Alors là, c’est vraiment bizarre ! Combien de temps a passé depuis que nous ne nous sommes pas retrouvés ainsi, seuls dans la maison, dans cette grande maison aujourd’hui complètement désertée, puisque notre petit dernier vient de partir il y a quelques minutes vivre sa vie loin de nous ?

Vingt-six ans que nous n’avons pas eu cette véritable intimité, qu’en fait nous n’avons partagée que l’espace de quelques mois avant la naissance de notre premier garçon.

Et nous sommes là, sur le canapé, avec pour seul bruit ambiant le doux ronronnement de la cheminée. Pas un mot, mais des regards un peu perdus, rêveurs, à la recherche de ces années de bonheur simple.

Notre vie a toujours été dirigée dans le même sens, les enfants d’abord ! Parfois, nous nous sommes oubliés dans le partage…

Et tout d’un coup, sortant de mes pensées, je vois ton doux regard sur moi. Es-tu en train de penser à la même chose que moi ? Tu souris, je te rends ton sourire. Ta main se lève et vient caresser ma joue. Ma tête tombe doucement sur ton épaule, lourde… Je prends ta main et la serre sur ma poitrine. Tu passes ton autre bras derrière mes épaules et tu m’entraînes. Je me retrouve la tête sur tes cuisses, allongée sur le vaste canapé.

Les souvenirs reviennent.

C’est vrai, c’est là que nous avons fêté notre arrivée dans la maison, au milieu des cartons. J’étais enceinte, mais nous avions fait l’amour comme des bêtes, j’en ai un souvenir très précis.

*****************

Je suis sûre que tu penses aussi à la même chose. Ton visage s’approche du mien, je ferme les yeux. Je t’attends. Tes lèvres humides déposent sur mon front des petits baisers, puis c’est le tour de mon nez. Je me sens revenir longtemps en arrière, il y a tant d’années que tu ne m’as pas traitée ainsi ! Pourvu que ça dure.

Enfin je sens tes lèvres sur les miennes, ta langue pointue cherche à entrer et j’ouvre grand la bouche pour t’accueillir. Que c’est bon ! J’agrippe ton cou d’une main et te serre pour que tu ne t’échappes pas ! Ce baiser est long, nos langues dansent une folle farandole.

Et tu ne perds pas de temps ! Tu sens bien que je suis réceptive et tu en profites. Ta main masse ma poitrine, tu sais bien que là je ne peux plus rien, je ne résisterai pas, je suis trop gourmande de tes gâteries. Les yeux dans mes yeux, tu poursuis ta caresse à travers le tissu, tu sens la masse lourde et un peu molle de mes seins à travers mon pull léger et mon soutien-gorge. Et je fonds, mes yeux se ferment, j’aime… je t’aime.

Ta main soulève le bas de mon pull, s’insinue sous le tissu de laine et vient empaumer mon sein à travers la fine dentelle du sous-vêtement. Il est impossible que tu n’en sentes pas la pointe dressée, mais je te fais confiance, tu ne vas pas tarder à t’en emparer. Et voilà, c’est fait. Je soupire longuement, c’est bon, même si parfois tes pincements sont un peu douloureux et me font sursauter. Mais tu sais que tu m’excites.

En même temps que ta bouche reprend possession de la mienne, ta main quitte ma poitrine et vient se glisser doucement sur mon genou. Elle remonte tout doucement sous ma jupe, le long de mes cuisses, entre mes jambes collées. Enfin elle atteint son but, ma culotte que tu trouves déjà un peu moite. Tendrement, tu masses le mont de Vénus à travers le nylon fin. Tu sens ma toison chaude, mais je n’ai pas envie de te laisser faire et d’écarter les cuisses comme tu l’attends. D’autant plus qu’en reposant ma nuque sur toi, je sens ton sexe tendu à travers ton survêtement.

Pendant que tu continues ta caresse subtile sur ma toison, j’entame un mouvement de ma tête sur ton sexe. Celle-là, on ne l’avait jamais faite ! Je te regarde, tu as l’air tout étonné de ressentir du plaisir comme ça, je sens ta queue grossir contre ma joue.

La position ne me permet pas de te rendre tes caresses. Aussi, je me relève brusquement, j’ôte ta main de sous ma jupe et je me lève. Je te tire et décide alors d’installer le lit du canapé devant l’énorme poêle-cheminée qui diffuse une douce chaleur, en cet après-midi d’automne. Debout, face à face, sans un mot, nous commençons à nous déshabiller. Tu es bien plus rapide que moi parce que tu veux en profiter pour me peloter alors que je suis encore en soutien-gorge de dentelle noire et en culotte flottante de nylon assortie. Tu aimes ça ! Et je te laisse faire, car la douceur du tissu sur mes parties les plus sensibles ajoute encore au plaisir de tes caresses.

Nous roulons sur le matelas de mousse, enlacés. Sur le dos, tu te laisses faire, exactement comme j’aime. Ta bite est grosse, tendue, le gland parfaitement décalotté laisse perler une fine goutte translucide. Là je ne peux plus résister, j’empaume ton membre. Du bout du pouce, j’étale le liquide. Mon doigt glisse doucement sur le gland et je sens les vibrations de ta queue. Je sais ce que tu aimes, mais là, il ne faut pas que j’insiste si je ne veux pas retrouver ma main engluée.

Je me relève, dégrafe mon soutien-gorge et, sans autre forme de procès, viens présenter mon téton enflé sur tes lèvres. Oh, c’est vrai, ils sont lourds, mes seins, ils ont perdu de leur arrogance, mais je sais qu’ils sont d’une douceur et d’une sensibilité extrêmes, là rien n’a changé. Tu me tètes comme j’aime, aspirant l’un après l’autre mes tétons, les mordillant doucement, les faisant rouler entre tes lèvres serrées. Et, bonheur suprême, tes mains viennent sous les globes un peu pendants caresser la peau tendre et légèrement humide, ce qui permet à tes doigts magiques de glisser merveilleusement pendant que les paumes de tes mains soutiennent et frottent les seins lourds. Oh, j’adore, tu es merveilleux, tu as su me faire aimer cette poitrine que je haïssais parce qu’elle était très grosse. Je suis arrivée à jouir comme ça, rien qu’avec mes seins, avec ta langue et tes mains.

Et pour me venger de tes caresses fabuleuses qui m’ont mise dans un état pas possible, je te repousse et je me penche vers toi. Moi aussi, je connais des gestes qui peuvent te rendre fou. Je pose un sein sur chaque main et je descends vers ton sexe. Je te regarde avec un sourire coquin et toi tu fermes les yeux, tu sais ce qui va t’arriver : ma poitrine se pose sur ton sexe, un sein sur ta queue et l’autre sur tes couilles et je t’écrase, enveloppant la partie la plus sensible de ton corps dans la chaleur et la douceur de mes chairs molles. Je n’ai pas intérêt à bouger, tu éclaterais comme un fruit trop mûr, j’en ai déjà fait l’expérience et je sais que tu ne résistes pas. D’ailleurs, je sens que tu te contractes, tes poings sont serrés, tu vas bientôt crier grâce. Tu as de la chance qu’aujourd’hui je ne veuille pas te faire jouir de cette façon, que j’attends plus encore.

Tes mains repoussent mes épaules brusquement et je roule au bout du matelas. Avant que j’aie pu faire un geste, tu es sur moi, tu fais glisser ma culotte en soulevant mes fesses, écartes mes cuisses et passes mes jambes sur tes épaules. J’ai juste le temps de voir ton visage plonger vers ma chatte en ébullition. Je sens aussitôt ta langue entrer en contact avec mes lèvres intimes gonflées mais encore collées, les séparer, goûtant ainsi la première liqueur que mon sexe a produite. Je sais que tu vas te régaler ! J’aime ta bouche à cet endroit, tu es divin, combien de fois m’as-tu fait exploser au simple contact de tes lèvres ! J’aime quand ta langue fouille le moindre recoin, quand tu lèches ma fente sur toute sa longueur, que j’entends que tu avales mon jus, quand je sais qu’à tout moment tu es capable de t’arrêter brusquement et de venir brutalement m’embrasser pour me faire partager le goût ma liqueur intime. (J’ai mis longtemps avant d’accepter !)

Et puis tu repars, avide de ces chairs rouges, luisantes, pour t’attaquer à mon bourgeon sorti depuis les premières secondes de son capuchon protecteur. Il est à vif et ta douce langue vient l’agacer de sa pointe, le lécher, le suçoter. Et il réagit, me faisant vibrer de tous mes membres.

Et vient l’instant sublime, tes doigts entrent en action. J’ai l’impression qu’ils sont partout à la fois : ils pénètrent ma vulve, titillent mon clitoris, écartent mes lèvres pour que ta bouche puisse s’incruster davantage encore dans ma chatte, pour que ta langue s’enfonce au plus profond de mon vagin inondé. Il y a même un petit coquin qui va encore plus bas, chatouiller mon petit trou plissé humidifié par la mouille qui coule entre mes cuisses ouvertes.

Là, je me détends, je comprends que tu ne me lâcheras plus, il est inutile que je résiste, d’ailleurs je n’en ai aucune envie. Je prends mes seins dans mes mains, le pouce écrasant les tétons.

Tu écartes bien mes cuisses, deux doigts s’enfoncent dans ma chatte brûlante et se mettent à tourner ; ta langue s’anime sur mon petit clito bandé et le majeur de ton autre main s’enfonce en douceur mais en profondeur dans mon anus accueillant. Je suis bien, je me sens parfaitement heureuse, pas du tout égoïste car je sais que je te rendrai la pareille et puis c’est si bon !

J’essaie de me redresser pour te voir. C’est difficile, mais j’y arrive. Je passe tendrement une main sur tes cheveux en signe de reconnaissance, tu relèves la tête et me souris. Et je retombe lourdement, je me laisse emporter par le flot de ma jouissance. Je me tords sur le matelas de fortune. La bouche grande ouverte, je manque d’air, je fonds littéralement, mes membres s’agitent, je serre mon sein, j’ai envie que tu t’en ailles, je tends mon bassin vers toi et je pousse un grand cri : ’Je t’aime !’

*****************

Je sors ma tête de ton entrejambe. Tu es un peu dans le cirage. Instinctivement, tu serres les cuisses. Elles sont grasses de la liqueur d’amour que je viens d’extraire de ton corps. Mon visage aussi, d’ailleurs. Je viens me blottir contre toi, te tends mes lèvres poisseuses de ton jus. Tu ne les refuses plus comme les premières fois, un long baiser plein de tendresse nous unit. C’est à ce moment-là que tu reviens un peu à toi, tu me dis que tu as joui comme une folle, que c’était merveilleux.

Tu me bouscules gentiment pour que je reprenne ma position sur le dos en gardant mes mains sur ma tête. Je dois être parfaitement offert, ne rien faire, laisser faire…

Pas de problème !

Tu t’étires comme une chatte et tu viens griffer mon torse. Ta bouche s’approche de la mienne, tu lèches mes lèvres d’une langue mutine. Tu descends lentement sur mon cou, puis ma poitrine, laissant une trace humide sur ma peau. Tu te mets alors à sucer mes tétons, tu connais la sensibilité de cet endroit. J’ai envie de te toucher, mais ton regard m’en dissuade. Pourtant tes beaux seins sont à portée de ma main.

Mais je ne perds rien, tu te penches et je sens bientôt la pointe de tes tétons se promener sur mon buste. Oh, la divine caresse ! Puis ce sont carrément les globes si doux qui prennent le relais et qui descendent inexorablement vers mon sexe en feu. Là, c’est l’extase, ma bite est incrustée dans un de tes seins tandis que de l’autre tenu dans ta main, tu caresses mes couilles enflées. Tu parviens même à caler ton sein entre mes cuisses et tu commences à agiter ton corps sur mes organes emprisonnés.

Je me souviens du jour où tu avais inventé cette figure, qu’est-ce qu’on avait rigolé, tu t’étais retrouvée avec la poitrine inondée de sperme, je n’avais vraiment pas pu me retenir ! Aujourd’hui, ce n’est pas pareil, je ne me laisserai pas surprendre, je sais qu’il y a mieux à venir !

Je te bouscule pour que tu arrêtes cette caresse infernale, ma bite a chaud, une goutte translucide perle au bout de mon méat. Tu te jettes dessus, tu la prends délicatement sur ta langue et tu ne trouves rien de mieux que de venir la déposer sur mes lèvres ! Evidemment, nous sommes morts de rire.

Tu replonges entre mes cuisses et là, c’est le nirvana, ta bouche, ta langue, ta salive brûlante sur mon gland cramoisi, sur ma hampe dont la veine est prête à éclater, sur mes couilles devenues toutes dures, mais tellement mouillées. Tu sais parfaitement ce qu’il te reste à faire, mais avant, tu me regardes, tu me défies de tes yeux de biche. Tu le penses tellement fort que tu vas m’avoir, que je ferme les yeux et que j’attends l’instant fatidique. Oh, tu n’iras pas directement au but, tu vas faire durer le plaisir, tu vas jouer avec la partie la plus sensible, là, juste sous les bourses. Avec ta langue, avec tes doigts humides de m’avoir tant léché, tant sucé.

Hop, c’est fait, ton index me tue, il s’enfonce dans mon anus et une gerbe de sperme vient s’écraser sur mon torse. Tu éclates de rire.

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