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La bourgeoise et le marabout – Chapitre 19




Je suis derrière mon ordinateur au bureau lorsque je reçois un SMS ; ma respiration s’accélère car c’est maître Coulibadou qui m’écrit. Comme toujours, son SMS est des plus laconiques mais je sais que chacun de ses messages est une porte ouverte sur une belle rencontre. Au cours de la journée, je relis plusieurs fois son petit mot « rendez-vous après-demain jeudi 15h30 chez Monsieur Robert qui vous donnera les consignes » et lorsque je rentre à la maison le soir, ma petite culotte est toute trempée. J’ai envie de sexe tout de suite et, pour m’apaiser, j’attends avec impatience le retour de François mon mari.

Lorsque j’entends la porte d’entrée s’ouvrir, je suis déjà dans notre chambre et je l’appelle

— François, viens vite. J’ai besoin de toi.

Lorsque qu’il me rejoint dans la pièce, je suis à genoux sur le prie-Dieu face au miroir de l’armoire. J’ai retiré mon tailleur et je ne porte qu’un serre-taille qui me fait bien ressortir la poitrine, des bas autofixants qui dessinent parfaitement mes jambes et des escarpins à hauts talons qui soulignent mon côté bourgeoise. Dans le miroir, je vois François qui fait un grand sourire, commence à défaire sa braguette tout en s’approchant de moi, sort sa verge qu’il glisse entre mes jambes, s’empare de mes hanches à deux mains et me pénètre d’un coup sec.

— Ma femme est en manque de queue me semble-t-il. Je vais me faire un plaisir de la calmer par une bonne saillie.

énonce-t-il à voie haute tandis qu’il commence à me besogner.

— Oui, tu veux faire de moi une salope et je souhaite progresser. Tu devrais t’adjoindre un complice puisque tu te complais parfois à me regarder être bien baisée.

lui dis-je en ayant déjà en tête une petite idée sur le complice qui lui conviendrait.

— Oui tu as raison, je vais y réfléchir sérieusement. J’adore en effet te partager et te regarder.

me répond-il.

Lorsque ses longs jets de foutre m’inondent la chatte, je suis en train de penser à mon maître.

Comme lors de mes escapades précédentes à Pigalle, je suis sensée être en rendez-vous professionnel avec l’un de nos clients du 18ème arrondissement. Il est tout juste 15h30 lorsque j’arrive à la boutique de Monsieur Maurice. Il me fait la bise puis me dit qu’il regrette que je ne vienne pas pour de nouveaux essayages. Puis, il me précise les consignes de Monsieur Coulibadou que je dois appliquer à la lettre. Je passe donc dans l’une des cabines suivie par le gérant des lieux, il me fait retirer ma robe et me précise que je la récupérerai avant de rentrer chez moi puis il me tend un string fendu que je dois mettre à la place de mon tanga. Il me fait remettre mon léger manteau directement pas dessus ma lingerie mais m’interdit de refermer les boutons du bas. Dès que je marche, mon manteau s’entrouvre pratiquement jusqu’au niveau de mon sexe. Puis Monsieur Maurice me dit que je dois aller attendre Monsieur Coulibadou au Mac Donald de l’autre côté du boulevard de Clichy. Je dois m’installer à l’une des chaises hautes, aux tables qui font face à la vitre qui donne directement sur la rue. Ultime consigne, je dois bien croiser les jambes et laisser le bas de mon manteau ouvert.

Quelques minutes plus tard, je suis au Mac Donald installée avec un thé à la menthe. Je croise bien haut les jambes de manière à ce que le haut de mes cuisses soit bien dégagé et j’imagine que, pour ceux qui sont attentifs en passant sur le trottoir, la vue doit être des plus plaisantes. Je savoure mon thé et bien vite je remarque que quelques hommes passent et repassent sur le trottoir et ne se gênent pas pour me mater. Soudain, voilà maître Coulibadou qui s’assoit à côté de moi, lui aussi avec un thé. A peine est-il assis qu’il me demande de lui raconter comment ce sont passées ces journées depuis notre dernière rencontre au sauna d’à côté. Tandis que je m’exécute et lui relate mes relations conjugales et extraconjugales, l’une de ses mains se pose sur une de mes cuisses et me force à bien écarter les jambes. Puis il veille à bien maintenir la pression sur ma cuisse pour m’interdire de réagir. Je sais que dans cette position, sur ma chaise haute face à la vitre, tout le monde peut voir que je porte un string fendu qui laisse entrevoir ma touffe de poils pubiens. Trois ou quatre hommes sont maintenant arrêtés sur le trottoir et nous font face. Monsieur Coulibadou leur fait un grand sourire et sa main remonte un peu plus haut pour bien se poser sur ma fente. Il me caresse et la chaleur de sa main m’irradie tout le bas-ventre. Soudain il se lève et me dit

— Venez Hélène, nous allons voir si ces messieurs ont envie d’en voir plus.

Nous sortons du Mac Donald et, à peine avons-nous fait quelques pas sur le trottoir à droite, que mon maître m’entraîne sous un large porche qui donne sur un cinéma qui s’appelle l’Atlas. Aux affiches qui figurent sur les murs du porche, je comprends tout de suite qu’il s’agit d’un cinéma un peu particulier. Il paye une seule entrée à la caisse et précise au black qui encaisse les 10 euros

— J’accompagne Madame jusqu’à la salle mais elle va entrer seule. Je reviens la chercher dans une petite heure.

Le black doit connaître Monsieur Coulibadou car il acquiesce avec un large sourire. Mon maître m’explique qu’il y a en fait deux salles de cinéma dans l’établissement, une au sous-sol et une au rez-de-chaussée avec un balcon. Puis, il me demande de retirer mon manteau, le prend sous son bras et me dit

— Hélène, ici vous n’avez pas besoin de votre manteau. Visitez les deux salles et laissez vous aller.

Je le regarde s’éloigner avec un peu d’angoisse et c’est en tenue très légère – un soutien-gorge demi bonnet, un porte-jarretelles retenant mes bas noirs, un string fendu et mes escarpins que je pousse la porte battante et commence à descendre les quelques marches qui mènent à la salle du sous-sol.

Une fois en bas, je m’immobilise pour que mes yeux s’habituent à l’obscurité de la salle qui n’est éclairée que par la lumière des images projetées sur le grand écran. Une fois que cela est fait, je m’avance un peu et m’installe dans l’un des fauteuils au premier rang. A l’écran, une jeune femme black, avec de vrais obus à la place de seins est en train de faire une fellation à un homme devant deux autres qui se masturbent en les regardant. Bien vite, je m’aperçois que ma présence provoque un petit attroupement autour de moi. Deux hommes se sont installés de chaque côté de moi, un autre derrière et un quatrième, certainement habitué des lieux et moins timide que les autres, se positionne à genoux devant moi. Des mains inconnues se posent sur mon corps et me caressent, une bouche m’embrasse sur la nuque et celui qui est à genoux me force à écarter les jambes et sa bouche vient vite se coller entre mes cuisses. Je sais que je suis là pour ça alors je me laisse aller. Je ne suis plus qu’une poupée offerte aux envies des joueurs agglutinés autour de moi.

Cette situation des plus perverses m’excite énormément d’autant plus que les actions entreprises par mes complices inconnus commencent à produire leurs effets. Mes tétons, en libre accès, se dressent et ma chatte, déjà toute trempée, aspire à être bien visitée. L’un de mes voisins se redresse, se débraguette et me présente une superbe queue à sucer. Bien évidemment, je ne me fais pas prier et embouche ce sexe vite encapuchonné. Je pense que plus personne ne regarde l’écran car le spectacle a lieu dans la salle même. Celui que je suce doit être particulièrement excité par la situation, qui ne doit pas se présenter tous les jours, car il jouit rapidement. Bien vite, une nouvelle tige bien dressée se présente à moi et, les mêmes causes produisant les mêmes effets, il se vide à son tour en gémissant de plaisir. Celui qui est toujours à genoux devant moi, me trouvant certainement suffisamment prête, m’aide à me relever, me fait me retourner pour prendre appui de mes mains sur le haut de mon siège, se saisit de mes hanches à deux mains et m’embroche d’un coup de queue vigoureux. Il est bien monté et son gland me dilate bien les chairs en se glissant au fond de moi. Je gémis sous ses puissants coups de queue qui me font vibrer tout le corps. Celui qui était jusqu’alors assis derrière moi, ravi de l’aubaine, se lève et me présente sa queue à sucer. Dans l’état où je suis, je ne peux pas résister et je me mets à le sucer avec application. Les deux hommes accordent leurs mouvements et me voilà prise en étau entre deux vigoureuses queues qui comblent mes attentes. Au bout d’une dizaine de minutes, ils jouissent à l’unisson et me laissent repue de jouissance. Je leur fais comprendre que je dois souffler un peu et j’en profite pour prendre l’escalier et aller visiter l’autre salle de projection.

La seconde salle est beaucoup plus spacieuse, il y a cinq ou six rangées de fauteuils où quelques uns sont déjà occupés. Au premier rang, deux vieux messieurs se tripotent l’un l’autre et se moquent bien de ce qui se passe autour. Deux rangs derrière, un travesti asiatique pratique une fellation à un quadra BCBG costard cravate qui fait certainement une petite pause dans les lieux avant de rentrer à la maison. Je me décide à monter la petite dizaine de marches qui mènent aux autres rangées de sièges installées en hauteur au balcon. Je me glisse jusqu’au dernier rang et m’installe pour regarder quelques images du film. La femme à l’écran me ressemble un peu, la cinquantaine, bien foutue, bourgeoise à souhait. Quatre solides gaillards l’entraînent dans une cave où ils la dévergondent. Je m’aperçois alors que deux jeunes blacks viennent de s’installer de part et d’autre de moi ; l’un des deux était à la caisse lorsque nous sommes arrivés avec Monsieur Coulibadou. Bien vite, leurs mains se font entreprenantes sur mes jambes et mes cuisses ; j’imagine qu’ils doivent aimer caresser de jolies jambes gainées de bas noirs mais qu’ils n’en ont pas l’occasion tous les jours. Tandis que l’un m’oblige à me pencher vers lui pour m’embrasser à pleine bouche, l’autre s’incline vers ma poitrine et commence à me mordiller doucement les seins. Ils semblent connaître mes points faibles ! Je me laisse aller, les jambes grandes ouvertes pour qu’ils puissent glisser leurs doigts dans ma fente déjà bien humide. Je bombe la poitrine pour faire mieux ressortir mes seins et ainsi permettre de mieux s’occuper de mes tétons. J’incline la nuque en arrière et m’offre ainsi sans retenue aux baisers brûlants.

Une dizaine de minutes sont passées lorsque les deux jeunes hommes se lèvent, me prennent chacun par un bras et m’entraîne vers les toilettes situées à gauche du balcon. Il fait sombre et je devine des silhouettes dans la pénombre. Les deux blacks ont déjà sortis leur sexe et m’attirent entre eux deux. Je suis debout, sans possibilité de bouger beaucoup entre ces deux solides garçons. Celui de devant frotte sa queue à ma fente et trouve vite la voie ; il faut dire que je suis déjà bien ouverte. Le second caresse mon petit cul avec l’extrémité de sa tige, pousse un peu plus fort, recule un peu, revient au contact et, petit à petit, se glisse en moi. Mes jambes tremblent mais je ne risque pas de tomber, maintenue comme je suis pas ces deux glaives d’ébène plantés en moi bien profond. Pendant ce temps, des mains inconnues m’explorent le corps, me caressent les fesses, me flattent la croupe et s’occupent de mes seins. Je devine, plus que je ne vois, que l’on se branle dans l’obscurité en essayant de se coller à moi. Mes deux baiseurs redoublent d’effort, me prennent plus vigoureusement et jouissent longuement en poussant de longs soupirs de satisfaction. A peine sont-ils retirés que de puissants jets de foutre, venus de je ne sais où, retombent sur moi, m’arrosent les fesses et les cuisses puis ruissellent le long de mes jambes. Je suis vidée, saoule de tant d’orgasmes. Soudain, une voix grave que je reconnais se fait entendre dans la pénombre des toilettes qui sentent le sexe, la luxure et le foutre

— Venez Hélène, la séance est terminée.

Une fois de retour à la caisse, Monsieur Coulibadou me rend mon manteau et nous traversons la rue. Chez Monsieur Maurice, je récupère ma robe que j’enfile sans même avoir nettoyé le sperme qui commence à sécher sur moi. Alors que mon maître me raccompagne jusqu’au métro, je lui dit que j’envisage de lui faire rencontrer mon mari pour qu’ils deviennent complices. Je lui précise que je serai obligée d’inventer une histoire pour provoquer la rencontre et qu’il devra faire comme si nous ne nous connaissions pas. Il me fait un grand sourire et me dit que je jeu devrait lui plaire. Une fois rentrée à la maison, je prends vite une bonne douche et me voilà redevenue une honnête bourgeoise du XVIème. Pourvu que François soit fatigué en rentrant et n’ai pas envie de me baiser. Sinon, il va vite s’apercevoir que je suis ouverte de partout…

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