Le ton de Marc ne laissait place à aucune discussion. Loïc baissa les yeux et je laissais ma phrase en suspens. Marc se leva, son sexe se dressait droit devant lui.
– Approchez-vous.
Il s’était mis au milieu de la pièce et Loïc arriva le premier à côté de lui. Marc posa sa main sur le haut du crâne de Loïc et celui-ci comprit tout de suite la signification de ce geste. Il se mit à genoux et commença à sucer le sexe de Marc.
Entretemps, je m’étais approchée des deux compères. Je regardais mon époux sucer mon amant et je n’osais intervenir. Marc fit le même geste à mon égard, c’est-à-dire qu’il posa sa main sur le sommet de mon crâne et moi aussi j’en compris la signification.
Mon mari et moi sucions maintenant notre amant avec délectation. Marc nous félicitait pour notre parfaite coordination et nous encourageait à profiter aussi de cette gâterie en n’hésitant pas à nous embrasser à pleine bouche entre deux « bouchées ».
Il ordonna ensuite à Loïc de se mettre nue et m’attira vers le lit. À peine étions-nous dans le lit qu’il me pénétra. Loïc s’était approché et Marc l’embrassait maintenant avec gourmandise tout en me pilonnant la chatte.
Quand enfin Marc se soulagea une nouvelle fois dans mon antre, il nous proposa de venir s’allonger à côté de lui. Il nous invita à nous lover contre lui et caressa tendrement nos corps.
– Le weekend prochain, je dois partir du vendredi soir au dimanche soir et je n’ai pas envie de rester seul pendant tout ce temps
Commença-t-il à nous dire. Loïc me regarda en me souriant, il devait penser la même chose que moi. Un weekend à trois, voilà une perspective qui laissait entrevoir par mal de perversité
– Mais, voilà, je ne peux prendre qu’une personne avec moi.
Le sourire de Loïc se calma et le mien aussi. Le côté positif de la nouvelle c’est que nous allions enfin savoir qui de nous deux, il préférait.
– Il m’est difficile de choisir.
Je me sentais mal à l’aise. J’avais envie qu’il me choisisse, je voulais partir avec lui, laisser mon mari à la maison et vivre trois jours complets avec mon amant. Jamais je n’aurais cru cela possible, en tout cas de ma part, il y a encore quelques semaines, voire jours. Et puis, je ne voulais pas qu’il soit avec lui le « lui » étant mon époux et le « il », Marc, même si l’inverse était tout aussi vrai.
Loïc semblait arriver aux mêmes conclusions que moi ; celle de tout faire pour être choisi. Alors que Marc commençait à nous faire part de ses interrogations, Loïc commença à branler doucement le sexe de Marc. Il me faut avouer que j’avais eu la même intention que lui, mais il a été plus rapide à le faire.
– Écrivez votre prénom !
Nous dit-il en nous donnant à chacun un morceau de papier qu’il venait, après s’être levé, de prendre sur le bureau.
Il allait nous tirer au sort. L’idée me scandalisait et la tête de Loïc me laissa penser qu’il devait avoir la même réaction que moi.
– Vous avez des dés ?
Sans même réfléchir, je me suis levée et j’ai été lui chercher ce qu’il avait demandé.
– Un point pour toi.
Me dit-il.
– Le premier à 10 viendra avec moi.
Loïc commença à ouvrir la bouche pour râler, mais il se ravisa en se disant que cela indisposerait peut-être Marc.
– Bon il fait soif ici
Sans même attendre la fin de la phrase, Loïc se dirigea vers le salon pour revenir aussi vite, un verre de rhum à la main.
– Hum délicieux
Dit Marc en dégustant la boisson préparée par mon époux.
– Tu égalises, un à un.
Il prit un petit sac plastique, déposa les deux papiers à l’intérieur, puis me demanda d’en tirer un.
– Loïc.
Lu-t-il en prenant son temps.
– Voilà deux points pour toi.
Loïc afficha un grand sourire. Il prenait vraiment goût à cette relation avec Marc.
– Prenait chacun un dé.
J’ai fait un quatre, il a fait un deux.
– Égalisation, bravo ma petite puce.
S’écria Marc comme l’aurait fait un commentateur de foot. C’est la première fois qu’il me donnait ce petit nom « ma petite puce » et sans vraiment comprendre pourquoi, j’étais vraiment fière de cette marque d’affection de Marc. Loïc lui fit une grimace de dégout ou plutôt de déception.
Il nous demanda ensuite de le sucer, l’un à la suite de l’autre, mais déclara que nous avions mis, chacun à notre façon, la manière pour le faire avec délicatesse. Il nous donna donc un point chacun.
Le jeu continua ainsi pendant un petit moment et nous étions à huit partout.
Il demanda à Loïc de tirer à nouveau un nom du sac et c’est le mien qui sorti.
– Neuf à huit, mais cette fois, cela ne s’arrête pas là, le tirage permet aussi de savoir qui commence pour le prochain jeu.
Il nous expliqua que nous avions chacun une minute pour le masturber jusqu’à le faire jouir, le premier qui y arrivera marquera deux points et sera donc le vainqueur.
J’étais un peu déçue car finalement mon avance d’un point ne servait à rien. Enfin, pas tout à fait car c’était à moi de commencer et je ne savais pas trop si cela était un avantage ou un inconvénient.
Je m’approchais de lui et il nous donna les dernières consignes, nous n’avions le droit que d’utiliser que nos mains sur son sexe. Le décompte ne commencerait dès que la main toucherait son sexe.
Ce dernier point du règlement me donna une petite idée.
Je me suis éloignée de lui et j’ai commencé une petite danse lascive, mes mains caressaient mon corps, pétrissaient mes seins et fouillaient mon intimité avec un érotisme proche de la pornographie. Même Loïc ne pouvait détacher son regard de ce spectacle que j’offrais à Marc. Ils étaient tous les deux hypnotisés par mon déhanchement.
Je trichais peut-être un peu, mais Marc ne me fit aucun rappel au règlement, il se régalait trop et de toute façon il n’avait jamais dit que je ne pouvais pas danser devant lui avant de le masturber. Il aimait cela et son sexe bien raide nous le montrait sans problème.
Loïc aurait pu protester, déclamant le manque de loyauté, le détournement de la règle, mais lui aussi appréciait trop ce qu’il voyait pour tenter de le stopper.
Quand il m’a semblé qu’il était mûr qu’il ne manquait plus grand-chose pour le faire éclater, je me suis placée à quelques centimètres de Loïc en lui tournant le dos et j’ai demandé à Marc de s’approcher de moi. Quand il fut à porter de main, je me suis penchée en avant, mes fesses offertes devant le sexe de Loïc ont commencé à taquiner l’étendard bien droit de mon époux, j’ai ensuite pris ses mains pour les poser sur mes hanches, afin qu’il me prenne en levrette. Quand il se décida à me pénétrer, mes mains se sont posées sur la tige rigide de Marc et ont commencé à la masturber.
Marc ne résista que quelques secondes avant de maculer mon visage de son sperme.
