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Festival lesbien – Chapitre 1




La brise marine rendait la chaleur supportable. Le bus affrété spécialement pour le « Lesbian Festival 2017 Juan-Les-Pins » déposa sa joyeuse cargaison de passagères sur un parking quasi désert puis repartit en direction de l’aéroport et de la gare de Nice.

Les voitures ne sont pas autorisées pendant le festival, stipula Karen en entraînant le groupe par-delà une rangée de genévriers, sauf pour le personnel et les livraisons. On évite les vols mais surtout les accidents.

Rien hormis l’imposante tour de verre lancée vers un ciel épuré ne témoignait d’une activité humaine, la présence d’un hôtel dans un endroit aussi éloigné de la civilisation à deux kilomètres de Juan-Les-Pins paraissait pour le moins incongrue. Karen avait sans doute fantasmé la venue de plusieurs centaines de visiteuses.

Voici le Vénusia.

Waouh ! m’exclamai-je en avançant d’une démarche mal assurée sous le regard de quelques curieuses.

Une cinquantaine de femmes devisaient autour du bassin près du bâtiment, d’autres chahutaient dans l’eau. La rusticité des tables de bois éparpillées sur la pelouse digne d’un jardin anglais tranchait avec le modernisme de l’ouvrage, des estrades installées ça et là promettaient quelques animations. Surprenante, l’idée d’un rassemblement festif à l’abri des regards n’en était pas moins séduisante.

Vous n’êtes pas dérangées par les voisins au moins.

Pour l’instant, commenta Karen en prenant le temps d’observer son domaine, la construction d’un parc d’attractions commence l’an prochain, on logera les ouvriers en attendant les touristes. J’ai anticipé sur l’achat du terrain avec un excellent prix à la clé. La valeur de la surface au sol a déjà triplé, ce n’est pas fini.

Une question me perturbait, héberger sept cents personnes, même dans une bâtisse aussi imposante, me paraissait irréaliste.

On a douze chambres pour le personnel plus cent quatre-vingt-douze ouvertes à la clientèle qui permettent chacune d’accueillir quatre personnes, beaucoup ont réservé en groupe. Le principe est de s’éclater, c’est plus sympa de le faire dans un minimum d’espace. En outre, tu verras ça demain, certaines auront dormi dans le parc ou n’auront pas pris le temps de se coucher. Les bars restent ouverts sans interruption.

De surprises en surprises, Karen m’amena à la réception où une grande blonde d’une trentaine d’années, vêtue d’un top ultracourt blanc floqué du symbole double vénus rose bonbon sur un slip de bain de même couleur, nous reçut d’un franc sourire qui n’avait rien de commercial.

Bonjour Gaëlle, ça arrive à ce que je vois.

Oui, répondit l’employée après un rapide coup d’il au registre, déjà un peu plus de deux cents. Tu veux ta clé ?

Merci, donne un double à Carla, s’il te plait. On va se changer.

Certaines tombaient le haut du maillot de bain, d’autres se mettaient au nu intégral. Les pulsions autour de la piscine ou aux tables dressées en extérieur se libéraient déjà. Des remarques et des encouragements se distinguaient parmi les rires. Les membres du personnel identifiables à leur tenue identique à celle de Gaëlle à la réception incitaient des jeunes femmes à oublier leurs complexes comme leurs vêtements.

Mets-toi à l’aise si tu en as envie, chuchota Karen à mon oreille, ça n’ira pas plus loin qu’un peu d’exhibition. Toutes laisseront leurs instincts s’exprimer au cours de ce rassemblement, ne t’inquiète pas. Et si certaines transforment l’hôtel en baisodrome pour lesbiennes, osa mon amie à haute et intelligible voix, personne ne s’en plaindra. Ça restera entre nous.

La remarque souleva quelques rires. Attentive à ne pas attirer l’attention, je préférais garder mon maillot pour l’instant.

Le barbecue était une solution pratique qui ne réclame pas beaucoup de personnel, souligna Karen après avoir déposé les plateaux repas sur une table proche du bassin. Le lancement officiel du Lesbian Festival sera donné à 15 heures précises avec Tegan et Sara, des jumelles originaires du Canada qui font du pop rock un peu folk. Idéal pour faire monter l’ambiance.

Plongées dans des verres de sangria, de bière ou de vin, les femmes se déshabillaient désormais sans considération d’âge ou de physique, elles n’attendaient pas pour égayer l’atmosphère. Je me focalisai sur mon hôtesse impassible confrontée à une poignée de gambas grillées récalcitrantes.

Comment t’es venue l’idée de ce rassemblement ?

À l’origine comme je te l’ai dit, le Dinah Shore de Palm Spring réunit entre dix et vingt milles nanas sur cinq jours. On fait pareil ici, les conférences auront lieu dans les salons de l’hôtel.

Attentive aux révélations, je saisis une merguez entre mes doigts.

Ça se développe donc en Europe.

Depuis quelques années, le Girlie Circuit à Barcelone attire dix milles personnes, reprit Karen intarissable, mais la manifestation dans un lieu public n’est pas étanche et des hommes provoquent des tensions. On a clôturé la pinède en bordure de plage pour nous protéger des voyeurs, aussi par raison de sécurité. Je ne tiens pas à retrouver des noyées dans la Méditerranée.

Karen, directrice de l’agence de voyage parisienne dans laquelle je travaillais depuis deux ans, diffusait un charme insolent dans sa fonction de femme d’affaires. Nous n’étions pas amantes mais je me serais volontiers accordée une pause dans ses bras.

Ça va être difficile pendant le festival, souligna-t-elle, j’ai trop de travail.

Je rougis de n’avoir su conserver ma pensée secrète.

Un moment dans notre chambre équipée d’un grand lit, d’un plus petit, d’une salle de bains et des indispensables toilettes, m’avait permis de prendre une douche. J’en étais à me demander quelle tenue porter quand Karen passa la tête par la porte.

Désolée d’avoir fouillé dans ton sac, j’ai vu que tu n’avais rien de blanc à part tes tennis. J’ai déposé le nécessaire dans l’armoire et le programme est collé sur la porte. Ah ! j’oubliais, prends le grand lit, tu auras l’occasion de t’amuser. Préviens tes copines quand même, j’aurai besoin de quelques heures de sommeil.

Elle disparut après un clin d’il complice. J’optai pour une ample chemise sur un minishort, ma tenue estivale favorite, le tout d’un coton blanc immaculé. Karen avait tout pour elle, un physique avenant pour une quadra, du fric, de la classe, une grande intelligence doublée d’une générosité sans limite.

L’argumentation de Karen se vérifiait dans une multitude réunie par un dénominateur commun d’importance, notre orientation. Des attitudes provocantes, voire scandaleuses en d’autres circonstances, offraient l’occasion de s’en amuser, de se rapprocher. Venir au Lesbian festival permettait de libérer ses pulsions, d’affirmer un droit légitime à une sexualité différente.

Hummm très joli, complimenta la réceptionniste au passage. J’ai envie de vous inscrire au concours de tee-shirts mouillés qui aura lieu demain.

J’acceptai d’un sourire avant de me diriger vers la piscine. Le meilleur remerciement que je pouvais offrir à Karen pour sa gentillesse était de jouer le jeu à fond. Une foule compacte vêtue de blanc se pressait entre le bassin et un petit podium. Tegan et Sara entamaient leur premier morceau.

Je me demande comment font leurs copines pour différencier les jumelles.

Je me retournai sur le timbre haut perché d’une nana de mon âge. La courte tignasse châtain enveloppait un visage fin, le petit nez mutin ajoutait à l’espièglerie. Une robe de coton sans manches dévoilait les épaules droites, les petits seins pointaient sous le tissu, la tenue au raz des petites fesses dévoilait des jolies cuisses. L’insistance de mon regard n’embarrassa guère l’inconnue qui me rendit la pareille.

Elles font peut-être ménage à quatre.

Oups ! Ma répartie fit rire un couple un peu plus âgé collé dans le dos de l’inconnue, j’avais affaire à un trio. L’une d’elles me tendit un cocktail dans un gobelet.

J’ai un verre en rab, profites-en.

La discussion à bâtons rompus commença par l’échange des prénoms puis s’égara sur des sujets variés.

On va faire un tour, à tout à l’heure.

Le couple s’éclipsa sans se gêner de nous lancer un sourire entendu, me laissant seule avec Chloé. Cette dernière exprima aussitôt le besoin de calme.

Tu viens prendre un verre à l’intérieur ? Il y aura moins de bruit.

On traversa la foule main dans la main pour ne pas se perdre. Sitôt dans le hall, mon regard se focalisa sur les petites fesses sous la courte robe de tennis. La réceptionniste fit semblant de ne pas nous remarquer.

Le bar décoré de rose abritait quelques couples en quête d’une intimité relative, la plupart s’isoleraient bientôt à la recherche d’autres plaisirs. La serveuse déposa sur le comptoir face à nous deux gobelets de cocktail puis retourna à ses occupations.

Pas de verre, moins de vaisselle. Les pauvres sont déjà débordées

J’avais lancé cette phrase au hasard, inquiète de voir le silence s’installer.

Elles sont sympas ces timbales, s’esclaffa Chloé dont le rire prouvait une certaine appréhension, regarde.

Je m’attachai au doigt fin sur l’image des bouches féminines couvertes de sucre en poudre, prêtes à s’embrasser. Une répartie me vint à l’esprit.

Ça donne envie de les imiter.

Désireuse de profiter du repose-pied, j’avançai la jambe pour trouver aussitôt celle de mon interlocutrice tiraillée entre le désir et la crainte de se lancer avec une inconnue. Le contact de nos peaux éveilla en moi un désir coquin.

Entièrement d’accord avec toi, approuva Chloé dont un genou caressa l’intérieur de ma cuisse. Mais il serait dommage de s’en tenir à si peu.

La porte de la chambre claqua. Chloé me plaqua aussitôt contre le mur, nos lèvres se trouvèrent. Sa langue s’enroula autour de la mienne aussitôt. La tendresse fit place à l’exaltation. Je participai, le baiser devint passionné, nos souffles se firent saccadés, nos salives se mêlèrent.

Pourquoi me clouer par les poignets à la cloison aussi fermement, elle avait peur que je me sauve ? Drôle d’idée. Je l’avais amenée ici de mon plein gré, j’avais envie d’elle comme elle de moi.

Mon amante me délivra enfin de son emprise et saisit mes seins à plaines mains. J’en profitai pour caresser les siens sans détour, ils durcirent sous mes doigts. Nos frissons se mêlèrent à ce premier geste. Je parvins à dénouer la robe attachée dans son cou, elle dégrafa ma chemise. On contempla nos poitrines à l’air, à moitié débraillées, faisant s’effleurer nos tétons bandés par des mouvements du bassin.

Autoritaire, je soulevai le volant de la robe, écartai le slip, et posai une main à plat sur sa conque brûlante. Chloé poussa un soupir. Dans ses yeux luisait le désir de ne pas être en reste. J’attendis qu’elle détache mon short puis je l’aidai à le faire glisser avec la culotte sur mes cuisses. Mon amante joua avec ma toison, je massai son pubis lisse. Le contact entre nos corps arqués fut électrique. Mon ventre se contracta, le sien aussi.

J’ouvris sa fleur sans trop de délicatesse. De la trouver humide décupla mon audace, mes doigts se frayèrent un chemin dans son antre. Je la désirais ainsi, sans attendre, sans chercher autre chose qu’un contact primitif avec son intimité offerte. Je patientai un instant, elle s’habitua à la pénétration, alors j’imprimai un profond mouvement de va-et-vient. Sa bouche s’ouvrit sur un cri muet.

Écartant mes nymphes, Chloé me pénétra sans effort tant mon minou était lubrifié. Sa présence en moi se fit pressante, dominatrice. Ses phalanges m’investirent de la plus belle des manières. Ce fut aussitôt une explosion de sensations. J’haletai, cherchant à conserver le contrôle de mes émotions.

Nos mains libres trouvant nos seins entamèrent un ballet de caresses appuyées. Nos joues se frottèrent l’une contre l’autre, peut-être pour compenser la violence de nos actes par un peu de tendresse. Ce n’était pas une simple masturbation, on se baisait au sens littéral, on se donnait l’une à l’autre.

Mon pouce effleura son bouton, Chloé frissonna de tout son corps, son souffle court s’accéléra. Je voulais la faire venir maintenant. Elle aussi dénicha mon clitoris puis l’agaça d’un ongle subtil. Je feulai comme une tigresse en chaleur. On chercha toutes les deux une délivrance rapide. Et si on nous surprenait Je m’en foutais. Il était trop tard pour interrompre le curieux processus.

Ma jouissance explosa, entraînant son orgasme. Nos plaisirs se confondirent dans un « Han ! » sonore à deux voix. Chloé collée à moi me plaqua contre la cloison pour nous empêcher de tomber. Nos délivrances à la fois longues et brutales s’évanouirent dans un baiser profond.

Mon amante avait rejoint ses copines tandis que les jumelles quittaient l’estrade sous les applaudissements. La présence de Karen en compagnie de Gaëlle à la réception me tira d’une heureuse béatitude.

Tu viens prendre un verre avec moi ?

Seulement cinq minutes, acquiesça-t-elle en m’attirant au comptoir. Aurélie ! Tu nous sers s’il te plait.

L’employée à la frimousse candide sous une tignasse châtain retenue par une queue de cheval s’empressa de me servir un cocktail et un jus de fruit à sa patronne à court de temps. De nouvelles clientes envahissaient le hall de l’hôtel au rythme de la navette.

Je connais ce regard, roucoula mon amie rieuse. C’était bon ?

La question m’arracha à la contemplation de la jolie Aurélie. Inutile de chercher à me défiler, c’eut été trop bête. L’orgasme avait remis de l’ordre dans mes idées, comme un médicament destiné à soulager la morosité.

Le sourire complice de la serveuse découvrit des canines pointues un peu avancées de la mâchoire supérieure, cette singularité lui allait à merveille. La suspectant d’avoir compris la teneur de l’échange, je décidai de la provoquer.

Délicieux.

Super ! Va manger, le buffet est ouvert. Tous les buffets, se pressa-t-elle d’ajouter en sous-entendu après une illade destinée à Juliette, cela dépend de ton appétit, mais ne débauche pas le personnel.

Bonsoir, m’interpella un accent chantant alors que mon attention naviguait parmi des groupes joyeux, je peux m’asseoir ?

Oui, bien sûr.

La quadragénaire aux formes pleines moulées dans un tee-shirt blanc, rassurée par mon sourire, déposa avec soin son plateau face au mien.

Valérie, se présenta l’inconnue en me tendant la main.

Le visage rond respirait la santé sous une sage coiffure noire tombant sur les épaules, les grands yeux sombres traduisaient la franchise. Je pris les doigts sans hésiter.

Carla, enchantée.

Formule de politesse ? Pas seulement, j’avais envie de rencontrer ces femmes réunies par le besoin de se retrouver entre elles, de les entendre parler, vivre, respirer.

Une fête magnifique, même si je m’attendais à quelque chose de plus

Déçue ? demanda Valérie d’un ton neutre sans parti pris.

Non, ravie au contraire. Mais ce n’est pas très débridé pour un rassemblement aussi grand. Je pensais trouver davantage de folie.

Attends de voir demain les effets de la fatigue et de l’alcool. Si tu cherches de la lesbienne hors de contrôle, tu seras servie.

Une courte plage de silence nous permit d’en finir avec les crudités. Une association d’idées m’amusa.

Tu parles comme un médecin.

Parce que c’est le cas, pouffa mon interlocutrice sans se vexer de la remarque, je suis psychanalyste sexothérapeute.

Une bande s’installa à la table prévue pour douze convives. Entre 30 et 50 ans, leur attitude laissait penser à des amies de longue date réunies pour un séminaire. La plus proche de moi remplit nos gobelets de rosé frais, nous gratifia d’un sourire dénué de sous-entendus puis tourna la tête vers ses copines.

Beaucoup viennent pour se retrouver entre elles, reprit Valérie après avoir dégluti un peu de poulet froid, certaines ne pensent qu’à passer un week-end de folie à boire et à danser, d’autres sont dans une recherche plus physique, tu vois ce que je veux dire.

L’allusion donnait à réfléchir. Peut-être était-ce là un appel du pied de l’inconnue. Mon corps à ma grande surprise réagissait déjà en ce sens, mon cerveau suivit.

Qu’est-ce qui t’amène, toi ? Ne me dis pas le travail.

Loin d’une gaffe, ma répartie était destinée à gommer un peu de l’austérité sur le visage avenant délicieusement hâlé.

Non, mais l’observation des comportements m’apportera certainement beaucoup en temps voulu.

Le départ de Valérie sitôt son repas achevé m’avait sonnée. J’avais tenté en vain de lui faire comprendre mon désir. Elle gribouilla son numéro de téléphone sur mon bras avant de s’évaporer dans la foule. Une autre profita aussitôt de la place laissée libre.

La présence d’une aussi jolie fille seule dans un endroit pareil fait ressembler la vie à un rêve. Tu attends quelqu’un peut-être.

Non.

Je laissai Françoise me draguer sans savoir si ses avances trouveraient un écho. Ses cheveux châtains mi-longs habilement décoiffés censés la rajeunir, les traits du visage trahissaient une soixantaine non dénuée de charme. Une robe bustier crème mettait en valeur la gorge voluptueuse qu’elle balançait sous mon nez à la moindre occasion.

Minuit, la soirée agréable à observer ce microcosme dont il me fallait apprendre les codes se prolongeait. Les convives s’étaient succédées à la table, beaucoup maintenant s’éclataient sur les airs entraînants d’un orchestre pop dont le nom m’échappait. Les groupes, à l’image du personnel, étaient composés exclusivement de femmes.

Il y a trop de bruit, se plaignit Françoise, tu viens ?

On m’avait déjà fait le coup dans l’après-midi, je la suivis néanmoins, prise d’une appétence particulière, séduite à l’idée de connaître une nouvelle extase.

On s’installa sur le premier des deux grands lits, ses colocataires pouvaient arriver à l’improviste mais un léger abus de cocktails dédramatisait la situation. Mon désir était devenu un besoin, une irruption impromptue n’aurait eu aucune incidence.

Françoise lissa ma joue, son regard s’infiltra par le col rond de mon tee-shirt tombant en haut de mes cuisses sous lequel un slip de bain dissimulait mon intimité.

C’est mignon tout plein, roucoula-t-elle en m’embrassant dans le cou. Laisse-moi voir tes seins, chérie.

La précipitation me réjouit, le tee-shirt disparut. Mon amante prit le temps d’admirer ma poitrine avant de dévorer mes tétons, de les mordiller, la caresse presque agressive imprima l’empreinte de ses mains sur la peau de mes globes.

Ils sont beaux, délicieusement beaux, surenchérit Françoise en s’agenouillant sur le tapis entre mes cuisses ouvertes.

Désireuse d’écourter les préliminaires, elle dévoila à mon intention les rondeurs molles sous sa robe et dégagea mon minou du slip sans prendre la peine de l’enlever. Assise sur le bord du lit, appuyée sur mes bras tendus en arrière, je m’offris impudique de manière à ne rien rater du spectacle. Son regard me transperçait, me pénétrait. Les yeux fermés, il aurait été facile de l’imaginer se pourlécher les babines de gourmandise, mais je souhaitais l’observer en train de lécher autre chose.

Françoise ouvrit ma fente des deux mains pour introduire sa langue dans mes chairs. Voila ce que j’attendais.

Hummmmmm

Encouragée par ma réaction, mon amante fouilla ma vulve avec frénésie, comme si elle voulait enfouir sa bouche dans ma grotte pour me lécher au plus profond. J’en avais le souffle coupé, je me sentais mangée de l’intérieur.

Elle lança une main impatiente vers son bas-ventre. Il était impossible de distinguer la scène, dommage, je ne pouvais qu’imaginer une vieille se masturber en broutant le minou d’une fille de 19 ans. Le clapotis intempestif des doigts dans sa mouille résonna dans la chambre, mon excitation franchit un nouveau palier vers l’extase tandis que la langue aventureuse ne me laissait aucun répit.

C’est bon lèche-moi oui, comme ça

Je devinai à son regard que m’entendre parler l’inspirait.

Branle-toi en même temps Hummm encore

Sa langue nichée dans ma grotte, la bouche collée à ma fente, Françoise gémit. Elle ne tenait plus. Je décidai de l’accompagner.

Oui ! Vas-y, jouis !

Mon amante explosa presqu’aussitôt, comme si elle attendait ma permission après des années d’abstinence. Ses cris noyés dans mes chairs amenèrent mon propre désir à son point culminant. C’est moi que ma voix inspirait désormais.

Touche mon bouton Branle-le avec ton doigt

Françoise pas encore remise de ses émotions s’exécuta. Je ne lui permettrais pas de reprendre son souffle au risque de briser mon élan.

Lèche-moi avec ta langue ! Pince mon clito entre tes lèvres ! Oui, je viens Oh ! tu me fais jouir

Je m’offris un orgasme long, bruyamment exprimé. Mon amante déglutit ma cyprine avec une réelle gourmandise comme si rien d’autre ne pouvait étancher sa soif. Puis elle s’assit sur le lit, la bouche luisante étirée sur un remerciement silencieux. J’enfilai mon tee-shirt avant de filer. On n’avait même pas pris la peine de s’embrasser, c’était très bien comme ça.

Le bureau de la réception, 00 h 40, je demandai un papier et un stylo afin de noter le numéro de Valérie inscrit sur mon avant-bras. Le besoin de sommeil ne se faisait pas encore sentir, le sourire d’Aurélie au bar, moins occupée que les serveuses à l’extérieur près du dancefloor, m’interpella. Elle se détourna du bac de vaisselle.

Un cocktail ? proposa une voix presque grave pour une fille d’apparence fragile.

Boire davantage ne m’aurait rien apporté, la sensation d’ivresse était retombée avec le plaisir des sens dans la chambre de Françoise.

Un jus d’abricot plutôt, merci.

Pas envie d’abuser le premier soir ? plaisanta-t-elle. Normal, il en reste quatre.

La main de Karen sur mon épaule me fit sursauter, je n’avais pas senti sa présence. Collée à mon dos, elle trempa les lèvres dans mon gobelet de jus de fruit.

La même chose s’il te plait, commanda-t-elle certainement rassurée par l’absence d’alcool. Tu as été parfaite, Aurélie, je te fais remplacer dans une demi-heure. Essaie de te reposer pour être en forme demain.

Le compliment colora ses joues de rose, relevant la brillance des grands yeux bleus. Je décidai à contrecur d’arrêter là l’observation. Fatiguée, il n’était bien sûr pas dans mon intention de finir la nuit avec la serveuse, du moins pour l’instant, seulement de lui témoigner un intérêt amical. Le problème était que rien du maladroit jeu de séduction n’échappait à Karen.

Et toi, belle Carla, comment vas-tu ? s’intéressa-t-elle enfin à moi en s’accoudant au comptoir, son bras contre le mien.

À la terrasse d’un bistrot parisien ou au centre d’une réunion de sept cents personnes, mon amie conservait la complète maîtrise de son univers comme bien peu en étaient capables. Comment faisait-elle pour montrer autant d’aisance.

Très bien, on le serait à moins.

Tu ne t’attendais pas à ça, hein, gloussa-t-elle à mi-voix, comme si se laisser aller à un rire franc pouvait remettre en cause un équilibre naturel.

Non, c’est une idée géniale.

Merci, explosa enfin Karen avant de finir son jus de fruit d’une traite, ce n’est pas la mienne mais celle du groupe de féministes dont je t’ai parlé. J’avais le lieu idéal, c’est tout.

La fatigue se fit soudain sentir.

Je vais me coucher pour être aussi en forme demain, bafouillai-je en posant une bise sur la joue de mon amie.

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