m’emplit d’un plaisir intense, mais le départ qui suivit me déchire et le feu qui me brûle à votre pensée s’attise chaque jour loin de vous un peu plus.
Ô ma douce Solange Ma seule consolation est le souvenir des moments que nous passons ensemble, du plaisir que j’ai à vous enconner et vous sodomiser, le plaisir que vous en retirezVoudriez-vous partager avec moi cette douce mémoire ?
Je me rappelle, voilà une semaine, vous avoir visitée alors que votre époux réglait ses affaires dans le comté voisin. Quelle belle promenade fîmes-nous ! Vous, chevauchant en amazone, moi, vous accompagnant sur mon hongre, tous deux explorant la campagne environnante. Mais vous souvient-il de ce bois obscur où nous nous enfonçâmes ? Au bout d’une lieue d’avancée hors des chemins, nous découvrîmes une clairière d’herbe et de mousse. Vous vous assîtes et me regardâtes de vos yeux brillants, vos délicieuses lèvres luisant malgré la lumière tamisée du sous-bois. Vous commençâtes à délacer votre corsage. Fiévreux, je vous aidai, m’interrompant pour lécher et baiser votre bouche, votre cou, vos épaules délicates, vous sentant frémir sous mes caresses. Lorsqu’enfin votre splendide gorge fut libre, j’empoignai vos seins, les pétris, les baisai, en léchai les bouts délicats. Vos légers gémissements m’encourageaient, je me mis à les sucer, les aspirer, les mordiller même. Vos mains sur ma tête et vos balbutiements annonçaient votre plaisir montant.
Je troussai alors votre robe et écartai vos cuisses. Je trouvai tout de suite votre sexe humide, ouvert, prêt à me recevoir. J’y introduisis mes doigts, que vous accueillîtes d’un long gémissement et d’un adorable mouvement de hanches. Je vous sentis onduler sous ma main, tandis que mon vit dur et tendu réclamait sa part de caresses. Je le sortis donc et commençai à me paumoier, alors que ma bouche happait vos seins et ma main gauche travaillait votre con de plus en plus vigoureusement Vos balbutiements devinrent suppliques : vous vouliez ma dureté en vous, ma verge érigée dans votre con, vous me conjuriez de vous utiliser pour mon plaisir.
J’écartai alors davantage vos cuisses, me plaçai entre elles et vous sabrai d’un coup sec. Je sentis à peine ma verge vous pénétrer, tant l’humidité de votre désir coulait de votre con Sans plus vous écouter, je vous besognai alors, vigoureusement, plaquant vos épaules dans l’herbe, vous utilisant comme vous m’en aviez supplié. Votre visage soumis me durcissait encore plus et accélérait mes gestes, je voulais vous pénétrer au plus profond, vous clouer au sol, vous écraser de mon poids, et vous répondiez à la violence de mes assauts par de longs gémissements et des remerciements balbutiés. Votre corps, passif, s’ouvrait à moi ; vos bras relevés offraient votre poitrine à mes caresses ; votre bouche se tendait à mes morsures.
La contemplation de votre adorable soumission eut raison de ma résistance. Je me plantai sauvagement en vous et me répandis. Je sentis la chaleur de mon foutre inonder votre con, ma verge ne cessant de palpiter et de gicler. Vos contractions sur moi et vos cris haletants m’annoncèrent votre propre plaisir, nous jouîmes de concert, moi en de grands halètements rauques et en achevant de vous emplir de ma semence qui commençait à déborder de votre con, vous en bredouillant des remerciements éperdus et en me suppliant de vous remplir entièrement, de vous faire mienne, de vous anéantir sous mon plaisir.
J’ai précieusement gardé, ma cousine, le mouchoir qui essuya votre gorge transpirante et ma semence lorsque, ayant fini de déchargé et m’étant reposé, je vous aidai à rajuster vos habits.
Lorsque la solitude me saisit, le jour ou la nuit, je le respire, le mords parfois, en branlant vigoureusement mon vit, et je murmure votre nom en imaginant votre corps sous moi, m’activant au-dessus de mon lit comme je le fais au-dessus de vous. Faites de même, s’il vous plait, ma tendre aimée, pensez à moi souvent, murmurez à quel point vous me souhaitez en vous, rappelez-vous ma verge entre vos jambes lorsque vous y enfoncez vos doigts, pressez vos seins entre vos bras en imaginant les offrir à mes regards et mes caresses.
Pour vous et en vous, éternellement,
Vôtre, Armand. »
Je lus et relus cette délicieuse missive et ne vécus plus que dans l’attente des visites de mon cousin, et des lettres qui suivaient immanquablement (cachées dans la couverture d’un livre, toujours), me rappelant avec une vivacité incroyable la façon dont il me possédait.
Je reçus ainsi, la première année, bien des visites et lettres subséquentes, dont certaines touchaient particulièrement mes sens et mon âme.
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« Ma bien-aimée cousine,
Quelle joie j’ai eu à vous voir pas plus tard qu’hier Mon passage fut bref et les civilités rendues à votre époux ont singulièrement raccourci le temps que nous pouvions passer ensemble, mais votre astuce nous ménagea d’exquis moments.
En homme éclairé, je ne pouvais que souhaiter visiter la scierie et les nouveaux mécanismes de découpe dont vous l’avez faite équiper. Certes, qu’elle soit déserte puisque nous étions dimanche m’a empêché de les voir fonctionner, mais par compensation j’ai pu faire fonctionner mon vit en vous.
Quel bel enthousiasme avez-vous montré ! Je retrouve bien là votre goût de l’expérience et de l’instruction. Vous mettant à genoux et relevant robe et jupons, vous m’avez supplié de vous sodomiser. Bien sûr, depuis la seconde où je vous avais revue ma verge s’était dressée et avait enflé au point de me rendre la marche difficile. Vous veniez de surcroit de dégrafer votre corsage, libérant votre splendide gorge : mon érection eût pu satisfaire une jument. Je n’eus qu’à sortir ma verge, m’agenouiller à mon tour et la placer contre votre illet. Je restai immobile, votre croupe vint à la rencontre de mon dard. Vous écartiez vos adorables fesses de vos mains pour faciliter la pénétration et vous finîtes par vous embrocher sur moi, lentement, entièrement. Quel délice, sentir votre illet étroit céder sous mon gland, j’avais presque oublié cet incroyable instant pourtant vécu tant de fois avec vous ! Vous reculâtes ensuite lentement ; j’entendais votre respiration, s’approfondissant au fur à et mesure que vous vous empaliez sur ma hampe.
Lorsque votre cul fut plein de ma verge, vous entamâtes un lent mouvement d’avant en arrière, me faisant entrer et sortir, vous sodomisant avec régularité. Vous haletiez et me demandiez si j’aimais cela, si vous me donniez bien du plaisir, si votre étroit illet ne serrait pas trop mon énorme verge, si votre corps satisfaisait mes désirs.
Ô ma cousine, vous vous sodomisiez sur moi, je n’ai jamais connu plus grand plaisir J’avais attrapé vos épaules, pour amplifier vos mouvements, mais parfois je glissais les mains sous votre corps, effleurant vos seins pour les sentir se balancer au rythme de la sodomie. Et quels adorables sons Votre anus m’accueillant produisait un bruit mouillé ; je le voyais s’incurver lorsque je vous pénétrais, s’étirer vers l’extérieur lorsque je me retirais. Vos petits cris, poussés en de brefs halètements, à chaque insertion, me ravissaient, de même que vos doux gémissements lorsque mon dard ressortait et que vous murmuriez le vouloir à nouveau en vous.
J’avoue, ma cousine, avoir voulu à ce moment empoigner brutalement vos seins et vous besogner violemment le cul, cognant comme un bûcheron fendant le bois tendre de sa vigoureuse hache, vous emmancher jusqu’à vous faire crier, sentir votre corps céder sous moi. Mais j’aimais cette nouvelle façon de faire, et je n’étais pas au bout de mes surprises. En véritable femme des Lumières, vous ne craignez pas l’expérience et la nouveauté.
Après un long moment de cette douce sodomie, vous me désignâtes de la main le levier d’une machine de la scierie, puis plaçâtes une de mes mains contre votre con. Je compris tout de suite votre intention. Je me relevai, en vous tenant contre moi, débraillée et toujours emmanchée sur mon vit. Nous nous dirigeâmes lentement vers le levier ; j’en profitai pour pétrir vos seins, embrasser votre cou, mordre doucement vos épaules, caresser votre corps à demi défaillant de plaisir soumis.
Nous parvînmes au levier. J’écartai vos cuisses et vous aidai à vous enconner dessus, de face, tandis que de dos je recommençai à vous sodomiser, cette fois activement.
Vous commençâtes à gémir et cela dura jusqu’à votre jouissance, qui ne tarda pas. Quel plaisir inédit et troublant de vous emmancher en sentant, simultanément, votre illet se serrant sur moi et, coulissant contre ma verge, le levier qui vous enconnait. Troublant, vraiment, je me prenais à vouloir que ce fût une autre verge en vous, caressant ainsi la mienne, joignant notre plaisir au sien, appuyant son gland contre le mien. Suis-je un peu bougre ? Je ne sais, mais voilà une expérience que nous devrions envisager, ma savante cousine, deux dards vous possédant et vous utilisant pour leur plaisir.
Ô ma cousine, je voudrais posséder deux vits pour baiser votre con et votre cul à la fois, et un troisième pour bâillonner votre délicate bouche et étouffer vos cris de plaisir, et un quatrième pour mieux écarteler votre illet que j’adore voir se dilater. Ô ma douce je voudrais vous verger de toutes parts, vous foutre longuement et vous remplir de pintes de semence, vous faire crier indéfiniment sous l’épaisseur de vits démesurés, vous voir soumise à une infinité de verges que je vous enfoncerais sans relâche.
Hélas, il nous est déjà bien difficile de seulement nous voir et voler quelques heures de plaisir
Par pitié, ma douce, pensez bien à moi. J’aimerais que vous mainteniez votre délicat illet ciselé en mesure de recevoir ma verge, qui est bien épaisse et risquerait de vous blesser si vous perdez l’usage de cette largeur en vous. Trouvez donc un objet long, arrondi, sans coins, pour vous l’insérer régulièrement. Tentez de délicates pénétrations, mais aussi plus brutales ; maintenez-le immobile en vous ou tournez-le pour habituer votre illet à se détendre : travaillez-vous au mieux en pensant à moi, en imaginant ma verge vous fendant le fondement, en ressentant ma puissance et ma force en vous.
Je baise votre magnifique minois, je baise les belles lèvres de votre face et celle de votre sexe, je lèche vos seins et vous dit à bientôt, ma douce cousine, mon amante adorée, avec toute ma tendresse.
Vôtre, Armand. »
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« Mon petit con, mes doux seins laiteux, mes tétons durcis, mon joli cul soumis, ma chère cousine
C’est ainsi que je pense à vous depuis ma dernière visite.
Mon petit con, qui s’ouvre sous moi, se présente de face à ma verge avide de besogner, de dos à mon appétit dévorant de domination et à mon corps qui vous écrase lorsque je vous baise, face au sol, vous prenant « telle une fille de rien », comme vous le dites.
Mes doux seins laiteux, que je baise, que je lèche, que je mords, que je pétris presse étire empoigne, dont je goûte la tendresse et dont je marque l’étendue blanche par l’aspiration de mes lèvres
Mes tétons durcis que je roule entre mes lèvres et mes dents, que je mordille jusqu’à vous faire gémir, que je lèche et suce avidement, que je malmène jusqu’à entendre vos supplications
Mon joli cul soumis que je pourfends ardemment, que je besogne avec plus de force que l’étalon la jument, que j’élargis, étire, distends, ô ce cul que j’encule de ma verge, labourant profondément vos entrailles, y répandant mon foutre en longs râles, jouissant de l’étroitesse de votre illet comme de la douceur de vos cris résignés et de vos gémissements soumis
Ce con, ces seins, ces tétons, ce cul que je fais miens et ne vous appartiennent plus lorsque vous me les offrez Me manquent-ils, ma divine cousine ! Me manquez-vous ! Chaque jour loin de vous, je me figure vous posséder, entièrement, ou bien votre con, vos seins, vos tétons, votre cul. Quelle souffrance lorsque ma verge douloureusement tendue ne trouve pas la profondeur de votre corps pour se soulager. J’oubliais de nommer votre bouche, qui sait me prodiguer de délicats apaisements.
Ma cousine bien-aimée, mon corps chéri, vous vous soumettez à mes désirs lorsque je vous vois. C’est bien ainsi qu’il faut le dire, je pense : nous avons commencé il y a près d’un an une exploration fort instructive d’un domaine qui vous tenait à cur, exploration conjointe dans laquelle vous avez peu à peu souhaité me laisser décider et vous assujettir à mon plaisir. Le ferez-vous lorsque je ne vous vois pas ? Par amour de moi ?
Je voudrais, ma cousine, je voudrais que le lundi vous vous enconniez en pensant à moi. Qu’un objet simulant une verge vous besogne. Mimez de vos mouvements ma sauvage vigueur ; vous devez entendre le bruit mouillé de votre con rapidement sabré. N’oubliez pas à la fin de m’envoyer toutes vos pensées et votre tristesse de n’avoir reçu l’hommage que d’un objet inerte et non de ma verge brûlante et de mon foutre jaillissant.
Le mardi, que cet objet troue votre illet. Serrez bien vos fesses, ma délicate cousine, pour mieux en sentir la pénétration, haletez comme si c’était mon dard qui vous fendait, remuez-le d’avant en arrière avec la détermination que je mets à vous emmancher. Mordez un linge pour étouffer vos gémissements ; veuillez à bien me supplier même si je ne suis pas là, me supplier de vous besogner plus fort, comme vous le faites toujours lors de ces sodomies auxquelles vous adorez vous offrir.
Le mercredi, ayez grand soin de laver l’objet. Puis portez-le à votre visage, caressez-en vos joues : je n’y ai pensé qu’en vous quittant l’autre jour ma cousine, alors que ma visite n’a permis aucun commerce charnel, le hasard nous ayant cruellement refusé un moment d’intimité. Je veux promener mon dard sur votre visage, caresser de mon gland votre front, vos lèvres, avant de pénétrer votre bouche. Faites de même avec l’objet : léchez-le, sucez-le, enfournez-le ; mettez-y la délicatesse, le talent et la gourmandise que vous mettez à me sucer le vit.
Le jeudi, promenez vos mains sur tout votre corps en imaginant les miennes. Caressez vos seins surtout, avec tendresse ou vigueur, selon votre goût. N’arrêtez que lorsque vous sentirez un désir irrépressible de vous doigter et enfoncez alors votre main dans votre con. Suppliez-moi bien, dans le même temps, de vous prendre et vous verger. Même à des lieues de là, je saurai entendre votre désir et je m’arsonnerai conjointement.
Le vendredi, placez l’objet entre vos seins et pressez-les pour le faire tenir droit, sucez-en l’extrémité. Un ami m’a évoqué l’autre jour cette pratique, je veux que vous me l’appliquiez à ma prochaine visite. J’ai hâte, ma talentueuse cousine, de sentir vos seins m’enserrer tandis que votre langue me goûte Entrainez-vous donc à cela le vendredi. Vous me disiez prendre grand plaisir à m’avoir dans votre bouche : prenez grand plaisir à sucer le bout de cet objet, en imaginant à la fin mon foutre se répandant sur vos lèvres. Ne manquez pas de les lécher délicatement ensuite, comme lorsque vous recueillez et avalez ma semence.
Le samedi, livrez-vous à vous-même, de la façon que vous souhaitez. Mais tout ce que vous ferez sera en murmurant votre soumission à mon désir et ma verge.
Le dimanche ô, le dimanche, jour du Seigneur Savez-vous ce que m’évoque le dimanche ? Ce jour précédant de peu votre mariage lorsque, ayant été forcée par les amis de votre frère et attendant mornement d’être unie au Comte, vous me suppliiez éperdument de vous prendre en tout lieu et en tout moment. Le dimanche, justement, je vous pris sur le tapis de votre chambre, mais nous dûmes précipitamment nous glisser sous votre lit car une servante entrait pour ranger quelques affaires. Je continuai à vous besogner alors que vous étiez sur le ventre, immobile, à demi nue dans la poussière, retenant difficilement vos gémissements malgré ma main qui vous bâillonnait. J’avais l’impression de vous forcer, d’être pleinement et entièrement votre Seigneur. Ce sentiment me donna encore plus d’ardeur qu’à l’ordinaire : je sentais ma verge tendue à l’extrême, plus longue même que d’habitude, mon gland plus sensible aux enserrements de votre con. Je déchargeai plus longuement que jamais ; il me fallut plusieurs minutes pour me vider de mon plaisir, je sentais mon foutre couler hors de vous sur vos cuisses et les miennes alors que ma verge pulsait encore de plaisir en vous.
Je veux que le dimanche soit pour nous ce jour-là, celui de votre parfaire soumission à votre Seigneur. Glissez-vous sous votre lit, nue, le ventre contre le sol, et arsonnez-vous alternativement le con et le cul, des deux mains, en imaginant que c’est mon ardeur qui vous transperce et vous fait jouir. Jouissez pour moi, ma cousine, laissez votre corps s’abandonner au plaisir en répétant que vous êtes à moi. En ce jour du Seigneur, répétez que je suis le vôtre.
Soyez assurée que tous les jours, je me paumoierai en imaginant votre corps soumis, l’objet vous pénétrant, vos mains jouant sur vous-même, en sachant que même loin de vous je guide votre plaisir. Je déchargerai en gémissant votre nom et en regrettant amèrement que mon foutre ne jaillisse en vous ou sur vous.
Je vous aime, ma douce, je vous aime follement et déraisonnablement, et ne peux que pleurer en songeant à tout ce qui nous sépare, même lorsque je travaille ma verge en regardant votre portrait. Recevez toute ma tendresse, ma belle amie, en attendant la dureté de mon dard et la chaleur de mon foutre.
Vôtre, Armand. »
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« Ma douce, si douce cousine, ma tendre, mon aimée, ma joie, ma vie
Je vous aime. L’ai-je déjà dit ? L’ai-je suffisamment répété ? Mon être ne saurait être sans vous, chaque jour qui me sépare de vous est un néant obscur, chaque jour qui me rapproche de vous me brûle et m’enflamme cruellement, le temps restant avant de vous visiter me tue.
L’autre soir, je pensais trop à vous, en mon hôtel parisien ; votre portrait et mes caresses sur mon vit ne soulageaient pas ma tristesse. Je fis venir une courtisane, espérant quelque distraction. Quel échec
Le croirez-vous, mon adorée ? Elle m’avait été décrite comme la meilleure de la ville, la meilleure de Paris, excusez du peu. Son corps langoureux ne sut m’émouvoir. Ses seins opulents n’étaient qu’une froide étendue sur lesquelles mes lèvres ne trouvaient pas de refuge, sa bouche ne sut pas me durcir. Je peinai à la verger tant mon vit montrait peu d’enthousiasme Je finis par la chasser sans avoir joui. Rageuse, elle m’insulta même en partant, me traitant de bande-mou et me prétendant bougre. L’orgueilleuse. Elle croyait que si elle n’avait su éveiller ma virilité, c’était parce qu’aucune femme ne le pouvait. Quelle erreur ! Elle vous est tellement inférieure, à vous, ma déesse ; même un simple commerce charnel sans passion m’est devenu impossible si vous n’y présidez pas.
Une fois seul Je ne pus que penser de nouveau à vous. Je m’allongeai, nu, sur un divan, caressant machinalement mon membre. Convoquant l’image de vos seins, de votre bouche, de vos jambes, je parvins à ériger mon vit, mais même en le travaillant régulièrement il ne se montrait pas très vigoureux. Je murmurais votre nom, vous appelais, me retournais sur le ventre pour m’enfoncer dans les coussins du divan comme en vous, voulant sentir votre adorable corps sous moi M’avez-vous entendu dans votre lointain domaine ? Avez-vous perçu l’appel désespéré de mon désir, mon besoin vital de plonger en vous, de vous foutre, vous fouailler, vous tringler ? De gicler dans votre con en possédant vos lèvres de ma bouche, en pétrissant vos seins ? Ô ma cousine, m’entendez-vous, de loin, vous aimer et mourir de votre absence
Je m’acharnais sur ce pauvre divan, qui subissait mes assauts sans me procurer la moindre satisfaction ; je coinçais ma verge entre les coussins pour la branler sans satisfaction ; j’enrageais de ne parvenir au plaisir.
Ce fut alors qu’un objet frappa mon regard : ma canne à long pommeau ovale de bois de rose. Je me souvins que notre expérience de la scierie, avec le levier, et machinalement je saisis la canne.
Ma chère cousine avide d’instruction, apprenez qu’hier donc, je fis cette expérience et vécus ce que vous vivez lorsque je vous emmanche. Ce fut sous le coup d’une impulsion, d’une passion irraisonnée, du désir de vous avoir avec moi : ne pouvant vous pénétrer, je me pénétrai, devenant par là un peu vous-même, vous rendant un peu présente.
Quelle surprise, ma tendre amie ! Je n’eus pas à forcer beaucoup. La forme du pommeau facilita la pénétration. Je sentis toutefois une brève douleur, intense mais passagère : en est-il ainsi pour vous, mon adorée ? Lorsque mon gland force votre illet, souffrez-vous un peu ? Souffrez-vous en vous disant que c’est pour mon amour ? Ou parce qu’ensuite vous aimez que je vous besogne le cul ?
Toujours est-il que le pommeau, après m’avoir dilaté, fut comme aspiré. Je me souviens aussi de cela, mon amante : passé le gland, je sens ma verge attirée en vous. J’avais toujours cru que c’était votre avidité de me sentir vous emmancher qui m’aspirait ainsi. Peut-être est-ce juste le désir, le désir en général.
Une fois le pommeau enfoncé, le haut de la canne suivit. Je ne sais combien, peut-être cinq pouces. Ajoutez le pommeau, cela faisait bien huit pouces enfoncés en moi. Est-ce aussi long que moi en vous, davantage ? Je ne sais. Mais je ne pouvais m’empêcher de pousser, lentement, la canne, tant que je la sentais entrer. J’eusse dû arrêter très vite, pour m’habituer à cette intromission, mais l’envie d’en sentir davantage me rendait audacieux.
Quel mélange de délice exquis et de délicate souffrance, quel chaos de sensations ! Je ne savais plus qu’écouter, la douleur de mes entrailles envahies par cette dureté, ou l’intense plaisir qui montait et me faisait déjà gémir. Oui, ma cousine, je gémissais, et ce faisant j’entendais vos gémissements lorsque je vous encule. Je vous comprends tellement d’aimer cela Je comprends tellement, maintenant, pourquoi vous me suppliez sans cesse de vous sodomiser. Ce plaisir surpasse les autres car la souffrance qui l’accompagne le rend plus violent par contraste, sans doute.
Je commençai alors à bouger la canne, comme ma verge lorsque je vous pédique. Moins vigoureusement toutefois, de peur de me blesser. Je crois bien que je me mis à crier, de douleur autant que de plaisir. Renversé sur le côté, ayant débarrassé le divan de ses coussins, je me sodomisais d’une main et m’astiquais de l’autre, ne pouvant retenir ni les mouvements de mon corps réagissant à la canne, ni mes cris. Je vous appelai à nouveau, ma splendide cousine, mais cette fois ma verge dardait, plus longue et plus épaisse que jamais. A cet instant je n’aurais pu vous emmancher sans vous déchirer l’illet, tant elle était énorme.
M’enfonçant rudement la canne dans le fondement et empoignant virilement mon membre, je fis jaillir mon foutre, qui souilla divan, coussins et sol.
Je ne sais combien de temps je déchargeai ainsi, en gémissant et haletant, pris de convulsions, murmurant toujours votre nom, encore et encore.
Il me fallut bien du temps pour reprendre mes esprits, ôter la canne de mon fondement, nettoyer quelque peu tout cela (je ne tenais pas à ce que mes valets aient idée de ce qui était arrivé).
Ma cousine Vous me répétez, à chacune de mes visites, à quel point je vous manque et que vous m’aimez. Vos sentiments me touchent profondément et me donnent une envie folle de vous protéger, vous emmener loin de tout cela et vous offrir la vie que vous méritez. Je ne sais jamais vous le dire lorsque je vous vois ; les pudeurs viriles sont étranges Mais savez-vous bien, vous, à quel point je n’existe que pour vous ? A quel point je vous aime ? Savez-vous à quel point, moi à qui vous vous soumettez avec tant de grâce, je dépends de votre sourire, vos lèvres, votre souffle, à quel point ma vie est vôtre ? Je ne sais plus goûter le plaisir sans vous, je ne sais plus jouir sans vous, je ne sais plus être sans vous. Sans vous, je ne suis plus rien.
Je vous baise tendrement les lèvres, vous caresse le visage et tends ma verge à votre adorable petit cul, ma divine, mon adorée, ma vie.
Vôtre, Armand. »
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Ces lettres et leur relecture me ravissaient et rendaient moins pénible l’attente d’une nouvelle visite de mon cousin.
