Hélas !
(Fin du chapitre précédent):
— Comment as-tu pu résister à toutes ces tentations?
— Jai pensé à toi tous les jours. Jai prié pour que tu maimes en retour. Quand mes sens sémouvaient au spectacle des démonstrations je répétais ton prénom, je pensais fortement à toi.
— Ca marche des trucs pareils ?
— Oui, crois-moi. Mais puisque tu doutes encore, retrouvons un endroit calme et tu auras la preuve que je suis restée vierge.
OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO
Il est des situations où seul un mufle peut refuser un cadeau de cette nature. Rose veut me prouver sa bonne conduite. Rose se prétend vierge ! Depuis un an elle mattend, depuis un an cette fille qui navait pas froid aux yeux sest réservée pour moi et elle vient me proclamer son amour. Cest difficile à croire. Sa virginité aurait traversé les embûches dressées sur son chemin par sa cousine Claudine. Cela tient du miracle, de linespéré. Il y a en moi du saint Thomas, je ne peux pas croire sans voir. Or Rose propose de me montrer : je peux voir, vérifier, si je le veux ! Jen ai le souffle coupé.
Je lai aimée, puis à cause de son histoire avec Rodolphe et petite culotte en main jai douté delle et de ses bonnes murs. Jai voulu ignorer son amour, jai eu peur dun tempérament de feu et je lai renvoyée aux pièges de Claudine. Elle a vu les sexes des copains de sa cousine exhibés pour la séduire pendant un an. Elle a subi les railleries de ces excités et là elle décide de me prouver, à date anniversaire, la force de son caractère et de son amour : elle na pas succombé dans ces conditions difficiles à toutes les vilaines tentations du sexe. Cest incroyable ! Elle ne peut pas prendre le risque de me mentir sur létat réel de son vagin. Donc elle dit vrai, donc jai douté à tort de son amour et de sa sincérité : je suis le dernier des imbéciles. Elle est debout devant moi, elle me tend les bras, elle quémande un baiser.
— Rose, je te demande pardon. Pardonne mes soupçons, mes doutes injurieux, mes insinuations stupides, les épreuves auxquelles ma jalousie ta soumise. Pardon
Elle lit dans mon regard mon repentir, elle se jette sur moi :
— Mais non, je veux juste savoir si tu maimes encore. Tout le reste mindiffère. Je taime, maimes-tu? Tu mas tellement manqué. Serre-moi dans tes bras.
Nous nous embrassons, nous partons à la recherche du temps perdu. Sur la mousse, derrière un buisson, Rose devient femme. Malgré linconfort du sous-bois elle est brûlante, elle étouffe des cris de jouissance. Je minquiète de mes lacunes.
— Mon chéri tu es parfait. Jai été heureuse entre tes bras. Reprends-moi. Je suis ta femme désormais.
Nous nous fiançons, nous nous marions. Rose est enthousiaste. Notre couple nage dans le bonheur. La petite taille de mon pénis ne fait pas obstacle. Pourtant après plus de deux ans de mariage, un soir Rose a oublié déteindre lordinateur. A-t-elle oublié ou volontairement laissé une trace dun sujet qui lui tient sérieusement à cur afin de menvoyer un message ? Jexamine lhistorique avec un pincement au cur .Elle a consulté différents sites traitant de la taille du sexe masculin, a peut-être lu sans sy attarder que dans certaines ethnies les hommes à petit sexe jouissaient de plus de considération : pour moi ce serait une consolation. Mais ce renseignement ne correspondait pas à lattente de sa recherche car elle a scruté en détail une classification en cinq catégories, du micro-pénis en I, au XXL classé 5. En dernier un site intitulé « Extenseur de pénis » a retenu son attention. En gros il présentait le développeur : cet instrument permet dagrandir et dallonger le pénis et augmente le plaisir sexuel. Elle a introduit le sujet parmi ses favoris. Rose na donc pas évacué le souci. Faudra-t-il acheter lappareil avec lespoir daugmenter longueur et diamètre de ma bite ? « Mon mignon » est-il considéré comme insatisfaisant, petit ? A quoi bon, je natteindrai jamais les dimensions supérieures et Rose pourra toujours rêver dun mieux possible. Elle nen parle pas. Je me résigne au silence.
Et même dans les jours suivants Rose semble jouir plus intensément. Je me suis trompé, elle me réserve le sort heureux des petits porteurs aimés du beau sexe dans certaines tribus. Quand je quitte son nid damour, je vois avec émotion les crêtes de ses petites lèvres pencher vers lextérieur et moffrir le spectacle attendrissant des pulsations de lentrée rose et nacrée de son vestibule. Je ne peux me retenir, jy applique un dernier baiser plein de dévotion. Jen viens à cette conclusion : Rose a voulu se conforter dans le choix dun mari à petit pénis, troublée par la mode actuelle qui valorise la grande taille du pénis. Un membre grand et gros compte plus dans notre civilisation que toutes ses autres qualités. Pour moi cest si beau un sexe de jeune femme après lamour. Joublie mon inquiétude. Hélas, un nouveau signal malerte bientôt. A la recherche dun médicament, jouvre un tiroir de la commode de notre chambre. Erreur, ce nest pas mon tiroir, celui-ci contient de la lingerie féminine. Rose a bon goût, je soulève une pièce de dentelle pour ladmirer et dessous je découvre un sex-toy de bonne dimension : seize centimètres utiles plus une imitation de scrotum. Elle a acheté la bonne moyenne.
— Ah ! Ciel ! Rose a besoin dun complément. Ce nest plus une question, cest une certitude. Il lui faut dautres sources de plaisir. Je suis navré de lapprendre par accident. Que vais-je encore trouver dans ce tiroir ?
Je palpe la lingerie, un objet plus dur résiste à mes doigts. Dans une boîte, je déniche un uf vibrant, sa télécommande et le mode demploi. Rose a la panoplie de la jouisseuse. Elle possède de quoi se donner des frissons et atteindre lorgasme sans moi. Quand utilise-t-elle cet uf vibrant ? Devant moi et je ne men rends pas compte ? Est-ce possible ? Ailleurs : au travail, dans le bus? Seule ou avec laide dun tiers éventuellement? Qui la dirigée dans ses choix ? Je pense immédiatement à Claudine ! Jai aperçu la cousine dans les parages à plusieurs reprises. Il y a de quoi inquiéter. Je range les objets soigneusement.
La situation est grave. La malheureuse épouse a commis une grosse imprudence en mépousant. Elle croyait à lamour, elle était certaine de jouir quand nous nous aimions, ne se souciait plus de connaître des membres plus importants, elle me garantissait que jétais un mari parfait sur tous les plans, y compris au lit. Et vlan, je maperçois quelle ressent le besoin de recourir à des jouets sexuels pour assouvir ses besoins, pour atteindre des plaisirs que je dois être incapable de lui donner. Une fois de plus je me sens humilié. Pourquoi complète-t-elle nos accouplements de cette manière ? Pourquoi ne massocie-t-elle pas à ces jeux ? Elle utilise ces objets en secret, cest-ce qui manéantit. Jimagine la scène. Rose se sent seule, Rose a envie de passer un moment agréable, elle sort son vibromasseur. (Elle a une bonne excuse, son mari nest pas là.) Il faut le rendre glissant : elle le porte à la bouche, le couvre de salive. Lobjet descend vers sa fente, attaque le capuchon du clitoris. Elle appuie sur linterrupteur, laisse vibrer sur ce point sensible. Arrive la nécessité de parcourir la vulve, de se glisser entre les grandes lèvres. Les nymphes exigent leur part de frémissement. La tête du vibro trouve un orifice, sy enfonce, pénètre, heurte les bords du conduit, dépasse en profondeur la zone limite où sarrête mon petit pénis, avance encore, devient lami le plus intime des profondeurs inexplorées, sagite, remonte, se met à aller et venir, manié par un poignet souple, secondé par des doigts si doux sur le gardien de la grotte, ce clitoris énervé doù partent des ondes électriques. Introduit-elle vraiment toute la tige, soit en la poussant soit en sasseyant dessus jusquà toucher son utérus ?
Ah ! Si elle maimait, elle me confierait le soin de lui faire connaître ces contrées où on perd pied, où seul compte loubli de linstant présent et la sensation déchapper à la pesanteur, de partir dans un autre monde ouaté, rose ou bleu layette. Hélas ou elle craint de blesser mon orgueil de mâle vaincu par ce sinistre robot, ou elle a honte davouer ce transfert réclamé par ses sens. Voilà un domaine inconnu, elle ne me permet pas de ly accompagner. Nous devons tout faire à deux : sauf ça? Pourquoi cette restriction ? Je suis frustré, son plaisir est égoïste. Rose me vole ma part dun bonheur que nous devrions partager. Comment sortir de cette situation ? Je saute dans ma voiture, fais un saut en ville, reviens et métonne à peine de son souffle oppressé et des perles de transpiration sur son front : jen connais lorigine, elle a été interrompue en plein orgasme par mon retour. Peut-être même luf se cache-t-il encore dans son corps, au repos sur ordre affolé de la télécommande.
— Mais, Rose ma chérie, que tarrive-t-il ? Tu es toute rouge et tu transpires. Que tarrive-t-il?
— Jai fait un cross pour me tenir en forme. Je prends une douche.
Leau coule, je visite le fameux tiroir. Luf vibrant a disparu, lemballage est vide, abandonné en surface. Mon retour a été plus rapide que prévu par ma femme, ou elle a perdu la notion du temps à cause de ses jeux érotiques. Elle voguait dans les nuages propulsée par les secousses ininterrompues du petit moteur, elle vibrait autour de son uf, occupée à pousser ou réduire les vibrations selon les élans de ses terminaisons nerveuses, électrisée, tendue à la recherche de lexplosion libératrice. Elle na pas eu le temps de ranger son jouet Sueur et couleur écarlate du visage ont bien pour explication celle que jai envisagée : Rose sest offert un petit plaisir en mon absence. Cette fois cest plus quune supposition. Elle est chaude. Je la cueille à la porte de la salle de bain, peignoir ouvert, je lenlace et lembrasse comme un mari fou damour, je la couche sur le lit et jentame des préliminaires. Sa liqueur vaginale est épaisse, gluante et plus amère que dhabitude, ses réactions aux lapements de ma langue, aux suçotements de mes lèvres ou aux effleurements de mes doigts sont plus brusques. Rose se prête au jeu, soffre avec joie, mais des grimaces révélatrices dexcès confirment mes suppositions.
— Ma chérie, jai pour toi un petit cadeau.
— Ah ! Cest gentil de penser à moi. Des fleurs ? Un parfum?
— Vois.
Elle ouvre fébrilement le paquet cadeau, prend le vibromasseur en main et sexclame :
-Mais quest-ce que cest ? Euh, mon amour, jai soif, voudrais-tu me chercher une bouteille deau ?
Le brave petit mari interrompt ses caresses et serviable sort, ramène leau et un verre, curieux de voir les réactions de la simulatrice. Elle sait parfaitement ce quest le cadeau, mais feint de lignorer. Elle en connaît parfaitement le fonctionnement et les vertus Un bruit sourd précède mon retour. Une bretelle de soutien-gorge dépasse du tiroir de la commode. Rose vient de vérifier que son vibromasseur est à sa place. Le mien est une réplique exacte du sien, elle a connu un doute. Son visage sourit de soulagement. Elle continue à jouer à lignorante : Le véritable ignorant cest moi, mais jai hâte de passer à la pratique.
— Voilà un étrange cadeau.
— Jaurais pensé que Claudine tavait instruite. Elle ne la pas fait ? Tant mieux, il me reste des choses à tapprendre. Couche-toi et laisse-moi te faire apprécier cet objet. Touche-le : il est lisse, doux au toucher. A quoi te fait-il penser ?
— Oh ! Paul, tu ne veux pas dire Oh, jai peur de me tromper Il fait du bruitCest un poste radio ?
Franchement, elle se fout de moi. Je lui demanderais volontiers si elle écoute « radio-masturbation » sur le sien et quel chant elle entonne lors de lorgasme. Ne gâchons pas notre soirée par un débordement incontrôlé de bile. Mieux vaut agir en toute sérénité, malgré les tremblements nerveux de mes doigts, malgré une déception amère face à sa comédie.
— Je lenduis de ma salive. Ouvre tes belles jambes. Je le couche sur ta fente adorable. Tu sens, faut-il passer à la vitesse supérieure. Tu aimes ?
— Ouihihi ! Ca chatouille. Mon Dieu, il fait trembler mon clitoris Oh ! Ah ! Il entre dans mon vagin. Paul, cest fort, cest bon Ah ! Je pourrai lutiliser ? Oh ! Encore ! Cest bonsi bon, continue, relâche, enfonce, plus loin, reviens, fais tourner la pointe à lentrée, plus haut.
Rose oublie quelle ignore, commande la manuvre. Je suis heureux dobéir à la succession des ordres gémis, saccadés, je redeviens louvrier de son plaisir, son complice dévoué, apprécié. Il nya plus chez ma femme de honte ou de souci de ne pas me froisser.
Rose fait des petits bonds, se tord sur le drap, tape des pieds, chiffonne le drap, soulève son bassin, geint. Jenfonce lengin, je le fais aller et venir. Doucement, avec amour et précaution. Elle a eu le temps dexpulser luf, le vibromasseur ne heurte aucun corps étranger. Son bassin se met à tourner autour de laxe qui la pénètre. Laddition de laction de luf vibrant déjà utilisé et des effets du vibromasseur a un résultat rapide. Rose éclose se met à gémir, serre ses poings, tourne de lil, sébroue et retombe inerte, cherche à retrouver un rythme de respiration régulier, son regard quitte les zones vagues, mexamine :
— Quel merveilleux cadeau. Ouf je nen reviens pas, jai chaudMon amour, vite prends-moi.
Ma petite queue achève louvrage. Rose me serre à métouffer. A son retour sur terre elle déclare :
— Mon amour, cest formidable. Mais avons-nous réellement besoin de ça pour atteindre lorgasme ?
Cesse de faire un complexe dinfériorité. Tu me suffis. Ta verge ma bien fait jouir. Et puis nest-ce pas trop long et trop gros. Je ne voudrais pas déformer mon vagin, car après tu ty perdrais.
Cest pousser le bouchon un peu loin. Je ravale ma colère « après tu ty perdrais ». Cette attention sonne comme une condamnation, appuie sur la taille réduite de ma quéquette. Son baiser sur mon gland est un geste de pitié.
— Mon cadeau te déplaît-il ?
— Non, mais Oh ! Tu es si gentil dessayer de me combler. Embrasse-moi encore. Tu es chou, mimi ! Tu me gâtes trop
— Oui, mais je tinterdis dutiliser ce robot sans moi. Je veux partager tes jeux, lire ton plaisir sur ta face, voir tes tétons se dresser, ton visage se couvrir de sueur et rougir comme ton cou et la plage supérieure de tes seins. Je veux voir dans tes yeux naître le trouble de la volupté, je veux les voir chavirer au sommet de la jouissance. Partage avec moi ces moments uniques.
Elle a une hésitation. Est-ce que je ferais allusion à létat dans lequel je lai trouvée plus tôt ? Elle se reprend :
— Cest évident. Tu regarderas. Je préfèrerais même que tu lutilises sur moi et en moi. Montre-moi ce truc, cest un ?
— Un vibromasseur. Je suis content de son aide. Nos rapports seront plus chauds.
— Ca compensera
Sa phrase reste en suspens. Sans le vouloir peut-être, elle vient une nouvelle fois de me rappeler ma petite taille : je me perdrais dans son vagin agrandi, mais la taille de ce jouet compenserait quoi ? La réponse va de soi : compenserait mon manque de longueur. Elle a raison de se mordre les lèvres, jai compris. Dailleurs il y a un certain temps quelle le pense : son achat de vibromasseur en témoigne. Il y a un problème dans notre couple. Ai-je utilisé la bonne méthode pour le résoudre ? Nous verrons avec le temps, je nai pas la science innée, je tâtonne en espérant ne pas me tromper.
Nous utilisons assidument ce substitut de verge pendant une semaine. Un soir je perfectionne les connaissances de Rose, je lui offre un uf vibrant, le jumeau de celui quelle utilise en cachette. Elle ouvre de grands yeux, ne réclame pas de bouteille deau, me laisse introduire luf dans sa grotte, rit, samuse de me voir commander les vibrations à distance. Je pousse son plaisir plusieurs fois au paroxysme, je la vois toute rouge et couverte de sueur : leffet se répète, je tente un rappel à une situation antérieure, vécue huit jours auparavant.
— On dirait que tu viens de terminer un cross.
Rose tique, me regarde et tente de déchiffrer mon message, puis trouve une réplique :
— Peut-être, mais cest tellement meilleur quun cross ! Où vas-tu chercher ces idées géniales ? Quel bon mari. Viens machever, jai envie de toi et de ta petite queue.
— Jessaie de te faire oublier la petitesse de ma queue. Hélas !
Ma queue nest plus « mignonne», elle passe à létat reconnu ouvertement de « petite ». Le mot est lâché, je me sens petit. Lexpression lui a-t-elle échappé dans un moment deuphorie ? A force de le penser, lexprimer ne leffraie plus, nest plus tabou. Un jour, Rose pourra se vanter dêtre réaliste, de dire les choses comme elle les pense, avec sincérité, à la manière de celles qui déclarent :
— « Moi, je suis franche, je dis tout. »
Elle ne sait pas comme lénoncé dune vérité peut parfois faire mal.
La crise économique du pays nous frappe. Rose perd son emploi. Elle sennuie à la maison. Je lui conseille de se trouver des activités culturelles ou sportives, de ne pas se morfondre entre quatre murs. Pourquoi pas de devenir bénévole dans une association en attendant de retrouver un emploi rémunéré ? Elle me prend au mot :
— Mon chéri, jai trouvé de quoi moccuper. Jirai à laquagym le lundi après midi, je ferai de la gymnastique rythmique le jeudi de quatorze heures à dix-sept heures avec le club local. Sil me reste du temps après mon ménage, je minscrirai au parcours de cross le vendredi après-midi.
Elle ne lésine pas, ne choisit pas, accumule les activités.
— Formidable. Tu ne te laisses pas abattre. Les recruteurs aiment les personnes actives. Tu retrouveras vite un emploi.
Merci mon amour. Tes encouragements me font du bien.
Lusage du vibromasseur ou de luf savère inutile, ils dorment dans le tiroir de ma table de nuit. Rose redouble dactivité amoureuse avec moi. Nous vivons une nouvelle lune de miel.
— Tu es si gentil, si prévenant. Je taime chaque jour davantage. Aujourdhui plus quhier et moins que demain.
Déclaration enfantine, mais toujours agréable à entendre. Les jouets de Rose disparaissent aussi. Elle les cache mieux peut être. Peu importe puisquelle maime.
Elle est très occupée. Elle a accepté la charge du secrétariat de lassociation. Benoît le coach sportif chapeaute les trois activités auxquelles ma femme sadonne régulièrement. Le mercredi après-midi Rose et Benoît confectionnent ensemble le rapport des activités passées et dressent le programme de la semaine suivante. Rose trouve pratique de rédiger ses textes et tableaux sur notre ordinateur. Benoît est une vieille connaissance, il est marié à Brigitte et père de deux charmantes filles de quinze et dix-sept ans. Cest un homme dâge mûr, au contact sympathique, de caractère jovial, presque un père pour ma jeune épouse. Le maire sest félicité publiquement davoir recruté cet oiseau rare, compétent et dévoué, pour la direction des loisirs de la commune. Cest un homme digne de confiance.