VII – LE HAMAC
Rappel des épisodes précédents :
Pour me venger des humiliations que m’ont infligé mes cousines Steff et Sandy (qui m’ont punie et fessée plusieurs fois cet après-midi), je les ai fait punir par Georgia, l’opulente femme de ménage : elles ont dû laver du linge à la main, au lavoir, en finissant nues, à se frotter au gant de crin, pendant que toute émue, j’assistais en cachette à toute la scène.
Toute chamboulée par ces événements, il me faut de longues minutes pour me remettre de mes fortes émotions. Je reprends, toute flageolante, le chemin de ma chambre. Je traverse la cour gravillonnée qui sépare la buanderie de la maison sur la pointe des pieds. J’ai perdu toute notion de l’heure, il doit être assez tard, la nuit est tombée. Il ne s’agit pas de me faire pincer par ma tante ou par Georgia… J’espère que mes cousines n’ont pas eu l’idée d’aller vérifier ma présence dans ma chambre !
Je décide de monter par l’escalier de service, situé sur le pignon de la maison. Surprise ! Sur la première marche est négligemment assis… mon cousin Jean-Marc.
Jean-Marc est un grand dadais de 19 ans qui vient juste de sortir de sa crise d’adolescence boutonneuse (quoique)… Il a le regard chafouin, souvent une expression de surprise sur le visage, un grand front. Ce soir, ses cheveux roux foncés, avec la raie sur le côté, sont trempés, comme s’il sortait de sa douche… Il porte un bermuda à poches et un T-shirt bariolé. Que manigance-t-il ici ?
Je le salue tout bas, et lui demande ce qu’il fait là. Il me répond, les yeux dans le vague, en jouant avec son portable entre ses doigts :
— Oh, rien, j’téléphonais à un copain…
Puis il crache par terre, de côté. C’est répugnant !
Je l’enjambe pour filer au plus vite, mais ce crétin me retient par la cheville !
— Eh, attends, Anne, il arrive, on va causer un peu…
— Non, ce soir je suis crevée, allez salut…
Le voilà qui me retient la jambe de ses deux mains !
— Attends, j’te dis, on voudrait causer ensemble…
— Mais je n’ai rien à vous dire, moi !
— Non, mais t’as vu, les filles, avec Georgia ? Elles ont drôlement dérouillé, elles étaient furax ! Quelqu’un leur a volé leurs petites culottes !
— Non ! Fais-je, étonnée.
— Si ! Et figure-toi que le voleur les a suspendues au séchoir à linge, là, dans la cour. Georgia est tombée dessus et leur a sonné les cloches, aux filles !
— Ah ?
— J’ai pas tout vu, mais on dirait que ça a bardé ! Dans l’escalier, elles traitaient Georgia de tous les noms, de pauv’folle, de super salope… Et j’aimerais pas être à la place du mec qui leur a fait ce coup-là !
— Oh, moi non plus, lui dis-je sans mentir cette fois. Allez, lâche-moi, maintenant…
— Non, regarde, y’a mon copain Roro qui arrive, fait-il en désignant une silhouette dans l’obscurité. Il m’a raconté un truc super intéressant, tout à l’heure, quand j’lui ai dit ça.
— Tu me raconteras ça demain, allez…
Le Roro en question a dû passer par le grand portail de derrière. Il s’approche lentement, presque invisible dans l’ombre de la vigne grimpante. Il n’est pas grand, et même s’il se donne un genre avec sa casquette militaire et son pantalon kaki, de loin il fait plutôt boudiné.
— Hein, Roro, elle me croit pas, ma cousine Anne…fait Jean-Marc.
— Rapport à quoi ? demande Roro.
— C’que tu m’as raconté, tout à l’heure, tu sais, la cambrioleuse que t’as trouvée dans la salle de bain, chez toi… qui voulait savoir où les filles s’étaient changées…
Je réalise d’un coup que je suis en très mauvaise situation ! Ce Jean-Marc est vraiment un garçon immonde ! Roro est en fait le ’ boulet ’, je viens de le comprendre et de le ’ remettre ’, c’est le petit frère de Jean-Claude, chez qui les filles ont passé la soirée, et où je leur ai volé leurs petites culottes…!
Après m’avoir tuyautée (et pelotée pour la première fois), Jean-Marc a dû informer son copain Roro de ma prochaine visite secrète. Roro lui a sans doute rendu la pareille après m’avoir posé les bijoux sur les seins, et Jean-Marc vient probablement de raconter à Roro la séance de tripotage qu’il s’est offert sur moi dans le fumoir, et peut-être même la déculottée subie par mes cousines… Et voilà Roro qui débarque à la maison, invité par mon cousin…
A ce que je vois, il a l’âge de Jean-Marc, il est nettement plus petit et plus grassouillet, il a le visage poupin, les joues rondes et le regard peu éclairé, un peu bovin… Quant à moi, à 21 ans, les cheveux châtain coiffés en carré long, les yeux verts, peu de seins, mais les tétons saillants, et peu de fesses, je me trouve souvent banale à pleurer.
— Ouais, et alors, continue Roro dans un petit sourire…
— Ma cousine Anne, elle ne croit pas du tout à ton histoire…
— Ah ouais, et pourtant j’ai pas rêvé, la voleuse de culottes, j’lai fouillé de haut en bas, et je lui ai posé une broche et une boucle d’oreille sur les seins ! Et après je lui ai fait faire le tour de la pièce en la tirant par les tétons !
A cette évocation, je ne peux m’empêcher de frémir, mon courage s’enfuit, je sens mes intestins se nouer, et autre chose, plus bas en moi, se dénouer…
— Alors, Anne, tu le crois toujours pas ?
— Non… enfin si, mais je…
— Parce qu’on pense tous les deux, qu’en fait la voleuse de culottes, elle s’appelait pas vraiment Laurence… fait Roro d’un air méchant, après avoir lui aussi craché par terre, et mis le pied sur la marche, tout près de moi.
— … Et que la voleuse serait prête à tout, tu vois, plutôt que Steff et Sandy apprennent par hasard que c’est elle qui les a fait punir par la femme de chambre, finit mon cousin.
— Non, que, mais…
Je me mets à bafouiller, incapable de répliquer. Je ne veux surtout pas faire de scandale, et pousser les hauts cris ne ferait qu’alerter mes satanées cousines…
Ils me prennent chacun par un bras et me font descendre l’escalier, puis m’entraînent plus loin vers le fond du jardin… Nous passons en silence devant la table de ping-pong, devant le portique, puis nous nous enfonçons dans un petit bois entre deux buissons et ils m’assoient délicatement dans le hamac suspendu entre deux chênes.
Il fait très sombre, je sens plus que je ne vois une main remonter le long de mon épaule et me caresser le cou, tandis qu’on effleure ma cuisse et ma fesse sous ma nuisette si peu protectrice. Je tente de résister, et je repousse les mains avides.
— Allez, c’est bon, on la laisse, on va tout raconter à Steff, commence Jean-Marc, elle va souffrir, mais tant pis !
— Non non, laissez-moi, et ne dites rien, je vous en prie…
— Ou alors… on l’allonge et on l’enroule dans le hamac, dit Roro en joignant l’acte à la parole.
Ils referment en effet le filet sur moi puis me font faire un tour complet, à l’horizontale. Je suis à leur merci, enroulée dans le hamac, j’ai un bras au-dessus de la tête, l’autre collé au corps, les jambes tendues et jointes. Ma nuisette remontée sur mon ventre ne cache plus rien, j’ai seulement les mailles du hamac comme protection !
Roro m’enjambe et se place à califourchon sur mes cuisses puis commence à les caresser. Ma nuisette est remontée, il fixe mon minou, sans pouvoir distinguer grand-chose dans l’obscurité. Jean-Marc s’amuse à me tirer les cheveux tout doucement, pour que je le regarde, puis il s’appuie sur moi, en travers, un bras sur mon épaule, et promène son pouce sur ma bouche. Je me cabre d’un coup pour les désarçonner, je réussis en partie, Jean-Marc s’écroule par terre, tandis que Roro bascule sur le côté, mais en gardant ses jambes serrées autour de moi. Le hamac ne s’ouvre pas, raté !
Roro s’esclaffe doucement en voyant la tête de Jean-Marc. Puis me laissant cambrée, le visage vers le sol, la tête et les pieds plus haut que mon ventre, de ses mains il me serre très fort les hanches, puis il m’enfourche à nouveau, et s’assied cette fois sur mes fesses nues, faisant trembler le hamac et les arbres !
— Je vais te la tenir, moi, tu vas voir !
Jean-Marc se tourne vers moi et agrippe mes cheveux à travers les mailles :
— T’as pas intérêt à refaire ça, menace-t-il.
Puis il farfouille dans sa poche, et en tire un briquet qu’il me montre de près :
— Je vais te donner chaud partout, moi, si tu continues !
Puis il se penche vers moi et m’embrasse furieusement ! Je parviens à garder les lèvres closes, ce qui l’énerve carrément. Il allume son briquet et le rapproche de ma poitrine, par en dessous. Je me mets à penser que ma nuisette est en nylon et donc facilement inflammable ! L’imbécile ne va pas y mettre le feu, au moins !
— Arrête, espèce de débile !
— Alors roule-moi un patin, un vrai ! répond-il en plaquant sa bouche sur mes lèvres.
Apeurée, je lui rends son baiser fougueux et laisse nos langues s’enrouler dans une danse enflammée (c’est une métaphore, il a lâché son briquet).
— Attends, je vais lui montrer, moi, comment on traite les filles pas sages, reprend Roro, je vais l’enc…
Il se décolle de mes fesses, puis je sens quelque chose de petit et chaud, se poser sur ma peau, quasiment sur la raie de mes fesses ! Je redoute le pire quand je le sens crocheter mes hanches et aller et venir dans de petits mouvements du bassin.
Jean-Marc s’écrie :
— Wah, tu lui as mis ta pine sur les fesses !
Quel langage vulgaire, ce garçon !
Il prolonge notre baiser langoureux, ses mains se promènent maintenant sur mon corps et se posent en coupe sur mes seins, les caressant avec frénésie. Ils gémissent tous les deux, Roro accélère le rythme de ses frottements, pendant que Jean-Marc oscille légèrement sur place…
— Alors, les mômes, on joue à touche-pipi ?
La voix grave retentit dans la nuit et pétrifie les garçons sur place. Puis une lampe-torche nous éblouit tous les trois. Roro se reprend et s’exclame :
— Ah c’est toi Jean-Claude, p…., tu nous as fait peur !
— Oui, mon p’tit boulet, j’allais pas te laisser faire des bêtises tout seul !
Non, je cauchemarde, tous les mecs de la région vont bientôt se donner rendez-vous dans le jardin pour me mater et me tripoter !
J’aurai tout vu cet été ! Mes expériences sexuelles se résument jusqu’ici à quelques flirts au temps du lycée et à une nuit où j’ai franchi le pas avec un jeune homme aussi timide que moi, rencontré lors d’une de mes rares sorties en boîte.
— ?a va comme vous voulez, les jeunes ? s’enquit-il. La demoiselle apprécie vos talents ?
Je me tais pour ne pas exciter mes tourmenteurs et le nouvel arrivé.
— Oh oh, poursuit le grand frère en souriant, il faut dire qu’elle ne peut guère y mettre du sien, vu comme elle s’est enroulée dans ce truc !
— Ben, c’est-à-dire, elle a pas trop le choix, en fait, elle se rachète d’une grosse bêtise… explique Roro.
— Ah, je vois… fait-il en posant sa lampe par terre.
La lampe faiblarde éclaire très peu la scène, créant une atmosphère lourde et confinée.
— Bon, si elle a des choses à se faire pardonner, elle ne va pas s’enfuir en courant, hein… poursuit-il en s’approchant à contre-jour et en me déroulant du hamac !
Bien qu’allongée, je peux maintenant penser à m’échapper ! Mais que fait-il ?
— …surtout sans sa chemise de nuit, hein, elle va pas se balader à poil dans le jardin de son oncle, pas vrai !
Le satané grand frère vient de m’enlever ma chemise de nuit, en un tournemain et sans résistance de ma part, prise totalement par surprise… Il sort de mon champ de vision, ma nuisette à la main, et revient trois secondes plus tard, les mains vides… Me voilà quasiment nue, allongée de côté sur le hamac, prisonnière des trois jeunes gens qui me dévorent des yeux !
— Et là, tu lui faisais quoi ? demande Jean-Claude à son petit frère.
— Tu vois bien, je l’enc…
— Ah ouais, rigole-t-il, c’est ça, avec ta teub’ posée sur son cul. Et toi ?
— Moi, j’lui roulais une gamelle et je la pelotais, répond fièrement ’ mon ’ Jean-Claude.
— Ouais, mais avant ça, vous l’avez caressée ? Vous l’avez fait mouiller ? Vous lui avez léché la chatte, le cul, elle a pris son pied ?
Non, c’est incroyable, qu’est-ce qu’il va leur mettre dans la tête ! Il est encore plus bête que les deux autres ! Les deux copains baissent la tête, un peu honteux.
— Ben, non, on vient juste d’arriver, on…
— Mais c’est pas vrai, ça, vous êtes des ânes ! Si vous voulez qu’elle réponde, qu’elle bouge son cul, qu’elle vous suce, tout ça…
— Ah ouais, ça serait trop ! fait Jean-Marc.
— Le top, tu veux dire, répond Roro.
— …Ben faut s’occuper d’elle, dans ce cas, avant de penser à vos p’tites bites !
Outrée par ce dialogue obscène, je remarque que Roro a rentré la sienne dans son pantalon kaki.
— Et puis d’abord, elle vous plaît, comme meuf ?
— C’est clair ! fait Roro.
— A chaque fois que je la croise, j’ai la trique ! continue Jean-Marc.
J’ignorais que j’avais cet effet-là sur lui !
— Elle a un super petit cul, bien roulé, reprend Roro en me massant les fesses par derrière. Elle est bonne, c’est clair !
— Et t’as pas vu sa chatte ! reprend mon cousin, et ses seins sont ronds justes comme il faut, pas trop gros, hein, pas comme les grosses mamelles de ma s?ur. Je les ai bien en main comme ça, finit-il en me flattant la poitrine. Il ne perd rien pour attendre, celui-là.
— Et je suis sûr que la petite cochonne est super contente aussi, d’avoir deux jeunes gars pleins de vie rien que pour elle, hein ! affirme Jean-Claude. Il s’est placé en retrait de sa lampe-torche, si bien que je ne distingue rien de lui.
— Allez, à vous, reprend-il un ton plus bas, comme je m’obstine à me taire, prenez chacun une jambe et caressez-la de haut en bas…
Ce qu’ils font, peu inspirés… S’ils croient me dérider comme ça… je vais bientôt m’endormir.
— Maintenant, la même chose de la bouche, bisouillez-lui la cuisse, et derrière le genou…
Là, ça me chatouille un peu. Ils descendent le long du mollet, la cheville… c’est assez agréable, mais je ne le leur laisse pas deviner.
— Maintenant léchez-lui les pieds, ordonne Jean-Claude.
Je lève un sourcil d’étonnement.
— Hein, t’es malade, se révolte Roro.
— Il est ouf, ton frère, confirme Jean-Marc.
— Ben quoi, vous la voulez vraiment ?
— Oui, mais…
Je les sens qui hésitent. Puis Jean-Claude se place dans mon dos, et j’ai bientôt l’impression qu’une truffe froide me renifle les cheveux, la nuque, puis le dos, les fesses, les jambes, puis il flaire mes plantes de pied…
— Waouh, c’est nickel, elle est toute propre ! s’exclame Jean-Claude de sa voix grave.
— Je sais, elle a pris son bain devant moi, dit Jean-Marc.
— Et je vais vous dire, en plus elle sent super bon, vous êtes vraiment des nazes. Si vous lui léchez les pieds, sûr, elle va vous fondre entre les doigts !
Mais pour qui se prend-il, l’expert en zones érogènes de Trifouilly-les-Oies!
Il n’empêche que je suis de moins en moins à l’aise… car les garçons se mettent de concert à passer leur langue sur mes plantes de pied. Ils me chatouillent vraiment en fait, et j’essaie de battre des pieds et des jambes pour leur échapper, mais leurs mains se referment sur mes chevilles. De rage, je hoquette, je râle, et je m’étrangle sous l’effet des langues qui sillonnent mes pieds et le bout de mes orteils… Je suis non pas excitée, mais très énervée, prisonnière de leurs caresses dévoyées. Comme une pirogue, le hamac tangue sous nos mouvements.
Je sens soudain une troisième langue se poser sur mes fesses et dessiner des arabesques sur ma peau nue. Je me tortille de plus belle en râlant, mais elle s’incruste dans mon sillon et tente de s’y enfoncer ! La sensation est très étrange, j’ai très envie de bouger des pieds et des cuisses pour échapper aux chatouilles, et en même temps, je sens que je risque ainsi d’ouvrir la voie…
Mes réserves sont vaines, Jean-Claude pose ses coudes sur mes reins et ses grandes mains sur mes petites fesses, et les caresse fermement. C’est affreusement bon, puis l’imbécile les écarte d’un coup pour laisser le passage à sa longue langue reptilienne qui vient odieusement lécher mon minou et même mon petit trou… !
A ma plus grande honte, je gémis comme une folle sous ses assauts, yeux clos. Puis il me laisse, chaudement trempée devant et derrière, après son passage…
Je l’entends murmurer ’ va te régaler, elle est chaude ’, puis leurs caresses reprennent. Une langue pianote sur mes orteils et mon cou-de-pied, puis redescend lentement le long de la voûte plantaire dans une savante torture, tandis qu’une autre va et vient dans mon intimité, que je sens maintenant béante, comme offerte. Je roule du bassin en cadence, la bave aux lèvres.
La voix reprend tout bas :
— Jean-Marc, va lui lécher l’épaule et l’aisselle, à fond, et puis
mordille-lui un téton, elle va rugir…
D’entendre ainsi à l’avance ce qui va m’arriver, m’exaspère et en même temps avive mon désir, et je me sens me liquéfier sous la langue qui me parcourt le minou.
Mon cousin obéit, me lape l’aisselle, me faisant frissonner, et finit par s’attaquer à mon téton. Il en fait le tour de sa langue puis le saisit entre ses lèvres et s’amuse à l’étirer et à le gober… De grands coups de langue stimulent toujours mes orteils, et je sens ma chatte comme engloutie d’un coup par une bouche gourmande.
Je pousse un cri qui ressemble à un miaulement de chouette ! J’ai chaud de partout, les larmes aux yeux, les reins qui suivent le rythme de mes envahisseurs, j’ai maintenant la bouche en feu, les tétons qui m’envoient des pulsations lancinantes, les pensées qui s’entrechoquent… Toute étourdie, alanguie, je ne sais plus où je suis…
Un index, à ce que je devine, s’insinue dans mon minou et pénètre ma grotte accueillante et trempée, tandis qu’un pouce, plus large, tente de se faufiler par l’entrée de mes reins, avec succès car je suis trop excitée pour résister… d’autant que Jean-Claude se tient devant mon visage dans un brouillard mentholé. Il me glisse entre les lèvres son pouce, ou bien son majeur, qu’il a enfilé dans un gant en plastique fin… Puis il s’amuse à parcourir ma bouche, à ressortir, et à caresser mes lèvres. Je réponds à ses attouchements taquins en resserrant mes lèvres sur lui. Le gant est huilé et a un fort goût de menthe. Je lui suçote son gros doigt, je le trouve vraiment large, comme gonflé à la dernière phalange.
C’est quand il me prend la tête à deux mains en soupirant, comme pour guider mes mouvements, que j’écarquille les yeux et que je comprends ce que je suis en train de faire ! Une belle fellation à ce type ! D’autres doigts inquisiteurs se joignent aux premiers qui avaient déjà pris ma féminité en tenaille, et je m’arc-boute, tendue à l’extrême dans mon hamac…
Je sens maintenant Jean-Marc, agenouillé devant le hamac, empoigner mes seins à pleines mains et les refermer sur son briquet brûlant… Non, ce n’est pas son briquet, bien sûr, qu’il frotte entre mes seins, c’est son sexe, qu’il excite au creux de mes seins, en poussant de petits gémissements stupides, et en enfonçant sans ménagement mes tétons gonflés dans ma chair… J’adore et je hais cette sensation, torride et obscène, de sentir un sexe aussi près de ma peau, de mon coeur.
Je me sens vibrer de partout, je sens les pulsations du membre dans ma bouche affolée, celles entre mes seins sensuellement martyrisés, et mes propres élancements qui me remontent, du creux des reins et de la chatte, envahis par je ne sais combien de visiteurs… Une grande vague brûlante déferle sur moi dans un éblouissement… Je bloque ma respiration, m’abandonne au plaisir et j’aspire tous ces membres, sexes et doigts confondus, dans une ultime ruade muette…
Enfin, je retombe au fond du hamac en reprenant mon souffle…