Ce qui va suivre est ma première rédaction d’une histoire érotique pour un public inconnu. Je suis peu expérimenté et doit clairement encore beaucoup apprendre. Les conseils sont les bienvenus. Le début d’une longue série? Tout ça dépendra de l’intérêt ou du plaisir que le lecteur éprouvera en lisant mon récit, et mon style particulier. Bonne lecture!
Cette histoire remonte à un été, dans la petite ville pittoresque de Bruges, une époque où je gagnais ma vie comme guide touristique. C’était un job sympa, deux tours de deux heures par jour, constamment en contact avec des gens de partout dans le monde, et régulièrement des occasions pour sociabiliser autour d’un verre. Un jeune guide qui a la tchatche et raconte quelques bonnes blagues qui font rire un groupe de 30, ça a pas mal de succès. Cependant, c’est pas toujours facile d’enchaîner d’une visite à 15h à une partie de jambes en l’air exploratrice des univers sexuels intercontinentaux dans la même journée. Du coup, c’était rare quand je ramenais une nana le soir, même si bien entendu c’est des choses qui arrivent à l’occasion. Je me souviens de ce jeudi après-midi, un petit groupe de 20, un beau petit temps ensoleillé, un air festif et vivant dans l’air, l’occasion idéale de se balader à travers les quartiers et canaux Moyenâgeux de la Venise du Nord. Comme à mon habitude, je commence mon show, racontant l’histoire de Bruges à côté du Beffroi avec nombreuses notes d’humour, de légendes et peu de précisions historiques dont tout le monde se fout.
Dès l’instant où je débute, je la vois. Difficile de passer, à côté, cette charmante demoiselle au corps svelte digne d’une princesse des pays de l’Est m’accroche avec ses yeux d’une telle intensité qu’il est difficile pour moi de garder mon attention sur l’entièreté des gens à l’écoute de mes petites anecdotes. Le tour se passe, et au bout d’une heure, malgré une performance vivante en termes d’animation, la moitié de mon groupe s’est éclipsée. Il faut dire que ce sont des tours gratuits, où les gens payent ce qu’ils veulent à l’issue de la balade, et qu’il est donc libre de quitter ou de joindre la session à n’importe quel moment. Les gens ont-ils perçu cette énergie qui semblait me connecter à la jolie Anna ? Il semblerait. Elle me regarde avec une intensité qui fait vaciller les petites hormones qui m’animent en ce moment. C’était agréable ce sentiment d’existence et d’unicité qui me traversait. Je me rendis compte entre temps qu’elle n’était pas seule. A la fin du tour, je découvris qu’elle était accompagnée de sa mère et de sa sur, petit road trip entre filles ! Au moment des dons, elle attend que les dernières personnes quittent le lieu, et m’aborde sans aucune hésitation.
On parle, 10-15-60 minutes Qui sait ? Il semblerait que le temps se soit arrêté. Elle me raconte qu’elle est tchèque, la vingtaine, étudiante et spécialiste en pâtisseries pour mariage (en parlant de dessert, mon imagination ne peut s’empêcher de s’aventurer dans des zones énergétiques remplies de chantilly, de fraise, de chaleur sortant du four, de son four). Je reste calme et concentré. Je lui raconte ma petite existence, voyageur indécis qui à la recherche du sens de la vie, prend des jobs et des projets aux quatre coins du monde. Il semblerait qu’on parle depuis longtemps, sur et mère s’inquiètent ou s’impatientent, et il nous revient de se saluer. Malheureusement ils repartent l’après-midi même vers Bruxelles, la capitale située à une bonne heure de train de cette place municipale, qui n’aura plus jamais le même goût qu’avant. Un air de nostalgie dans l’air, j’attrape mon vélo, son contact facebook en poche et me laissai tenter par quelques bières dans le bar des habitués du coin.
Quelques semaines se passent et on s’écrit. Les conversations dévient vite, et nos petits échanges journaliers deviennent des moments frétillants remplis d’anecdotes érotiques, à réveiller des érections embarrassent quand elles ont lieu dans un lieu public. Je pense à elle constamment, tout en ayant laissé s’envoler l’idée de la revoir un jour. Prague c’est pas la porte d’à côté ! J’ai mon travail, mes obligations, et une visite dans l’immédiat n’est pas réellement envisageable. Elle me parle de sa timidité (ah bon ?!), de la chaleur qu’a éveillée en elle ma présence et mes histoires, et sans qu’aucune demande ne soit formulée de ma part, réserve un billet de bus vers Bruges pour me rejoindre quelques jours. Ca fait maintenant quatre semaines depuis notre premier échange, je suis excité-nerveux-curieux et nombreuses autres émotions simultanément me traversent. Est-ce ça de se sentir vivant ? Ce mélange d’émotions qui nous traversent et qui sont incontrôlables ? Cette énergie qui nous fait sortir du lit à la rencontre des aventures quotidiennes ? Elle débarque vers midi, je vais la chercher sur mon vélo, et en tandem à la flamande (la demoiselle sur le porte-bagage) on retourne à l’appartement familial.
J’y vis avec ma mère. Elle est à table quand on arrive et avec beaucoup de fluidité on se retrouve à partager une tasse de café tous les trois. Quelques instants plus tard, ma mère me glisse à l’oreille dans la cuisine combien elle est belle et raffinée. Tu t’y es pris comment pour débusquer celle-là ? Elle vient de faire 24 heures de car juste pour te voir ? T’es chanceux mon coco ! .
Anna se dit fatiguée, demande où est la douche et si il y a un lit où elle peut se reposer. Je lui indique ma chambre, et quand quelques instants plus tard je la rejoins, elle est couchée en dentelle fine, noire sous ma douce couette ou mainte fois en pensant à elle je me suis masturbé. Je ne sais pas trop quoi faire, je me couche à ses côtés. Pourquoi tu ne m’as pas rejoint dans la salle de bain ? me dit-elle. Cette spontanéité m’intimide et provoque un flux de décharges électriques à travers mon long corps. Je la regarde, elle est tellement belle. Elle est pleine de confiance et de doutes à la fois. Ça peau frissonne, son regard est doux et passionné. Elle a dû attendre ce moment depuis quelques temps aussi ! Graouuuuuu, qu’est-ce que je fais ? Pas trop réfléchir, pas trop réfléchir Je lui embrasse le bras. Ce premier échange physique réveille le feu. Ce feu qui depuis quatre semaines nous parcoure tous les deux. Cette flamme initiée par nos désirs mutuels et amplifiés par la durée qui nous a séparés de ce moment.
Mes lèvres sur son bras c’est comme un croissant au beurre bien chaud le lendemain d’une gueule de bois. Impossible de se contrôler, autant elle que moi, on se consomme avec nos lèvres comme si nos corps ne voulaient ne faire qu’un.
Très vite on s’en lasse, ma main douce et chaude, lui caresse tout le corps. C’est bon, c’est comme rentré à la maison. Très vite, sans trop savoir pourquoi, je la fais monter et elle se retrouve assise, son sexe à quelques centimètres de ma bouche, sur moi. Mes lèvres réveillent tout ce que je croise, à commencer par chaque cellule de son entre jambe à coup d’approche tantôt douces, tantôt ardument passionnées. Par-dessus sa dentelle noire, je lui mordille le clitoris, j’absorbe ses lèvres vaginales et ce, tout en lui touchant les seins. J’attrape sa lingerie et la fais glisser légèrement. Sa zone érogène semble très éveillée, sa vulve est gonflée et ses parois sont bien humides. La chaleur et l’odeur qui émanent de ce merveilleux véhicule de plaisir me font perdre toute raison. Pendant quelques minutes, je la fais monter. Ma langue entre-sort, glisse pendant que mon doigt délicatement lui caresse le clitoris. Elle fait peu de bruit, mais elle a bon. Ça fait longtemps qu’elle n’avait plus été dévorée comme ça, me confessera-t-elle plus tard.
Ce moment elle l’a attendu, et c’est ce qui le rend si intense. La position la fait sentir désirée, assise sur mon visage, je lèche, je mords, c’est délicieux, un vrai dessert! Un comble en la présence de cette chef pâtissière ? Son premier orgasme semble être un fait, même si en tant qu’homme on ne sait jamais vraiment. J’y resterai bien des jours, mais le désir associé à mon pénis en énorme érection me fait échanger les rôles. Ne pouvant plus me retenir, une acrobatie la positionne sous moi.
A mon propre étonnement, comme si avec elle tout était permis tellement on s’envie, je monte sur son visage, et glisse mon sexe dans sa bouche. Ce n’est pas la positon la plus confortable pour elle, mais elle joue le jeu et avec passion m’absorbe maintes fois à répétions. Par moment, elle est à court d’air, et cette asphyxie associée à son désir de faire plaisir, semble l’exciter vilainement. Mon pénis, elle le traite comme le plus grand des princes. Elle lèche, embrasse, caresse, absorbe profondément. C’est tellement bon… Et après quelques minutes je jouis dans sa douce bouche. Partie finie ? Certainement pas ! Il y a tellement d’énergie sexuelle entre nous il s’en suit notre première fois ensemble, un vrai plaisir! Sur les quelques jours qui suivront on répétera souvent l’action, entre une ballade en ville ou quelques bières spéciales dans une cave typique Brugeoise. Elle me vide de tous mes fluides reproductifs, je la libère de tous ses désirs accumulés… On est vidé après chaque partie de jambe en l’air, et malgré tout, quelques minutes plus tard on recommence, c’est plus fort que nous.
Autant dire que le lit n’est pas le seul endroit qui a été exploré dans cet appartement. Enfin, comme toutes les belles choses ont une fin, il arrive après quatre jours hors du temps, ce moment où sur le porte-bagage de mon vélo, je la conduis à la gare. Je salue Anna ainsi que la vie pour ce moment que je ne risque pas d’oublier. Depuis, on ne s’est plus recroisé. On s’écrit régulièrement, mais nos situations respectives n’ont pas encore permis de réitérer une rencontre. Néanmoins, au fond de moi j’ai cette petite voix qui me glisse que nos corps se recroiseront. Au fond de moi, j’ai cette énergie qui s’accumule et qui promet un feu d’artifice lors de notre prochaine rencontre. Au fond de moi grandit ce désir du fond d’Anna.