La jalousie, lorsque l’on possède une jolie chose qu’on a peur de se voir voler!
La jalousie, encore elle, qui nous empêche d’aimer en la laissant libre, celle qu’on aime.
Le seul moyen de combattre cette jalousie destructrice est de détruire nous même notre couple. Et pour cela, nous avons plus d’une ânerie à notre arc.
Ainsi, par exemple, en soirée, je n’ai eu de cesse de la tester, en ne dansant pas avec elle la poussant au contraire à s’éclater avec des danseurs tous plus exceptionnels, fantasmant sur celui qui la séduirait et que je pourrais prendre la main dans la culotte!
Quand elle revenait à la maison me disant qu’un collègue souhaitait prendre un verre, qu’elle n’était pas insensible à son charme, je laissais faire, crevant de jalousie!
Dès qu’elle riait avec un autre c’était une torture, et dès que cet autre lui regardait le postérieur c’était un plaisir. Je ne supportais pas qu’elle soit ami avec un mec et souhaitais qu’elle fasse l’amour avec le premier qui lui plairait.
Je vivais sans cesse dans le paradoxe alternant plaisir et souffrance, jalousie et confiance.
Je souhaitais la voir avec un autre et j’avais terriblement peur de la voir aussi partir avec pour ne plus revenir.
Comment combler mon désir sans prendre de risque.
Elle m’assura de sa fidélité. Elle m’assura qu’elle était capable de résister à n’importe quelle avance. Et pourtant, combien de femmes, ou d’hommes, avaient juré cela avant de divorcer pour rejoindre amant et maitresse?
Elle m’assura être satisfaite ainsi et n’avoir jamais besoin de connaître ni les mains, ni rien d’un autre d’un amant.
Et si être libertin consistait aussi à respecter que la personne aimée ne le soit pas. Et si être libertin pouvait consister à donner une chance à l’amour classique et son lot de fidélité?
J’en étais là de mes réflexions, depuis des années déjà respectant ses voeux, quand des amis arrivèrent chez nos hôtes.
L’un deux, la trentaine athlétique, la déshabilla du regard. Ce que j’observais alors de l’émoi manifeste de ma femme raviva totalement ma folie et mon désir de la partager.
Je servais le champagne m’occupant des autres invités quant elle s’occupait de lui faire la conversation à bâton rompu. Comme s’ils étaient seuls au monde et surtout complices de toujours.
Sa robe en laine remontait sur ses bas. Bien éduquée, les genoux serrés, elle faisait en sorte qu’on ne puisse observer sa culotte. Vivant avec un voyeur, elle savait faire plus attention à cela que n’importe quelle femme.
Mais ce faisant, ses jambes légèrement mises de coté, offraient un beau spectacle sur le haut des bas et ses cuisses.
C’est alors que je la vis croiser et décroiser les jambes.
Un jeu qui normalement m’est totalement réservé et que je lui ai demandé maintes et maintes fois de jouer face à des inconnus, sans succès.
Et la voilà qui s’appliquait à allumer ce pote. Un mec qu’on connaissait à peine mais pas un inconnu tout de même. Un mec qui peu avoir son tel et la revoir quand il le veut. Bref un danger potentiel!
Je regardais ses jambes fasciné et perdu… une bosse gonflant lentement mais sûrement dans mon pantalon.
Que devais-je faire?
Nous sommes dominant tout les deux. Des Alpha comme on dit. Et c’est pas de tout repos tous les jours.
Elle ne sera jamais cocu. Elle ne le permettra pas. Elle prendra toujours le dessus sur la maitresse que je pourrai avoir. Quant à moi, je ne tolère aucun autre mâle. Je peux admettre un jeu tout au plus au rythme de mes règles… et des siennes.
Mais ni l’un ni l’autre ne peut prendre le dessus, encore moins imposer ses propres règles. Et chacun doit se soumettre si une limite est atteinte.
Ainsi je m’arrangeai pour l’occuper momentanément ailleurs, lui, ce jouet, que ma femme avait décidé de faire naitre.
Je m’assieds donc à coté d’elle et lui glisse à l’oreille un "Salope!" plein d’amour. Ses yeux brillent et elle éclate de rire.
— "Il faudrait savoir ce que tu veux!?"
— "Je sais ce que je veux"
— "Alors interdit moi, empêche moi, ou laisse moi faire comme j’ai envie ce soir!"
Je la regarde dans les yeux quelques secondes qui parurent des heures et lui dit: "va retirer ta culotte et montre!". Elle sourit, se lève et se dirige vers la cuisine rejoindre les fumeurs.
Je regarde ses jambes magnifiques. Ces talons lui font des chevilles extraordinaires. Et cette cambrure affolante qu’aucun homme ne peut laisser passer sans y jeter les deux yeux au risque de s’y aveugler!
J’ai envie de la suivre. De lui retirer sa culotte moi même et de la prendre contre le mur bien bruyament pour signifier à nos inviter que…
Alors qu’elle me tourne le dos, son visage se tourne vers moi et tout en continuant à se diriger vers la cuisine, soulève sa robe, baisse sa culotte et la retire avec un sourire narquois.
La garce! Au même moment deux copines la croisent en riant, leur cigarette terminée. Elle s’approche de moi et décident de me faire la conversation. Je n’entends rien. Je l’imagine dans la cuisine sans culotte discutant avec ces messieurs. La posant négligemment sur la table lorsqu’elle sera seule avec son jouet. Le laissant là, interdit, ne sachant s’il doit tenter ou pas sa chance. Les hommes sont tellement cons dans ces situations.
Mais la voilà qui arrive. Elle s’assoit en face de moi. Les deux filles sont occupée avec leur délire de filles. Oui je suis super macho parfois. Et particulièrement quand une nana me met les nerfs à vifs!
Je la regarde. Nos yeux ne se quittent pas. Mille questions fusent.
"Oui il a vu"
"Quoi?"
"Je réponds à ta question: oui il a vu"
"J’ai pas posé de question"
"Tu m’as dit retire ta culotte et montre! c’est ce que j’ai fait. Je lui ai montré."
"Je te crois pas!"
"Que j’ai retiré ma culotte?"
Un sourire ironique aux lèvres elle soutenait mon regard.
"Montre moi ça! Maintenant"