Quelques jours après mon aventure, alors que la vie continuait son cours, je restait quelque peu tourmentée. J’avais donc pris la décision de recommencer, j’ai décidé que ce soir j’irai dans un bar, habillée sexy, je me laisserai draguer et je verrai la suite.
Chose promise, chose due, à peine arrivée chez moi le soir après le travail j’ai pris une douche, choisi une tenue que je ne pensais jamais porter : une petite robe rouge courte et moulante, un léger décolleté mais qui laissait entrevoir le dessus de ma poitrine, un soutien gorge push-up, un string ficelle et des talons aiguilles, les cheveux coiffés au vent, légèrement maquillée mais un rouge à lèvre assez vif venait rendre l’ensemble très provocateur. Je ne me reconnaissais plus, je me trouvais belle et sexy, mais jamais je n’avais été pareillement habillée pour sortir, il métait arrivé parfois de porter des tenues sexy en privé pour mon homme, mais je n’avais jamais été aussi nymphomane dans ma tenue. Je partis de chez moi à 21h30, en direction d’un bar où j’étais sûre de ne croiser personne que je ne connaîtrais.
Lorsque je pénétra dans le bar, il était rempli d’hommes très différents, certains ressemblaient à de vieux ivrognes et sirotaient une boisson, qui ne devait pas être la première de la soirée, quand d’autres étaient assez séduisants, dont un que je remarqua au fond du bar, il avait l’air seul ce qui m’étonna un peu. Je pris le parti de masseoir seule à une table, de commander et d’attendre que l’on vienne m’aborder. Il ne fallut pas plus de dix minutes pour qu’un premier homme se présente à ma table. Il ne s’agissait pas vraiment du prince charmant, il devait avoir moins de la quarantaine, les cheveux gras et pas coiffés, habillé comme un sac je ne me suis pas laissée tenter par ses avances assez lourdingues. Mais l’homme que j’avais remarqué en rentrant, après le départ du premier prétendant, se présenta à ma table avec une accroche sympathique : « je vais me mettre ici pour faire croire que vous êtes accompagnée et qu’on ne vous embête plus. » et il commanda un verre pour chacun de nous, j’étais rassurée, j’avais quand même peur de devoir passer la soirée à me faire harceler par des vieux croûtons sales.
Nous avons discuté pendant une bonne heure avant qu’il ne se décide à être plus entreprenant, il commença à me faire du pied et à placer des sous-entendus dans ses phrases : « je passe une soirée très sympathique, j’espère que ça va aller crescendo. ». J’essayais de me montrer réceptive à ses signaux en lui en renvoyant certains, mais je n’étais pas forcément très à l’aise, je ne savais pas ce qu’il faudrait faire pour franchir la limite qui nous séparait de l’acte sexuel lui-même. C’est lui qui de nouveau pris les devants et m’invita à me ramener chez moi. Nous marchâmes cinq bonnes minutes pendant lesquelles son bras descendait de plus en plus bas sur mes hanches. À un moment il se stoppa et me montra une ruelle, vide, assez sombre, avec des bacs de poubelles et au fond un muret, il s’agissait d’une impasse. Il memmena dedans et m’embrassa et caressant mes fesses, je me laissa faire. Il glissa à mon oreille : « J’ai envie qu’on nique dans cette ruelle, j’adore l’exhib et tu m’excites avec cette robe.»
J’étais quelque peu étonnée de la tournure des événements, je voulais coucher avec lui, mais pas dans une ruelle sombre, entourée de poubelles et avec le risque de se faire prendre même si la fréquentation de cette ruelle ressemblait plus à une petite église de campagne un jour de semaine qu’un magasin des champs Elysées. J’ai essayé de lui dire qu’on pouvait aller chez moi, qu’on serait plus à l’aise mais il insista, prétextant que ma tenue appelait vraiment à réaliser ce genre de fantasme, ça je ne l’avais vraiment pas prévu. Je pris sur moi et d’accepter sa proposition, seulement s’il restait discret et qu’on le faisait le plus caché possible, ce qu’il accepta sans soucis. Nous nous enfonçâmes dans notre nouveau lit d’amour et trouvâmes un endroit, derrière des blocs de poubelles, qui semblait être suffisamment discret, il me plaqua contre le mur, m’embrassa dans le cou et passa une main sous ma robe et me caressa. Je sentais de l’excitation, il était assez doué avec ses doigts, il caressait mon corps de son autre main mais d’une façon qui me faisait me sentir irrésistible, magnifique, il caressait mes seins de manière très habile et je les voyais pointer.
J’étais très excitée, d’une main je dégrafa sa ceinture et son pantalon et passa une main dans son caleçon, il n’était pas forcément très bien équipé au premier abord mais après tout, c’est la façon dont on s’en sert et non la taille qui font monter le plaisir.
Au bout d’un moment il me demanda de le sucer et appuya gentiment sur ma tête pour me le faire comprendre. Je me mis au travail et commença par simplement lécher le bout, branler doucement puis il enfonça ma tête à l’aide de ses mains et imposa un rythme tout à fait raisonnable, mes mains étant inutiles j’ai commencé à lui caresser les couilles avec, chose qu’il avait l’air d’apprécier puisqu’il poussait des gémissements prononcés. Il n’accéléra que très peu et relâcha le joug qu’il exerçait sur mon crâne au bout de quelques minutes. Je me suis relevée et il me retourna, je pris appuis contre le mur. Il retira mon string et dans un geste d’excitation me le fourra dans la bouche : « on t’entendra pas crier comme ça chaudasse ».
Il me pénétra d’un coup sec et commença des va et vient rapides, ses cuisses claquant contre mon cul à une vitesse effrénée. Je sentais que c’était bon, que je prenais du plaisir, mais j’avais du mal à le laisser paraître à cause du stress qui m’envahissait de me faire surprendre derrière une poubelle, la robe relevée et le string en bouche, en train de me faire culbuter en levrette. Au bout d’un certain temps, il se retira, sallongea par terre et me demanda de le chevaucher, je me mis en place et commença à bouger comme une folle, dans tous les sens, il gémissait comme une bête, mettait des claques sur mes seins et des fessés, il me suppliait de ne pas stopper. Je redoublais d’effort, j’adorais sentir que je lui faisais un bien fou, mais je restais tout de même extrêmement concentrée sur les possibles passages de visiteurs. Je sentais au fur et à mesure que je mempalais sur sa bite que le plaisir prenait le pas sur l’angoisse et je ne fis bientôt plus du tout attention. Je sentais que montait en moi un orgasme puissant, je fus prise d’une vague de chaleur et mon corps entier fût parcouru d’un frissonnement intense, je hurlais mon plaisir mais le petit-bout de tissu bourré dans ma bouche retenait les cris.
Une fois mon orgasme terminé je me relâcha instantanément et m’allongea sur son torse, mais lui n’avait pas terminé, il se mis sur les genoux et je me mis à quatre pattes, le haut du corps contre le sol, il me pris avec vigueur pendant encore trois ou quatre minutes avant de grogner et de jouir dans sa capote à l’intérieur de mon vagin. À peine nous avions terminé que nous nous relevâmes et nous partîmes jusqu’à chez moi où je ne pu résister à l’envie de le faire monter chez moi.
Après un dernier verre à rigoler sur ce que nous venions de faire je me mis à quatre pattes et lui délivra « une pipe d’enfer » selon ses propres mots, j’ai sucé pendant dix petites minutes, sans marrêter, de plus en plus profondément, de plus en plus rapidement, lui ne faisant rien, se laissant procurer du plaisir, montrant son plaisir par des grimaces qu’il ne pouvait contenir. Il commentait la situation : « Oh putain qu’est ce que t’es chaude ! Une vrai chienne! ». Étrangement, à chacun de ses mots, j’augmentais la cadence, je me sentais de plus en plus en confiance et j’adorais lui procurer ce plaisir et entendre ses commentaires, mais je redoutais le moment où il jouirait, je n’avais jamais reçu du sperme en bouche et je n’osais pas lui dire, il avait l’air dans un rêve éveillé et j’en vivais un aussi. Il se crispa lorsqu’il sentit que le moment était arrivé. Je ne voulais pas sa semence dans ma bouche et je tenta de me retirer pour le faire jouir sur mes seins mais il me tint la tête enfoncée et se déchargea de plusieurs gros jets de sperme.
Cela me dégouttait quelque peu de sentir cette substance visqueuse dans ma bouche mais je sentais qu’il adorait : « Vas-y avale ton du maintenant jolie salope » et j’ai tenté l’expérience je dois avouer que j’ai détesté, la texture, le gout, mais ça passe vite et vu l’effet que ça a procuré à mon partenaire je trouve le sacrifice acceptable. Nous nous sommes mis sur mon lit après cela et nous nous sommes endormis paisiblement. Au réveil le matin il était parti, mais il avait eu la délicatesse de me laisser un plateau, sur lequel il avait disposé un petit-déjeuner préparé par ses soins, du pain, des ufs brouillés, du café, un fruit. Même si je trouvais son départ inexpliqué lamentable, je trouvais l’attention du plateau fort délicate, comme son approche de la veille. J’avais pris mon pied sexuellement et cet homme était un gentleman aux pratiques sexuelles délurées, était-ce l’homme que je cherchais ? Mais je ne savais rien de son identité à part son prénom : Marc.
Durant la semaine qui a suivi je suis retournée tous les soirs boire un coup dans ce bar, dans l’espoir de le croiser, je restais une petite heure et je partais, jamais je ne l’ai vu. Un peu déçue, je me suis convaincue rapidement de l’oublier, après tout nous n’avons fait l’amour qu’une seule fois et dans une ruelle sombre, ce n’est pas comme si nous nous connaissions très bien.