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Cathy et Richard: prise de pouvoir – Chapitre 1




Cette histoire a été écrite en 2003 pour deux femmes dominatrices dont je gérais le site (resoupirs de regrets). J’espère que vous prendrez autant de plaisir à la lire que moi à la leur écrire…

    A peine venaient-ils de pénétrer dans le luxueux appartement que Cathy s’écria: " Alors c’était qui cette blonde à qui tu as fait du gringue toute la soirée? " Richard, qui avait acquis pour elle deux ans plus tôt ce 4 pièces dans le très chic 6eme arrondissement de Lyon, sentit que l’orage n’allait pas tarder à éclater. " Je t’assure, ce n’est qu’une collègue du Lycée, rien de plus, , tu te fais des idées… " " Tu crois que je n’ai pas vu tes yeux briller pour cette petite salope, hein? " " Tu es d’une jalousie maladive! " ergota Richard qui savait que la situation n’allait plus s’arranger.

Une gifle retentissante sur sa joue gauche vint accréditer cette hypothèse: " Tu me parles poliment, tu me dois le respect. A genoux, plus vite que ça! " Cette fois ci Richard comprit qu’il allait passer un de ces moments difficiles et délicieux à la fois. Mais pourquoi donc était-il allé lui raconter ses fantasmes de ligotage, un jour de griserie et de confiance excessive… Après quelques jours de réflexion, Cathy avait décidé d’en tirer tous les avantages possibles. Petite fille gâtée et unique, fille d’une mère autoritaire et d’un père arrangeant et effacé, elle n’avait de l’homme qu’une vague crainte, résultat d’une bonne éducation catholique. Et cette éducation ne faisait plus le poids face au déferlement de ses hormones féminines à l’approche de la quarantaine.

Richard était à présent à genoux, à sa merci les yeux mi-clos en prévision d’une autre claque qui ne vint pas.

" Avoue qu’elle te plaît bien, cette fille! Comment s’appelle-t-elle? " " …heu… Mélanie …oui, je crois que c’est Mélanie " souffla-t-il. Il était coincé, quoiqu’il dise, l’irritation de cette grande brune au corps élancé ne ferait que croître jusqu’à ce qu’elle ait son content de colère et d’humiliation. Elle était capable de douloureux châtiments. " Je t’en supplie Cathy, je ne voulais pas lui parler, c’est elle qui est venue vers moi. J’ai fait la conversation par politesse. "

Cathy savourait cet instant, elle le tenait et n’allait pas le lâcher, on aurait dit un enfant pris en faute. Il rougissait. " Alors elle te plaît cette Mélanie? Est-ce que tu l’as déjà draguée au boulot? Tu ne veux pas me répondre?… alors tant pis pour toi. " Il se mit à quatre pattes, implorant puisque c’est ce qu’elle semblait vouloir, et s’approcha de ses genoux qu’il baisa de petits et chauds baisers. " Pitié Cathy, je t’assure. " D’un geste brusque, elle écarta ses genoux et la tête de Richard, déséquilibré, partit en avant…et elle resserra ses genoux sur sa nuque avec force. " Pauvre con! fit-elle, tu me dégoûtes, tu vas regretter cet affront que tu m’as fait ce soir. " De ses deux mains, il tentait de desserrer l’étreinte mais sachant que c’était inutile, elle allait aller jusqu’au bout. Ne lui avait-il pas dit qu’il fantasmait sur la soumission…qu’il aurait aimé qu’elle l’attache et le domine…qu’elle prenne son plaisir sans qu’il ait droit à quoi que ce soit? Que n’avait-il su tenir sa langue et garder son secret, sur minitel par exemple, ou dans un cahier intime comme lorsqu’il était adolescent! Il en payait les conséquences avec une peur et un plaisir croissant: jusqu’où irait-elle? Son imagination perfide s’avérait sans limites…

    De sa poche, elle avait extrait une cordelette en nylon d’un mètre de long qui se finissait par un petit lasso à nud coulant. Une de ces petites cordes d’escalade quasi incassables et multicolores. Elle attrapa l’un de ses poignets qu’elle lui tordit dans le dos. " Mets l’autre bras dans le dos! menaça-t-elle, en accentuant la clef de bras. " C’était un de ces souvenirs du judo qui lui servait encore. Le garçon s’exécuta docilement, d’ailleurs dans sa position il n’avait plus le choix. Cathy replia le lasso trois fois sur lui même créant une triple boucle dans laquelle elle passa les deux mains du supplicié, enfin elle serra d’une simple traction sur la cordelette.

C’était le moment qu’elle avait appris à aimer, il n’était pas encore totalement à sa merci mais elle savait qu’il ne pouvait plus s’échapper. Elle prenait plaisir à lui faire sentir sa dépendance. " Essaie donc de t’en aller! " grogna-t-elle en desserrant l’étreinte de des genoux gracieux sur sa nuque. Une bouffée de chaleur due à la honte et à la peur mêlées lui monta au visage. Tirant vainement sur ses liens il la suivit des yeux: elle alla chercher une autre corde plus épaisse et plus longue dans la chambre voisine. Cathy entreprit avec des gestes vifs et précis de lui lier les chevilles ensemble. Puis se plaçant derrière Richard qui se tenait toujours à genoux, elle le déséquilibra en avant d’une poussée du pied dans les reins. Relevant instinctivement le menton, sa chute fut amortie par ses vêtements: il était toujours en costume et cravate.

Triomphante, Cathy s’exclama " moi je ferais bien un petit tour en traîneau! ". Et de s’asseoir sur les fesses de Richard. Elle attrapa la cravate de son homme en se penchant en avant: elle simulerait les rênes, puis elle cala ses talons aiguilles cruellement sur ses deux omoplates. " En route, petit nous allons jusqu’à la chambre! " fit elle avec un brin de sadisme dans la voix.

Alors commença pour Richard un tortillement saccadé et lent. Son corps habillé n’avait que peu de prise sur le marbre lisse et froid du hall, cela allait prendre un sacré temps pour exécuter la manuvre! Il gémissait et respirait de plus en plus fort. Il avait extrêmement chaud, et le frottement du sol sur son intimité avait un effet stimulant. Cathy savait que cette humiliation combinée à l’effort entrepris avait une action agréable sur son partenaire.

En temps normal il aurait parcouru les dix mètres les séparant de leur chambre en deux à quatre minutes. Elle l’avait déjà obligé à le faire un ou deux fois, nu, une bougie à la main pour bien s’assurer qu’il mettrait le moins de temps possible. A chaque tentative de pause, elle avait gratifié son cou et ses fesses de larmes de cire brûlante…

  Cette fois-ci, c’était différent, lourdement lesté par le poids de cette superbe femme, il progressait à l’allure d’une limace sur une chaussée sèche. " Je n’y arriverai pas! lâcha-t-il alors qu’il stagnait à la hauteur du palier depuis de longues minutes.! " Cathy qui s’était traîtreusement accrochée au chambranle de la porte rétorqua " mais si, je suis sûre que ça vient! " Effectivement Richard finit par exploser dans un râle de plaisir. " Pardon, pardon " implorait-il, sachant que, même si elle avait tout fait pour arriver à ce résultat, elle le prendrait pour prétexte à de nouveaux châtiments. " Pauvre minable lâcha-t-elle, et moi qui allais te détacher pour une longue nuit d’amour…puisque c’est ainsi tu resteras attaché au pied du lit jusqu’à demain matin ! "

Cathy prit tout son temps pour sa toilette et resta à la salle de bains au moins une heure. Elle prenait un plaisir malicieux à imaginer ses pensées troublées. En revenant dans la chambre, elle passa à côté de Richard toujours allongé sur le ventre les pieds et les poings liés. Puis elle s’assit sur le lit et se mit à la lecture de catalogues pendant encore 45 minutes. Enfin, elle éteint la lumière. La voix enrouée de son mari se fit entendre dans l’obscurité, suppliante " Détache-moi, je t’en prie, j’ai une réunion très importante demain, je ne pourrai vraiment rien faire de bien, si te me laisses comme ça…s’il te plaît…Cathy, je t’en conjure! "

" Oooh !…mais je t’avais oublié mon petit cur " fit-elle avec un sourire narquois en rallumant sa lampe de chevet. Elle se releva pour s’assurer de la solidité de ses liens, puis ajouta: "Tu sais, je me souviens d’une nuit où tu t’étais traîné jusqu’à la cuisine, et où tu avais réussi à trancher tes liens avec le couteau du pain; aussi pour t’éviter toute tentation vais-je améliorer mon dispositif…tu vas adorer! " Et elle attrapa les 60 cm de cordelette qui pendaient encore du lasso de ses mains. Elle passa l’extrémité entre ses chevilles et tira pour amener ses bras tendus en arrière vers ses jambes repliées. La jeune femme consolida son uvre par plusieurs aller-retour et nuds serrés. Satisfaite, elle s’assit sur le lit pour profiter de la mine défaite de son homme.

Une énorme émotion étreignait la gorge de Richard, qui se sentit perdu: jamais il ne pourrait supporter une telle position toute une nuit; Il avait déjà enduré certaines choses mais pas encore ça! Les crampes et les courbatures allaient le torturer et l’empêcher de fermer l’oeil. Il geignit " oh, Cathy mon bel amour je t’assure, je ne vais pas pouvoir supporter ça…je t’en supplie…si tu m’aimes.. " " Moi, je suis persuadée du contraire, fit-elle avec entrain, mais je ne veux pas que tu me fasses la conversation pendant que je dors! Alors… " Elle lui pinça le nez et profita de l’instant où il desserrait les lèvres pour respirer et lui glissa dans la bouche ses collants encore odorants de la journée.

    Avec un foulard bien ajusté, elle fixa le bâillon en place; " ainsi, tu penseras mieux à moi. Oh! mais j’ai mieux! " s’écria-t-elle, en retirant sa culotte; d’un geste précis, elle la lui plaça à l’envers sur la tête, côté intimité sur les narines. " Bonne nuit mon bel amour fagoté, et ne pense surtout pas à cet petite gourde de Mélanie! Pense plutôt à moi qui sais si bien m’occuper de toi! "

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