Samedi 27 novembre 1999. Le souvenir des yeux brillants de Christine dans la cabine d’essayage m’incite à mettre ma nouvelle chemise sur un jeans. Une tenue qu’elle appréciera sans aucun doute. J’ai acheté un bouquet dans l’après-midi et je prends une bouteille de vin. J’arrive chez elle à l’heure prévue. Christine est tout à fait désirable dans une petite robe noire à bretelles cintrée sous la poitrine. Elle ne porte pas de soutien-gorge. Aux pieds, une paire de sandales à talon rouge donne une touche estivale à sa tenue. Nous nous embrassons. Elle prend les fleurs, la bouteille et me débarrasse de mon manteau. Plus à l’aise, nous nous embrassons plus longuement. Nous pourrions faire l’amour immédiatement. Pourtant, nous avons visiblement tous les deux l’envie de respecter une sorte de "code de séduction". Il est clair que nous en mourrons d’envie, mais nous laisserons la soirée nous porter.
Christine dépose le bouquet dans un vase et termine la sauce à salade, m’invitant à ouvrir la bouteille de vin. Je sers deux verres et vais l’attendre dans le canapé, comme elle me l’a proposé. Elle m’y rejoint, nous trinquons, petit smack. Combien de temps ? Quatre ou cinq ans que nous ne nous sommes pas vus. Dernier baiser ? Chez elle. Le travail d’histoire, la balade à vélo, le porte-jarretelles de la dernière soirée Les souvenirs remontent, tous si doux.
Je lui raconte mon parcours, mes amours, mes joies et mes peines, ma situation. Entre temps, nous sommes passés à table. Elle me fait à son tour les résumés des années manquantes. Elle et Christophe, son copain de l’époque qu’elle avait trompé avec moi, avaient poursuivi leur relation quelques mois, laborieusement. Christine avait des envies qu’il ne pouvait combler. Début 1996, elle l’avait plaqué. Elle avait néanmoins accusé le coup puis cherché à me revoir, sans succès. Il y avait ensuite eu Laurent durant un an, sportif comme elle, mais menteur comme un arracheur de dents. Puis Hubert avec qui elle venait de rompre, justement. Un homme de 38 ans, divorcé et père de deux enfants. Ils vivaient ensemble. Merveilleux au début puis la différence d’âge qui se fait sentir, des obligations qu’elle n’a pas choisies, des engueulades qui se multiplient et qui finissent par tout faire exploser. Il y a de ça deux mois. Depuis, retour à la liberté, aux sports intensifs et aux sorties avec des copines.
Nous nous retrouvons au dessert sans qu’il n’y ait eu de temps mort durant la discussion. Nous dégustons une tarte tatin surmontée d’une boule de glace au salon. Le dessert terminé, je m’approche d’elle, l’attire un peu à moi et l’embrasse. Nos langues ne se lâchent plus. Christine se redresse et s’installe à califourchon sur moi. J’attrape les bretelles de sa robe et les fais lentement glisser sur les bras, découvrant petit à petit sa poitrine, toujours aussi blanche. La respiration de Christine s’accélère un peu. Elle ne se fait pas prier pour m’offrir ses seins que je goûte avec avidité. Moins fermes qu’il y a quatre ans, mais plus lourds. Je souris, elle m’avoue avoir pris un bonnet. Elle se redresse, recule légèrement et déboutonne mon jeans. Elle se mord la lèvre inférieure en souriant. Elle le descend un peu, glisse la main dans mon boxer et sort ma queue. Elle la regarde et je sens qu’elle va dire quelque chose. Elle prend néanmoins son temps, me masturbe doucement. Elle glisse de mes genoux pour s’agenouiller par terre. Lentement, elle s’approche de mon sexe, le prend en bouche et entame une divine fellation.
Christine revient ensuite à califourchon sur moi et introduit mon sexe illico dans le sien, détrempé. Les yeux clos, elle va-et-vient lentement sur ma pioche, ondulant des hanches. Elle jouit rapidement et s’effondre contre mon épaule. Elle ne bouge plus. Je l’embrasse. Je la laisse ainsi, elle reste quelques secondes avant de se redresser. Elle enlève sa robe par la tête et reprend ses va-et-vient, plus vifs et plus profonds. Elle gémit à plusieurs reprises. Je sens monter l’éjaculation. Je jouis, elle aussi. Je m’allonge sur le canapé avec Christine sur mon torse, enlacés.
Rhabillés, nous rangeons la cuisine puis revenons au salon. Christine met un CD, les tubes de l’été 1995. Elle s’approche de moi, s’accroche à mon cou et nous commençons à danser lentement. Baisers. La main de Christine glisse sous mon pull. Je l’enlève. Elle glisse dans mon pantalon. Je le retire. Mon caleçon tombe avec. Je bande dur ce qui ne nous aide pas pour danser correctement. Nous rions. A mon tour, je fais tomber les bretelles de la robe de Christine. Elle la retient. J’écarte doucement ses bras, la robe tombe à ses pieds. Elle rougit comme une pivoine et se love contre moi. Nous dansons nus. La chanson touche à sa fin. La suivante débute, le son est trop fort. Christine s’agenouille vers la chaine stéréo pour couper la musique. Vision fugace de son gros cul à quatre pattes.
Elle se relève, revient vers moi. Je l’assieds alors sur le fauteuil derrière elle, m’agenouille entre ses jambes et lèche alors doucement son sexe, ses lèvres, son clitoris. Elle a des spasmes, des sursauts. Elle écarte largement ses cuisses et ma langue fouine de l’intérieur de son vagin au sommet de son clitoris. Elle a un puissant orgasme. Elle m’attire à elle et guide mon sexe dans le sien. J’attrape ses chevilles de part de d’autre de mes épaules. Je regarde mon sexe aller et venir dans son abricot qui rougit petit à petit. Les "Encore !", "Oui !", "C’est bon !" et autres "Plus fort !" de Christine décuplent mon excitation, si tant est qu’elle puisse l’être. Nous baisons, j’adore.
Je me retire, Christine descend du fauteuil, se tourne et s’y accoude. Je me recule, mate son cul quelques secondes, excité. Elle sourit et rougit. Je la pénètre lentement et je vais et viens en cadence. Accroché à ses larges hanches, je fais de longs va-et-vient en elle avant de vivement la pilonner. Elle gémit bruyamment à mes coups de rein, se caresse, jouit, en redemande. Cinq bonnes minutes d’une levrette énergique. J’explose en elle, m’insère au plus profond, elle crie.
Smack. Salle de bains. Douche. Question sans réponse ou pas :
— Pourquoi est-ce si naturel d’être nue le premier soir avec toi alors que ce fut impossible avec d’autres ?
Nous nous couchons dans son lit. Confidences :
— Quand nous sommes sortis ensemble, j’avais de gros besoins et j’étais très frustrée. Je me masturbais 2 à 3 fois par jour. Il est même arrivé que je me masturbe à l’école, entre les cours. Et tu ne peux pas imaginer combien de fois je me suis caressée en pensant à toi.
— J’ai si souvent imaginé ce moment-là. Être allongée avec toi, nus dans un lit, te caresser, t’embrasser, après avoir fait l’amour.
— Faire l’amour ? Je pense que tu m’as bien baisée, là, non ?
— Bah J’ai juste tenu une promesse que je t’avais faite il y a quatre ans.
Christine rougit, se rappelant soudain que je lui avais dit que je la prendrais en levrette et qu’elle me laisserait le temps de regarder ses fesses. Nous rions. Elle dit :
— J’ai eu quelques amants ces dernières années, mais c’était toujours à ton sexe que je pensais. Tu vas me prendre pour une folle, mais c’est le plus beau membre que j’ai vu.
Nous faisons l’amour une nouvelle fois. Christine suce avec une habileté buccale étonnante. L’ébat est doux, intense et long. Christine jouit à de nombreuses reprises. C’est encore mieux que je ne l’imaginais. Nous nous endormons peu après.
Au réveil, le matin, l’ébat est du même acabit. Longue fellation, long ébat tendre et romantique. Nous descendons prendre le petit-déjeuner au tea-room en bas de l’appartement de Christine. Nous devons tous les deux aller manger chez nos parents à midi et nous nous séparons. Nous convenons de manger ensemble le mercredi suivant au soir.