Après plusieurs heures de route, la voiture de location sarrêta sur la place principale de Francfort-sur-lOder. Sylla sadressa à Toni.
— Toni, trouve-nous un petit hôtel pas trop cher, je vais au syndicat dinitiative, jai une petite idée
— Si. On se retrouve ici dans une heure ?
Sylla marcha quelques mètres, puis croisant un agent de police, lui demanda en anglais où se trouvait le syndicat dinitiative de la ville. Dans un anglais hésitant, lhomme lui indiqua le chemin. Sur place, le fonctionnaire présent parlait un anglais impeccable. Nayant jamais beaucoup de touriste, il était content de voir sa monotonie brisée et surtout par une aussi jolie femme.
— Ainsi donc vous voulez organiser un événement dans notre région ? fit-il en abaissant ses lunettes.
— Exactement ! Mais jai besoin de vous, car je ne connais pas la région, et il me faut un endroit un peu particulier
— Rien dillégal au moins ? fit lhomme dun air soupçonneux, enlevant, puis remettant ses lunettes sur son nez.
— Non, non, rassurez-vous ! Il sagit dun concert ! Oui voilà, un concert de jeunes groupes de rock, mais des groupes gothiques. Vous savez, ces jeunes qui shabillent tout en noir enfin, voilà, et ils aimeraient un endroit sinistre.
— Un endroit sinistre ??? Comme une cave ou une grange abandonnée ???
— Je ne sais pas plutôt un endroit historique chargé dondes négatives, où il y a eu des massacres par exemple, ou quelque chose comme ça
— Ah oui, comme le château ! La réponse fusa très vite. Mais lhomme se reprit. Hélas cest impossible. Le vieux comte est complètement gaga, il ne laisse personne approcher de son château.
— Et cest vraiment un endroit
— Sinistre ? Oui alors ! Les ancêtres du comte enfin comte, ils ne le sont plus depuis longtemps étaient des gens violents et cruels. Ils ont tenu la région par la peur pendant plusieurs siècles. Et même avant eux, la région, et surtout les collines autour du château étaient des hauts lieux de chamanisme, et beaucoup de légendes courent encore sur cet endroit. Mais le comte ne veut pas faire visiter son château, il est gaga le vieux. Il fait même garder son château alors quil tombe en ruine ! Cest pas là quil y aura quelque chose à voler ! Les paysans superstitieux évitent lendroit, et comme le vieux nouvre pas son château aux visites, il ny a pas beaucoup de touristes
— Cest lendroit quil me faut ! fit Sylla.
— Abandonnez cette idée, il ne voudra jamais ! Par contre jai ici une vieille grange, soit-disant hantée bon cest un peu kitsch, mais je pense que cela pourra faire laffaire, attendez, je dois avoir un dépliant par ici.
Lhomme se retourna pour chercher le-dit dépliant sur un présentoir surchargé. Lorsquil se retourna, la chaise de Sylla était vide, et la porte de son office se refermait sur le corps gracieux de la jeune femme
* *
*
Une bonne douche bien chaude faisait du bien à Sylla. Leau ruisselait sur son corps. Cela la détendait. Laffrontement final approchait, elle le sentait. Elle sortit de la douche, et sessuya en regardant distraitement autour delle. Lhôtel était un peu vieillot, mais charmant. Toni avait bien choisi. Il avait été très bien jusquici. Elle repensait encore à son regard dépité quant elle entra seule dans la salle de bain il espérait se doucher avec elle ! Mais, elle devait se préparer mentalement à la lutte finale. Maintenant, elle devait préparer Toni aussi.
Toni était sur le lit de la petite chambre, en caleçon, lisant distraitement un magazine. Il entendit la porte de la salle de bain souvrir, puis Sylla en sortit, entièrement nue. « Ce quelle est belle ! » pensait Toni. Il était complètement fou delle, ce qui se décelait assez aisément à la bosse qui grossissait à vue dil dans son caleçon. Elle sapprocha, sassit sur le lit à côté de lui. Elle caressa doucement la bosse de son caleçon, tout en le regardant droit dans les yeux.
— Toni, tu as été très bien jusquici, mais le plus dur nous attends. Il faut que je te prépare à ce qui nous attend, daccord ?
— Bien sûr, je comprends que faut il que je fasse ?
— Laisse-toi faire
Doucement, Sylla caressa le caleçon de Toni, puis son ventre. Elle fit redescendre ses mains, il souleva son bassin, et elle fit glisser le caleçon de Toni le long de ses jambes. La verge de Toni était dressée Sylla baissa la tête vers le gland de Toni et le huma doucement. Puis elle lui donna quelques coups de langues, avant de lenfourner complètement dans sa bouche. Elle fit quelques vas et vient le long de la verge, ce qui arracha quelques soupirs de plaisir à Toni. Il voulut se redresser pour caresser ou embrasser Sylla, mais celle-ci le plaque dune main sur le lit, avec une force quil ne lui connaissait pas.
— Laisse-toi faire Toni ce nest que le début de la préparation. Il faut que tu viennes, que tu te décharges de tout stress, de toute mauvaise pensée surtout ne retiens rien en toi, laisse-toi faire et ne pense quà des choses agréables
Toni se coucha, ferma les yeux et se laissa faire il ne pensait quà des choses agréables, à Sylla, à toutes les fois quils avaient fait lamour. Sylla caressa son ventre, et recommença à lécher sa verge. Puis elle lécha le gland avant denfourner la verge entière dans sa bouche. Elle repris ses vas et viens, dabord doucement, puis de plus en plus vite. Au fur et à mesure de la fellation, sa salive coulait de plus en plus le long de la verge de Toni, et celle-ci glissait de mieux en mieux dans la bouche de Sylla. Elle sentit la verge se cabrer, la gland taper sur son palais, puis un jet de sperme tiède fut envoyé dans sa gorge, puis un autre, puis un autre elle avalait tout, tandis que Toni gémissait de plaisir. Il était tout détendu, et même un peu euphorique. Il était prêt pour la suite.
— Sil te plaît, Toni, mets-toi à quatre pattes sur le lit oui comme cela
Toni se mit à quatre pattes sur le lit. Sylla vint derrière lui, frotta son bas ventre contre les fesses de Toni, lui caressa le dos puis elle lui caressa les fesses Toni sursauta lorsque la langue de Sylla passa le long de la raie de ses fesses
— Mais quest-ce que tu
— Chuuuut, laisse-toi faire et ne pense quà des choses agréables
Toni ferma les yeux. Il sentit la langue de Sylla encore passer le long de la raie de ses fesses, puis la langue se fit plus insistante, cherchant lanus de Toni. Elle le trouva, et sy insinua, tournoyant, salivant, mouillant abondamment lanus de Toni. Celui-ci recommença à gémir de plaisir. Puis, Sylla introduisit doucement un doigt dans lanus de Toni. Celui-ci sursauta, mais ne trouva pas cela désagréable. Lanus mouillé fit que le doigt rentra assez facilement. Toni ne pouvait voir que les yeux de Sylla étaient devenus entièrement bleus. « Bien, il est prêt » pensa Sylla. Tout en doigtant légèrement lanus de Toni, Sylla caressait son clitoris de son autre main. Le clitoris commença à grandir. Étrangement, il devint bleu, le même bleu que les yeux de Sylla. Le clitoris continua à grandir jusquà devenir un pénis de belle taille ! Sylla retira alors son doigt de lanus de Toni, et approcha sa bouche de son oreille
— Cela fera un peu mal au début, mais cest nécessaire et ce sera bon après, je te le promets.
Toni faisait entièrement confiance à Sylla. Il ne comprenait pas ce qui venait butter contre son anus. Il ne vit pas que cétait le gland bleu de la verge bleue de Sylla ! Celle-ci poussa et le gland rentra doucement dans lanus de Toni. Il se crispa, mais se laissa faire. Sylla poussa plus fort, et son gland passa le muscle réticent. Toni cria, mais Sylla commença son vas et vient dans lanus de Toni. La verge bleue sengouffrait dans son cul, de plus en plus vite, et la douleur devint un plaisir qui submergea Toni. Il criait son plaisir de plus en fort. Puis il sentit cette verge battre dans son cul, puis un liquide tiède se répandre en lui Cétait froid et chaud en même temps, tout le corps de Toni frémit et ce fut tellement fort quil cria de plaisir, éjacula, puis sévanouit.
Sylla se releva. Le pénis bleu avait disparu, et ses yeux étaient redevenus normaux. Elle vit Toni, sur le lit, sans connaissance. Elle posa un baiser sur son front, le réveilla, et ils allèrent se préparer pour la bataille finale.
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Toni et Sylla sapprochèrent doucement du château. La nuit venait de tomber. Ils étaient à lorée du bois, à quelque pas de la route qui menait à la porte du château. Tout semblait désert et tranquille.
— Quest ce quon fait ?
— Il faudrait faire le tour du château pour voir si il ny a pas un moyen dy pénétrer discrètement.
— Mais tu es sûr quils sont là ?
Sylla mit sa main sur la bouche de Toni.
— Chut ! Jai entendu un bruit.
Ils se cachèrent dans les fourrés. Des gobelins passèrent devant eux.
— Quils sont laids, fit Toni !
— Ils sont six, si jai bien compté. Détourne leur attention, je moccupe du reste.
* *
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Les quatre petits gobelins marchaient derrière les deux grands.
— Faire une ronde, tu parles ! Grouiiiiik ! fit le dernier
— Ouais, cest toujours les mêmes qui se bouge les miches pendant que les bosses samusent avec les jolies femmes ! Cest pas juste ! En plus yen a une qui me plaît bien à moi !
— La ferme les ptits ! Il ma semblé entendre un bruit !
Le groupe sarrêta. A ce moment Toni sortit dun buisson, à quelque mètre deux.
— Bonjour les sales trognes ! Je vends des savons et du shampoing et vu lodeur, vous êtes surement intéressés ?
Les gobelins le regardaient, bêtement. Après plusieurs minutes dintense réflexion, les deux adultes se regardèrent.
— Mais y nous insulte ce mec ! On léclate ?
A ce moment, deux têtes roulèrent à leurs pieds : celle des deux gobelins qui fermaient la marche. Sylla, les yeux envahis de cette étrange lueur bleue et lépée bleue à la main, qui était apparue sans bruit derrière eux, les avait décapités de deux rapides coups dépée. Elle tua tout aussi rapidement les deux derniers petits, mais les deux adultes fonçaient maintenant vers elle.
Courageusement, Toni sélança et sauta sur le dos de celui qui était le plus près de lui. Il espérait le faire tomber, ou létrangler, mais à sa grande surprise, le gobelin était terriblement fort. Il tourna sur lui-même, et dune main envoya Toni balader à plusieurs mètres ! Lorsque Toni reprit ses esprits, le monstre était devant lui, prêt à éclater sa tête avec sa massue. « Dit adieu à ta triste vie, gamin ! » dit-il. Toni ferma les yeux, mais alors que la massue sabattait, une épée bleue traversa le monstre de part en part, au niveau du cur. Toni ouvrit les yeux et se releva. Les six monstres gisaient par terre, dans leur sang.
— Et bé ça alors ! fit Toni. Toi toute seule, tu les as
— Oui, mais ça cétait la partie facile, ils sont si bêtes ces gobelins Maintenant allons au château.
* *
*
Le garde marchait de long en large, devant la porte, la crosse de son révolver dépassant de son pantalon. Mais entendant un bruit, il se tendit. « Au secours ! »
Prudemment, il alla vers lendroit doù venait le bruit. Il vit Sylla, évanouie, à terre. « Une nouvelle femme pour le maître ! Le maître sera content ! » Pensa-t-il. Mais au moment où il allait se baisser pour ramasser Sylla, il entendit un bruit, pourtant très très étouffé, derrière lui. Il se retourna dun bloc, revolver au poing.
Toni, le gros bâton quil avait ramassé pour assommer le garde par derrière déjà levé, se retrouvait maintenant face au canon froid du revolver. Au moment où le garde allait tirer, le doigt crispé sur la détente, une grimace déforma son visage. Il baissa les yeux et vit la lame bleue de lépée qui traversait son ventre de part en part. Sa bouche émit un son inaudible, puis il tomba au sol, mort.
Sylla et Toni entrèrent silencieusement dans le château. Tout était noir et silencieux. Sylla sapprocha de Toni.
— Il va se passer des choses étranges, que tu ne peux comprendre et que je ne peux texpliquer. Surtout, fais-moi confiance, et ninterfère pas avec ce que je vais faire. Lorsque tout deviendra trop intense, sers cela très fort dans ta main.
Elle dégrafa la chaîne de son cou, et la lui passa. Une petite chaîne en or, avec une petite pierre bleue en forme de goutte. Toni voulut dire quelque chose, mais elle décida de clore ses lèvres par un baiser, un baiser passionné et amoureux. Puis elle continua son chemin et il suivit.
Ils pénétrèrent par une porte entrebâillée dans le corps-de-logis du château. A lintérieur, les pièces étaient éclairées par quelques bougies éparses, donnant un halo lugubre à tout le château. Après les cuisines, vides, ils montèrent un escalier et longèrent un couloir. Ils débouchèrent dans une grande salle de banquet. Les plafonds peints et le sol marbré devaient être magnifiques en pleine lumière, mais avec la lueur des bougies et les meubles réduits en charpie la pièce était lugubre. Dans le fonds de la pièce, totalement sombre, quelque chose bougeait. Quelque chose de grand. Quelque chose qui venait vers eux.
Précédé dun bruit de sabot résonnant dans la grande salle lugubre, un cheval apparut. Très grand, très puissants, Toni vit tout de suite ce qui clochait : il avait un torse dhomme et un visage de vieillard. Un centaure ! Lair menaçant, il venait vers eux.
— Que faites-vous ici ? Vous avez profané mon château et je vais vous tuer pour ça !
Les yeux de Sylla devinrent bleus.
— Vas-y, un coup dépée et plus de tête !
— Ce ne sera pas si simple, il est devenu immortel. Je nai quun moyen de le détruire. Rappelle-toi ce que je tai dit. Ninterviens pas, laisse-moi faire.
Arrivé près deux, le centaure chargea. Ses poings et sa tête fendirent lair, cherchant à atteindre Sylla ou Toni. Mais ils sautèrent sur le côté et évitèrent le centaure furieux.
Sylla lui fit face.
— Tu es en rage ! Je te comprends, il ta bien eu.
— Que dis-tu femelle inférieure ?
— Tu as parlé de ton château. Donc tu dois être le vieux châtelain. Or je te vois transformé mais pas en démon supérieur, en centaure les créatures les plus faible parmi les démons ! Il ta vraiment bien roulé !
Furieux, le centaure chargea une nouvelle fois. Mais de nouveau il ne trouva que le vide sous ses coups.
— En plus il ne ta même pas donné darme ! Il na donc pas confiance en toi Moi je peux te donner une arme, contre lui.
Le silence du centaure fut éloquent de son trouble intérieur.
— Tue-le pour moi. Si tu le fais, tu deviendras alors la créature la plus puissante.
— Je pensais que tu voulais défendre le bien !
— Seule je ne peux rien contre lui. Seul tu ne peux que lui obéir. Si je te donne ma puissance, en plus de la force que lui ta donnée, tu pourras le tuer. Et moi je tobéirai, car alors tu auras plus de puissance que moi. Et la puissance
Tout en disant ces mots, Sylla se rapprochait du centaure, qui sétait calmé et réfléchissait. Et tout en sapprochant de lui, elle se déshabillait. Elle fut nue en même temps quelle arriva contre lui.
— et la puissance, ça mexcite !
Elle frotta son corps nu contre le pelage tiède du cheval. Le centaure réfléchissait. « Bonne idée, je nai de toute façon rien à perdre. Elle est naïve, je la tuerai lorsque je naurai plus besoin delle je prends la puissance quelle moffre, et je serai alors le maître. A moi les esclaves, à moi la soumission, à moi le monde ! »
— Daccord femelle, faisons comme tu proposes. Comment vas-tu me donner ta puissance ?
— Pour que je te donne ma puissance, il faut que nos secrétions intimes se mélangent, il faut que tu me pénètres, il faut que tu me prennes !
En disant cela, la main de Sylla passa sous le ventre du cheval, et rencontra son pénis, qui sortait de plus en plus. Elle le caressa avec douceur, de ses deux mains, pour quil soit tendu au maximum. Le pré-sperme du centaure coulait déjà sur ses mains. Elle avait réussi à lexciter. La première partie de son plan se passait à merveille.
— Non Sylla, ne fait pas ça !
Toni voulut intervenir, mais le centaure lattrapa et le poussa rudement au sol.
— Ne te mêle pas de ça, nabot ! Toi, viens ma belle goûte à ma puissance détalon !
Voyant une large colonne de marbre gisant au sol, Sylla se coucha dessus, son dos contre le marbre froid, et écarta ses jambes, offrant ainsi impudiquement son sexe au centaure. Celui-ci approcha et enjamba la colonne et Sylla. Elle vit le ventre de lanimal au-dessus delle, ses pattes à sa gauche et à sa droite. Et son pénis de cheval, tout tendu, battait contre son ventre. Elle le prit doucement et lamena vers son sexe. Elle le frotta contre son bas-ventre, son clitoris, ses lèvres intimes, que le pré-sperme du centaure mouilla abondement. Puis, dune main elle écarta ses petites lèvres, et de lautre elle mit le bout du pénis du cheval à lentrée de son sexe béant. « Avance ! » Le centaure avança, son pénis immense entrant pouce par pouce dans le sexe de la jeune femme. Lorsquelle fut remplie par le pieu de létalon, elle fit des mouvements de bassin davant en arrière, glissant sur le marbre mouillé par le pré-sperme qui avait coulé sur elle, allant et venant sur ce pieux chevalin, dur, tendu, massant de ces deux mains la partie qui nentrait pas en elle, ou sen aidant pour se faire coulisser. La chaleur de sa grotte intime, ses mouvements de plus en plus rapides, firent saccélérer sa respiration, et celle du centaure. Elle atteint lorgasme la première, et son sexe se contractant autour du sexe chevalin, il le happa plus fort, ce qui fit éjaculer lanimal en elle. Le sperme remplit le vagin de Sylla et déborda, coulant sur la colonne de marbre et le long de celle-ci, faisant deux petites flaques laiteuses, à gauche et à droite de la colonne.
Au moment de lorgasme les yeux de Sylla devinrent bleus. Une lueur bleue parcourut de lintérieur le pénis du centaure, et monta vers son cur. Son pénis se rétractant, il se dégagea de Sylla et de la colonne. Ses yeux devinrent bleus, son pénis ressortit, encore plus gros et tendu quavant, et il galopa en rond, au milieu de la grande pièce.
— Ah oui, je sens cette puissance en moi ! Je me sens puissant, tellement puissant argh
Ses mots sétouffèrent dans sa gorge. De grosses pustules apparurent partout sur son corps, puis éclatèrent, toutes sanglantes. Du sang coulait de son nez, de ses oreilles de sa bouche, de son pénis. Bien vite ses jambes ne le portèrent plus, il saffala au sol, perdant tout son sang.
Sylla et Toni sapprochèrent de lui. Elle le regardait mourir, sans aucune trace de pitié dans ses yeux.
— Tu étais tellement avide et ambitieux que tu ne tes posé aucune question. Pourtant il est évident que le bien et le mal ne peuvent cohabiter ensemble sans saffronter. La puissance maléfique que ta donné Odin et ma puissance bénéfique, lorsquils se sont retrouvés en toi, se sont combattus, dégageant une force incroyable, au point de dissoudre ton corps, cellule par cellule, tissu par tissu. Cest la seule façon de détruire un démon.
Ce qui fut le centaure nétait plus quune bouille informe et sanglante, qui devenait de plus en plus petite, puis finit par disparaître.
— Et les énergies, positive et maléfique, qui étaient retenues dans ce corps qui nest plus, retournent se fondre dans limmensité du cosmos
— Et moi, tu comptes me détruire de la même façon ? Car je connais ton unique arme
A ces mots, cette voix glaciale, Sylla et Toni se retournèrent dun bloc. Odin était face à eux, lair plus maléfique que jamais.
— Je me suis servi de lui comme appât. Je sentais que tu venais, et maintenant que tu lui as donné ton énergie, tu es sans défense Cest, ou plutôt cétait, votre seule arme pour me détruire. Je suis et reste le maître ! Ah ah ah ! Maintenant, il faut que je vous détruise avant que tu ne reprennes des forces.
Toni se tourna vers Sylla, qui semblait effectivement épuisée. Se yeux ne devenaient plus bleus, elle était exténuée. Elle soutint le regard de Toni.
— Fais-moi confiance
Et elle tomba sur ses genoux, exténuée. Odin partit dun rire glacial, qui mit Toni hors de lui. Puis une de ses tentacules claqua comme un fouet, atteignant Sylla et la faisant rouler sur le sol, inconsciente. En rage, Toni courut vers Odin, pour le frapper. Mais il neut pas fait deux pas que les tentacules lattrapèrent. Ses bras et ses jambes furent immobilisés en X. Les tentacules dOdin sinsinuaient partout, sous ses vêtements. Puis, exerçant une pression, elles lacérèrent et déchirèrent tous les vêtements de Toni, qui se retrouva nu face à Odin. Deux tentacules plus grosses que les autres arrivèrent vers lui. La première monta le long de sa jambe gauche, et monta vers sa bouche, tandis que lautre montait le long de sa jambe droite vers ses fesses.
— Tu va devenir mon esclave petit homme, comme les autres. Et cest toi qui tueras ton amie ! Ah ah ah ! Ce sera merveilleux !
Toni sentit ces tentacules qui parcourait son corps, il sentit le gland tiède vert-gris quil avait aperçu frotter la raie de ses fesses, allant de bas en haut, jusquau moment ou elle senfonça, buttant sur son anus. Il sera les fesses, serrant son muscle anal pour ne pas quelle rentre. Mais la tentacule fut plus forte, et Toni sentit ce gland qui sinsinuait en lui, puis en un coup le gland fut en lui, forçant le passage anal. La douleur le fit crier, et lautre tentacule en profita pour entrer dans sa bouche. Il ne sappartenait plus, il ne sentait que ces tentacules tièdes qui allaient et venaient, dans son cul et dans sa bouche. Le pire, cest que tout humilié et violé quil fut, des sensations plaisantes ce mélangeaient à la douleur, et son sexe finit par se dresser, tout bandé.
— Tu vas être à moi, prépares-toi à boire mon nectar ! Ah ah ah ! Jai gagné, je suis le plus fort !
Toni sentit la première tentacule se cabrer dans son derrière. Au moment où il allait sabandonner, vaincu, il entendit la voix de Sylla, dans sa tête. Elle gisait toujours au sol, inanimée, mais Toni entendait sa voix dans sa tête.
— Libère ton énergie Toni. Je tai donné une part de ma puissance hier soir. Je tai pénétré pour te donner la moitié de mon fluide de lumière. Projette-le en lui, comme jai fait pour le centaure ! Vas-y, libère ton énergie !
Aidé en pensée par Sylla, il libéra son énergie. Au moment où la tentacule éjacula au plus profond de lui son foutre démoniaque, les yeux du jeune homme devinrent bleus lumineux. Le foutre chaud le remplissait, débordait, et coulait le long de ses fesses, ce qui le fit venir aussi. Il sentit son propre sperme projeté sur son ventre, et sur les tentacules qui le maintenaient immobilisé. Puis lautre tentacule éjacula dans sa bouche mais il ne sentit pas le sperme couler dans sa gorge. Une force qui venait de lui repoussait le sperme dans la tentacule, en même temps quautre chose, un fluide qui venait de lui Il sentit la même chose dans son derrière, un fluide qui venait de lui et qui entrait dans la tentacule dOdin.
— Ah, ah, ah ! Jai vaincu, je suis le meilleur, jai je suis
Les mots se figèrent dans la bouche dOdin. Il voyait la lueur bleue, à lintérieur de ses deux grosses tentacules, qui venait à toute allure vers son corps.
— Mais ce nest pas possible ce nest pas lui la créature de lumière, cest lautre je lai vu, cest lautre !
Ses tentacules semblèrent comme folles, puis samincirent et disparurent En même temps, des pustules commencèrent à recouvrir son corps. Il cria toute sa rage et sa colère, puis mis genou à terre. Tout son corps le brulait, il ne pouvait plus respirer. Ces deux humains avaient réussi ce que les créatures de lumière navaient pu faire il y avait trois ou quatre millénaires : lui faire ingérer la puissance bénéfique, le fluide de vie, qui le détruisait à jamais. Il avait pourtant été si près du but
Toni, qui était tombé au sol, se releva. Ses jambes flageolaient et il avait un peu mal à ses fesses, qui restaient poisseuse. Mais il entendit distinctivement la voix de Sylla, dans sa tête, qui lui disait « Bravo Toni ! Maintenant sors du château vite. Je dois terminer mon uvre, je te rejoindrai après ! » Docile, il obéit.
Sylla dut sy reprendre à plusieurs fois avant de se lever. Elle sapprocha dOdin, lépée bleue étant réapparue dans sa main, mais plus petite, plus faible quavant. Odin était sur ses genoux, du sang coulant de sa bouche, de son nez. Il avait de plus en plus de mal à respirer. Son cours était couvert de pustules et commençait à fumer. Mais pour quil soit définitivement détruit, sans quaucun chamane ne puisse le rappeler à la vie, elle devait faire encore une chose. Odin la vit, et éructa, entre deux gargouillis :
— Va le rejoindre, il taime ! Tu as gagné, tu mas vaincu ! Prends du bon temps, ne te sacrifie pas, ça nen vaut pas la peine !
— Non Odin, je sais ma mission. Tu ne dois plus jamais revenir. Plus jamais.
Les yeux dOdin sagrandirent deffroi, mais sans hésiter Sylla leva lépée bleue, qui nétait plus quune dague, sa force déclinant, et frappa en un coup, transperçant le cur démoniaque dOdin. Des lueurs bleues apparurent au travers de son corps, tandis que Sylla sécroula au sol. Odin cria deffroi, un cri terrible qui fit senvoler tous les oiseaux de la forêt aux alentours, la chaleur tout autour devint terrible, intenable la matière commença à se distendre, à se dissoudre et tout le château et la colline explosa dans un déluge de feu, de terre et de pierres projetées.
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Epilogue
Toni reprit conscience à lhôpital. Il venait de sortir du château, à lendroit où le garde avait été tué par Sylla, lorsque lexplosion lavait soufflé, projeté, puis le noir total.
Heureusement ses blessures étaient superficielles. Il apprit quil était le seul survivant de létrange catastrophe qui avait frappée le château. Lenquête de police ne répondait à aucune question que les gens se posaient, le mystère resta entier. Toni joua le touriste perdu près du château, surpris par lexplosion. Personne ne semblait se souvenir de Sylla. Après les devoirs denquête, il fut renvoyé en Italie, où sa famille prit soin de lui.
Après sa convalescence, en fait dés quil put marcher, il allait tous les jours se promener dans le vieux temple, où il pensait à Sylla et la pleurait amèrement. Elle lui manquait tant ! Alors quil approcha de lautel où il lavait vu nue pour la première fois, il entendit un bruit indistinct. Il posa sa main contre lautel, et la voix de Sylla résonna en lui, emplissant sa tête « Reviens cette nuit »
Et il retourna au milieu de la nuit au temple, se faufila à lintérieur à linsu du vieux gardien, et marcha jusqu’à lautel, où elle lattendait. Elle était là, pareille à la dernière fois quil lavait vue. Elle était nue, et navait plus un corps de chaire, mais ce corps bleu lumineux. Il sapprocha delle, la toucha. Cétait la même sensation quavant, lorsquelle avait son corps de chaire. Ils senlacèrent, puis sembrassèrent. Sylla luis souffla à loreille « Et à lintérieur de moi cest toujours la même sensation aussi. Je suis ta récompense pour nous avoir aidés à vaincre Odin et ses sbires. Toutes les nuits où la lune sera pleine, je serai à toi »
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Toni fit de brillantes études darchéologie, et alors que toutes les meilleures universités dEurope le voulaient comme professeur, il préféra devenir le responsable du site du vieux temple de sa ville natale. Il en devint aussi le gardien. Il ne se maria jamais, au plus grand désespoir de sa mère, et passa sa vie à défendre la cause et la restauration du temple et des nombreuses autres ruines se trouvant dans son pays.
Il nest pas rare que le voisinage ou les touristes parlent détranges lueurs bleues venant du temple les nuits de pleine lune. Ce phénomène continua même après la mort de Toni. Mais peut être nest-ce que du folklore local ???