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Blandine et les loups – Chapitre 12




Variant les angles, Blandine réussit à franchir la luette et avança les lèvres sur la colonne de chair, devant stopper bien loin de la base. Tout au plus en absorbait-elle la moitié avant dêtre bloquée. Elle lécha de son mieux tout en caressant les couilles géantes ; au-dessus delle, Lioubovson grogna et donna un coup de reins pour quelle avale plus loin. Se reculant, essoufflée, elle expliqua :

Cest trop gros, trop long, je ny arrive pas. Pour le moment en tout cas.

On va faire autrement. Tu me fais confiance pour ne pas tétouffer ?

Oui.

La réponse avait fusé, pourtant le Maître lut sur le visage de Blandine quelle était sérieuse. Il la jugeait intelligente et comprenait que cette réponse, bien que rapide, venait du tréfonds de lâme de cette jolie petite au visage angélique. Il tendit les bras ouverts et elle bondit contre lui, se blottissant et passant ses bras sur ses reins. Ainsi, la tête de la jeune fille était posée contre son torse, elle entendait les puissants et réguliers battements de son cur résonner dans la cage thoracique. Elle poussa un petit cri de surprise quand il la souleva, puis en profita pour nouer ses bras autour de son cou, puis pour mordiller son oreille.

Eh, ton oreille est pointue ! Tu es un vrai diablotin alors. Enfin, un grand diablotin, ou un loup. Le grand gentil loup.

Tu es la première fille qui prétend que je suis gentil, tu sais. Je te lai dit, elles partent en courant en me voyant.

Tu es méchant ?

Avec toi, je serai gentil, si cest ce que tu veux.

Mmmm… Pas trop gentil non plus ; ce ne serait pas fun. Un peu méchant, jaimerais bien.

Tu es un drôle de numéro, toi !

Je suis si bien dans tes bras, jai limpression que rien ne peut marriver. Je me sens protégée, comme ça. Et je sais que tu ne me feras pas mal. Enfin, pas trop.

Le géant entra dans une chambre spacieuse et déposa délicatement la petite prisonnière sur un lit adapté à sa taille. Blandine se retrouva sur le dos et tête pendant en dehors du matelas. Lioubovson sagenouilla et présenta sa bite devant la bouche ouverte de la blondinette. Il senfonça prudemment jusquà sentir la résistance de la luette.

Déglutis, maintenant… Voila, je suis passé. Tu ne peux plus respirer, mais je surveille. Caresse-toi dune main, fais rouler ton bouton, je menfonce. Tu en as avalé la moitié, comme toute à lheure. Je recule et tu vas pouvoir respirer… Ça va ?

Ouf ! Oui, cest bien comme ça. Continue, va plus loin cette fois.

Il replongea son engin ; fasciné, il le voyait avancer et déformer la glotte. Songeant aux avaleurs de sabre de naguère, qui ingurgitaient non loin dun mètre, il se dit que la petite diablesse allait arriver rapidement à lavaler jusquaux couilles. Ils sétaient bien trouvés, eux deux. Une jolie ado à loeil de biche et la mine boudeuse qui navait pas froid aux yeux, ni ailleurs, et un géant velu nayant pas de semblable sur Terre. Après plusieurs tentatives, il décida de laisser Blandine souffler.

Il reste un bon dix centimètres, on réessayera plus tard. Jai envie de te lécher.

Tu es sûr ? Jy arrive presque.

Oui. Tourne-toi, ton bassin sur le bord, là ! Tu tes fait épiler ?

Oui, et ce nest pas mon meilleur souvenir. Dédé ma fait épiler à la cire par une vieille esthéticienne qui ma fait un mal de chien. Tu aimes ?

Jadore le contraste avec mon pelage.

Il plongea entre les cuisses et donna un premier coup de langue sur la fente humide. Puis il la glissa dans la chaleur humide du vagin. Blandine cria en ondulant du bassin, son ventre se tordit mais le géant la maintint aisément en place.

Cest quoi ? Mon dieu, tu vas si profond, continue… Oh ! Cest trop bon !

Lioubovson possédait une langue démoniaque qui pouvait se déployer sur plus de vingt centimètres ; il lavait glissée dans le fourreau soyeux et lagitait en tous sens, provoquant des vagues de plaisir qui conduisaient Blandine vers la jouissance. Il la sentit venir, car le ventre de la jeune fille devint soudain un brasier inondé de cyprine et parcouru de contractions. Elle sarqua et menaça déchapper encore une fois à lemprise du géant, mais il tenait bon et elle nétait pas de taille.

Il pinça le clitoris gonflé et Blandine jouit encore et encore, avant de seffondrer, anéantie par la rafale dorgasmes. Le Maître la souleva délicatement et linstalla confortablement contre lui après avoir ouvert le lit. Elle soupira et se blottit avec grâce contre lui, caressant sa fourrure soyeuse.

Merci, Liou. Je peux tappeler comme ça ?

Cest juste le surnom de mon père, mais venant de toi…

Il taime, ton père ?

À sa manière. Quand jétais petit, il jetait une balle ou une branche et je devais courir, la prendre avec les dents et la ramener.

Non ! cest pas vrai…

Non, en effet. Cest une blague. Il ma aimé et protégé quand jétais petit. Jétais différent des autres et objet de railleries, mais il a été un bon père. Le nom que jai choisi, Lioubovson, ça veut dire quelque chose comme « fils de lamour », en sabir russo-anglais.

Tu es bête. Bon, jaime mieux ça. Tu nas pas joui, Liou.

Non, mais je veux que tu sois prête. Je ne suis pas précisément petit, et je ne veux pas te faire mal.

Je suis prête. Et je sais que tu feras attention à moi. Alors même si je dois avoir mal, je veux que tu me prennes. Et jaimerais…

Elle sinterrompit, gênée, incapable de formuler sa pensée.

Oui ?

Jaimerais que tu me sodomises. Ton sexe est si long, je crois que je pourrai mieux le recevoir, non ? Cest idiot ?

Tu es une fille surprenante, Blandine, répondit Liou en rigolant. Je commence à comprendre pourquoi mes hommes tadorent. Tu les as impressionnés, tu sais !

Jai réussi à survivre, en fait. Bon, tu es daccord pour me sodomiser ? Je tiens juste à être préparée avec un bon lubrifiant, sinon cest toi qui vas me tuer.

Le géant se rendit dans la salle de bain attenante et revint avec un petit pot gris quil présenta à la jeune fille.

Cest du Lubrifist, je nai jamais testé encore mais il est étudié pour les fists.

Les fists ? Cest le poing, en anglais, non ?

Exactement. Cest aussi la pratique qui consiste à enfoncer le poing dans un orifice.

Aaah…

Blandine resta bouche bée le temps de digérer linformation, et surtout de visualiser la scène. Ses yeux se posèrent sur la main droite du Maître, il la referma et son poing était aussi gros que la tête de la blondinette qui piqua un nouveau fard. Pas question quil fasse ça, il la déchirerait !

Mais non, il ouvrit le pot, plongea trois doigts puis étala une pâte blanchâtre sur sa gigantesque bite carminée tout en sapprochant du lit.

Tourne-toi, je vais moccuper de toi.

Tu ne vas pas essayer denfoncer ton poing, non ?

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