Nous voilà dans la rue. Loin de ses copains, Thibaud est un tout autre homme. Drôle, flamboyant et si attentionné.

Tout est si vite oublié !

Je suis si bien avec lui. Il est sans doute un peu saoul. Il me prend dans ses bras, me fait tournoyer dans les airs, improvise des pas de danse, me tire par la main et nous partons en courant, tels des gamins, sans raison, sinon la joie de brûler gratuitement la fantastique énergie de la jeunesse. Lénergie de notre insouciance, de notre passion. Deux cents mètres de sprint. Mais je nai pas son endurance. Je ris :

Stop ! Thibaud, je nen peux plus !

À bout de souffle, nous nous enlaçons, nous nous embrassons, nous emmêlons nos souffles, nos langues, nos salives. Je me plaque à lui de toute mes forces. Ses muscles, sa puissance, sa carrure me rendent folle. Et sa queue ! Mon Dieu, il est si viril, si dur, si raide ! Il bande pour moi ! La vigueur de son désir, preuve indéniable et catégorique de son amour, me bouleverse.

À mesure que nous approchons de son immeuble, aimantés lun par lautre, nos baisers, nos enlacements, sont de plus en plus torrides

Vertige merveilleux… Tout mon être en désordre…

… Nous sommes dans le couloir de son immeuble… Si impatient de nous aimer

… Dans lascenseur, nos bouches se dévorent. Ses mains veulent déjà envahir mon corps. Ses caresses me submergent déjà…

… Arrivés à létage… Il me plaque puissamment contre le mur, trousse ma jupe, ouvre mon chemisier en membrassant passionnément. Je me soude à Mon Homme, à la puissance de mon merveilleux mâle. Il serait capable de me prendre, ainsi, debout… Bien sûr, je suis trempée entre les cuisses.

… Dune main, il a ouvert la porte de son appartement, lautre, glissée sous ma culotte, agrippée à mes fesses… Il ne me lâche plus… Je me dandine un peu, pas pour me dégager, ô non, au contraire, cambrée au maximum, je tortille de la croupe pour un peu plus lexciter…

… Je nai pas perdu ma lucidité. Je veux prendre une douche avant. Je veux être toute propre. Il trouve lidée excellente. En riant et tout en progressant vers la salle de bain, nous semons nos vêtements derrière nous. Javance devant lui. Je suis frêle gazelle et lui, lion souverain. Je sais quil mate mon balancement de hanche.

Merde, quest-ce que tu es bandante ! Quest-ce que je vais te mettre ! Je te jure que je vais te faire gueuler comme jamais !

Je frémis. Il me rattrape, dégrafe mon soutien-gorge, tire ma culotte sur mes cuisses Je continue davancer en pouffant dexcitation. En quelques mouvements de jambes, je me libère entièrement du sous-vêtement. Une claque sur la croupe, et une autre pour que jondule plus franchement, que je roule du cul, rien que pour lui !

Sous la douche, unie à Mon Homme, inondée par le jet chaud délicieusement relaxant. Et les mains mâles savonnent mon corps, sculptent mes chairs comme une glaise érogène pour ériger une uvre dédiée à lemballement sexuel. Ses doigts sattardent sur mes seins, patinent et massent, jouent avec mes tétons. Mon Dieu, que cest bon ! Puis ses pognes sébattent joyeusement sur mon champ fessier. Il passe un généreux savon à mon derrière, remonte sur les reins, le dos, les épaules, et, au retour, masse encore la colonne vertébrale, la cambrure et de nouveau, sattarde sur les deux orbes charnus… Et il tire sur la peau du postérieur, écarte la raie ses doigts mousseux coulissent sur toute la longueur du sillon.

Là, je me crispe :

Thibaud !

Un sourire dominant et une phalange inquisitrice, au comble de lindécence, sattarde sur lillet, jauge la souplesse de lanneau. Son doigt ne va pas tarder à pousser son avantage dans mon anus. Et ça, cest absolument hors de question !

Thibaud, arrête !

Tu es bonne de partout, mon gros cul.

Non ! Pas par là !

Mon refus est catégorique. Je me contracte. Fesses serrées, je verrouille mon petit trou. Il comprend que je ne cèderai jamais à la sodomie. Ne fut-ce quun doigt ! Ce nest pas négociable.

Je lui suis infiniment gré de ne pas insister, de ne pas tout gâcher.

Sa main abandonne mon fessier pour venir roder vers ma chatte. Là, pas de problème. Je me détends et écarte les cuisses. Ses doigts baguenaudent au fil des lèvres, en amont du clitoris, comme pour ne pas leffaroucher. Lindex, le plus téméraire, aux avant-postes, feint même lindifférence, alors, quen fait, il sest fixé comme unique mission de débusquer de sa cachette le petit berlingot érectile. Il déblaie le terrain, par cercles concentriques, de plus en plus étroits, autour du repli de peau. Les ondes gagnent en intensité, se diffusent à la vitesse de la lumière dans mes nerfs et mon sang. Ça y est, le bout du doigt, sans empressement inutile, sûr de son bon droit, vient saluer mon bouton de jouissance. Cette première prise de contact, bien quextrêmement précautionneuse, déclenche une décharge si intempestive que ma colonne vertébrale sarque…

Je nentends pas rester passive. Moi aussi, en mordillant les lèvres, tellement je suis affamée du corps de Mon Homme, je savonne ses muscles, ses larges épaules, son thorax, son ventre plat, ses fesses si nerveuses. Lélasticité de son épiderme comble mes doigts. Je lai, littéralement, dans la peau…

Mes mains descendent sur ses cuisses en contournant sa queue… La magnifique queue de mon étalon en rut !

Tu la veux, hein, mon gros cul ?

Ô oui !!! je la veux ! Si seulement il daignait ne plus maffubler de ce surnom humiliant. « Gros cul » ! Quelle horreur ! Mais je ne suis pas en état dexiger quoi que ce soit.

Nous nous masturbons mutuellement.

Japprends comment branler convenablement un homme. Ses doigts experts déploient une partition clitoridienne que jadapte à la spécificité de son membre. Puisquil aguiche à peine mon clitoris, je comprends que je dois être plus délicate à mesure que je remonte vers le gland. Ses modulations sont si précises que je découvre une zone particulièrement érogène, là où le gland rejoint la hampe. Avec le pouce, jattaque, juste sous la couronne, un lent mouvement de balancier ; en retour, des titillements aériens gonflent mon bourgeon et trahissent à quel point cette caresse est divine. Jexplore bien dautres variations, car sa pine est aussi longue que les nuances de lextase sont infinies. Quand mon homme sollicite avec plus de vivacité mon bouton de jouissance, je réagis au quart de tour en amplifiant mon mouvement masturbatoire. Sa vélocité minvite, dans la descente, à enserrer plus catégoriquement la verge, à accélérer encore, à branler le plus vigoureusement possible quand jarrive à la racine, comme si je me devais de le traire.

Il me félicite :

Tu es douée, mon gros cul !

Je veux tout apprendre de lui. Tant pis pour le « gros cul » !

Il me soulève, passe ses mains sous ma croupe. Je suis si légère pour lui. Je magrippe à son cou, enserre ses reins avec mes cuisses. Jai limpression de léviter ! Mon Dieu quil est puissant ! Il me plaque contre le carrelage de la douche. Sa grosse pine cherche lentrée de ma grotte, pousse à côté, file le long de ma fente. Dérape une fois. Deux fois. Ô, oui, vas-y ! Mets-la-moi ! Ça y est ! Il senfile ! Je crie ! Il mouvre !! Mes parois se dilatent sous la poussée. Je laccueille ! Il me remplit ! Mon Dieu que cest bon !

Il remue dans mon vagin détrempé ! Au seigneur ! Ô ! Oui ! Encore ! Encore ! Il lime. Lentement. La position est loin dêtre idéal. Je magrippe de toutes mes forces. Ses mains toujours passées sous mon postérieur, il me soulève un peu plus, dans lintention de me la mettre plus profond. Mais lengin glisse, à nouveau, hors de ma chatte… Cest frustrant ! Je la veux ! La queue tâtonne… Et senfile dun coup sec ! Ô oui ! Je nattendais, je nespérais que ça ! Instinctivement, je comprime les parois de mon con. Jenserre sa grosse pine. Je ne veux plus quelle sorte ! Jamais !

Et il aime que je lemprisonne :

Ô chienne, quest-ce que je vais te mettre !

Nous ne nous décollons plus. Il me porte, et, ainsi emmanchés lun dans lautre, nous nous extirpons de la douche, de la salle de bain…

Dans létroit couloir, il perd presque léquilibre, pour ne pas sextraire, il me cloue contre le mur. Il mempale. Il rue en moi. Il me bourre la chatte. Mon cul cogne contre la cloison. Je suis au bord de lexplosion. Et ce nest que le commencement…

Nous repartons. Il me transporte, soudée à lui, empalée sur sa pine, jusque dans la chambre.

Limpétueux me jette sur le lit. Je maffale de tout mon long, écarte en grand les cuisses, prête à être consommée. Il vient sur moi. Jattends la pénétration. Mais, il dévie vicieusement. Ses lèvres baisent mon cou… Des frissons dimpatience me cambrent, jarque mon con vers son pieu et tends ma poitrine à sa bouche qui, en récompense, téte, suce un mamelon, puis lautre, lèche et mordille le téton.

Je suis au supplice des délices…

Maintenant, le salop lèche méthodiquement mon ventre, mon nombril, descend encore…

Son souffle sur ma vulve…

Il lape mes lippes, retarde encore un peu linexorable ravissement. Se focalise enfin sur sa cible ! Il darde, avec une précision diabolique, la pointe de sa langue incroyablement dure, mon clitoris boursoufflé de sève, de sang…

La marée monte, reflux, monte…

Il persévère… Aura-t-il la patience de mamener à lorgasme rien quavec sa langue ?

Oui, je viens ! Mon Dieu, oui ! La langue vrille toujours, alors que je décolle !

Cest trop puissant, presque effrayant, un abyme sans fond Je résiste, me tends… La langue ne lâche rien, persévère, triomphe, me déborde, menvahit…

Je ne mappartiens plus… Lorgasme me submerge…

Je repousse brutalement Thibaud. Mon clitoris en fusion est trop sensible, la jouissance tellement stupéfiante que je suis intouchable… Mon corps est possédé, agité de spasmes incontrôlables… Illimités

Les convulsions divines dans mon vagin sestompent progressivement, ma jambe droite tremble encore, ultime réplique du tremblement dêtre. Thibaud, aux premières loges, un sourire conquérant aux lèvres, observe la poupée désarticulée, explosée, réintégrer enfin son enveloppe corporelle… Mon Dieu, quelle déflagration !

Mon splendide taureau est en rut, sa magnifique pine, aussi dure que lacier, dresse un constat implacable : cette apothéose nétait, en fait, quun prélude.

Seigneur, quest-ce quil ma mis ! Dans toutes les positions et sous tous les rythmes.

Un crescendo…

Il vient sur moi. Je laccueille. Lénorme pine impose patiemment sa légitimité dans mon con. Yeux dans les yeux, Mon Homme me monte. Me surmonte, en extension, si puissant et pourtant si léger, juste soudé à moi par le bassin, ses bras en appui sur le matelas, de part et dautre de mon buste. Jai les cuisses largement écartées, les genoux pliés et je profite de lascension lente vers le nirvana…

Une suave lenteur, mesurée, la longueur de lengin parfaitement délayée, le bénéfice de la saillie étirée au maximum, le braquemart coulissant de lorée de ma fente au fin fond de mon vagin…

Puis, parce que jen veux encore, lampleur fructifiée par une diligence réfléchie, vicieuse, avec de brusques emballements, enthousiastes, ardents, endiablés et enfin carrément frénétiques, furieux, exorbitants, sous un tombereau dinsultes, des qualificatifs partout ailleurs inadmissibles, chienne, pute, truie, que jencaisse comme le reste…

Des coups de boutoir assénés à la chaîne qui me torpillent, me sabordent. Je gueule, jameute tout le quartier…

Je jouis !

Mon corps en convulsion Je veux marracher au séisme, effrayée dêtre ensevelie à jamais, mais Thibaud planté jusquaux couilles, refuse catégoriquement de me libérer alors que mon con, un étau compulsif, comprime, emprisonne sa pine, prolonge lacmé, jusquau relâchement viscéral…

Après la rétractation, la dilatation, de lexplosion à limplosion… Sans aucun répit ni repos. Car, en guise de résolution, mon étalon se remettait à louvrage, reprenait la cadence, me tringlait, encore et encore… Une queue-leu-leu dorgasmes…

Javais dépassé toutes les limites, proche de lincommensurable quand, en prime, il pousse un doigt dans mon cul et je jouis encore plus intensément et je lenserre comme jamais… Je ne suis quorifices exigus, cadenassée, prise de partout, remplie à labsolue…

Et voici que ce salop me bascule, me culbute, me retourne, me positionne à quatre pattes, mon cul entièrement à sa merci. Il agrippe mes hanches et bourre à nouveau ma chatte, me laboure… me défonce…

Je vibre sous les assauts ininterrompus… Et un ultime, sensationnel, orgasme…

Il me pulvérise. Je maffale sur le ventre, crucifiée par une émeute quasi épileptique, et toujours clouée par sa queue. Inouï. Inénarrable. Cela dure un centième de seconde ou des siècles…

Jatterris enfin. Thibaud extirpe sa pine de mon vagin… Le vide en moi, même si je suis comblée, rassasiée.

Les pulsations dans mon sexe, les trépidations dans mes chairs, cette dépossession ne dépend que de lui, du moindre de ses désirs, alors quil approche son indomptable queue de mes lèvres…

Mon Homme maîtrise parfaitement sa jouissance ; jai accumulé je ne sais combien dirrépressibles orgasmes. La preuve indéniable de sa supériorité. Je suis à sa merci, son esclave. Servitude volontaire. Il na plus quà commander :

Ouvre la bouche et sors la langue comme une chienne.

Quelques jours plus tôt, un tel traitement aurait été inimaginable. Quelques heures en arrière, je refusais catégoriquement. Désormais, juste, jhésite.

Et pour le prix de cette tergiversation, je me ramasse une gifle. La main épaisse de Thibaud claque sèchement sur ma joue. Aie ! Un rappel à lordre du traitement que je mérite. Comme si mes joues nétaient pas déjà totalement en feu ! La douleur est fugace, mais la brûlure alimente le brasier, fouette mon incandescence.

Dépêche-toi !

Et je me prends encore une baffe ! Aie ! Sur lautre joue ! Mon Homme ne plaisante pas ! Léchauffement persiste, insiste, excite dautant mon asservissement. Puisque tel est son bon vouloir, japprouve cette sévérité. Je valide lavilissement ! Jobéis !

Et me voici bouche ouverte, langue pendante…

La chienne, docile, attend sa récompense. Qui ne tarde pas.

Un grognement de jouissance et le sperme gicle, sécrase sur ma langue, dans mon palais. Jen ai plein la bouche. Jusquà la dernière goutte qui ne me sera pas épargnée…

Mon Homme sest vidé les couilles. Il est satisfait. Le sourire du conquérant aux lèvres…

Assujettie à son regard dun bleu si implacable, le plus dur reste à faire. Mais il na même pas besoin dordonner.

Javale le foutre.

Un frisson de dégoût, un haut-le-cur, mais aussi une conquête, une forme de fierté : ne me suis-je pas surpassée ? Et laversion surmontée, chamboulée, aux confins de la confusion, dans le renversement intégral des valeurs, le répugnant vire à lalléchant, le repoussant à la jubilation.

Je deviens une bouffeuse de sperme. Lhabitude vient en gobant.

Car le lendemain, jeus droit à de nouvelles doses…

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