Je regardais, à genoux et avec des yeux exorbités, la scène se déroulant devant moi. Ayaka, la femme que j’aimais, était en proie aux flammes. Était-ce donc cela, ce que le destin avait choisi pour elle ? Mourir en me sauvant d’un souffle de flammes ? Mourir sous mes yeux, dans ce jeu mortel, des mains de l’un de ceux qui auraient dû se battre avec nous. Je fermai les yeux, incapable de regarder la vérité en face. J’entendais les cris de souffrance de ma petite-amie tandis que les flammes dévoraient son corps. Des images de ses cheveux bruns, de son visage doux et de son corps féminin s’imposèrent alors à mon esprit. J’avais beau fermer les yeux, ces images me hantaient. Pourquoi fallait-il que tout se termine ainsi pour Ayaka ? Pourquoi elle ? Pourquoi pas moi ? Je serrai les poings tout en ouvrant les yeux. La scène demeurait toujours aussi atroce. Detsuky et MissMalice, l’un à côté de l’autre, semblaient paralysés par l’effroi procurés par cette immondice. Lorsque mon esprit réalisa enfin que je risquais de perdre Ayaka à tout jamais, un violent rejet se fit dans ma tête. Sans que je contrôlasse quoi que ce fût, mes jambes se levèrent et me précipitèrent vers Ayaka. Je la pris alors dans mes bras, ignorant les morsures des flammes qui me tiraillaient dans les bras et sur le torse.
-Je refuse de la voir mourir ! hurlai-je sans m’en rendre compte.
Je me précipitai alors dans le sens opposé à l’entée de l’arène. Pour la première fois depuis le début de cette aventure maudite, le jeu allait m’aider à sauver une vie. Carmin-sur-mer était une ville portuaire, donc bordée par la mer. Je parcourus les quelques mètres me séparant de la rambarde métallique censée empêcher quiconque de tomber dans la mer, située en contrebas, l’enjambai et sautai sans réfléchir. La chute me sembla durer une éternité, puis une sensation glacée m’envahit : j’étais désormais sous l’eau. Dépourvues d’oxygène nécessaire à leur survie, les flammes s’étouffèrent avant de s’éteindre en un temps record. Maintenant fermement Ayaka comme je l’avais appris dans les différentes sessions de sauvetage que j’avais passées étant plus jeune, je remontai à la surface. Lorsque j’émergeai de l’eau, une vague vint me frapper au visage, me laissant un goût salé dans la bouche. Je crachai, espérant ainsi que le sel me picoterait moins les gencives, en vain. Je vérifiai que je tenais Ayaka comme il le fallait : son dos contre mon torse, son visage à peu près au niveau du mien.
-N’oublie pas, Clifford, me dis-je à moi-même. Si tu bois la tasse, alors elle aussi.
Faisant de mon mieux afin de ne pas inonder le visage de ma dulcinée, je commençai à nager en rétro-pédalage jusqu’aux quais, seul moyen de regagner la terre ferme. Il ne devait pas y avoir plus de cent mètres à parcourir, mais j’eus l’impression que le trajet dura des heures. De longues heures pendant lesquelles je sentais mes forces disparaître petit à petit. J’en vins même à craindre le moment où je n’aurai plus la force de continuer. Je priai alors pour que ce moment ne se produisît jamais. Lorsque j’arrivai au niveau des quais, je sentis des mains m’agripper au niveau des aisselles. Je sentis alors que mon corps s’envolait pour bientôt quitter l’eau, Ayaka toujours dans mes bras. On me reposa doucement sur un sol dur. Jamais je n’avais été aussi heureux de sentir un support solide sous mes omoplates.
-RedCliff ! hurla une voix en pleurs. RedCliff, est-ce que tout va bien ?!
Sous le choc, il me fallut plusieurs secondes avant de reconnaître la voix de MissMalice. Je ne lui répondis pas. Au lieu de ça, je toussai et expulsai une petite quantité d’eau qui avait trouvé refuge dans ma bouche, lorsque je nageais. Je me redressai pour me mettre à genoux devant le corps d’Ayaka. Elle avait les yeux fermés et ne bougeait plus. La totalité de son visage avait brûlé, d’où les marques déformant désormais sa peau. La quasi-totalité de ses vêtements avait également brûlé, et ses cheveux avaient noirci dans leurs pointes. Elle gisait, toujours inconsciente, à moitié nue, sur le quai, entourée par l’intégralité des bêta-testeurs, excepté DragonChild.
-Ayaka ! pleurai-je à moitié. Ayaka, je t’en supplie, ne pars pas !
Je plongeai mon visage contre son thorax et laissai couler mes larmes qui, depuis que j’avais vu le corps de ma petite-amie rongé par les flammes, ne demandaient que de s’échapper de mes globes oculaires. Je plongeai mon visage contre son thorax, et je me laissai dévorer par la peur qui m’envahit immédiatement. Puis, après quelques secondes à laisser couler les marques de mon inquiétude, je me calmai : je sentais les battements du cur d’Ayaka.
-Elle est vivante ! hurlai-je alors.
La foule nous entourant souffla alors en même temps, se libérant de la tension s’étant installée depuis le précédent événement. Je relevai ma tête, trop heureux de ne pas avoir perdu celle qui comptait le plus à mes yeux.
-Tu vois, RedCliff, c’est ta faute.
Je me retournai en direction de la voix qui venait de résonner. DragonChild. Un sourire barrait son visage sévère. Ses yeux verts semblaient vouloir me transpercer tant l’intensité de son regard était grande.
-Si tu n’avais pas été du côté de Secoya, je n’aurais pas eu à faire ça.
Je fermai les poing et tentai de garder mon calme, malgré ma folle envie de lui coller mon poing dans la figure.
-Qu’est-ce qui t’a pris, DragonChild ?! s’écria alors l’un des bêta-testeurs du groupe de ce dernier. Il était question de n’effacer que RedCliff ! Pourquoi n’as-tu pas arrêté l’attaque quand Ayaka s’est interposée ?!
-Pour que RedCliff voie bien ce qu’il a créé. Tout sa est sa faute, s’il
-La ferme ! hurlai-je, hors de moi.
Le bêta-testeur chauve s’interrompit instantanément, plus par surprise que par intimidation.
-Je te l’ai déjà répété des millions de fois, mais je vais recommencer : je n’ai rien à voir avec cette crevure de Secoya !
-Comme si j’allais te croire, répondit-il en balayant mes mots d’un signe de main.
-J’ai bien compris que tu ne veux pas comprendre. J’étais réellement prêt à te laisser tranquille, mais ce que tu as failli faire est impardonnable. DragonChild, nous sommes dans un jeu mortel, et tu as failli tuer l’un des nôtres. À l’heure actuelle, je te considère plus dangereux que le jeu lui-même.
-Et donc, que vas-tu faire ? rétorqua-t-il en haussant les épaules.
-Je refuse de poursuivre ce jeu tant que tu seras de la partie. Tu voulais ton combat un contre un, très bien, tu l’as ! DragonChild, je te défie !
Un sourire s’imprima alors sur le visage de mon interlocuteur.
-Et si je refuse ?
-Crois-tu vraiment avoir le choix ?
DragonChild posa sur moi un regard amusé.
-Les gars, vous avez entendu cet attardé ? Il prétend que je ne peux pas refuser un combat.
-Et il a raison, surenchérit la même personne qui était intervenue précédemment.
Le visage du joueur chauve se tourna alors vers celui qui venait de parler.
-Si tu as été capable de blesser Ayaka, alors tu es également capable de nous blesser, nous aussi. RedCliff a raison : tu es dangereux. Je refuse aussi de continuer ce jeu tant que tu n’as pas disparu.
Le visage de DragonChild vira au rouge tandis qu’il fixait le joueur. Puis son regard revint se poser sur moi. Je vis alors dans ses yeux de la haine. De la haine à l’état pur.
-Très bien, RedCliff. Amène-toi. Je vais te faire disparaître de ce monde.
Trop impatient de mettre fin à la menace « DragonChild », j’ouvris le menu et sélectionnai l’option que le professeur Secoya avait ajouté à la liste des actions possibles : l’option « Duel », située entre « Pokémon » et « Sac ». Une liste de noms apparut alors devant mes yeux. J’y trouvai celui d’Ayaka, de MissMalice et de Detsuky. D’autres noms, que je ne connaissais pas spécialement, étaient également sur la liste. Lorsque je trouvai le nom « DragonChild », j’appuyai dessus avec mon doigt, et aussitôt un message de confirmation apparut, comme quoi ma demande de duel avait bel et bien été envoyée. De son côté, DragonChild venait de recevoir un message. Mon message. Celui qui allait marquer sa perte, il était impossible que le match se conclût par une défaite de ma part. Pas contre cet enfoiré. De loin, je le vis appuyer sur le bouton « Accepter ».
-J’espère que tu as bien dit au revoir à Ayaka, parce que tu ne la reverras plus jamais, me lança DragonChild.
Je l’ignorai. J’avais les yeux rivés sur le sol : une arène venait de se dessiner entre mon adversaire et moi. Les bêta-testeurs, toujours regroupés autour de moi, reculèrent sur les quais afin d’être à l’abri. Detsuky et MissMalice s’étaient également éloignés, Ayaka dans leurs bras.
-C’est quand tu veux, RedCliff. Ou peut-être devrais t’appeler différemment. Dis-moi, comme il t’appelle, le petit Secoya ?
-Tu commences vraiment à être lourd. C’est à se demander comment les autres ont pu te supporter. Mais bientôt, grâce à moi, tu n’ennuieras plus personne.
-Oh, il est pas content, le petit larbin de Secoya. J’en tremble, c’est terrible.
Je n’écoutais plus ce que disait cet idiot. J’étais surtout concentré sur le choix de mon premier Pokémon. Cela peut paraître idiot, mais parfois, choisir le mauvais Pokémon d’entrée de jeu peut rimer avec défaite inévitable. Après tout, les humains sont plus difficiles à vaincre que les IA. Je me rappelai tant bien que mal des Pokémon de DragonChild, lorsque je l’avais vu affronter un dresseur, dans le mont Sélénité. À l’époque, il possédait un Abra, un Magicarpe et un Salamèche. En avait-il d’autres ? Non. Le compteur indiquait qu’il possédait trois Pokémon, et pas un de plus. Étant donné que nous nous trouvions à Carmin-sur-mer, il était fort probable que son équipe fût composée de Reptincel, le Pokémon qui avait attaqué Ayaka, Leviator et Kadabra. Toutefois, Je doutais sérieusement du fait que DragonChild pût décider de m’affronter sans avoir fait évoluer son Kadabra. J’aurai donc probablement affaire à un Alakazam.
-Bon, tu te décides ou merde ?! s’emporta DragonChild.
-Tu m’excuseras, mais quand on sait jouer, on ne choisit pas son premier Pokémon au hasard.
DragonChild fronça les sourcils en croisant les bras. Je me concentrai alors derechef sur le choix de mon Pokémon. D’ordinaire, c’est toujours un Pokémon « tank » (destiné à recevoir les dégâts, donc doté de statistiques défensives élevées) qui entame le combat. Cependant, je n’en avais pas pour le moment. DragonChild n’avait pas non plus de tank. Je devais donc analyser la situation pour maximiser mes chances de prendre l’avantage d’entrée de jeu. Je ne devais surtout pas envoyer Pikachu : c’était mon seul moyen de neutraliser son Léviator. À moins que le premier Pokémon de mon adversaire fût Léviator, ce qui avait de fortes chances d’être le cas. Néanmoins, je ne devais pas oublier que Dragonchild connaissait également mon équipe : il avait regardé mon combat contre Ondine. Allait-il donc risquer le Léviator ? Peut-être allait-il commencer par Reptincel. Une chose était certaine : il n’allait pas commencer par Alakazam. Ce Pokémon était sa pièce maîtresse, et il devait sans doute penser que j’ignorais qu’il en avait un. Puis un détail me vint à l’esprit. Je ne possédais aucun Pokémon pouvant contrer Reptincel ; envoyer ce Pokémon en premier était donc un choix de sécurité pour DragonChild. J’étais désormais sûr de moi, et aussitôt je choisis d’envoyer Tygnon.
-Tu envoies ton atout dès le début ? se moqua DragonChild. On n’appellerait pas ça une erreur de débutant, dans le milieu ?
-Normalement, je ne devrais pas, mais contre un Reptincel, je n’ai pas vraiment le choix, répondis-je en le défiant du regard.
DragonChild eut un mouvement de recul : j’avais deviné juste pour Reptincel.
-Sans doute un coup de chance, tenta de se rassurer DragonChild en envoyant son Pokémon de type Feu.
Je devais réfléchir. Allait-il m’attaquer avec Reptincel, ou allait-il switch (switch signifie changer de Pokémon) pour envoyer Alakazam à la place ? Reptincel n’avait aucune chance de vaincre mon Tygnon, contrairement à Alakazam. Je misai donc sur le switch de mon adversaire et choisis l’attaque « Poursuite ».
-Pas le choix, maugréa DragonChild. Reptincel, retour !
DragonChild voulut rappeler son Pokémon, mais rien ne se passa comme il le souhaitait. L’attaque poursuite, dont la puissance d’attaque est normalement de quarante, passe à quatre-vingt de puissance lorsque l’adversaire switch. Reptincel, avant d’entrer dans sa Pokéball, reçut donc une magnifique attaque qui lui ôta quarante pourcent de sa barre de vie.
-Bordel, c’était quoi, ça ?! hurla DragonChild.
-Tu es trop prévisible, me contentai-je de répondre.
Le regard de DragonChild sembla changer : de la peur naquit dans ses yeux. Sans doute venait-il de prendre conscience que je n’étais pas un débutant. Pendant que je m’amusais à regarder son visage, il envoya son Alakazam. Son Pokémon avait certes l’avantage du type, mais j’avais un avantage bien plus intéressant.
-Alakazam, attaque Rafale Psy !
Un rayon, constitué de spirales de différentes couleurs, frappa alors Tygnon de plein fouet.
-Prends ça ! se réjouit mon adversaire.
Il se calma aussitôt : Tygnon n’avait perdu que quarante-cinq pourcent de sa barre de vie.
-C’est quoi ce bordel ?! Pourquoi a-t-il pris aussi peu de dégâts ?
-Parce que tu n’es qu’un pauvre ignare. L’avantage des types a beau être intéressant, je préfère l’avantage des statistiques. Mon Tygnon a beaucoup de défense spéciale, il sera donc difficile de le battre avec des attaques spéciales. Qui plus est, Alakazam a une faible défense. Combien de tours va-t-il tenir contre un Pokémon Combat qui possède une attaque Ténèbres, à ton avis ?
Le visage de DragonChild se figea tandis que je lançai l’attaque Poursuite. Tygnon chargea alors Alakazam et lui fit perdre soixante pourcent de sa barre de vie. À moins d’un coup critique, Alakazam était vaincu (pour ceux qui l’ignorent, il est interdit d’utiliser un quelconque objet pendant un combat entre joueurs). DragonChild retint un hurlement tandis qu’il lança une nouvelle attaque Rafale Psy. Je serrai les dents. Non, pas de coup critique. La barre de santé de Tygnon atteignit neuf pourcent.
-Tygnon, Poursuite !
L’attaque frappa Alakazam. La barre de santé de ce dernier atteignit zéro ; il fut renvoyé dans sa Pokéball, K-O.
-Léviator, go ! rugit DragonChild en lançant sa Pokéball.
Le Pokémon fétiche d’Ayaka me faisait face. « Intimidation », la capacité spéciale du Léviator, s’activa alors ; la statistique d’attaque de mon Tygnon baissa d’un cran.
-Celui-là va te faire cauchemarder ! tonna DragonChild.
J’en doutais fort. J’avais déjà eu affaire au Léviator d’Ayaka, alors ce n’était pas celui d’un dresseur amateur qui allait m’effrayer. Je décidai de lancer l’attaque Mach-Punch afin que Tygnon ne tombât pas K-O sans infliger de dégâts au Léviator ennemi : cette attaque est une attaque prioritaire. Je procédai ainsi : Léviator perdit neuf pourcent de sa barre de santé.
-Léviator, attaque Draco-rage !
Une boule de feu de couleur violette sortit alors de la bouche du Pokémon adversaire et frappa Tygnon de plein fouet. Résultat : K-O. Je le rappelai et envoyai sans tarder mon Pikachu. Inutile de réfléchir au mouvement suivant : j’allais utiliser Cage-Eclair afin de paralyser mon adversaire. Ainsi, qu’il switch ou non, je prendrai l’avantage.
-Léviator, reviens !
C’était bien ce que je pensais. Il envoya alors Reptincel, dont la barre de vie était toujours à soixante pourcent. Ce dernier reçut alors mon attaque Cage-Eclair ; il était paralysé. DragonChild grimaça. D’ordinaire, quand un Pokémon est paralysé, on switch et on envoie le Pokémon possédant Glas de Soin afin de régler le problème. Toutefois, DragonChild n’avait pas cette option.
-On dirait que ça va vite se terminer, dis-je en me frottant les mains.
DragonChild ne répondit pas. Je vis, dans son regard, qu’il avait compris qu’il se trouvait dans une situation désespérée. Peut-être venait-il de comprendre qu’il n’était pas du tout au même niveau que moi. Je balayai cette idée de ma tête : le combat n’était pas encore terminé.
-Pikachu, attaque Tonnerre !
De gros éclairs sortirent alors des électrodes de Pikachu et vinrent frapper Reptincel ; sa barre de santé tomba à vingt-trois pourcent. DragonChild tenta d’attaquer, mais la paralysie l’en empêcha. Coup de chance pour moi, mais cela n’aurait pas changé grand chose. J’achevai son pokémon avec un nouveau Tonnerre. Vint alors le Léviator, l’ultime Pokémon de mon adversaire.
-Léviator, Mania !
La barre de santé de mon Pikachu tomba à dix pourcent suite à cette attaque dévastatrice. De mon côté, je lançai Cage-Eclair. J’entendis alors DragonChild jurer. La paralysie divisant par quatre la vitesse du Pokémon adverse, mon Pikach put utiliser Tonnerre avant que Léviator ne pût utiliser derechef Mania. Sa barre de santé se vida alors d’un seul coup.
-C’est terminé, dis-je en rappelant mon Pikachu.
Un message de victoire apparut sur mon écran, et l’arène disparut. Je me retournai afin de rejoindre mes amis, mais un hurlement, poussé par DragonChild, me fit me retourner. Ce dernier courait dans ma direction, le visage déformé par la haine. Je le regardai se rapprocher, son poing fermé au niveau de son visage. Sans doute allait-il essayer de me lyncher, mais il n’en eut guère le temps : alors qu’il ne se trouvait plus qu’à deux mètres de moi, il chuta lourdement, les mains collées contre son cur. Il poussa de grands cris de douleur tandis que son visage s’empourpra. Quelques secondes plus tard, il cessa de bouger : il était mort d’une crise cardiaque.
