Élodie : ma voisine

Depuis le décès de ma femme, je vis seul, loin de mes enfants, tous établis à létranger avec leurs conjoints respectifs. A presque soixante-dix ans, retraité, jai pris mes marques et bien que sevré sexuellement, je vis très bien mon veuvage. Ma femme est décédée il y a maintenant près de cinq ans. Ce nétait pas le grand amour, disons un mariage de raison. Jai mes habitudes dans un petit restaurant près de chez moi où je me rends quand je nai pas envie de faire la popote. Quelques fois je réunis mes amis, des couples de mon âge, et je leur concocte des repas gastronomiques. On dit de moi que je suis un fin cuisinier très imaginatif. Cest vrai que jadore ça. Jagis dinstinct sans recettes préétablies avec les produits du moment. Ces instants me sortent de ma solitude qui est parfois très pesante.

La maison où jhabite est très grande et nécessite des travaux réguliers dentretien. Il fait beau aujourdhui, samedi. Jai décidé de tailler la haie, qui borde ma maison côté rue et qui commence à prendre de lampleur. Je sors tous les outils de jardin nécessaires à mon travail et je démarre ma tâche.

Je travaille depuis déjà près dune heure quand ma voisine sort de chez elle pour aller faire ses courses hebdomadaires. Un petit signe de sa part, auquel je réponds, elle monte dans sa voiture et sen va rapidement. Élodie, cest elle, est une femme divorcée denviron quarante ans qui vit dans le pavillon mitoyen du mien avec ses deux enfants dont elle a la garde. Elle est grande, près dun mètre soixante-quinze, son corps est bien proportionné et très élégante quand elle part tous les matins au travail. Au cours de nos rares conversations de voisinage jai appris quelle était cadre de haut niveau dans une grande entreprise du CAC 40. Il me semble quelle na pas refait sa vie car je ne vois jamais dhomme venir chez elle hormis son ex-mari quand il vient chercher les enfants.

Tout dans mes pensées, je la vois revenir de faire ses emplettes. Elle sort de sa voiture et se dirige immédiatement vers moi.

Bonjour Hervé, vous allez bien ?

Oui très bien Élodie et vous ?

Les phrases banales que tout le monde prononce quand on veut établir de bonnes relations avec son propre voisinage

Bien merci. Je peux vous demander un service ?

Bien sûr que voulez-vous ?

Je voudrais fermer larrivée deau générale pour pouvoir changer le mitigeur de ma baignoire et jai du mal car il est coincé. Je nai pas beaucoup de force dans les bras et je ny arrive pas. Quand vous aurez un moment vous pourrez venir voir ?

Bien sûr, une fois ma haie taillée je viens chez vous.

Merci à tout à lheure !

Une heure plus tard je sonne chez elle. Elle mamène directement dans le garage et me désigne le robinet. Au passage je peux sentir les effluves de son parfum de grande marque. Une senteur que japprécie beaucoup. Bizarrement ça éveille en moi des émotions disparues depuis le décès de ma femme.

Effectivement le robinet dun autre âge – est bien grippé et manifestement il faut le changer ou au moins changer la tête. Je lui propose de le faire et en même temps de changer le mitigeur de sa baignoire. Ce qui lui évitera de faire venir un plombier.

Oh merci Hervé cest très gentil de votre part. Vous voulez voir la salle de bain ?

Oui comme ça je pourrai voir le modèle.

Nous montons à létage et, alors quelle me précède pour me montrer lendroit, je peux voir le haut de ses très jolies jambes surmonté dune jupe plissée, courte, mais pas suffisamment pour que je puisse en découvrir plus

La salle de bains est étroite et, alors quelle est à lintérieur pour mindiquer le mitigeur, mon dos touche sa poitrine et, est-ce une impression, je sens son téton qui durcit contre mon épaule. Il faut dire quavec mon mètre soixante-dix je fais petit à côté delle. Je nen laisse rien paraître et la suite de notre conversation ne se bornera quà échanger des propos sur le type de matériel quelle désire me voir installer.

Je lui dis que le temps daller acheter le matériel au magasin de bricolage proche, je pourrai lui faire ça cet après-midi. Ca ne devrait me prendre quune heure car ce genre de travail de plomberie nest pas très compliqué.

Pas de problème, je suis là aujourdhui et je ne sors pas car les enfants sont chez leur père cette semaine ils sont en garde alternée – et jen profite pour exécuter des tâches que je nai pas le temps de faire quand ils sont là.

Laprès-midi, une fois mon déjeuner avalé, je reviens chez elle avec mes outils et le matériel acheté le matin.

Elle sest changée. Elle porte juste un pantacourt rehaussé dun débardeur peu échancré qui lui moule parfaitement sa poitrine que je soupçonne généreuse. Jai limpression quelle ne porte pas de soutien-gorge car je ne distingue aucune attache ou armature que révèle souvent ce genre de vêtement. Elle moffre un café, nous papotons quelques instants et je file au garage où, en moins dun quart dheure, je change le robinet darrêt. Je monte ensuite à létage pour attaquer le mitigeur de la baignoire et quelques minutes plus tard je rencontre quelques difficultés dans mon travail. Jai besoin dune aide. Jappelle Élodie.

Élodie ! Vous pouvez venir jai besoin dun coup de main.

Jarrive tout de suite !

Jai besoin quelle tienne le mitigeur pendant que je serre quelques écrous. Dans cette position, nos têtes se frôlent, se touchent. Je sens son haleine fraîche – elle a du se laver les dents après avoir pris son café. Nos mains se touchent elles-aussi. Je lui donne quelques indications. Mon émotion monte et, à mon grand étonnement, ma verge aussi Il y a bien longtemps que ça ne métait pas arrivé.

Jen perds mes moyens et je laisse tomber une vis dans la baignoire. Dans le mouvement pour aller la récupérer, nos têtes se retrouvent face à face, nos corps se heurtent lun contre lautre. Des pulsions incontrôlées me poussent à aller plus loin, à commettre lirréparable. Il est impossible quelle réponde à mes avances ; près de trente ans de différence dâge. Elle va me gifler, au pire me traiter de vieux vicieux. Quimporte ! La folie menvahit Je la prends dans mes bras, je pose mes lèvres sur les siennes, ses seins sont pressés contre mon torse. Cest trop tard je ne peux plus revenir en arrière. Je tente de faire pénétrer ma langue dans sa bouche et elle répond à mon baiser, fougueusement, sans retenue. Sa langue vient rejoindre la mienne, violemment. Sa bouche est douce, parfumée. Ses mains pressent mon corps. Jempaume ses seins, fais remonter son débardeur qui libère une poitrine nue, fière, les pointes érigées, arrogantes dans leur sublimité. Nous nous redressons.

Elle me dit juste ces mots :

Viens !

Elle mamène à sa chambre. En deux temps, trois mouvements nous sommes nus. Je la prends dans mes bras, dos à moi, ma verge, dressée, victorieuse, se frotte entre ses fesses. Mes mains caressent sa poitrine ferme. Elle se dégage de mon étreinte et se couche sur la couette. Je mallonge sur elle et lui écarte légèrement les cuisses. Je dirige mon vit vers sa fente et je la pénètre lentement, tout en douceur – je suis étonné de la rigidité de mon sexe. Je ne sens aucune résistance, son antre est trempé, en attente. Je me redresse pour lui sucer les tétons. Elle gémit. Je prends sa bouche pour un long baiser profond où ma langue senroule autour de la sienne. Son corps est agité de petites secousses, les prémices dune jouissance forte ?

Je ne sais pas, mais je ne vais pas tarder à le découvrir.

Mes mains parcourent son corps dans de longues caresses, englobent ses seins, les pétrissent. Je titille les pointes. Bien au fond delle, je ne bouge plus. Je fais alors pulser mon gland pour lui masser lentement les chairs profondes et sensibles de son vagin. Je me relève et la regarde. Elle est belle. Ses yeux « bleu profond » chavirent. Elle est en extase, ne dit rien mais sa respiration saccélère. Jentame alors de longs va-et-vient, ressortant mon sexe entièrement pour replonger en elle de plus en plus vite. Elle ne peut plus se retenir. Elle crie. Elle hurle. Secoue son bassin pour venir à ma rencontre. Ses ongles senfoncent dans mon dos. Sa tête sagite dans des mouvements désordonnés. Je pince ses seins tellement je suis excité. Je suis déchaîné, je la défonce sans relâche – à mon âge on est endurant. Jentre. Je ressors. Elle est trempée. Mon sexe coulisse en elle, sans obstacle, mais ses chairs intimes menserrent suffisamment pour pétrir mon vit, dur comme du bois. Elle jouit plusieurs fois. Elle nen peut plus, je le sens. Il faut que je finisse. Jaccélère et, dans une poussée ultime, une contraction de ma prostate, je viens inonder le fond de sa matrice de mon sperme généreux. Elle pousse un dernier cri et seffondre sur la couette emportée dans un orgasme commun, fulgurant.

Épuisé, je mécroule sur elle, lui baise le front pour la remercier et je me laisse aller quelques minutes, heureux.

Je bascule sur le dos et je la vois se redresser pour me regarder tendrement. Elle passe sa main sur mon front, puis ses doigts sur mes lèvres, elle ouvre la bouche pour la première fois depuis quelle ma amené dans sa chambre et me dit :

Merci !

Pourquoi dis-tu ça ?

Parce que je ne regrette pas de mêtre laissée aller sans retenue avec toi. Il y a seulement quelques heures jamais je naurais pensé que nous ferions lamour tous les deux. Tu nétais quun voisin sympa avec qui les relations de voisinage étaient agréables. Mais, soudainement, ce matin quand nous étions dans ma salle de bains, lorsque tu mas frôlé, jai humé ton eau de toilette et jai senti un frisson me parcourir.

Alors ce nétait pas une illusion de ma part quand jai senti ton téton durcir contre mon épaule ?

Non. Jai juste été déçue que tu ne me prennes pas alors dans tes bras car jen avais envie. Ce désir qui sest alors éveillé en moi, au lieu de retomber, sest accru dans lattente de ton retour cet après-midi. Mais je ne savais pas comment faire pour que tu succombes. Rien ne sy prêtait. Cest alors que tu mas appelé pour me demander de laide et jai su alors quil ne fallait pas que je laisse passer cette chance. Javais prémédité mon acte en mettant un débardeur très moulant pour faire monter la pression chez toi. Jai vu dans ton regard, insistant, que tu semblais apprécier. Dailleurs, dès le premier frôlement, jai vu que ton sexe était entré en érection. Ça ma rassurée. Je me suis rendue compte que je ne tavais pas laissé indifférent.

Tu sais que ça a bouillonné dans ma tête. Javais peur que tu me gifles ou que tu me prennes pour un vieux vicieux. Mais ça a été plus fort que moi il fallait que je te prenne dans mes bras.

Tu as bien fait. Je nattendais que cela. Jai toujours pensé, depuis que nous sommes voisins, que tu es un type bien. Je nai jamais senti de ta part une quelconque attitude vicieuse. Je ne laurais dailleurs pas supportée et jamais, alors, je ne serai venue solliciter une aide de ta part. Et puis je ne le regrette pas car tu mas fait jouir au-delà de tout entendement. Tu es un amant attentionné, prévenant et endurant. Depuis mon divorce il y a trois ans je nai pas connu dautres hommes. Tu es le premier

Cest ce moment quelle choisit pour poser délicatement sa main sur mon sexe.

Tu sais quand même que jai soixante-neuf ans. Je ne sais pas si je vais pouvoir remettre le couvert. Jai peur quà la longue tu sois déçue. Tu es jeune tu as besoin dun homme de ton âge pas dun « vieux » comme moi.

Qui te dit que ça ne me suffira pas. Jai besoin de tendresse pas dun « bourrin » comme létait mon ex qui ne pensait quà son plaisir et était en plus éjaculateur précoce. Ma vie sexuelle avec lui na pas été terrible. Mais toi, en une seule fois, tu mas fait avoir de multiples orgasmes. Alors je saurai madapter à tes possibilités mais sache que je ferai tout pour que ce soit le plus souvent possible.

Un sourire illumine son visage et tout en continuant la caresse de mon sexe, elle pose ses lèvres sur les miennes pour un baiser langoureux auquel je réponds en lenserrant dans mes bras, sa poitrine ferme contre moi. Soulevant légèrement sa tête, je lui dis :

Je vais te montrer quil nest pas nécessaire quun homme bande pour rendre heureux une femme.

Je me sépare alors delle pour me lever du lit.

Quest-ce que tu fais ?

Chut laisse-toi faire

Je prends ses jambes pour amener ses fesses au bord du lit tout en lui écartant bien les cuisses. Dans cette position son sexe glabre est totalement offert, à ma merci. Je magenouille alors par terre et jembrasse son pubis. Puis, sortant ma langue, je la fais parcourir son corps en effectuant quelques haltes sur ses hanches, son nombril, la base de ses seins, ses tétons

Elle gémit de bonheur. Elle aime manifestement ce que je lui fais même si ça la chatouille par moment, la faisant pouffer. Je redescends alors vers la fourche que je désire honorer et je lèche lentement sa fente odorante où suintent quelques gouttes dun mélange de ses propres sécrétions et de mon sperme. Je fouille à la recherche de son clitoris que je viens débusquer doù il était caché. Je lagace avec la pointe de ma langue. Élodie pousse un petit cri et plaque ma tête sur son entre-jambe. Je poursuis mon uvre en faisant entrer mon majeur dans sa chatte vite rejoint par mon index. Je la branle lentement en écartant ses chairs au maximum. Elle pousse son bassin vers moi comme pour mieux avaler les doigts qui la fouillent. Cest un appel à aller plus loin. Elle ruisselle tellement que je nai aucun mal à introduire quatre doigts. Elle hurle.

Je te fais mal ?

Non continue cest sublime. Jamais on ne mavait fait ça. Je suis bien. Mais toi, je ne peux rien faire pour toi ?

Non ça me suffit. Je vais te faire tordre de plaisir et ça me rend heureux rien quà cette idée. Je continue ?

Oui ne tarrête pas

Le lent travail continue. Je ménage des moments de repos pour enfoncer ma main plus loin encore. Élodie exprime son bonheur en haletant de plus en plus vite comme si elle allait accoucher. Son vagin est désormais dilaté par mon poing qui est entré jusquau poignet. Le plus dur est fait. Il ne me reste plus quà porter lestocade en le faisant aller-et-venir de plus en plus vite en elle sans le faire ressortir. Sa respiration saccélère. Sa jouissance est au paroxysme. Elle prononce des mots insensés  qui viennent se contredire :

Je taime. Je jouis. Arrête. Non continue. Oh cest trop bon. Salaud tu sais profiter de moi. Tu es un démon

Elle a le bonheur expressif jusquau moment ultime où je viens mâchouiller son clitoris érigé, comme pour me narguer, provocateur. Son corps sarque brutalement, elle pousse alors un long hurlement strident me montrant ainsi quelle vient datteindre le septième ciel dans un orgasme dévastateur.

Elle retombe sur le lit, achevée. Je retire ma main lentement de son antre béant, je me lève, me dirige vers la salle de bains pour constater que leau étant fermée je ne peux même pas me laver les mains

Je jette un il vers la chambre où Élodie sest endormie dun sommeil réparateur. Je termine mon travail pour changer le mitigeur. En fait je nai plus besoin delle car jai compris lastuce pour le faire seul. Que ce serait-il passé si javais deviné plus tôt ?? Rien probablement ou alors autrement. Une fois la remise en eau faite, je peux me laver et la rejoindre dans son lit. Entre temps elle est passée sous la couette et elle mattend impatiemment. À peine dans le lit, elle se jette sur moi, me couvre de baisers et formule à mon oreille des mots damour :

Mon dieu Hervé comme tu mas fait jouir. Tu es un amant exceptionnel. Jaimerais, si tu le veux bien, quon continue cette aventure. Je nai pas envie que ça sarrête. Tu es libre, je suis libre. Tu habites à côté cest pratique, non ? Tu veux bien ?

Oui je ne suis pas encore rassasié de ton corps, jai envie de toi mais il faut que je reprenne de la vigueur.

Laisse-moi faire je crois savoir comment faire, me dit-elle avec un sourire malicieux.

Élodie écarte la couette et approche son visage de mon bas-ventre. Il y a longtemps quune femme ne mavait pas fait de fellation. Mon épouse nen était pas une grande adepte.

Mon sexe est mou et pend lamentablement sur le côté, comme mort. Élodie caresse mes bourses tout en les griffant légèrement. Puis ces doigts saisissent mon vit pour le décalotter. Elle approche ses lèvres pour en suçoter le bout. Je suis un peu crispé et je la regarde faire, attentif.

Tu es trop nerveux, laisse-toi faire mon chéri. Ferme les yeux.

Jobéis. Sa bouche tète mon gland puis absorbe ma bite entièrement. Ses lèvres touchent mon pubis. Elle me pompe intensément et jai la surprise de sentir que je suis en train davoir une érection. Je durcis à vue dil. Ça me redonne confiance. Jappuie sur sa tête pour quelle mavale profondément. Je grossis encore envahissant le fond de sa gorge. Elle tousse mais continue ses mouvements, attentive à mon plaisir qui monte.

Il est temps de passer à autre chose. Je lui dis :

Viens je veux quon fasse lamour. Tu mas fait bander je vais te récompenser. Mets-toi sur moi !

Jarrive, jen ai très envie aussi même si jaimerais continuer tellement ta verge a bon goût

Elle se positionne sur moi, sa poitrine face à mes yeux et sempale dune seule poussée sur mon sexe dur comme de la pierre. Je lui suce alternativement la pointe de ses seins et mets un doigt dans son fondement. Elle ne dit rien, apprécie. Elle a du potentiel. Elle est brûlante, tellement brûlante quil suffit de quelques va-et-vient en elle pour que nous jouissions de concert tellement moi aussi mon désir est grand. Cest une entente sexuelle parfaite qui se concrétise Elle sécroule sur moi, épuisée.

Un mouvement de bassin de sa part me fait sortir delle. Elle baise mes lèvres ; je peux sentir ma propre odeur qui parfume son haleine ; puis descend vers mon ventre, prend mon pénis et mes testicules entièrement dans sa bouche pour effectuer un nettoyage complet de mes attributs. Cest doux, je suis bien. Je lui en fais part :

Jadore ce que tu me fais.

Jaime lodeur et le goût de nos sécrétions mélangées.

Fais-moi partager !

Elle remonte alors sa tête jusquà la mienne. Nous nous embrassons tendrement. Ma langue tournoie pour recueillir ces substances particulières qui tapissent ses muqueuses et parfument son haleine. Jadore ces senteurs.

Elle se relève souriante, apaisée et me dit :

Tu nas pas faim ?

Cest alors que je constate quil fait déjà nuit. Je me tourne vers son réveil. Il est vingt-heures-trente ! Ca fait plus de six heures que notre aventure a commencé. Elle a eu de nombreux orgasmes, jai éjaculé deux fois ; un exploit à mon âge et, effectivement, ça ma donné faim et je lui en fais part.

Si tu as des provisions dans le frigo je peux nous concocter un bon repas. Quen penses-tu ?

Tu sais cuisiner ?

Oui et jadore ça.

Nous sommes nus dans la cuisine et je pars à la recherche dingrédients disponibles dans le frigo. Élodie me dit alors :

Tu sais Hervé, en quelques heures tu mas libérée sexuellement. Tu mas défoncée me menant au paroxysme du bonheur et jai aimé. Jamais on ne mavait fistée et jai aimé. Je tai sucé pour te faire bander et jai aimé. Jai nettoyé ton sexe après quil mait investi et jai aimé. Tu mas doigté lanus et jai aimé et je sais que, si tu veux, tu pourras me sodomiser quand tu le voudras. Tu peux désormais faire de moi ce que tu veux et jaimerai

Et bien dis-moi, je naurais jamais pensé il y a quelques heures que tu pourrais devenir mon esclave sexuelle. Cest bien ce que tu veux ?

Oui je le désire profondément. Tu ne me feras pas mal ?

Pourquoi veux-tu que je te fasse mal je ne suis pas un sadique. Tu es trop belle pour que jaie envie de te détruire ou te martyriser. Ton corps, magnifique, est un appel continuel à la caresse. Tes seins pleins et fermes sont un éloge à la perfection, ton sexe une fontaine de jouissance. Je nai pas essayé ton anus mais je sens que jaimerai my enfoncer puisque tu en as éprouvé le désir. Jai presque soixante-dix ans et je nai plus les mêmes moyens quà ton âge. Par contre, et je te lai montré, je peux te faire jouir de différentes façons sans que je ne te pénètre moi-même.

Cest beau ce que tu dis de moi. Jen frémis. Oui mais toi comment jouiras-tu ?

A ces mots, je la prends dans mes bras, dos à moi. Mes mains englobent ses seins et les massent profondément. Je pince légèrement les pointes pour quelles se dressent

Tout est dans ma tête. Il me suffira de voir ton visage extatique quand jutiliserai tous les moyens possibles pour tamener au septième ciel ou quand, toi-même, de ton propre chef, tu me suceras ou me caresseras sans que je bande forcément. Tu las dailleurs fait tout à lheure pour me nettoyer.

Oh comme cest bon tu me fais du bien. Continue Oui cest vrai je tai senti paisible, rasséréné.

Dailleurs en voyant ce quil y a dans le frigo ça ma donné des idées

Quest-ce que tu as encore inventé ?

Encore une fois, laisse-toi faire !

Je la pousse vers la table de la cuisine, la fais se pencher en avant les fesses relevées et je lui écarte les jambes. Je vais prendre la bombe de crème Chantilly que jai repérée et jen répands sur ses fesses, son petit illet et sur son sexe. Jentame alors un léchage de toute la zone pour faire disparaître toute trace de crème. Jinsiste bien sur son clitoris, lentrée de sa grotte damour et, bien sûr, son anus. Élodie se tortille, gémit, me montrant quelle apprécie. Je prends alors en main un concombre en attente sur la table, lui écarte les lèvres ruisselantes de son sexe et le fais pénétrer lentement. Il est de loin beaucoup plus gros et long que mon sexe qui, lui, est tout à fait dans la norme. Mais tout à lheure mon poing est bien entré

Quest-ce que tu fais ? me dit-elle.

Tu aimes ?

Oui, un peu froid. Cest gros non ?

Plus gros que mon sexe mais moins que mon poignet. Cest un concombre !

Tu vas me déchirer !

Tu sais bien que je ne veux pas te faire mal. Dailleurs il est entré complétement.

Je suis bien dilatée mais cest vrai, je ne ressens aucune douleur. Cest même bizarre comme sensation.

Hé, hé, je prépare du concombre à la crème pour dîner

Mais la Chantilly que tu as utilisée pour me badigeonner cest sucrée ?

Qui ta parlé de Chantilly ? Je parle de la crème que tu vas produire quand je taurai bien pistonnée et faite hurler de plaisir.

Alors vas-y mon chéri. Ne ten prive pas ! Je sens que je ne men lasserai pas

Pendant plus dun quart dheure je fais aller et venir le concombre en elle, en douceur, en contrôlant mes mouvements pour ne pas la blesser. Jai mal au poignet mais ça vaut le coup tant elle jouit. Elle hurle sa joie, me demande darrêter dès quelle a un orgasme pour, quelques secondes plus tard, me demander de continuer Sa cyprine inonde le sol tellement elle mouille. Jusquau moment où, dans un dernier orgasme, je sens quelle est arrivée au bout de ses forces. Je marrête alors. Je la redresse face à moi, ses yeux sont révulsés. Elle na plus dénergie. Elle a juste le temps de me dire « Tu mas tuée ! » quelle sécroule dans mes bras. Je la porte jusquà sa chambre, je lallonge et elle sendort immédiatement. Elle est belle et elle est désormais à moi.

Le dîner sera pour un autre jour

Je clos tous les volets de sa maison, prends ses clés pour fermer sa porte avant de rentrer chez moi. Au préalable, jai laissé un mot sur loreiller pour lui dire quil suffit quelle mappelle, si elle na pas de double des clés, pour que je vienne immédiatement la libérer car jai trop envie de la revoir autrement quen voisin. Jy ajoute quelques mots doux pour lui montrer que je tiens à elle.

Quelle journée !

Le lendemain je me réveille de bonne heure. Chose étonnante, jai une érection. Je décide de lui faire une surprise. Je sors acheter des croissants à la boulangerie proche, un bouquet de roses et je me rends chez elle. Les volets sont fermés, nous sommes dimanche elle doit dormir encore. Ses enfants ne rentrent que ce soir.

Je nous concocte un petit-déjeuner avec les ingrédients que jai pu trouver. Je vois quelle a une machine à café. Ce sera donc deux expressos ne sachant ce quelle prend dhabitude. Je monte le plateau jusquà sa chambre et je le pose sur la coiffeuse. Elle dort profondément. Elle a rejeté la couette et dort sur le dos, nue comme un ver, apaisée. Dans cette position on peut se rendre compte quelle a une très belle poitrine, ferme à souhait, ses tétons dressés vers le ciel. Lune de ses mains se trouve enfouie entre ses cuisses. Elle a du se masturber après mon départ. Laurais-je déjà mise en état de manque ? Cest très bon signe. La voir ainsi à ma merci et prête à mon bon vouloir me fait bander. Cest vraiment étonnant moi qui pensais ne plus être sujet à de telles émotions. Je me déshabille et me glisse à côté delle, sur le côté. Je ne sais pas si elle fait semblant de dormir ou si cest un réflexe mais elle en fait de même. Elle se retrouve ainsi dos à moi. Je me rapproche et colle mon sexe dur dans la raie de ses fesses. Elle pousse un gémissement montrant quelle nest pas indifférente à ce que je lui fais et se recule pour bien me le montrer. Ma main gauche vient se poser sur son sein ferme et entame un doux massage. Elle semble apprécier. Je glisse mon autre main sous son corps pour atteindre le second pour quil ne soit pas frustré. Elle maide dans cette tâche en se soulevant, me montrant ainsi quelle sort de son sommeil.

Hum il y a longtemps quon ne mavait pas réveillée comme ça Jaime cest trop bon.

Je saisie loccasion pour soulever sa cuisse et glisser mon vit à lentrée de son puits damour ; elle maide de sa main pour bien me diriger ; il na donc aucun mal à la pénétrer profondément tant elle est trempée. Je maccroche à ses seins, lui pinçant les tétons, et la pilonne intensément. Très réactive, elle jouit en quelques secondes.

Tu nas pas éjaculé ? me dit-elle étonnée.

Non mais cest normal après nos séances dhier cest plus long. Ce nen sera que mieux pour toi.

Je la bascule sur le ventre et lui fais remonter les fesses. Je me réintroduis dans sa fente, je ressors pour lui enduire lanus de ses sécrétions et cela, plusieurs fois. Elle sagite et me demande :

Tu as envie de me sodomiser petit cochon ?

Oui.

Alors fais-le ! Je suis réceptive mais soit doux avec moi, je suis une femme fragile qui veut tappartenir complétement.

Lextrémité de mon gland se fait un chemin, par petits coups, absorbé successivement par ses deux sphincters. Mon pénis est désormais entièrement en elle.

Tu as mal ?

Non continue tu es formidable tellement tu es plein dattentions. Les femmes, que tu as connues, ont eu de la chance. Jespère te garder longtemps Vas-y maintenant jouis, ne me ménage pas. Je veux que toi aussi tu sois heureux.

Je ne me le fais pas dire deux fois. Japlatis son corps contre le matelas et je la sodomise de plus en plus fort, entrant et sortant de toute la longueur de mon sexe. Je glisse une main vers sa chatte et lui branle lentrée du vagin. Elle pousse des cris. Pour mencourager à aller plus fort ?

Elle me le confirme par ses paroles :

Cest trop bon. Cest la première fois mais ce ne sera pas la dernière. Profite de mon corps il est entièrement à toi. Accélère et jouis je ten supplie

Je suis galvanisé par ce quelle me dit. Encore quelques va-et-vient et jéjacule dans son fondement alors quau même instant, elle-aussi, est terrassée par un orgasme.

Nayant pris aucune précaution, elle nétait probablement pas très propre puisque pas prévenue de mes intentions malhonnêtes, je vais à la salle de bains pour me nettoyer. Elle me rejoint pour en faire de même. Nous prenons une douche ensemble, loccasion de mieux faire connaissance de nos corps. Nous nous savonnons mutuellement en insistant sur nos parties intimes, nous nous embrassons fougueusement. Je la doigte, elle me masturbe. Elle me suce le sexe, sans succès je ne suis pas un extra- terrestre je la fais jouir à nouveau avec ma langue. Nous sortons de la douche et nous nous séchons. De retour dans la chambre nous constatons, à juste raison, que nos cafés sont froids.

Oh je navais pas vu. Tu mas acheté des roses, comme cest gentil ! Des croissants aussi ? Tu es un amour.

Oui ce sont mes premiers cadeaux Tu aimes ?

Comment ne pourrais-je pas ? dit-elle ses yeux envahis de larmes. Jamais un homme ne mavait traité comme ça. Mon ex-mari, nen parlons pas. Les autres hommes, souvent des goujats, ils partent au petit matin, en catimini, contents davoir « tiré un coup ». Toi, tu es leur antithèse. Cette nuit, je me suis réveillée après ton départ et jai trouvé ton mot sur loreiller. Quand je lai lu, ça ma énormément touchée et jai su que quelque chose de bien venait de démarrer. Je me suis même masturbée en pensant à toi et je me suis endormie, heureuse.

Sur ces derniers mots elle dépose un baiser sur mes lèvres et descend, nue, dans toute sa splendeur, refaire le petit-déjeuner.

Je passe sur le reste de la journée, trop rapidement passée, où nous avons longuement discuté de notre avenir. Une remarque quand même, nous avons mangé le concombre

Elodie est une femme très intelligente, qui gagne très bien sa vie. Je suis moi-même retraité et jai dexcellents revenus. Nous navons donc aucun problème de ce côté. Elle est érudite, je le suis aussi. Elle aime les voyages, moi-aussi. Tous les ingrédients sont là pour réussir notre union. Le seul hiatus cest notre différence dâge. Mais sexuellement nous avons constaté que ça allait très bien. La petite pilule bleue mest familière pas trop car Élodie me donne toute lénergie nécessaire pour la combler et puis, je suis toujours aussi imaginatif

Nous avons donc décidé de continuer à vivre dans nos maisons respectives et de ne rien dire, pour linstant, à nos enfants et à son ex.

Les semaines ou les vacances, quand ses enfants sont à la garde de leur père, nous allons passer des week-ends coquins dans des « Relais et Châteaux » ou nous partons à létranger pour des voyages idylliques.

Nous sommes heureux comme ça et espérons, si Dieu me prête vie, le rester encore longtemps.

10 juin 2015

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