Elle posa sa main sur l’entrejambe de l’homme aux yeux bleus-gris. Elle sentit qu’il était déjà excité, sans doute par la situation qu’il avait lui-même imposée. Elle avait envie de s’enfuir mais ne supportait pas l’idée que sa famille puisse découvrir ses escapades au royaume d’Éros. Alors, elle décida de ne surtout pas décevoir l’homme aux yeux azurs, craignant sa réaction s’il était dépité.
La jeune femme commença doucement à caresser la verge à travers le tissus du pantalon. Elle glissait délicatement de tous ses doigts le long du sexe du maitre de maison. Elle connaissait déjà ce que les hommes désirent, ce qu’ils aiment, mais il fallait absolument qu’elle soit à la hauteur en cet instant. Elle descendit alors la fermeture et glissa sa main à l’intérieur. Elle sentit la verge raide sous ses doigts et commença à exercer de légères pressions. Alors, l’homme défit sa ceinture et sa verge tendue apparue, fière comme une figure de proue . Il se tenait droit, les mains sur la taille, arrogant, observant chacun de ses mouvements avec un petit sourire narquois. Son sexe était dressé devant le visage de la jeune nouvelle alors, elle le prit doucement dans ses mains et commença à l’embrasser.
Sa langue effleura le gland rougissant de désir et elle sentit toute la verge se tendre sous l’effet de cette caresse. Elle leva les yeux vers son nouvel amant et vit le feu de son regard intensifié par l’envie. Il la saisit par les épaules et la releva. Il tira sur sa robe pour l’abaisser jusqu’à sa taille découvrant ses épaules, sa poitrine et son ventre. Puis il la remit à genou et reposa triomphalement ses mains sur ses hanches. Alors, elle entoura ce sexe de sa bouche et le laissa s’engouffrer.
Elle prodigua avec fermeté de délicieux aller-retour en courtisant de sa langue la peau fine sur toute sa longueur. Soudain, elle sentit la verge se tendre dans sa bouche et la main de cet homme l’attraper par les cheveux. Cette saisie brutale lui faisait mal mais elle continua de plus belle comme par provocation. Soudain, la main de l’homme tira sa tête en arrière et il eut un recul de son bassin pour libérer son sexe de ses lèvres. Il empoigna son phallus de son autre main et brusquement, il jouit.
Un puissant jet blanc nacré jaillit sur le visage surpris de la jeune femme. Il maintenait toujours fermement sa tête par les cheveux afin qu’elle ne puisse se dégager. Une deuxième éruption plus forte vint éclabousser son front; Puis une troisième macula le cou de la jeune nouvelle et enfin une dernière finit sa course sur sa joue. L’homme n’avait proféré aucun son, juste un souffle rauque, guttural, qui accompagnait chacune de ses contractions. Enfin, il relâcha sa prise et resta debout arborant un rictus de satisfaction. Elle regarda la verge se détendre, s’amollir lentement puis, levant à nouveau les yeux vers lui, elle dit d’un ton servile:
— Êtes-vous satisfait?
— Mais oui mon enfant, ce n’était pas mal du tout. Tu a été brave et obéissante.
Elle se sentit humiliée mais aussi inquiète car elle ne pensait pas que tout cela finirait aussi vite. Et si elle avait échoué à le combler vraiment? Cette perspective l’angoissait mais elle osa tout de même lui dire:
— Vous m’aviez promis de vous retirer avant de jouir.
— Mais, c’est ce que j’ai fais jeune fille; Je t’ai dit que je ne jouirai pas dans ta bouche et c’est exactement ce qui s’est passé.
Alors il éclata de rire, referma son pantalon et quitta la pièce tranquillement. Avant de sortir il se retourna vers elle et la regarda longuement. Elle était agenouillée sur le coussin, les bras inertes le long du corps jusqu’au sol. Le haut de sa robe pendait de chaque coté de ses hanches. Son visage était ruisselant. La semence blanchâtre et épaisse coulait maintenant le long de son cou et sur ses seins. L’homme ajouta en pointant du doigt:
— Il y a une salle de bain juste là; Prends donc une douche et repose-toi sur le canapé. Tu dois être épuisée je pense. Bonne nuit jeune fille, à bientôt pour un autre jeu.
Il referma la porte derrière lui. Elle se précipita dans la salle de bain, retira en hâte sa robe, son slip et se rua sous la douche. Elle laissa abondamment couler l’eau sur ses cheveux et sur sa peau. Elle s’assit dans le bac et se mit à pleurer.
Au bout de longues minutes de prostration, l’eau chaude finit par l’apaiser, la soulager et son esprit se calma peu à peu. Elle sortit de douche, se sécha puis noua sur sa tête et autour de sa taille deux petites serviettes blanches. Elle s’allongea sur le large canapé moelleux et resta pensive à fixer les fresques du mur et le plafond pâle. Cette nouvelle expérience l’avait bouleversée: c’était la première fois qu’elle ressentait humiliation et désir de plaire en même temps; Comme si obéir était une question de survie. Elle trouva cette épreuve forte en sensations et son âme était partagée entre le dégoût d’elle-même et le plaisir d’avoir été autant désirée.
Elle se mit en chien de fusil, ferma ses yeux et sombra dans un sommeil lourd. Pas un instant elle n’avait remarqué que son ami P. était à la fenêtre depuis un long moment et qu’il avait été le spectateur secret de ce bref duo.
La jeune femme dormait profondément maintenant depuis une heure. Son ami P. avait fait le tour de la maison, ouvrit doucement la porte et entra sur la pointe des pieds. Il s’assit délicatement sur le bord du canapé pour ne pas réveiller la jeune femme et la regarda tendrement dormir. Son sommeil, bien que profond, était agité par toutes ces émotions. Elle avait tourné plusieurs fois avant de s’immobiliser à plat dos et maintenant, elle respirait doucement et profondément. P. la détailla lentement du regard. Le visage de la jeune femme était paisible, ses yeux légèrement cernés par la fatigue et quelques mèches de cheveux noirs dépassaient de la serviette qui lui servait de turban. On entendait juste un souffle très lent sortir de son nez.
Les yeux de P. descendirent vers son cou délié et s’arrêtèrent longuement sur ses seins. Ils étaient d’une rondeur douce et leurs aréoles couleur foncé formaient une petite couronne laissant pointer imperceptiblement de ravissants mamelons. Le regard vert clair de P. était intense et sa respiration s’accéléra. Il était déjà émoustillé par ce qu’il avait vu secrètement depuis la fenêtre mais cette tendre proximité avec l’objet de son désir l’excita profondément. Il ne put s’empêcher de sortir sa verge déjà tendue et commença doucement à se caresser.
Ses yeux retournèrent sur le corps alangui près de lui. Le ventre de la jeune nouvelle se soulevait au rythme de sa lente respiration qui faisait doucement onduler son petit nombril. Il scruta chaque grain de beauté, chaque détail jusqu’à ce que son regard ne soit interrompu par la serviette blanche. Il accéléra le mouvement de sa main sur son sexe qui rougissait de désir. Son regard glissa rapidement sur le tissus blanc et se posa sur les cuisses de la jeune femme. Elles étaient fines mais fermes, musclées par la danse. Il aurait voulu les toucher mais le respect qu’il témoignait à son amie l’en empêchait. Il ne voulait pas profiter de son sommeil pour la trahir. Alors ses yeux verts continuèrent leur sensuelle promenade le long de ses mollets halés pour finir sur ses fines chevilles qui reposaient sur le tissus du canapé. Sa main serra un peu plus sa verge dans de rapides aller-retour. Son regard retourna sur la poitrine de la jeune endormie et s’y fixa avec convoitise.
Il sentait qu’une douce chaleur montait en lui et son sexe devenait sensible à chaque pression nerveuse de ses doigts. De son autre main, il pinça le bout de ses tétons à travers sa chemise pour exalter son plaisir. P. sentit soudainement qu’il passa le point de non retour alors, sa main accéléra encore. Il bloqua sa respiration et ressentit un ardent plaisir et de violentes contractions. Il expira fortement, sentit toute sa verge se tendre et la serra vigoureusement de sa main. Enfin, dans un dernier souffle de délivrance, il jouit intensément en libérant de puissants flots de semence blanche.
P. savoura les délicieux spasmes de son sexe qui retombait lentement, rassasié de plaisir. Il referma son pantalon et resta assis à coté de son amie en reprenant peu à peu son souffle. Puis il s’allongea près d’elle et ferma les yeux. Sentant dans son sommeil une présence à ses cotés, la jeune nouvelle se tourna pour se blottir contre lui. Il posa sa main sur sa tête et caressa tendrement ses longs cheveux. Dans un demi-sommeil, elle gémit d’inquiétude mais il murmura à son oreille: « Dors ma belle, je veille sur toi ». Un sourire aux lèvres, elle s’endormit paisiblement.
Ils restèrent une petite heure à se reposer tout deux l’un contre l’autre. Le bruit des voitures qui démarraient dans la rue voisine de la demeure les réveilla. P. regarda sa montre, il était quatre heures du matin. Il se leva pour aller dans la salle de bain se passer un peu d’eau sur le visage. La jeune femme se rhabilla, recoiffa sommairement ses cheveux qui avaient séché et s’assit sur le canapé. Son ami P. vint la rejoindre.
— Comment te sent-tu? Lui dit-il en lui souriant.
— Ça va mieux. Ce repos m’a fait du bien .
Elle n’osa pas lui parler de son jeu forcé avec l’homme au regard bleu-gris. Elle ignorait que son ami les avaient vus mais il n’en parla pas. Il avait deviné de la détresse mêlé d’une pointe de plaisir sur le visage de la jeune femme lorsqu’elle s’était retrouvée sous l’emprise de cet homme. Il voulait absolument réparer cette mauvaise expérience et par-dessus tout, il ne voulait pas que son amie reste sur un pénible souvenir. Il la sentait si proche des plaisirs de la soumission et brulait d’envie qu’elle en prenne conscience.
— On dirait que tu as survécu à une rude épreuve. Tu es sure que ça va?
— Je ne sais plus trop où j’en suis. Je viens de vivre une chose dont je ne peux pas te parler; J’ai détesté et j’ai adoré…Enfin, je crois. Je me sens un peu perdue j’avoue.
— Je crois que tu as peur juste parce que tu as découvert quelque chose de toi que tu ne soupçonnais pas.
Elle fut surprise par tant de perspicacité; Elle avait toujours eu confiance en son ami et ses mots la rassuraient. Elle osa lui confier:
— Tu crois qu’on peut avoir du plaisir dans la souffrance?
— Bien-sûr. C’est même très courant. Et je crois que tu pourrais explorer tout un univers de sensations nouvelles si tu en avais envie. N’as-tu jamais dansé en ayant mal? Mais cela n’a-t-il pas décuplé ton plaisir de la danse?
— C’est vrai oui. J’ai déjà ressenti ce genre de chose sur scène. Tu crois que je suis maso?
— Non, peut-être pas à ce point, mais que tu apprécies petit à petit ces plaisirs, oui je le crois.
— Ah bon? J’aurai jamais pensé à ça. Mais comment savoir qui je suis vraiment?
— Veux-tu vérifier maintenant?
— Oui. Je n’arriverai jamais à dormir avec cette question qui me trotte dans la tête de toute façon.
— Alors écoute bien ce que je vais te dire. On va essayer ensemble tu veux bien? Dès que tu voudras arrêter tu n’aura qu’à le dire.
— D’accord; Avec toi je veux bien.
— Dans ce cas, laisse-toi guider. Une seule règle: joue le jeu à fond sans demander pourquoi. Prête?
Ils souriaient tout deux et la jeune femme sentit son cur empli d’espoir et une intense curiosité l’envahie. Elle découvrait son ami P. beaucoup plus expert et raffiné qu’elle ne l’avait imaginé. Elle fixa ses yeux verts et lui dit: « Vas-y, je t ’écoute ».