Quelques kilomètres nous séparaient de l’arrivée. Je repensais encore à mon camionneur, l’imaginant le soir venu se branler en pensant à moi… cela ne faisait que décupler le désir qui brûlait en moi pour Nico ! Nous avons fini par arriver à destination. Nico, qui avait déjà récupéré la clef, m’ouvrit la porte de notre nid d’amour et me demanda de m’installer le temps qu’il décharge la voiture. Je m’exécutai et allai me poser sur le lit pendant qu’il transportait nos affaires.
Je l’entendais faire des allers-retours de l’appartement au parking, courant dans l’escalier pour descendre les deux étages et prenant l’ascenseur pour remonter avec les bagages. Comme beaucoup de femmes, j’avais pris dix fois plus d’affaires qu’il n’en fallait, et je plaignais ce pauvre Nico qui était en train de monter toutes mes valises, sacs, et vanity-case !
Mes désirs n’étant toujours pas assouvis, mon esprit continuait à vagabonder, et tout ce que nous avions vécu se bousculait dans ma tête. Je repensais à mon exhibition devant le camionneur et à cette fellation faite dans la voiture… Tout cela m’excitait ! Mes mains commencèrent à se balader sous mon chemisier, et bientôt l’une d’elles finit dans ma culotte. Je fermai les yeux et commençai à me caresser, me doigter, oubliant le temps… oubliant que Nico, même s’il avait des tonnes de bagages à décharger, allait finir par arriver.
Et c’est ce qui arriva !
Après avoir stocké nos affaires dans le hall d’entrée, il se dirigea doucement vers la chambre, me pensant endormie, mais c’est bien éveillée qu’il me trouva. Les yeux fermés et aspirée dans mes pensées, je ne l’avais pas entendu arriver, et ce n’est que lorsqu’il est venu s’asseoir sur le lit que je suis sortie de mon état de transe. Il a posé ses mains sur moi et m’a guidée pour que je continue à me caresser pendant que lui m’observait.
Ce soir-là nous n’avons pas fait l’amour, mais je me suis caressée devant lui comme je ne l’avais jamais fait devant un homme… naturellement, sans aucune retenue, comme je pouvais le faire lorsque j’étais dans la plus stricte intimité. Je me sentais pourtant très à l’aise, peut-être à cause de ce que nous avions vécu l’après-midi même, cette expérience d’exhibition.
Sans le savoir ni même m’en rendre compte, j’étais en train de continuer mon apprentissage…
* * *
Le lendemain, après un réveil très câlin, Nico m’a demandé ce que j’avais envie de faire ; je lui répondis que c’était à lui de proposer un programme, que je lui faisais entièrement confiance. Il me proposa alors d’aller se faire un petit resto puis de lézarder à la plage. Ce programme validé, nous avons filé à la douche, et après nous être habillés nous avons pris la direction du restaurant.
Une fois arrivés, nous nous sommes installés à une table et mis à l’aise. J’ai placé mon sac à main au pied de ma chaise ; quant à Nico, il a posé sur un coin de table cinq petites enveloppes de la taille d’une carte de visite et mis sur elles son mini-caméscope, qu’il prenait souvent lors de nos sorties (nous étions en 2005, et l’ère des smartphones n’était pas encore arrivée : à cette époque, la mode était aux appareils photo jetables et aux mini-caméscopes).
Dans un coin de l’enveloppe du dessus, je remarquai le chiffre 1 entouré d’un cercle ; j’en conclus que les autres devaient être numérotées 2, 3, 4 et 5, mais cela restait très mystérieux pour moi et cette numérotation ne faisait qu’attiser ma curiosité. Je m’apprêtais à poser la question à Nico quand le serveur a débarqué pour nous amener la carte. Coupée dans mon élan, j’abandonnai l’idée de résoudre cette énigme, me disant que de toute façon Nico finira par m’expliquer… et puis surtout je crevais de faim, et cette carte retenait toute mon attention !
La commande prise (un plateau fruits de mer), le serveur repartit avec les cartes sous le bras. Nico posa sa main sur son caméscope, le souleva de quelques millimètres et le déposa juste à côté du tas d’enveloppes. D’un geste sûr il attrapa les deux premières, les fit glisser devant moi, puis il reprit le caméscope et le reposa sur les trois enveloppes restantes pour éviter qu’elles s’envolent. Et tout cela sans dire un mot
J’avais peur de briser ce silence et de passer pour une idiote en demandant de quoi il s’agissait, mais je compris que j’allais devoir ouvrir ces enveloppes pour découvrir quel mystère se cachait à l’intérieur. Au passage, je remarquai qu’effectivement les autres étaient bien numérotées comme je l’avais supposé.
Je commençai par ouvrir celle du dessus qui portait le numéro 1. À l’intérieur, un bristol sur lequel était inscrit : « Ton initiation continue. Pour la prochaine étape, tu devras t’absenter quelques secondes aux toilettes. Une fois là-bas, tu ôteras ton string, le rouleras en boule et l’enfonceras dans ton vagin avant de revenir ainsi t’attabler avec moi. Ce n’est qu’une fois cette mission réalisée et de retour à table que tu pourras ouvrir l’enveloppe 2. »
Très excitée par ce petit jeu, je jetai un regard coquin à Nico, et sans dire un mot me levai et me dirigeai vers le serveur pour lui demander où étaient les toilettes. Il m’indiqua une porte au fond de la salle. Je m’y rendis aussitôt, et une fois enfermée j’exécutai ma mission : j’ôtai mon string et le roulai en forme de petit boudin afin de pouvoir le glisser dans mon vagin. À ce moment-là, j’étais toute mouillée, troublée par ce petit jeu. Je retournai vite à table, pressée de lire ce que contenait l’enveloppe 2.
Sitôt assise, je l’ouvris et lus : « Comme tu peux le remarquer, mon caméscope a disparu. » Je jetai un coup d’il sur le coin de la table où étaient posées les enveloppes : effectivement, la salière avait remplacé le caméscope. Je poursuivis ma lecture : « Il est maintenant posé sur mes genoux, en train de filmer. Ta prochaine mission consistera à écarter suffisamment tes cuisses pour que je puisse voir si tu as bien réussi ta première mission. Tu vas devoir dans un premier temps te caresser le clito puis, lentement, avec délicatesse et sensualité, tu ôteras ton string et le déposeras sur la table. »
Houlà ! Hier, je m’étais caressée devant un Espagnol inconnu que je ne recroiserais probablement jamais de ma vie et qui devait être à des centaines de kilomètres de moi ; mais là, Nico me demandait de me caresser au beau milieu d’un resto bondé de monde ! Bien que je trouvais le jeu excitant, ça allait trop loin pour moi. Je décidai de l’arrêter là.
N’osant l’annoncer à Nico, me disant qu’il allait être déçu, je cherchais comment le lui annoncer. Mais d’un autre côté, je me souvenais que la veille il m’avait dit que si jamais nos jeux allaient trop loin je n’avais qu’à dire stop et on arrêterait tout. Alors que je m’apprêtais à lui dire que ça allait trop loin et que je voulais arrêter, une fois de plus le serveur arriva pile à ce moment-là pour nous apporter deux énormes cocktails : une piña colada pour moi et un « Sex on the Beach » pour Nico.
Après avoir remercié le serveur, Nico leva son verre et porta un toast : « À notre week-end découverte ; qu’il t’apporte plein de nouvelles expériences ! » Je lui répondis : « À notre week-end. » Il ajouta : « La vie est courte ; profitons-en ! » et nous portâmes tous deux nos verres aux lèvres.
Sa dernière phrase m’a fait réfléchir. C’est tellement vrai que la vie est courte, donc il faut en profiter à fond sans trop se prendre la tête. C’est pourquoi je décidai de vaincre mes peurs et d’accepter ma mission. Toutefois, pour me donner du courage, je m’enfilai quasiment d’un trait mon énorme cocktail et, sous les yeux d’un Nico abasourdi, je levai mon verre en direction du serveur et d’un signe de tête lui fis comprendre que je voulais la même chose, me disant que l’alcool aidant, cela devrait rendre la tâche plus facile. Le rhum que je venais d’ingurgiter cul sec commençait à faire effet ; je me demandai si je n’avais pas fait une connerie de commander un second verre. Sentant le premier me monter au cerveau, j’avais peur que le second ne soit pas vraiment utile.
Étant un peu désinhibée, je glissai une main sous la table ; je vis Nico en faire autant et j’entendis le petit bip-bip du caméscope lorsqu’on lance un enregistrement. Dans un premier temps j’écartai timidement les cuisses. Ma jupe assez ample recouvrait ma chatte, et c’est à travers elle que je commençai à me caresser, me disant à moi-même : « On ne va rien voir ; soit tu fais les choses bien, soit tu ne les fais pas du tout Audrey. » Et, l’alcool me donnant du courage, je décidai de relever correctement ma jupe et d’écarter le plus possible mes cuisses.
J’essayais de me rassurer en me disant que Nico étant dos à un mur, il n’y avait personne derrière lui qui pourrait voir mes agissements ; et comme la nappe était assez longue, elle bloquait la vue aux personnes assises derrière moi et sur les côtés. Alors, rassurée (et un peu pompette), je commençai à stimuler mon clito avec mes doigts par de petits mouvements circulaires, puis en le tapotant du bout des doigts. Après quelques secondes qui m’ont paru des heures, j’ai glissé un doigt dans ma chatte pour attraper mon string que je commençai à sortir petit à petit, le plus sensuellement possible, tandis que de l’autre main je continuais à titiller mon clito.
Les deux mains sous la table, je n’étais pas très discrète ; mais comme l’avait dit Nico, on ne vit qu’une fois. Alors au diable ce que pourraient penser les gens s’ils me captaient ! Je savais que Nico enregistrait, et je ne voulais pour rien au monde gâcher son film souvenir en faisant les choses à moitié. Je finis par sortir le string de ma chatte il était mouillé et, comme demandé, je l’ai posé sur la table près de Nico, pensant qu’il allait l’attraper aussitôt pour le cacher dans sa poche. Mais il n’en fit rien et le laissa traîner sur la table alors que le serveur était à deux doigts d’arriver avec ma deuxième piña colada ! Sans dire un mot, je regardais le string en faisant les gros yeux à Nico pour lui dire « Cache-moi ça ! » mais je n’arrivai qu’à lui décrocher un sourire coquin et il ne toucha pas au string qui resta sur la table.
Le serveur arriva, prit mon verre vide et en posa un autre plein.
Je ne saurais dire s’il était juste distrait et qu’il n’avait rien vu, ou bien s’il avait repéré notre petit jeu, mais il a fait comme si de rien n’était : il n’a rien dit ni même laissé transparaître quoi que ce fût dans son attitude au sujet de ce string humide posé négligemment sur un coin de table.
La suite de notre repas s’est déroulée le plus naturellement du monde et nous sommes arrivés au dessert sans que Nico ne me tende les enveloppes suivantes ; le mystère persistait ! Que me réservait-il par la suite ? Allais-je être capable de repousser encore plus loin mes limites par amour pour lui, et surtout pour me prouver à moi-même que j’étais capable de le faire ?
Une chose était sûre : j’avais beaucoup appréhendé ce petit jeu, craignant de le regretter amèrement en allant trop loin et en me forçant pour faire plaisir à Nico ; mais, avec un peu de recul, je me suis rendu compte que j’avais éprouvé énormément de plaisir en allant jusqu’au bout et en repoussant mes limites. Et aujourd’hui, quelques années plus tard, je me dis que j’aurais certainement gâché ma vie si ce jour-là je n’avais pas sauté le pas et osé laisser tomber les barrières grâce à cette piña colada.
Petite anecdote : deux ans plus tard nous avons adopté une jeune chatte siamoise que nous avons nommée "Piña", en souvenir de ce verre qui aura littéralement changé ma vie.
Il vous tarde de savoir ce que cachent les autres petites enveloppes ? Je peux juste vous dire qu’elles nous guideront sur un road trip qui nous amènera vers la magnifique cité de Carcassonne puis à Toulouse, la ville rose.
La suite arrive très bientôt.