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De Julien à Julie – Chapitre 17




De Julien à Julie 17

Remarque : Le chiffre entre crochets [ ] renvoie au numéro du chapitre où personnage ou évènement apparaissent.

Entre filles

J’ouvre la porte sur Carole, une prof de la fac qui a le béguin pour moi [11].

Je suis surprise de constater qu’elle est vêtue avec pratiquement le même tailleur que celui que j’ai prêté à ma sur Mathilde [16]. Elle a une blouse noire, opaque, mais décolletée.

Ce doit être des bas de soie qu’elle porte aux jambes. Elle est magnifique !

Elle hésite sur la conduite à tenir et, quand je la saisis par la taille, elle s’abandonne à mon baiser. Ma sur nous rejoint et les deux femmes se dévisagent, comme si elles se connaissaient de longue date.

Carole tend sa main et ma sur lui propose de plutôt se faire la bise. La gêne de l’invitée se dissipe et je les laisse s’installer sur le canapé, puis vais préparer l’apéritif.

Quand je reviens de la cuisine, toutes deux se regardent timidement, n’osant parler.

Tout semble se passer dans le regard, oui c’est ça ! Elles se parlent avec les yeux. Je remarque des frémissements de leurs lèvres, mais aucun mot ne sort.

Ma venue les fait se détacher et pour reprendre contenance, Carole déclare :

— C’est fou ce que vous vous ressemblez toutes les deux !

Mathilde et moi nous regardons mutuellement sans comprendre pourquoi ! Si il est vrai que j’ai les traits fins, je n’avais pas conscience de ressembler autant à ma sur. Un avis extérieur est parfois utile !

Je rétorque en les désignant:

— Et vous deux, vous portez la même jupe.

Elles se regardent en souriant et rapidement au travers des yeux, leurs esprits communiquent à nouveau. Toutes deux ont la mâchoire pendante de fascination l’une pour l’autre et je m’en amuse intérieurement. Ça vaudrait une photo !

Prétextant d’avoir à aller chercher quelques petites choses à manger, je m’éclipse et, en revenant, je remarque qu’elles sont tournées l’une vers l’autre. Leurs genoux se touchent presque. Leurs doigts sont proches mais aucune d’elles n’ose le contact.

Je me place derrière et leur enlace le cou.

Simultanément, elles tournent la tête vers moi. Je dépose une bise furtive sur les lèvres de Carole puis sur celles de ma sur. Je reviens à Carole et tends ma langue, elle en fait autant et nous nous taquinons quelques secondes avant que je ne renouvelle l’opération auprès de Mathilde.

Alors que,maintenant, Carole attend de moi un baiser, je resserre mes bras qui les enlacent et incite ainsi les deux filles à se rapprocher l’une de l’autre. Leurs lèvres ne sont qu’à quelques centimètres.

Je crois que c’est Mathilde qui prend l’initiative après de longues secondes d’observations mutuelles. Ça commence par un contact des lèvres, puis des langues et rapidement c’est un baiser passionné.

Plus rien n’existe autour d’elles ! C’est une fusion totale. Elles pressent leur corps l’un contre l’autre, leurs mains se joignent. Se défont pour des caresses, se retrouvent.

Pas de doute, c’est LE coup de foudre entre elles !

Je contourne le canapé, m’agenouille et leur caresse les cuisses.

Elles reviennent à la réalité, non sans se lancer des regards éperdus !

Sans vouloir rompre le charme qui les unit, je dis à voix basse :

— Vous êtes charmantes toutes les deux ! Je suis désolée de vous interrompre, mais il va falloir passer à table dans peu de temps

— Les deux femmes rient de concert et s’enlacent amoureusement.

Carole ne sait comment agir à mon égard. En arrivant, elle était amoureuse de moi et là, elle craque pour ma sur. Pour la déculpabiliser, je m’approche de leur visage et quémande un baiser à trois. Nos langues se taquinent, s’enroulent les unes dans les autres. Des mains pressent mes seins. Je caresse des fesses.

Le moment est chaud !

Rapidement j’ai la poitrine à l’air et deux bébés en train de me téter.

Je leur caresse le dos et la nuque, avant qu’elles n’arrêtent leur succion pour s’embrasser à nouveau.

Je me relève, les contemple en me réajustant et dis :

— Bon les amoureuses, il faut passer à table maintenant. Mon plat va brûler !

Leur admiration est réciproque et Mathilde prend la main de Carole pour la poser sur son sein.

Carole ne cherche pas à peloter, juste à glisser ses doigts sur le galbe, comme on pourrait effleurer une sculpture. Ses yeux brillent d’envie et une nouvelle fois je romps le charme en les guidant à la table.

Elles rapprochent leur chaise au plus près l’une de l’autre et se tiennent farouchement par la main.

Je leur dis :

— Mes chéries, il va falloir être sages le temps du repas ! Après, tout sera permis !

Je m’amuse de les observer. Elles sont terriblement en phase l’une et l’autre. Elles en arrivent à se tendre mutuellement leur fourchette et mâchent leur béquée en se fixant dans les yeux.

Je leur dis :

— J’assiste à un coup de foudre, n’est-ce pas ?

— Je ne pensais pas cela possible. Répond Carole

— Moi non plus ! Répond ma soeur en enlaçant sa compagne.

Carole s’adresse à Mathilde et demande :

— Tu Tu as déjà eu des relations avec d’autres femmes ?

— Ça m’est arrivé, avec ma tante

Même si je m’en doutais, je suis surprise par cette révélation. Cette coquine de Sophie s’applique à parfaire l’éducation sexuelle de ses nièces.

Carole poursuit :

— Et Tu voudras bien m’apprendre ?

— Il n’y a rien à apprendre ! Tout se fait naturellement !

J’interviens :

— A ce que je constate, votre impatience est grande ! Vous voulez quand même goûter à mon dessert ou bien aller dans la chambre tout de suite ?

– Oh désolée, Julie ! Nous allons bien nous tenir ! Ajoute Carole.

Je réponds :

— Pas question de bien se tenir ce soir ! D’ailleurs vous ne voulez pas vous mettre à l’aise le temps que j’aille chercher le gâteau ?

Mon invitation, ou incitation, porte ses fruits. Les deux filles se lèvent et s’effeuillent mutuellement accompagnant ce déshabillage par de multiples caresses.

J’en profite pour admirer les dessous de Carole. Elle a vraiment bon goût !

Après avoir posé mon plat sur la table, je me dirige vers les deux corps enlacés pour leur ôter la culotte et les enjoins à s’asseoir. Je sers leur part, puis la mienne et alors qu’elles entament le morceau, je me glisse sous la table.

J’ai envie d’un autre dessert !

J’écarte les jambes de ma sur, mais elle m’interrompt immédiatement en me conseillant de me consacrer à Carole. Cette dernière n’a plus de gêne et s’avance au bord de la chaise pour m’offrir son sexe glabre, mais sacrément trempé.

Je la gougnotte et me régale, alors que ma sur l’embrasse la bouche pleine.

Constatant le grand effet que je lui procure, je préfère m’interrompre et remonter à leur niveau.

Mathilde demande sa partenaire :

— Tu aimes ça ?

Carole acquiesce en hochant la tête, toute ravie des coups de langue que je lui ai donnés.

Je propose :

— Et si vous continuiez dans la chambre ? Je vais vous laisser tranquilles.

Elles se regardent une seconde et en chur disent :

— Tu viens avec nous Julie !

Une fois toutes trois nues dans le lit, ma sur prend l’initiative et rapidement Carole se prête au jeu. Mon rôle est plutôt de catalyseur car toutes deux se débrouillent très bien sans moi.

Ces coquines jouent de temps en temps avec mon sexe tendu, non pour se pénétrer mais davantage pour faire durer ma bandaison avant de replonger l’une sur l’autre.

Je m’attache à leur prodiguer des caresses ou des délices buccales, tout en interférant le moins possible dans leurs ébats.

Leurs jouissances successives ne sont pas feintes et toutes deux sont exténuées après au moins deux heures de ces amours saphiques.

Elles réalisent que je n’ai pas eu de plaisir et Mathilde entreprend de me masturber accompagnée par sa nouvelle amante. Ces caresses à quatre mains me font énormément d’effet et rapidement, j’éjacule entre mes seins. A tour de rôle les deux filles lèchent le sperme qui me recouvre, en trouvant ce jeu bien amusant.

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