Ma chute 4 FIN

— Tu vas trop vite, Etienne. Qu’est-ce qui a changé depuis que tu m’as déposée devant ma porte ? Comment es-tu rentré chez toi ?

— Je dois procéder par ordre. Donc j’arrête ma voiture devant ma maison.

— C’est bien là que tu voulais aller. Il vaut mieux t’arrêter pour descendre. N’as-tu rien d’autre à dire ? Tu sais, j’ai mes propres problèmesà l’heure présente.

-Justement je vais t’aider à les résoudre. J’arrive à ma porte, il fait noir dans l’allée, je me heurte à un vélo. Je regarde, je tâte, c’est un vélo de femme, sans barre. Je fais craquer une allumette et je reconnais ce vélo : c’est celui du jeune curé. Quel malheur, je rentre en vitesse dans l’espoir de faire l’amour à ma femme ; par manque de chance elle est en conversation avec le curé : ils sont en train de préparer les prochaines leçons de cathéchisme. Je connais la musique, c’est casse-pieds. Qu’il y ait des anges hommes ou des anges femmes, je m’en tamponne le coquillard ! Couper les cheveux en quatre pour savoir ce qui est péché ou ce qui ne l’est pas, je m’en torche !

— Allons, Etienne, je n’ai pas de temps pour ce genre d’histoires. Le curé te gêne, entre chez toi, demande lui de repasser une autre fois, délivre ta femme de l’importun et fais comme prévu, aime-la. Tu ne vas pas divorcer parce qu’elle fait le catéchisme . Cesse tes enfantillages.

— Pour faire décoller le prêcheur, il faut de la patience et de l’audace quand il est assis devant un café ou un morceau de tarte. Louise pourrait prendre la mouche et se fâcher avec moi. Je ne veux brusquer personne, je voulais plaire à Louise avant tout.

— Tu sais être un bon mari. Comment t’y prendras-tu ? En diplomate, bien entendu. Louise a de la chance. Vous formez un si beau couple.

— Et nous, cet après-midi, ne formions-nous pas un couple plus beau encore ?

— Non, Etienne : c’était une erreur. Ne reviens pas sur ce coup de folie. Tu perds ton temps et tu me fais perdre le mien.

Oh , Je sens que ma petite Marie a des ennuis avec son mari. Rien n’est grave, je suis là pour toi. Un point me chiffonne. D’habitude les séances de formation des dames catéchistes se déroulent en groupes de cinq ou six personnes et il y a toujours trois ou quatre bicyclettes dans l’allée. Ce soir celle du curé est la seule. J’entre et je n’entends pas le caquetage habituel de ces dames. Non, à l’étage la conversation est calme. L’ecclésiastique énonce une évidence :

-Tout ce qui est bon pour l’homme n’est pas péché, Est péché ce qui est mauvais pour l’homme : j’entends par homme, tout être humain de sexe masculin ou de sexe féminin.

— Bien, mon père. La difficulté est donc de savoir ce qui est bon ou ce qui est mauvais. Ce n’est pas toujours évident.

-Vous avez parfaitement compris, ma chère fille.

-Qu’est-ce que je disais, ces échanges sont barbants. Comment Louise peut-elle passer autant d’heures à parler du sexe des anges ou du poids des péchés. Je passe à l’étage sur mes chaussettes, sans bruit, j’ouvre la porte de ma chambre. Au passage je jette un coup d’oeil au salon et qu’est-ce que je vois ? Je te le donne en mille….

— L’heure n’est pas aux devinettes. Au fait, au fait Etienne, tu es lourd.

-On voit que cela ne te touche pas. Si les anges ont ou n’ont pas de sexe, une chose est sure, ma femme en a un…

— Tu te fous de moi. Ce n’est pas une nouvelle.

— Peut-être; mais le curé en a un aussi !

-Tu vas me faire mourir et d’impatience. Tu ne savais pas que les curés avaient un sexe ?

— Ris si ça te fait du bien. Quand je te dis qu’il en a un, c’est pour te dire que je l’ai vu. Oui, un vrai sexe, un machin à rendre jaloux n’importe quel mari normal. Louise et le curé sont debout près de notre canapé, se tournent autour, s’observent fixement. Je vois leur devant, leur profil, leurs fesses. Ils tournent ensemble, à une dizaine de centimètres l’une de l’autre.

— Bon, ils tournent. Louise donne une leçon de danse ?

— Eh ! Bien, si pour apprendre à danser il faut se foutre à poil ! Oui, ils sont nus, complètement nus, de la tête aux pieds, sauf ceux du curé qui a gardé des chaussettes!

— Etienne, tu as pris un coup de soleil, tu me racontes n’importe quoi ! Le curé nu avec ta femme nue ? Ils s’observent… tu as la berlue.

-Je te jure que non. C’est à ce moment que je t’ai appelée depuis ma chambre; mais Jean n’a pas voulu m’écouter et te passer mon message. Il te serre la vis, il surveille ton téléphone ? Cela ne m’empêchera pas de t’aimer.

— Etienne, tu m’as juré d’oublier ce passé récent, tu m’as annoncé ta volonté de mieux aimer ta famille. Cesse de remuer cette aventure, ce coup de folie, comme tu l’as appelé toi-même Se sont-ils rhabillés?

— Mais pourquoi voudrais-je divorcer ? Entends la suite. Louise dit au prêtre :

— Voilà, René, tu ne pourras plus dire que tu n’as jamais vu une femme nue. Pour le bien de tous tes pénitents je me montre à toi. Je suis heureuse de te voir les yeux grand ouverts. Tu m’as examinée longuement, C’est une première partie réussie de ton initiation à la vie réelle. Pour mieux comprendre les comportements des couples et pour mieux les conseiller à l’avenir, je te propose de franchir une étape de plus.

Le curé voudrait temporiser:

— Chère paroissienne, puisque tu juges la formation des prêtres trop théorique, il serait peut-être bon de compléter une autre fois. Je suis ébloui par ta beauté

-Tatata ! Il faut battre le fer pendant qu’il est chaud. Tu as trop renâclé pour quitter tes vêtements. Une fois suffit. De plus dans trois jours Etienne sera de retour, cette première leçon de choses ne pourra pas avoir l’indispensable suite nécessaire pour être efficace. Sois moderne, sois courageux. Passe dans mon dos.

Je vois le jeune homme nu obéir. Louise commande, il exécute. Il est derrière elle.

— Donne-moi tes mains, là dans les miennes, sous mes bras.

Il approche son ventre des reins et des fesses de ma femme, glisse ses mains. Louise s’en saisit, tire, les pose sur sa poitrine sans les lâcher et ajoute :

— Voir est important. Toucher l’est davantage. Dans mon dos je sens ton ventre, nos peaux se touchent. Je trouve que ce contact est bon. J’aime sentir la chaleur de ta peau contre la mienne. Cela te semble indifférent ? N’est-ce pas un partage merveilleux, comprends-tu mieux ce qui attire mari et femme?

Ciel, ma Louise est devenue folle. Qu’elle fasse ça avec moi, c’est normal; avec un autre cela me mettrait en boule… mais avec un curé, il faut le faire. Le malheureux, coincé contre elle, n’ose pas la contredire. Il est cependant gêné : je vois le recul de sa croupe poilue : devant lui sa verge se développe et il tente de le cacher Le mouvement n’échappe pas à Louise. Elle envoie son bras gauche vers le bas et vers l’arrière et saisit le goupillon de l’ecclésiastique à pleine main, le dresse contre sa croupe, le maintient droit entre les deux corps serrés et entame un roulement de hanches exceptionnel.

— Bravo, René, je constate avec joie que tu es humain. Ton sang n’est pas un liquide glacé, tu réagis sainement au contact d’une femme. Ainsi Dieu a-t-il créé l’homme et la femme, pour qu’ils soient attirés l’un vers l’autre. C’est ce que tu nous a enseigné et tu l’éprouves en ce moment. Veux-tu caresser mes seins et me faire part de tes constatations. Ne perds pas de vue le but de cette expérimentation. Tu dois ressentir dans ta chair les émotions d’un mari.

— Oui, mais tu n’es pas ma femme. Je ne sais pas si…

Louise lui coupe la parole

— Non, nous ne commettons pas l’adultère. Je ne suis pas amoureuse de toi, tu n’es pas amoureux de moi, nous ne cédons pas à une passion malsaine, nous étudions les rapports humains, nous perfectionnons ta formation de base trop livresque. J’attends tes caresses. Reste contre mon dos, ne sois pas troublé par ton érection. Je serais très décue si tu ne bandais pas comme un homme normal au contact d’une femme normale. Viens. Serre moi fort.

La croupe joyeuse frotte la verge prisonnière, Les mains pétrissent les seins. Ma femme pousse le curé sur le canapé, lui demande de s’allonger sur le dos.. Je n’ai pas le réflexe de me montrer tellement sa conduite me surprend. Je regarde passivement, je dois me croire dans un mauvais rêve où je suis paralysé.

Au téléphone je ne peux m’empêcher d’évoquer les propos d’Etienne pendant le voyage de retour:

— C’est étrange. En route tu accusais Jean d’être un voyeur, de nous avoir regardés avec une main dans le pantalon pour se masturber au lieu de se montrer pour nous ramener sur terre. Tu as donc réagi de la même façon. Où étaient tes mains ?

— Bras ballant, complètement perdu, j’essayais de comprendre ce que le curé et la catéchiste fabriquaient tout nus en se touchant alors qu’ils prétendaient ne pas être amoureux. Louise servait de cobail ? Pourtant elle menait. Elle entrait dans un rôle de démonstratrice dans une foire du sexe bizarre, limitée à deux acteurs.

Je vois dans les mots d’Etienne un reflet de ce que nous avons vécu. Jean a pris des sanctions contre moi. Je ne trouve pas injuste une punition d’Etienne, bien plus coupable que moi. Je le lui signale :

— C’est un juste retour des choses. Tu as été puni par où tu as péché pour employer votre langage d’église ! Et c’est pour cette raison que tu m’annonces ton divorce ? Je comprends mieux la première réaction de Jean à mon retour. La raison chez lui l’a emporté sur la colère fort heureusement. Et pourtant toi et moi avons fait pire.

— Non, le spectacle chez moi a tout d’un sacrilège ou d’un blasphème. ma femme fricote avec un prêtre ! Attends, je n’en suis qu’au début. L’apprenti couché sur le dos, Louise passe une jambe par dessus, se pousse sur la pointe de l’autre pied et hop ! la voici couchée au-dessus de "son élève", René, en position tête bêche, ce que nous désignons par le soixante-neuf. Elle reprend en main le membre dressé, le secoue, le branle hardiment de ses dix doigts, caresse les testicules puis, se penche dessus et l’attaque de la bouche, de la langue et des lèvres. Elle invite son hôte à se montrer actif. Je suis encore plus surpris lorsque je le vois porter ses mains sur les courbes pleines du postérieur de Louise. Il écarte les chairs boursoufflées, déniche les petites lèvres, remonte dans ce sillon jusqu’au clitoris. Il n’a jamais vu une femme nue prétend-il, il n’a jamais fait l’amour : les confessions de ses paroissiennes lui ont-elles donné ces connaissances précises. Il tire sur la croupe, ramène à son visage la vulve et se met à téter tout ce qu’il peut attraper.

— Qu’as-tu fait d’autre avec moi perchée sur le toit de ta voiture ? Et si je finis par saisir le sens du spectacle, ta femme rend service, elle n’est pas dominée par la passion, contrairement à toi avec moi. Sois donc plus tolérant.

— Tu te moques, Marie. Effectivement Louise semble maîtriser ses élans. Elle relève la tête, se tourne vers le lécheur de cramouille et lui demande de cesser. Il fait le sourd, suce et avale de plus belle. Marie lui crie :

— Stop René. Alors, ça c’est bon ? Oui ? Donc ce n’est pas un péché. Nous ne pouvons pas continuer, le risque d’un orgasme pour moi ou d’une éjaculation pour toi est trop fort. Or nous avons mieux à travailler.

Elle saute de sa monture Louise change de place, s’assied sur le haut des cuisses de l’homme, relève son cul, reprend en main la queue du curé, la met au contact de son propre sexe, tâtonne, invite René à pousser son ventre vers le haut. La jonction se fait, la bite d’amarrage disparaît. Ils se regardent, elle questionne :

— Ca va ? Tu n’as pas mal ? Tu es en moi, je te sens bien. Dommage d’avoir un pieu pareil et de ne pas pouvoir s’en servir. On y va ?

Ils s’embrassent, Louise fait monter et descendre son bassin autour de la verge. Ses mouvements s’accélèrent, son souffle saccadé devient rauque, le curé hache sa prière de commentaires du genre "Ce que c’est bon, oui, vas-y. Oh ! seigneur Louise s’informe :

Alors, péché ou pas péché ? Oh ! Non, arrête, c’est trop bon ?

Le prêcheur corrige :

-Ce n’est jamais trop bon. Tu es une pédagogue merveilleuse. Je veux encore apprendre avec toi.

-Alors, Marie, tu approuve toujours leur comportement. Il ne te paraît pas louche ?

Ma réponse n’est pas calculée, je faisdans mon appareil :

— Aie ! Oh !

Etienne s’étonne :

-Que dis-tu, Marie. Tu as mal. Jean est arrivé et te bat? Veux-tu que je vienne te délivrer de ton cocu ? j’arrive !

— Mais non, Etienne, reste chez toi ! Depuis mon retour j’ai pris une douche, je suis encore nue. Pendant que tu parles dans ton appareil, Jean s’est placé derrière moi et il tend l’oreille pour t’entendre. Simplement, au contact de ma croupe, il oublie certaines de ses résolutions et sa queue se développe comme celle de ton curé. Là il vient d’entrer dans mon vagin. Comme c’est bon. Raconte moi vite la suite de tes découvertes, je ne sais pas si je serai longtemps assez lucide pour enregistrer toute ton histoire. Alors :

Etienne s’élance

-Louise échappe à l’emprise des mains plaquées à ses reins et la verge bat dans le vide. Cette fois ma femme quitte le canapé, fait lever son partenaire et s’adresse à lui :

— Pour aujourd’hui ce n’est pas mal. On pourrait reprendre nos exercices appliqués demain soir et après-demain de manière à explorer un maximum de positions avant le retour d’Etienne. Tu es déçu ? Bon , on se fait encore la position du missionnaire; avec toi cela s’impose. J’occupe ta place, tu te couches sur moi, entre mes cuisses et tu me pénètres. Tu réussiras. Je te laisse l’initiative.

— Etienne, c’est ce que je te disais. Ta femme a décidé de former son prêtre. Elle est sérieuse et appliquée au lit comme dans son magasin. Elle ne pense pas à mal .

— Peut-être. J’aurais aimé recevoir d’elle autant d’attention. Ils remettent le couvert. Le curé a un peu de mal à trouver le trou, mais une fois installé il lâche les chevaux et va, fouette cocher, il charge ma femme comme un hussard, fait des bonds incroyables, se conduit comme un sauvage. Louise réclame un arrêt. Il n’entend plus rien, léve ses fesses et retombe dans le vagin et recommence jusqu’à l’épuisement. Ma femme le supplie, il grogne Louise crie

— Non, René, pas ça . Non, n’éjacule pas en moi. Il ne faut pas, tu vas me faire un petit. Arrête ! Oh! c’est trop tard ! Retire-toi.

Mais il s’effondre sur elle, haletant. Alors je sors de l’ombre, je lui attrape les pieds, je le tire hors de ma femme, je le laisse s’affaler sur le tapis. Du bas de la vulve s’écoule un flot blanchâtre. Louise descend de son septième ciel, me voit, écarquille les yeux, reste muette. L’autre attrape ses vêtements, veut fuir. Je l’attrape :

— On règlera ça plus tard, curé. Fous le camp

Louise se lève, court à la douche. Elle s’est cachee longtemps.

-Marie, faut-il la croire lorsqu’elle me raconte qu’elle a voulu donner du vécu en complément des écritures, des pères de l’église. Elle aurait agi uniquement dans l’intérêt du ministère de René dans la paroisse. Je ne sais pas. Pour un ignorant le type s’est drôlement bien débrouillé. Je me demande s’il n’abuse pas de la candeur de ses paroissiennes pour tirer son coup gratis et sans conséquences.

Il m’est impossible de chasser ses soupçons. Pendant qu’Etienne termine son histoire, la chaleur et le poids dans mon dos augmentent. Une main m’a courbée sur la table, deux jambes se sont insinuées entre les miennes, un truc chaud a fouillé mon sillon, pénètré mon vagin. Jean ma prise, embrochée. Jean est en moi, Jean me possède, Jean n’a pas résisté et la mésaventure d’Etienne lui a rendu son optimisme habituel. Il me dit à l’oreille :

-Marie, je t’aime, je t’aimerai toujours.

Il m’arrache mon téléphone pour crier :

-Dis, Etienne, Marie et moi viendrons chez toi pour le tarot samedi. Avertis Louise. Ah ! On pourrait faire une partie à cinq si le curé est invité.

Etienne a entendu et veut savoir :

— Une partie de quoi ?

FIN

Related posts

Isabelle – Chapitre 1

historiesexe

Le bungalow du cocu heureux – Chapitre 2

historiesexe

Je suis timide, mais je me soigne – Chapitre 2

historiesexe

Laissez un commentaire

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que cela vous convient, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte .