Chapitre 2 : La confirmation, un jour et un soir de pénurie
Suite des aventures de Mélanie et son petit-ami Alexandre. Dans le premier épisode, Mélanie couche avec un homme, sans réellement le vouloir, autre que son petit copain. Cette épisode savère être une vraie révélation pour la jeune femme qui se découvre un peu nymphomane. Elle aime néanmoins son copain et ne désire jamais plus le tromper. Mais a-t-elle vraiment le choix ?
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Un an sétait écoulé depuis lécart involontaire de Mélanie. Elle était toujours en couple avec Alexandre, quelle aimait plus que tout ; ils vivaient dans le même appartement désormais. Elle navait pas tout à fait oublié ce quil sétait passé, un an auparavant, dans un F1 miteux. La jeune femme avait tout fait pour léliminer définitivement de son esprit, en vain. Et quoi quelle en dise, cette expérience avait réveillé en elle une facette de sa personnalité quelle ignorait : laddiction à lorgasme. Peut-être cela semble-t-il facile à vivre, vu de lextérieur, mais la réalité est tout autre. Certes, Mélanie montait littéralement au septième ciel lorsquelle jouissait, elle perdait tout contrôle et sabandonnait au plaisir foudroyant. Elle nétait pas comme les autres, ce plaisir était aussi violent que léjaculation masculine, mais en plus long, il durait parfois une minute, durant laquelle elle navait aucune notion du temps. Mais était-ce un don ou une malédiction ? Pour la jeune femme, timide, introvertie, amoureuse, cétait un calvaire. Chaque jour, il lui fallait jouir au moins une fois, sans quoi elle se sentait mal, tremblait, faisait des « crises denvie ». Alexandre était heureux, car il lui faisait très souvent lamour, bien plus souvent quavant. Il avait acquis une meilleure connaissance du corps de sa copine bien quil ne parvenait pas toujours à lui donner un orgasme. Elle était frustrée, parfois ; elle se caressait et utilisait des vibromasseurs, souvent. Pas un jour sans quelle nutilise ces objets quelle avait discrètement acheté sur internet. Elle nosait pas parler à Alexandre de cette envie constante quelle avait. Parfois, elle navait pas le temps de se donner du plaisir avant daller à luniversité ; elle entamait alors une longue journée où elle ne parvenait pas à se concentrer sur ses cours. Elle regardait les autres hommes, malgré elle, imaginant des scénarios torrides où ils la prenaient de toute part. Mélanie mouillait abondamment dans ces cas-là et elle se dépêchait de rentrer, le soir, pour se jeter sur Alexandre ou sil nétait pas là sur un de ses sextoys.
Une fois il lui arriva même datteindre lorgasme en plein cours, en se frottant machinalement le bas du ventre contre un pied de table. Elle sétait mordu les lèvres, les yeux révulsés, et avait contenu le hurlement qui montait dans sa gorge en le transformant en petit gémissement de plaisir. Seuls quelques garçons derrière elle avait saisi ce quil sétait passé et avaient lâché quelques ricanements moqueurs.
Mélanie se battait donc, chaque jour, contre cette plaie. Et elle se battait bien. Mais un simple imprévu peu briser la meilleure des volontés.
Comment était-ce arrivé ? Une suite hasardeuse dévènements distincts, qui menèrent au malheur insoupçonné de certains et au bonheur dautres.
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La première goutte avait atteint le bas de la cuisse. Dautres, de plus en plus nombreuses, glissaient dans les méandres quelle avait laissés sur son passage. Au sol gisait une culotte en coton bleu marine sur laquelle une grosse trace humide était visible. La jupe était tout juste retroussée si bien quelle couvrait encore tout le haut des cuisses. Les plis quelle formait allaient et venaient, telles des vagues, au rythme du mouvement des bras et du bassin. Les mains sactivaient sur un gode vibrant, qui entrait et sortait sans relâche du sexe féminin fraichement épilé. Cuisses grande ouvertes, debout, accoudée au lavabo de la salle de bain, Mélanie se prenait elle-même avec fougue. Elle savait très bien comment se donner du plaisir, et elle se laissait languir pour mieux sentir lorgasme libérateur. Elle avait la tête en arrière, les yeux fermés, la bouche un peu ouverte et les mains trempées. Elle gémissait, poussait de petits cris de surprises alors quune de ses mains saffairait sur son clito. Elle sentait, profondément en elle, venir cette vague de plaisir quil lemmènerait très loin ; elle montait, de plus en plus vite, de plus en plus fort. Elle allait jouir, dans quelques secondes, faire résonner son plaisir dans la maison vide. Lorgasme sapprêtait à la foudroyer lorsque le gode sarrêta. Une frustration terrible sempara delle. La jeune femme tenta de le relancer, en vain.
— Les piles
Elle sortit de la salle de bain et chercha frénétiquement dans toute la maison. Elle dégoulinait toujours et cette quête ne fit quaccroitre son plaisir. Mais impossible de trouver deux piles en état de faire fonctionner son sextoy préféré. Soudain, elle entendit une clé dans la serrure de la porte dentrée.
— Déjà ?, se dit-elle.
Elle neut que le temps de cacher son gode avant que la porte ne souvre, laissant apparaitre Alexandre.
— Mon cur !, dit-il avant de lembrasser fougueusement. Tu mas manqué !
— Moi aussi, répondit-elle, et toujours très excitée, elle passa sa main dans son caleçon.
— Oulah ! sexclama-t-il en riant.
Elle se frotta à lui telle une chatte en chaleur, et il passa sa main sous la robe. Ne sentant pas de culotte, il fût surpris.
— Cest nouveau ça ?
— Oui, jinnove un peu, souri-t-elle. Ça tembête ?
— Tant que tu ne vas pas à luniversité comme ça
Ils rirent. Elle se fit un peu plus entreprenante et commença à le caresser. Mais il séchappa.
— On part dans 20 minutes, je te rappelle, on va à la soirée de Rémy. Faut que je prenne une douche et tout, donc on verra tout ça ce soir, non ?
Ne mauvaise grâce, elle le laissa tranquille.
Vingt minutes plus tard ils quittaient lappartement. Mélanie avait enfilé une autre robe, noire, plutôt courte avec un décolleté très plongeant. Elle était terriblement attirante.
— Cest pour moi que tu as mis cette tenue ?
— Non, pour tes copains
— Tes bête !
Elle mourrait denvie de lui sauter dessus et quil la prenne dans la seconde, mais elle se contint. Elle mouillait, encore et toujours.
Ils arrivèrent à la fête de Rémy alors que la soirée battait son plein. Les gens avaient déjà bien entamé lalcool et latmosphère était électrique. Ils saluèrent plusieurs amis dAlexandre, alors que certains regards détaillaient la silhouette de Mélanie qui se sentit gênée. Elle se sentait stupide davoir mis cette robe. Dun autre côté elle était fière dêtre aux bras de son copain, comme pour signifier que tous ces gars nétaient rien pour elle.
Après quelques verres, ils commencèrent à danser. Mais rapidement Alexandre alla discuter et descendre quelques shots avec Rémy, qui fêtait son 20ème anniversaire. Mélanie se retrouva donc seule, au milieu de tous ces danseurs, et bu encore quelques verres pour se désinhiber un peu. Elle se déhanchait langoureusement sur la piste, attirant les regards des hommes qui bavaient denvie en la voyant. Elle ferma les yeux et se laissa aller. Peu de temps après, une main passa dans ses cheveux et un corps se colla dans son dos. Alexandre la prit par les hanches, passa sa main dans son cou, effleura ses seins. Dans la pénombre, un peu à labri des regards, elle sentit une bosse dure contre ses fesses, ce qui relança son excitation. Elle sourit et passa une main derrière elle pour caresser la virilité de son homme. Coquine, elle glissa une main dans son caleçon, sortit discrètement son sexe, et commença à le masturber. En même temps, la main inquisitrice de son copain passa sous sa robe, remontant le long de ses cuisses. Il atteignit son but, et elle sentit un petit sursaut de surprise de son doux agresseur : elle navait pas remis sa culotte. Dans sa main, la bite de son copain grossit davantage alors quun premier doigt entrait en elle. Elle gémit. Personne ne les regardait, ils étaient hors du temps, hors du monde. Les doigts sagitaient en elle et elle dégoulinait de plus en plus. Par jeu, elle accéléra la cadence de masturbation et frotta ses fesses contre le sexe dAlexandre. Mais soudain, elle le sentit tressaillir et cracher sa semence sur sa robe noire, marquant ses fesses dune tâche blanchâtre bien visible. Elle poussa un « oh » de surprise. Mais lorsquelle se retourna, horreur ! Ce nétait pas Alexandre, mais son très bon ami Sylvain, qui la toisait avec un petit sourire en coin tandis quil remballait son attirail. Il lembrassa fougueusement, glissa une dernière fois un doigt sur le sexe de Mélanie, et séchappa en lui faisant un clin dil, avant même quelle neut la présence desprit de le gifler.
Choquée, elle se rapprocha des tables où elle vit Alexandre, le vrai cette fois, en train de rire bruyamment avec Rémy. Elle sapprocha de lui et lui murmura :
— Bébé on va voir à quoi ressemblent les chambres ?
— Euh
— Baise-moi.
Si parfois durant leurs ébats ils se prêtaient à ce genre de vocabulaire, lentendre de la bouche de sa petite amie en dehors du contexte le surpris et lexcita. Mélanie le tira discrètement et ils séclipsèrent vers létage.
— Tiens, je crois que tas tachée ta robe mon cur, lui fit-il remarquer en lorgnant les fesses de Mélanie, bien moulée par sa robe noire. Dailleurs à la texture on dirait vaguement
Avant quil ne finisse sa phrase elle le plaqua contre le mur et mis sa main sur la bosse de son jean.
— On continue à parler de lessive ou on trouve une chambre pour senvoyer en lair ?
Encore une fois, son langage le surprit un peu. Mais elle était dans un tel état quelle ne pouvait se contenir. Ils se glissèrent dans la première chambre.
En se jetant sur le lit, ils firent tomber la table de chevet qui déversa le contenu de son tiroir sur le sol. Ils virent alors à quels jeux samusaient les parents de Rémy. Parmi les objets, une corde et un bandeau retinrent leur attention. Prise dune pulsion, Mélanie sexclama :
— Attache-moi !
Alexandre sexécuta. Il ne prit même pas la peine denlever sa robe. Il lui attacha les mains au lit et lui banda les yeux, mais laissa ses cuisses – protégées chacune par un collant – libres : Mélanie était tellement excitée quelle les écartait déjà largement. Il commença par les lui caresser, puis glissa un doigt dans sa bouche. Une foule didées lassaillait. Il prit des photos de sa copine sur son téléphone, les cuisses écartées et la chatte dégoulinante. Elle gémissait dimpatience, alors il fouilla dans la chambre et trouva la corbeille de linge sale, de laquelle il extirpa un string noir, probablement celui de la mère de Rémy, parsemé de tâches blanchâtres. Il lui enfonça dans la bouche, ce qui eut pour effet de la rendre folle. Puisquelle voulait quil la « baise » et non quil lui fasse tendrement lamour, il allait la baiser. Alors quil déboutonnait son jean, un « toc toc » retentit. Il se figea. Dans son délire, Mélanie ne lentendit pas. Il entrouvrit la porte, cachant sa copine. Cétait Rémy qui lui demanda ce quil faisait dans la chambre de ses parents. Ne sachant quoi répondre, il dit sêtre simplement perdu et dût sortir, tandis que Rémy fermait la porte à clés, « pour éviter que dautres se perdent ». Il lentraina alors vers la fête et lobligea à faire un jeu dalcool.
— Cest mon anniv, fait moi plaisir !
Tandis quils jouaient, Alexandre réfléchissait à comment récupérer la clé. Elle était posée sur la table, juste à côté des mains de Rémy, offerte à quiconque réussissait à la prendre. Mais lalcool réduisait ses capacités de réflexion et il oublia progressivement que sa femme lattendait, robe retroussée et sexe trempé, dans une chambre à létage. Lorsque son ami sécroula sur la table, à moitié endormi, il se souvint quil fallait rejoindre une chambre. Il tituba jusquau bas de lescalier, puis décida finalement daller dans la chambre damis du rez-de-chaussée. Il sy glissa et sendormit lourdement sur le lit. Au même moment, Jérémy, un autre ami dAlexandre, tentait lui aussi douvrir la porte fermée à clés, et constatant que les autres chambres étaient occupées, se mit en quête de cette dernière. Il la trouva sur la table à côté de Rémy qui décuvait. Il la saisit et monta à létage où il ouvrit la porte et entra dans la chambre. Dans son dos, il entendit une petite plainte étouffée. Le spectacle quil vit en se retournant lui donna une érection instantanée.
Mélanie, la copine dun copain à lui, était étendue sur un lit, attachée, les yeux bandés, et bâillonnée par un string. Ses cuisses étaient grandes ouvertes, même si la robe cachait son intimité. Ses seins, soutenus par un soutien-gorge invisible, semblaient à létroit dans cette robe moulante. Layant entendu rentrer, elle se tortillait de plaisir et tirait sur ses liens. Hypnotisé par cette vision, il resta immobile pendant quelques secondes. Puis, lesprit embrumé par lalcool, il se rendit compte de la chance quil avait et son cur saccéléra sous lexcitation.
Il sapprocha delle. La poitrine de Mélanie se soulevait au rythme de sa respiration rapide. Il grimpa sur le lit et les gémissements étouffés saccentuèrent :
— Hummmmm
Il ne disait rien. Elle devait le prendre pour Alexandre. Il commença par lui embrasser la joue, puis lui lécher le coin des lèvres. Il effleura ses mains, son cou, et saisit ses hanches. Elle se trémoussait denvie. Il mit son visage le décolleté de Mélanie, encouragé par ses gémissements, et respira son parfum à pleins poumons. Ses mains caressaient désormais les genoux, puis remontèrent lentement vers les cuisses de la jeune femme, qui les écartaient au maximum. A quelques centimètres de son objectif, il sarrêta, surprit de ne pas sentir de sous-vêtement ; mais il se ressaisit vite et lui effleura laine. Ses doigts contournèrent le sexe tentateur et caressèrent le bas ventre de Mélanie, son pubis bien épilé, ce qui rendait fou la jeune femme. Il retira ses mains et descendit son visage le long de la robe, embrassant par endroit le doux tissu. Jérémy avait limpression de la conquérir. Il lui embrassa les chevilles, toujours protégées par les collants, puis remonta progressivement jusquà lendroit où les bas laissaient place à la peau fraiche. Ses mains saisirent fermement ces belles fesses qui soffraient à lui. Et il glissa sa tête sous la robe, maigre protection qui ne faisait quaccroitre lérotisme de la scène. Il commença par faire un suçon bien visible sur les fesses de la jeune femme. Puis, sa langue joua avec laine, et son souffle tendre donna des frissons à Mélanie. Ne pouvant plus attendre, il attrapa avec ses lèvres le fruit de ladultère que lui tendait la petite amie dun de ses potes. La décharge électrique fût immense pour les deux, ce premier contact intime les rendait fou. Mélanie, sans le savoir, se faisait lécher par un autre. Quelle langue, quel plaisir ! Elle ne se souvenait pas en avoir autant éprouvé avec un cunnilingus. Jérémy était terriblement excité de sentir toute cette cyprine sécoulait en abondance du corps désiré. Il mangeait Mélanie, la titillait, entrait sa langue dans son sexe puis remontait sur le clito. Bientôt folle damour et de plaisir, la jeune femme émit un cri de jouissance étouffé tandis que ses cuisses se soudaient autour de son amant. Les spasmes vaginaux révélaient lorgasme puissant, tant attendu, quelle venait datteindre. Jérémy, heureux, resta encore quelques instants près de ce sexe quil avait embrassé de toute sa fougue, puis sen détacha. Il se déshabilla et sapprocha de sa conquête. Au prix de quelques contorsions, il lui retira son soutien-gorge et put enfin passer sa paume chaude sur cette merveilleuse poitrine. Le jeune homme la libéra de son bâillon, et pour la première fois il pût entendre distinctement sa voix.
— Ouf bébé ! Cétait fou ! Tu
Il ne lui laissa pas finir sa phrase et lembrassa à pleine bouche. Ivre de bonheur elle lui répondit avec ferveur. Quand le baiser sarrêta, ils ne dirent rien. Les yeux bandés, elle ne pouvait pas voir que lhomme quelle embrassait nétait pas son petit ami. Mais au fond, peu importait. Elle sentait que cette fois, cétait différent, que cette soirée serait sexuellement parfaite, quelle serait comblée. Inconsciemment, elle ne faisait pas lamour à son copain, mais à lHomme en général, et elle adorait ça. Alors, elle sourit, et passa sa langue sur ses lèvres. Le message était clair. Jérémy sagenouilla au niveau du buste de Mélanie, en inclinant un peu son corps. Son sexe, large et long, se dressait fièrement jusquà la bouche de la jeune femme. Cette dernière entreprit de lui lécher sur toute la longueur, vaguement consciente quil était plus gros que dhabitude. Il laida en sinclinant davantage pour quelle commence à le sucer. Elle sexcitait toute seule ; souples, ses jambes se dressèrent dans le dos de Jérémy, qui comprit le message et passa une main sur le sexe de Mélanie. Au gémissement quil entendit il en déduit que cétait ce quelle désirait. Ils se donnèrent du plaisir pendant plusieurs minutes. Parfois, il avançait ses bourses au-dessus du visage de Mélanie et elle lui léchait avec délectation. Puis vint le moment fatidique. Il la voulait. Il voulait la posséder, en faire sa femme, sa chose. Et elle ne demandait que ça, se faire prendre, les yeux bandés, attachée, jouir sous les assauts de son mâle.
Ses cuisses ouvertes tremblaient dexcitation. Le gland de Jérémy caressait les lèvres intimes de la jeune femme. Elle nen pouvait plus, cétait trop.
— Prends moi mon amour, prends moi sil te plait, jen peux plus
Il lembrassa et la pénétra dun coup. Elle détacha ses lèvres des siennes et cria. Cette fois, rien ne lempêcherait de faire savoir à tous quelle prenait son pied. Jérémy la pénétrait doucement dabord, puis accéléra le rythme. Elle criait, gémissait, les jambes soudées autour de ce corps chérit. Il descendit les bretelles de la robe, libérant les seins quil pût embrasser, mordiller. Il la possédait avec force. Il lui releva les jambes et les fît passer autour de son cou pour aller encore plus profondément. Son sexe, plus épais que la moyenne, pilonnait sans ménagement Mélanie qui était en extase totale. Un nouvel orgasme la foudroya, pour le plus grand plaisir de son amant qui sentit les parois vaginales enserrer son sexe. Les talons de Mélanie sagitaient inutilement en lair, se tordant sous leffet du plaisir.
La musique, en bas, couvrait en partie leurs ébats. Pas assez. Dans la chambre du dessous, les vibrations et les cris parvenaient distinctement. Alexandre ouvrit un il, à moitié dans son sommeil, et observa le lustre du plafond qui remuait sans raison. Le mystère fût résolu lorsque les cris de jouissance dune fille lui parvinrent aux oreilles. Toujours bourré, ayant oublié sa copine, il grommela que les gens pourraient faire un peu moins de bruit et se rendormit aussitôt. Le lustre, lui, continuait de bouger au rythme des ébats.
En haut, voyant que Mélanie jouissait encore une fois, il décida de la détacher. A la seconde où elle fût libre, elle se dégagea et se jeta sur lui. Il tomba à la renverse sur le dos heureusement le lit était assez grand pour ce genre dacrobatie. Elle se hissa sur lui, et sempala sans douceur. Elle navait toujours pas retiré son bandeau des yeux. Elle prit les mains du jeune homme et les croisa au-dessus de sa tête, comme sil était attaché. Elle lui susurra :
— A moi de jouer.
Il garda ses mains dans le dos tandis quelle le chevauchait. Avait-il déjà rencontré une jeune femme aussi sensuelle et qui connaissait aussi bien les plaisirs des hommes ? Surement pas. Elle enleva définitivement sa robe, ne gardant sur elle que ses bas et ses talons. Elle remuait son bassin le long de la verge de son étalon, la faisant coulisser jusquau fond de son vagin. Ses ongles griffaient les pectoraux de Jérémy, et encore une fois elle ne se demanda pas pourquoi le corps de son chéri lui paraissait différent. Elle chevaucha, comme jamais, caressant habilement un point érogène au fond de son sexe. Jérémy peinait à se concentrer, à ne pas se répandre en elle. Il ne voulait pas que ça sarrête, il voulait continuer comme ça encore des heures. La belle se caressait les seins. Puis, un sourire coquin aux lèvres, elle glissa une main sur les cuisses du jeune homme qui tressaillit à ce contact. Elle attrapa délicatement les couilles de Jérémy, les pressant tendrement comme si elle voulait en faire sortir leur jus. Cette caresse le rendait fou. Elle ségara même un peu en dessous, près de son anus, juste quelques effleurements. Sentant que, cette fois, il allait exploser, Jérémy se redressa, la souleva hors du lit et la plaqua contre le mur. Il reprit le dessus pendant quelques minutes, sentant quelle recommençait à lâcher prise. Il la reposa ensuite sur le lit, la mit à quatre pattes et lobserva ainsi, de loin. Mélanie feulait, elle gémissait, elle en voulait encore. Alors il la pénétra en levrette, dun coup, et elle cria de nouveau. Face à lui, un miroir lui reflétait cette scène irréelle de ce corps tant désiré, dont il navait aperçu quune infime partie jusque-là, et quil était en train de prendre vigoureusement. Par moment il lui assénait une fessée, à laquelle elle répondait par un gémissement. Elle lencourageait, il la tirait doucement par les cheveux pour quelle se cambre.
— Prends-moi mon amour. Vas-y Vas-y ouiiii
Jérémy naperçut pas, à ce moment, que la porte quil navait pas fermée à clé souvrit doucement. Un jeune, abasourdi par ce quil était en train de voir, ricana discrètement. Il savait que Mélanie était en couple avec Alexandre, et en voyant le bandeau sur ses yeux il comprit ce quil sétait passé. Mélanie étant un fantasme pour beaucoup, il sortit son téléphone, pris quelques photos et un petit film (pour son usage personnel), puis referma délicatement la porte.
Dans la chambre, pris dune pulsion, alors que la jeune femme en réclamait toujours plus, Jérémy lui arracha le bandeau. Eblouie tout dabord, elle ne voyait rien. Puis progressivement, elle pût distinguer deux corps en train de copuler passionnément. Elle se vit, la bouche grande ouverte, gémissant comme si elle était en chaleur. Ses seins rebondissaient sous les assauts de son amant, tout comme ses grandes boucles doreilles. Ses cuisses étaient pratiquement entièrement dénudées car ses bas avaient glissés jusquà ses genoux. Et, entre deux vagues de plaisir, elle vit enfin le visage de son amant : Jérémy.
— Oooooh ! sexclama-t-elle Quest-ce que Où est Non Jérémy je Mon dieu que cest bon
— Tu es de loin mon meilleur coup de toute ma vie, haleta-t-il.
Elle ne pouvait réagir, elle était clouée par le plaisir. Elle ne voulait pas que ça sarrête. Pire, à lidée quelle était en train de se faire prendre par Jérémy depuis le début, elle prenait encore plus de plaisir.
— Ne tarrête pas ! Ooooooh continue OUI, mon amant, mon mâle, ouiiii
Les mots sortaient de sa bouche sans quelle ne les contrôle. Ils se transformèrent en hurlement lorsquelle attint un nouvel orgasme, plus fort que tous les autres, plus violent. Et dans la même seconde, il explosa en elle, il se vida comme jamais, dans un râle, ignorant que même Alexandre navait pas ce privilège. La jouissance les terrassa, et ils sécroulèrent ensemble sur le lit.
Essoufflés, ils ne dirent rien. Ils se regardaient simplement, à la fois conscients quils avaient fautés, mais quils navaient jamais autant aimés faire lamour. Ou baiser. Ou les deux après tout, peut-être était-ce pour ça quils avaient autant appréciés.
Puis il se leva, shabilla, lembrassa, et sortit de la chambre. Epuisée et repue, Mélanie sendormit rapidement, marquée par un suçon bien rouge sur une de ses fesses.