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Trahisons, ou le Retour de la Grande – Chapitre 21




Evnika avait raccompagné une Sophie secouée par les pleurs dans la chambre nuptiale. Soutenant sa jeune épouse par l’épaule, la Grande prenait grand soin d’éviter tout contact direct avec le sein endolori qui venait de subir sa cuisante mutilation.

— Assieds-toi, chérie, l’invita-t-elle, en s’agenouillant de nouveau face au siège. Aimerais-tu mieux que je te retire l’anneau ?

— Non ! N’en fais rien, c’est trop douloureux, répondit l’autre qui ne cessait de sangloter de tristesse et de douleur.

Avec délicatesse, Evnika approcha sa main de la blessure. Fredonnant tout bas une douce mélodie, elle appliqua tendrement une pommade apaisante sur le mamelon agressé. Alors que son regard croisait celui de Sophie, le rempart de pierre déjà largement fissuré qui entourait son cur commença à s’effondrer.

La nuée blanchâtre qui avait régulièrement accompagné les moments d’intimité des deux femmes avait refait son apparition, les entourant en tournoyant lentement autour des deux êtres unis dans cet instant d’intense tristesse.

— Je suis malheureuse, Evnika, déclara Sophie. Et je me déteste ! J’avais tellement voulu t’aider, tu sais. Mais j’ai lamentablement échoué. Je ne t’ai pas donné ce que tu attendais de moi.

— Tut, tut, chuchota l’autre. Ne dis rien. Laisse-moi prendre soin de ton sein, répondit l’autre en poursuivant ses délicats mouvements, cherchant à apaiser ce douloureux moment.

— Même mes amies m’ont trahie, poursuivit la fille, ignorant la douce réplique qui venait de lui être adressée. Alicia ! Alicia, mon premier amour, la femme de ma vie, mon amie d’enfance ! Comment aurais-je pu m’imaginer ? Catherine, la douce Cathy, et Tyranny, mon ancienne collègue de la fac. Toutes contre moi, maintenant ! Elles m’ont TOUTES trompée ! fit-elle dans un nouveau sanglot.

Sophie reniflait ses pleurs, les mains posées sur les épaules de celle qui tentait de la consoler, appréciant le traitement appliqué par les douces mains de sa dominatrice. Le cur gros, elle reprit sa complainte :

— Je n’ai plus personne à aimer ici, dorénavant, Evnika. Il n’y a plus que toi que je peux aimer, maintenant. Il n’y a que toi que j’aime !

À ces derniers mots, un grondement sourd se fit entendre dans la pièce. Les bibelots vacillèrent sur leurs pieds. Evnika mit brusquement fin à ses gestes et, basculant par derrière, retomba assise sur le sol, posant sa main sur ses seins nus aux mamelons eux-mêmes annelés.

— Ooooh, qu’est-ce qui m’arrive ? fit-elle en grimaçant de douleur. Ça serre à l’intérieur de ma poitrine ! Ça fait mal ! C’est… c’est à peine supportable !

— Evnika, qu’est-ce que t’as ? Parle-moi ! demanda Sophie en se précipitant vers la femme en crise.

— N’approche pas, j’ai besoin d’air ! ordonna l’autre qui sentait maintenant l’oppression interne peser lourdement et dont l’écrasante douleur se lisait sur le visage.

Tout se passa alors rapidement. Comme Evnika, les yeux clos, luttait dans des gémissements contre sa douleur rétro-sternale, Sophie assistait à un étrange et inattendu phénomène : émergeant du corps en souffrance, une ombre noire dont la forme évoquait celle d’une chauve-souris se mit à danser dans les airs en virevoltant autour de la nuée blanche qui avait repris forme près de la femme. Au terme de ce qui sembla être un court combat entre les deux vapeurs, l’ombre noire s’estompa à travers le mur alors que la nuée claire investissait le corps d’Evnika pour y disparaître complètement.

— À l’aide ! Venez vite ! cria Sophie alors qu’elle se penchait sur le corps maintenant inanimé d’Evnika, celle-ci ayant sombré dans l’inconscience.

Tyranny arriva en trombe, accompagnée d’Alicia et de Catherine. Elles se penchèrent toutes sur la femme immobile.

— Elle respire, affirma Alicia. Elle n’est pas morte. Mais ? Mais ?

— Oui, remarqua Tyranny. Sa peau est maintenant chaude !

-… et rosée ! compléta Catherine.

— Le charme a été rompu, annonça Tyranny, réalisant à peine la portée de ses paroles.

Sur l’entrefaite, Evnika reprit partiellement conscience.

— Oh, ma tête ! Mais qu’est-ce qui se passe, ici ? Sophie ? Tyranny ? Mais qu’est-ce que…

— Tout va bien, chérie, lui dit Sophie en entourant l’épaule de la femme, faisant maintenant abstraction de son mamelon sensible.

Evnika resta silencieuse, observant les environs comme ne s’y reconnaissant plus. Quelques secondes passèrent au terme desquelles la femme entra dans une crise de larmes incontrôlable. Ses compagnes l’amenèrent au lit et l’y firent asseoir. Les deux mains dans la figure, elle continua d’épancher silencieusement son âme.

— Que lui as-tu dit, Sophie ? demanda Tyranny, soucieuse de vérifier les faits.

— Je lui ai dit combien vous aviez toutes été méchantes avec moi. Et je lui ai dit que c’était maintenant elle que j’aimais.

— C’était la condition manquante, annonça la co-dominatrice, comme l’exigeait la prophétie. Tout est maintenant accompli.

Tous les regards, à l’exception de celui d’Evnika qui, rompue par les événements, s’était endormie sur le lit, étaient à présent tournés vers celle qui détenait le secret entourant la malédiction de la Dominatrice :

– Sur déclaration de l’âme sur, près du cur souffrance accompagnera délivrance. C’était l’énoncé complet de la prédiction. Sophie a déclaré son amour à Evnika, sincèrement, spontanément et sans arrière-pensée. Et c’est dans les douleurs qu’Evnika a vécu sa nouvelle naissance. Toutes les conditions ont été réunies. Elle est maintenant libre.

Alors qu’elles s’étaient toutes assises et que la principale intéressée récupérait doucement, dans son sommeil, de sa condition maudite, Tyranny raconta en détails l’histoire de la famille Kristensen :

— Petter et Maria Kristensen étaient de riches archéologues norvégiens. Tous deux élevaient une petite famille heureuse et adoraient leur travail. Souvent ils amenaient avec eux leurs petites jumelles Olga et Evnika, alors âgées de trois ans, en expédition vers de nouveaux lieux. C’était pour tous une agréable activité familiale, permettant aux parents de demeurer davantage en contact avec leurs filles bien-aimées.

— Un jour où ils visitaient un château inconnu, ils furent confrontés, après avoir forcé l’ouverture d’un vieux coffre poussiéreux, à un mauvais génie, alors extrêmement irrité d’être dérangé dans son repos. Ivre de colère, le génie jeta un sort sur la famille Kristensen, sort qui devait affecter la vie-même des jumelles. Il fut alors déterminé que tout sentiment d’amour appartenant à l’une des deux enfants serait emprisonné dans l’esprit de sa sur, empêchant ainsi l’autre de recevoir ou de donner durant sa vie toute marque d’amour ou d’affection. La seule grâce que le mauvais génie accorda aux parents fut de choisir laquelle de leurs deux filles serait privée de ce noble sentiment au profit de l’autre. Ce fut un choix évidemment déchirant et, à contrecur, Petter et Maria désignèrent la petite Evnika, et ce, bien qu’ils aimaient cette dernière autant que sa sur. Un esprit sombre et maléfique infiltra à ce moment l’âme de la fillette, l’empêchant ainsi, tant que le sort ne serait pas rompu, de connaître ni même de comprendre ce qu’est l’amour, faisant de cette personne un être vil et cruel.

— C’est pourquoi toute leur vie les deux femmes demeurèrent ensemble, une complétant l’autre. C’est la veille de son exécution qu’Olga me révéla de quelle façon sa sur devait être délivrée. Elle m’avait dit tenir ces informations de leurs parents. Dans le but de restituer à Evnika la part d’amour qui lui appartenait, Olga devait tout d’abord mourir afin de libérer cette portion dans les dimensions éthérées. L’esprit ainsi devenu errant sous forme d’une nuée blanche ne devait réintégrer l’âme d’Evnika seulement si la deuxième condition se réalisait, c’est-à-dire sur une déclaration d’amour adressée à Evnika par une personne au cur pur. Ce geste se devait d’être spontané, sincère et sans arrière-pensée.

— Le sort avait donc choisi Sophie pour rompre le charme car son innocence répondait à ces exigences. C’est pourquoi, dans les derniers temps, Evnika et Sophie voyaient l’esprit rôder autour d’elles car celui-ci savait que l’âme d’Evnika serait bientôt prête à l’accueillir. Cette vapeur qu’elles apercevaient et qu’Evnika avait auparavant vue en songe, c’était la part d’amour qui attendait de retourner dans son cur, le moment venu.

— Lorsque tu lui as avoué ton amour, tantôt, s’adressa Tyranny à Sophie, tu as permis à Evnika de récupérer tout l’amour dont elle avait été privée depuis son enfance. S’ensuivirent aussi tous les changements l’accompagnant, dont l’aspect physique de sa peau.

— Olga est morte pour sa sur… Quel sacrifice, quelle marque d’amour ! fit remarquer Alicia.

— En effet, approuva Tyranny. Elle seule savait que par sa mort elle devrait rendre à sa sur ce qu’elle possédait mais qui ne lui appartenait pas.

Sophie se leva. Davantage soucieuse de la condition de celle qui était toujours sous le choc que de comprendre le sens profond des événements, elle chassa à son tour les trois filles qui, quelques minutes plus tôt, avaient douloureusement renié leur loyauté à son égard :

— Sortez maintenant ! Evnika a besoin de repos. Laissez-nous seules.

Le regard de feu que projetaient les yeux de la femme de même que le ton acerbe utilisé dans l’expression de cette injonction ne donnèrent lieu à aucune forme de discussion. Dans un mouvement de résignation fortement empreint de contrition, Alicia, Catherine et Tyranny se retirèrent, laissant seules les deux femmes meurtries.

— Evnika, ma chérie… susurra Sophie alors qu’elle venait de s’étendre aux côtés de sa femme dont les yeux étaient toujours clos.

Le corps de la jeune était à présent collé sur celui de l’autre, faisant apprécier la chaleur qui maintenant s’en dégageait, Evnika ne portant toujours que son J-string de cuir et Sophie, sa culotte de bikini serrée.

Doucement, la jeune vint humer les douces vapeurs de lavande qu’exhalait maintenant le cou de sa femme. Approchant sa bouche de l’oreille, elle en goûta les anneaux qui en ornaient le pavillon, puis en aspira tendrement le lobe.

— Ma belle Ev, ma douce chérie…

Se dirigeant plus bas, elle baisa un des mamelons rosés dont le bijou annulaire scintillait dans la pénombre. Ayant mouillé un doigt de salive, elle fit plusieurs fois glisser en rond ce dernier sur l’anneau doré, faisant durcir davantage le téton percé à chaque fois qu’il butait contre celui-ci.

Sa main caressa ensuite l’autre sein et l’enserra tendrement entre ses doigts fins. De doux et silencieux baisers saphiques furent déposés au pourtour de l’aréole avant d’atterrir à leur tour sur l’autre mamelon entravé.

— Je t’aime, ma belle Ev. Tu es maintenant mon amour…, lui chuchota de nouveau Sophie.

Deux yeux s’ouvrirent lentement. Leur regard maintenant bleuté salua la présence de celle qui veillait sur eux.

— Qu’est-ce que j’ai, Sophie ? Qu’est-ce qui s’est passé ? demanda la nouvelle femme qui émergeait lentement de son sommeil.

— Il t’est arrivé quelque chose de merveilleux, chérie, lui annonça sa soumise dans un doux sourire.

Tout en poursuivant ses amoureuses caresses, Sophie mit l’autre au fait des derniers événements. Elle fit remonter Evnika dans le temps en lui révélant les détails de la fantastique histoire de la famille Kristensen. Elle l’informa du mauvais sort qui l’avait suivie toute sa vie. Elle lui annonça sa délivrance récente ainsi que sa nouvelle naissance.

— C’est à peine croyable, chérie, fit Evnika qui s’était à présent assise sur la couche. Je le croirais difficilement si ce n’était de ce que je ressens ici-même, en ce moment.

Elle enlaça à son tour Sophie, faisant davantage apprécier à cette dernière la tiédeur et le parfum accompagnant ses touchers.

— Je me sens tout chose, Sophie. Je n’ai jamais été comme ça. Plus je te regarde, plus je veux demeurer dans ta présence. Plus je te touche, plus je désire approfondir nos contacts. Plus tu me parles, plus je veux te connaître et surtout…

Un long soupir se fit entendre, suivi d’un sanglot à peine étouffé.

-… plus je veux ton bonheur tout en espérant de tout mon cur… de tout mon cur que tu éprouves les mêmes sentiments pour moi.

— Oh, Evnika, Evnika, mon amour… susurra Sophie dans son étreinte.

— Dis-moi, Sophie, est-ce que c’est ça, l’Amour ?

Les deux femmes s’étaient relâchées. De nouveau les yeux dans les yeux, c’est une Sophie souriante qui, hochant la tête, répondit par l’affirmative. Les larmes coulèrent de nouveau. Les bouches se cherchèrent. Les lèvres s’entrouvrirent. Deux langues amoureuses refirent connaissance dans un élan saphique d’échanges de baisers passionnés aux saveurs alcalines et salées.

Le corps entier frémissant à l’idée de s’offrir à sa nouvelle flamme, la jeune soumise se tourna sur le dos et fit glisser sa petite culotte, laissant échapper des effluves féminins qui témoignaient de l’indomptable désir qui s’était emparé d’elle.

— Prends-moi, Evnika. Prends maintenant ta femme. Fais-moi goûter à cet amour qui est maintenant en toi. Je t’aime.

Evnika se positionna en missionnaire. Sa partenaire la libéra de son J-string jusqu’à mi-cuisse, humant à son tour les vapeurs d’un sexe plus torrentiel que jamais.

— Non, Sophie. Prends-moi, toi. Trop longtemps j’ai attendu de pouvoir vivre une expérience avec une amante qui m’apporterait un véritable premier orgasme. Pour la première fois de ma vie, je veux savoir ce que c’est que de jouir. Prends-moi, ma chérie. Amène-moi là où personne ne m’a jamais amenée…

Les deux roulèrent sur le lit, inversant leurs positions respectives. De nouveau les bouches se soudèrent et refirent valser leurs langues au rythme des faibles gémissements que murmuraient les deux amoureuses. Les bras enlaçant le dos de sa compagne, Evnika laissait ses doigts parcourir nerveusement l’épiderme de cette jeune femme sur le point de lui faire connaître des plaisirs encore inconnus, encore insoupçonnés.

Sophie, dite Miss Slash, dite Lady D, permit à ses lèvres de refaire l’inventaire de ce corps fébrile qui haletait maintenant dans une expectative qui avait balayé au loin tout esprit de domination pour laisser place à une soumission totale et à un abandon de soi permettant l’accès, pour la femme transformée, aux plus intenses et pervers plaisirs, joies que sa condition ancienne lui avait toujours interdites.

— Oh, Sophie, mon p’tit cur, ma douceur…

C’est un bas-ventre tordu de plaisir, exprimant dans les profondeurs de la féminité de celle qui s’était donnée à sa soumise un flot abondant d’une douce liqueur d’amour, qui invitait maintenant Sophie à prendre pleinement possession de l’autre à son tour.

Des seins sensibles ayant été rassasiés des sublimes attentions dont ils avaient fait l’objet de la part des lèvres et de la langue de Sophie, cette dernière achevait de gratifier de douces caresses buccales le nombril de sa partenaire, puis son mont de Vénus, ce volcan d’où s’écoulait maintenant des vagues de lave tiède et capiteuse.

— Oui, Sophie, baise-moi ! Fais-moi venir. Fais-moi jouir comme jamais je n’ai joui.

Ayant de ses deux mains ouvert toute grande la moule bavante, Sophie ne résista pas à l’appel des vapeurs envoûtantes et embrassa à pleine bouche le con de celle qui lui avait ouvert son giron. Telle une souris fouineuse, Sophie se fit fouilleuse, sa langue sondant tous les replis humides et les muqueuses s’offrant ingénument à l’amoureuse.

Evnika avait fébrilement refermé les mains sur la tête de la petite, l’emprisonnant de la sorte dans les derniers retranchements de son intimité. Bientôt un clito, transporté dans une dimension nouvelle et inconnue de plaisir par le frétillant muscle lingual, fut ultimement à l’origine d’une fulgurante décharge qui tétanisa entièrement la femme.

— Sophiiie ! Oooh… So… phiie !

Des gémissements que l’on aurait crus mêlés de légers sanglots se firent entendre, alors qu’Evnika goûtait pleinement au premier véritable orgasme de ses trente ans.

La période de détente se révéla aussi sensuelle que la montée puis l’apogée de l’excitation qui l’avaient précédée. Les deux nouvelles amantes s’échangèrent un long mais tendre baiser, après quoi Evnika se mit doucement à lécher un visage dégoulinant de cyprine fraîchement aspergée.

— C’était merveilleux, ma chérie ! avoua, tout sourire, la femme après avoir bruyamment dégluti une dernière gorgée de son propre nectar. Tu m’as fait l’amour comme une déesse. Je n’aurais jamais pensé que…

— Que… ? demanda doucement l’autre.

-… qu’un jour je goûterais de la sorte à ma propre mouille, ni qu’une femme que je ne dominerais pas me procurerait autant de plaisir. Quelle merveilleuse amante tu es !

— Tu es née de nouveau, chérie. La vieille Evnika est morte.

La Grande roula de bonheur sur le ventre. Redevenue sérieuse, elle écarta ses cuisses, présentant à l’autre un cul humide et fortement parfumé :

— J’ai maintenant quelque chose à te demander. Tu vas sûrement me trouver bizarre.

— Tout nous est maintenant permis, mon amour. Parle. Que désires-tu ?

— Cet anus est vierge. Je te l’offre maintenant. Prends-le… entièrement.

Sophie se pencha sur les formes rondes, chaudes et musclées qui s’offraient à sa vue ainsi qu’à son odorat. Toujours en ventrale, Evnika empoigna à deux mains ses fesses qu’elle écarta entièrement, faisant exploser un généreux bouquet sauvage d’huiles périnéales et de cyprine. De nouveau, une petite langue nerveuse parcourut les méandres de cette intimité féminine, léchant au passage une raie humide et glissante pour faire enfin connaissance avec un sphincter qui pulsait maintenant d’une expectative aussi libidineuse qu’interdite.

— Glisse tes doigts, ma chérie. Détends-moi complètement. Hum… c’est bon. Oui, continue, ma belle, fais-les tourner dans mon orifice. Enfonce-les bien…

Deux doigts, puis trois furent introduits. Contre toute attente, le virginal anus en voie de défloraison se faisait compliant, Sophie dosant savamment salive et lubrifiant pour en faire un mélange enjôlant. Les mains sur les fesses, la dame aux cheveux cobalt faisait lentement onduler son corps sous les touchers et les caresses de sa partenaire, de légers gémissements murmurés témoignant du plaisir ressenti et pervers.

— C’est un peu serré, maintenant, fit remarquer, un quatrième doigt introduit, celle qui servait à l’autre sa première sodomie.

— Qu’importe. Je désire que tu continues, chérie. Va jusqu’au bout, c’est très important pour moi, ici.

— Jusqu’au bout, tu dis ? Tu veux toujours pas que…

— T’as tout compris, mon amour. Ta main au complet. Et aussi loin que tu pourras aller.

Dans un son de viscosité, Sophie se retira de la région visitée et vida le tube de lubrifiant sur son poing refermé. Deux doigts, suivis de deux autres, frayèrent de nouveau leur chemin sous le regard inquiet de la petite qui n’était plus sans penser aux fistings qu’Evnika imposaient à ses filles.

Un sursaut interrompit la progression de l’acte.

— Je t’ai fait mal, chérie ?

— Oui, et c’est correct. Continue, je te prie, haleta l’enculée.

C’est accueillie par un long et guttural gémissement que la petite main de Sophie disparut, dans un anneau de douleur distendu, poussée à fond comme bien entendu.

Le cul complètement à la merci de sa jeune épouse et la tête dans l’oreiller, Evnika était secouée de sanglots. Sanglots qui témoignaient autant de sa tristesse et de ses remords que de sa souffrance.

De la séance de torture en ayant fini, la petite procura un massage apaisant à l’anus démoli. Chacune couchée sur le côté, faisant face à l’autre, Evnika exprima ses états d’âme à Sophie :

— C’était important ce que tu m’as fait. Je voulais ressentir pleinement les souffrances que j’ai fait subir à mes soumises, les filles de mon harem, au cours de toutes ces années.

Elle fit une pause, passant et repassant ses doigts dans la courte chevelure violette de Sophie. Une grande inspiration tremblotante, puis :

— Comment ai-je pu être aussi cruelle, aussi sadique avec mes petites filles ? Dis-moi, Sophie, comment ai-je pu faire subir toutes ces tortures à mes petites chéries ?

Nouvelle pause. Des yeux qui se ferment, puis se mouillent. Nouvelle douloureuse inspiration.

— Tous ces sévices, toutes ces exigences, tous ces crimes au Resort ! Olga est morte pour ça !

Elle enlaça Sophie de ses bras hésitants puis, éclatant de nouveau en sanglots :

— J’ai été atroce, chérie, me pardonnera-t-on ? Ces filles ne demandaient que de l’amour, des soins, du bien-être et un peu de plaisir…

— Ce n’était pas toi, chérie, voulut la consoler l’autre. C’était cet esprit en toi qui empêchait tout sentiment d’amour de se manifester de ta part et qui te rendait si méchante.

Sophie plongea son regard dans celui, repentant de l’ancienne tortionnaire. Déterminée à enfoncer le clou, elle compléta d’une voix ferme :

— Ce n’était PAS de ta faute, Evnika Kristensen. Toutes le comprendront. Je parlerai en ta faveur. On va tout leur expliquer.

Ces paroles parvinrent à apaiser, du moins partiellement, la pauvre femme soudainement et brutalement confrontée à son passé. Sophie et Evnika étaient à présent assises sur les draps, se faisant face, chacune admirant la nudité de l’autre. Les jambes entrelacées dans le dos de l’autre, se tenant amoureusement la main, elles se souriaient à nouveau, savourant la magie du moment présent.

— Je veux demeurer avec toi pour toujours, Evnika, je t’aime.

— Je veux t’avoir près de moi pour l’éternité, Sophie, mon amour.

— Pour toujours.

— Pour toujours.

(À venir : Rattrapée par le temps)

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