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L'éducation de Marie – Chapitre 3




L’éducation de Marie: – Chapitre 3

Un proverbe créole dit, si je m’en souviens bien : 

« Avec patience et crachats on peut faire entrer un pépin de calebasse dans le cul d’un moustique »

Je repense à cette citation quand Marie et moi tentons de dégager sa voiture du fossé. J’essaie bien de la tracter avec la mienne, mais mes roues patinent sur la boue encore fraîche, malgré le soleil qui brille ce matin.

Marie sort de sa voiture et, tout en tenant le volant, pousse sur le montant pour me faciliter la tâche. Alors que je m’apprête à lui proposer d’échanger nos rôles, une voiture s’arrête. Deux types d’au moins soixante ans au visage rougeaud se précipitent vers la jolie brune.

J’ai tout de suite remarqué l’intérêt qu’ils portaient au fessier moulé par le jean de Marie.

Toutefois, leur aide est précieuse pour dégager le véhicule. Les deux vieux se mettent alors à pavaner comme des paons devant une femelle.

Quand je sort de ma voiture et m’approche d’eux, ils deviennent plus réservés. Pour dissiper la gêne, je propose à Marie de les remercier en leur faisant une bise, et elle s’exécute un peu gênée.

Les deux mecs sont ravis et repartent avec un large sourire.

Marie me dit sur un ton, faussement de reproche :

— Tu es culotté de me proposer de faire la bise à ces types

— Outre qu’ils nous ont aidés, j’ai bien remarqué ton attitude charmeuse à leur égard

— Serait-ce de la jalousie ?

— Pas du tout, ça m’amuse !

Marie se renfrogne une demi seconde avant d’éclater de rire en me tendant les bras pour un nouveau baiser.

Arrivés chez moi, je remarque que Marie est un peu crispée. Elle doit se dire que tout va trop vite, que l’on ne doit jamais coucher avec un mec que l’on ne connaît pas Des trucs dans ce genre là.

Aussi, une fois la porte refermée, je ne lui saute pas dessus, mais la débarrasse de son blouson et de son foulard, puis lui propose de m’aider à préparer le repas. Ça sera simple, une omelette aux pommes de terre et un peu de salade.

Elle se détend progressivement et se propose de m’aider pour l’épluchage, en retrouvant le sourire et en plaisantant.

Je lui propose un apéritif qu’elle accepte volontiers, alors que nous passons au salon durant la cuisson des patates. Je la laisse choisir sa place et m’assieds près d’elle sur le canapé, mais à distance raisonnable.

Son regard se pose machinalement sur l’assise du canapé et, entre nos deux coussins, quelque chose attire son regard. Curieuse de savoir ce qui dépasse ainsi, elle tire dessus et extrait le string de Carole.

La garce l’a fait exprès de mettre ça là pour me provoquer.

Comme encore ce matin, toujours par provocation, vouloir rencontrer son ex mari avec la chatte à l’air et l’haleine sentant encore mon sperme correspond tout à fait à Carole.

Marie me regarde, mi-intriguée, mi-effrayée par ce qu’elle tient du bout des doigts, en quête d’une explication.

Voulant jouer franc-jeu avec elle, je la débarrasse du string et lui dis :

— C’est une culotte de Carole

— Qui est « Carole » ?

— Je préfère dire que c’est mon amante, plutôt que ma maîtresse

— Je te croyais célibataire !

— Je le suis !

Je lui explique tout de la relation que j’ai avec ma responsable, à savoir qu’il n’y a pas d’amour entre nous, juste du sexe, et quel sexe !

Marie, un peu pincée, me rétorque :

— Mais comment faire l’amour avec quelqu’un, sans l’aimer ? Ça me paraît antinomique !

— Des tas de gens agissent ainsi ! Même des gens mariés ! A contrario, on ne couche pas avec nos parents (du moins pas tout le temps..), pourtant on les aime ! Il faut savoir dissocier l’amour du plaisir, l’amalgame entre les deux concepts est purement culturel.

— Tu as peut-être raison

— Allez, il faut passer à table, je crois que c’est bon !

Je demande à Carole de dresser la table pendant que je finis de préparer le repas.

Nous déjeunons à la bonne franquette comme deux vieux amis, quand tout à coup, elle me dit :

— Tu es vraiment particulier comme gars !

— Pourquoi ça ?

— Je ne sais pas Tu es différent Tu es franc avec moi et j’apprécie. D’autre part, tu ne cherches pas à me sauter

— Je suis franc avec toi car je sais combien les femmes détestent le mensonge. Quant à te « sauter » comme tu dis, ce n’est pas ce vraiment ce que j’ai prévu pour toi cet après-midi.

— Ah bon ! Qu’as-tu prévu pour moi ?

— Du plaisir ! Ton plaisir ! Mais avant cela, désires-tu boire un peu de thé ? J’en ai acheté pour toi tout à l’heure.

— Euh Oui, je veux bien

Marie à encore les yeux écarquillés par la surprise et je lui souris pour la rassurer.

Il est sûr qu’elle doit se demander ce que je lui réserve.

Alors que l’eau chauffe dans la bouilloire, je lui propose de faire la visite de mon appartement.

Au passage, je lui indique toilettes et salle de bain où elle peut disposer de tout le nécessaire.

Ma chambre semble beaucoup lui plaire, surtout mon grand lit, recouvert de draps en satin.

La chambre d’ami quant à elle,est moins bien décorée.

Quand j’omets d’ouvrir une dernière porte, elle me demande :

— Et là, c’est quoi ?

— Il est encore trop tôt pour t’en parler, mais tu le sauras un jour

Je note bien que ma réplique la frustre, aussi je la prends dans mes bras et lui susurre à l’oreille

« Quand je dis un jour’ ce sera peut-être dans peu de temps »

Même si le mystère demeure pour elle, la perspective d’en savoir plus sous peu, la rassure et me le prouve en me tendant ses lèvres.

Après un long baiser qui nous enflamme, je propose que nous allions boire le thé.

Elle reprend la même place sur le canapé, quant à moi, je m’approche au plus près, de telle sorte que nos genoux se touchent.

Elle a tourné le buste vers moi et le contact de nos jambes en est plus fort. Nos yeux ne se quittent plus en dégustant notre breuvage.

Dès que nos tasses sont vides, je me lève et vais chercher le livre du kamasutra, que m’a offert Carole, et le lui tends. Je vais ensuite dans l’entrée pour prendre son foulard.

Elle compulse les premières pages du livre avec intérêt, alors que je fais passer son foulard entre ses jambes, ce qui la surprend de prime abord, mais ne l’inquiète pas puisqu’elle se remet à feuilleter les pages coquines.

Je m’applique à faire glisser le plus délicatement possible le foulard sur une cheville, puis sur l’autre, très lentement, je remonte au niveau de ses genoux en basculant l’étoffe d’une jambe à l’autre.

Sans que je n’aie à lui demander, elle se relève sans lâcher le bouquin. J’enroule le foulard sur trois-quarts de sa cuisse, pour ensuite le faire glisser en le tirant délicatement.

Je passe alors à l’autre cuisse pour y faire la même chose, tout en remontant un peu plus vers son pubis.

Marie ne lit plus, elle repose le livre sur le canapé, pose les mains sur mes épaules et écarte les pieds. Je me redresse, la fixe dans les yeux et tire les deux extrémités du tissu pour le tendre entre ses jambes légèrement ouvertes.

Avec des effleurements diaboliques, je fais coulisser le foulard sur sa chatte. Son jean l’empêche de bien ressentir cette douce caresse, néanmoins à la façon dont elle halète, il est clair qu’elle aime ce que je fais.

D’un geste impatient, elle tente de m’enlever le tee-shirt. Je lui tends alors les deux extrémités du foulard et, d’elle-même, reprend le va-et-vient sur sa chatte, mais bien plus fort que je ne le faisais. Elle se dandine en tirant fort et j’en profite pour me mettre torse nu, avant de reprendre les commandes du foulard et en lui suggérant de quitter son haut.

Elle enlève rapidement son tee-shirt et un soutien-gorge pas érotique du tout. Il doit être pratique pour faire du sport, mais pas pour attirer l’il.

En tout cas ses seins tiennent leurs promesses. Ce sont deux beaux cônes laiteux, avec des aréoles rose pâle et des tétons saillants de près de deux centimètres.

Alors que je me penche pour suçoter un mamelon, elle cherche à défaire mon pantalon.

J’interromps alors le jeu avec le foulard et prends Marie par la main pour la guider vers ma chambre.

Là, je pose les mains sur sa taille et approche mon buste du sien jusqu’à l’effleurer. Tout en maintenant mes lèvres à quelques centimètres des siennes, je balance de droite et de gauche pour frôler ses tétons durcis. Elle me regarde avec intensité, alors que je déboutonne son pantalon. Je plie alors les genoux pour enlever son jean tout en bisant son ventre plat.

Quand, au passage, j’ai pincé fortement entre mes lèvres son téton gauche, Marie a émis un petit gémissement, mais pas forcément de douleur

Sa culotte en coton, elle aussi, doit être agréable à porter, mais qu’elle est moche ! Ma mère n’en voudrait pas ! Je m’empresse de la faire glisser aux chevilles et voilà Marie entièrement nue. Le triangle noir de son pubis est dense et doux sous ma joue.

Je me relève et reste droit devant elle.

Avec difficulté, elle desserre ma ceinture, défait le bouton et baisse mon pantalon que j’enjambe. Elle m’interroge du regard et je lui réponds de la même manière.

Bien sûr, elle sait que le cylindre qui déforme mon boxer va lui sauter au nez, aussi elle prend bien soin de le dégager avec prudence. Elle met une seconde pour l’admirer avant de baisser complètement mon slip.

Nous voilà nus tous les deux. Je l’invite à me rejoindre dans le lit et à s’allonger sur le ventre.

J’entreprends alors une ébauche de massage tantrique comme Carole me demande de lui faire de temps en temps. Je prends alors grand soin d’effleurer toutes les parties de son corps qui me sont accessibles après lui avoir recommandé de se laisser totalement aller.

Je pose les mains à plat sur ses omoplates afin de me synchroniser avec ses vibrations.

Nos corps entrent en harmonie et chacune de mes caresses lui permet de s’abandonner.

Elle se contracte instinctivement quand mon doigt explore son sillon fessier, mais au passage suivant, elle me laisse même effleurer sa rosette.

Je prends le même soin pour palper ses orteils que pour lisser la peau de ses bras ou presser le globe d’une fesse. Ensuite, en me plaçant au dessus d’elle, je fais glisser ma poitrine sur son corps, en allant des pieds jusqu’à la nuque. Je sens sur mon sexe le frôlement du velours de sa peau si douce.

Marie s’est tellement abandonnée, que je suis un peu obligé d’insister pour qu’elle se tourne sur le dos. Elle garde les yeux fermés, écarte les jambes et relève son bassin afin que mon sternum puisse mieux écraser son pubis.

Sa respiration saccadée, tout comme sa vulve humide, m’indiquent clairement son désir d’être aimée. Mais, même si le désir me brûle de l’intérieur, je veux contrôler mes sens et mes pulsions bestiales.

Je frotte mon téton contre le sien et s’en est trop pour elle.

Elle m’attrape les épaules et me tire vers elle pour un baiser. Elle cherche à descendre pour que nos sexes se touchent et quand le bout de mon gland entre en contact avec ses grandes lèvres, elle rugit un grognement sonore, comme si elle avait remporté une victoire.

Marie ouvre les yeux et son regard me quémande, me supplie de la pénétrer.

J’entre en elle extrêmement lentement, une fois que mon gland a franchi l’entrée de sa grotte, j’entame une lente rotation du bassin pour tourner mon sexe en elle, mais Marie est impatiente, s’empale d’elle-même et cherche à ce que j’envahisse totalement son intimité.

Il se passe alors quelque chose de curieux. Il semble que nos sexes se cherchaient depuis une éternité et sont heureux de se retrouver. En effet, ses muscles vaginaux palpitent simultanément avec des contractions involontaires de ma part. Mon membre souhaiterait-il son indépendance pour vivre sa vie comme il le fait maintenant ? Quoiqu’il en soit l’harmonie de nos sexes est évidente. Il est plus que temps que je m’applique à honorer cette jolie femme, bien plus habile qu’elle ne le prétend.

Nos corps ondulent en phase, roulent sur les draps, nos bouches se collent, se décollent, cherchent l’air. Les gémissements de Marie me troublent et je tente de calmer mes sens en essayant de penser à autre chose, mais je suis vite repris dans un tourbillon.

Je crois que, comme le dit Carole, nous avons atteint le « shakti » de la relation tantrique, à savoir une fusion parfaite de nos corps et de nos esprits pour ne faire qu’un seul être totalement transcendé !

Son corps convulse, ses jambes s’agitent de façon incontrôlée, son vagin m’enserre quand elle explose son plaisir. Ses spasmes se propagent tant en moi, qu’il me faut un sursaut de conscience pour sortir d’elle précipitamment et éclabousser son mont de Vénus de ma semence brûlante.

Marie semble être inconsciente, les yeux révulsés, mais quand sa main glisse sur sa chatte et étale le sperme sur sa toison, je me sens rassuré qu’elle revienne sur terre.

Je reste en appui sur les bras à attendre qu’elle redescende complètement avant de déposer une bise sur ses lèvres et de m’allonger près d’elle pour la câliner dans mes bras.

Il lui faut un long moment pour reprendre son souffle et ses premiers mots sont :

— Je croyais savoir ce qu’était un orgasme, mais aujourd’hui je sais réellement ce que c’est ! Et c’est toi qui me l’as fait découvrir.

— Je n’ai pas fait grand-chose C’est probablement ton esprit qui verrouillait l’accès à ton plaisir

— Mais tes caresses, tous ces trucs, tu fais ça tout le temps ?

— Non, rarement et, en tout cas, pas pendant plus de deux heures !

— Deux heures ? Je n’ai rien vu passer

— Ne bouge pas je vais chercher tes cigarettes et ce qu’il faut pour t’essuyer.

— Je t’attends mon amour

Alors qu’elle fume paisiblement dans le lit, je lui dis :

— J’aimerais que tu restes ici ce soir

— D’accord, mais il faudrait que je passe chez moi prendre quelques affaires

— À ce propos, tu n’as que ça comme dessous ?

— Ben oui Tu n’aimes pas ?

— Ce n’est pas très sexy !

— Mais c’est agréable à porter !

— Je te propose d’aller en ville, tout à l’heure, pour faire quelques achats de lingerie

— Tu as combien ça coûte ! La moindre dentelle et c’est hors de prix.

— Ne t’inquiètes pas pour ça, je prends tout à ma charge !

— Pourquoi veux-tu faire ça pour moi ? On ne se connaît que depuis 24h

— Je ne sais pas J’ai envie que tu sois encore plus désirable, j’ai envie de te faire plaisir.

— Tu viens d’y parvenir !

— Mais, tu sais, la journée n’est pas encore terminée !

Marie se love dans mes bras quelques minutes avant de se lever pour rejoindre la salle de bain. Je ne peux m’empêcher d’admirer sa silhouette si gracile, alors qu’elle s’éloigne.

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