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Pauline – années adulte – Chapitre 26




Chapitre 26

Deep Purple En une journée c’était devenu mon surnom. Deep Purple à cause de la couleur de mes cheveux et de toutes les fois où on me voit sucer. Deep Purple, putain, merde qu’est-ce que j’ai adoré qu’on m’appelle comme cela. Ma grand-mère m’a même dit que c’était un ancien groupe de rock de lorsqu’elle était gamine. Deep Purple, personne ne peut comprendre pourquoi ça me fait rire, s’en est même hilarant. J’en était fière de ce surnom, il était si proche de Deep Blue. Personne ne peut imaginer à quel point j’admire ma grand-mère. Personne ne peut savoir que j’espère un jour avoir rien que le quart de son courage. Ma mère est une combattante, ma grand-mère est un titan. Alors oui, j’en ai ri aux larmes.

— Yvana, arrête de rigoler. A ta place, je serais en train de chialer comme une gamine.

— Désolée Laura, tu ne peux pas comprendre.

— T’es complètement cinglée en fait. Je crois que c’est pour ça que je t’aime bien. On forme le groupe des ex de Neven, c’est cool, non ?

— Des ex ?… Je ne me considère pas encore comme une ex. On fait juste une pause Quoi ?

— Ben je pensais que tu savais Il s’est mis avec une autre.

Je n’avais plus aucune envie de rire. Laura vit que je commençais à déprimer. Elle me prit dans ses bras, c’était agréable. Elle me fit un petit bisou dans le cou, cela me surprit, un autre, puis sur les lèvres

— Laura, désolée, mais je ne suis pas lesbienne.

— Moi non plus. Peut-être un peu bi, je ne sais pas, je n’ai jamais essayé Tu voudrais ?

— Non Je Désolée Laura, mais

— C’est moi qui suis désolée. Je n’aurais pas dû… Nous restons amies, n’est-ce pas ?

C’est alors moi qui l’ai prise dans les bras en lui disant « les meilleures du monde ». Puis, après avoir réfléchi un peu

— Et si tu venais ce week-end J’ai plein de retard à rattraper et tu pourrais m’aider à réviser pour le contrôle de lundi

— Je ne suis pas certaine d’être la mieux placée pour ça, je vais surtout te raconter de grosses conneries. Tu ne vas pas voir ta mère ?

— Non, elle va subir une opération pour remodeler son visage et personne ne pourra lui rendre visite. Mais, si tu n’as pas envie

— C’est pas ça, mais Je ne sais pas si je devrais te le dire J’ai regardé toutes les vidéos que j’ai trouvé de toi.

— Ok, comme tout le monde à mon avis.

— Y’en a tout de même qui m’ont beaucoup beaucoup excitée surtout celles où on te voit te toucher

Elle rougissait en disant ça, j’étais surprise. Mais, je lui ai répondue

— On s’en fout de tout ça. J’ai envie de passer du temps avec une super copine. Et à part toi, je n’en ai pas d’autre De toute façon, je n’en veux pas d’autre.

— C’est vrai ?

— Et si tu dormais à la maison tout le week-end. Tu viens vendredi soir, tu repars dimanche soir. Tu crois que tes parents accepteraient ?

— Je vais leur demander, mais ok pour moi.

Lorsque j’en ai parlé à ma grand-mère, s’inquiétant pour le couchage, et lui répondant que mon lit était assez grand pour nous deux, elle me demanda

— Et donc avec Neven c’est fini totalement ?

— Mais Oui, peut-être, je ne sais pas, mais pourquoi tu me parles de lui ?… Qu’est-ce que tu crois ? C’est juste une copine. T’as jamais dormi avec une copine toi ?

— Ben Je n’en ai pas eu beaucoup et les seules avec qui j’ai dormies ce n’était pas vraiment pour dormir.

— Tu sais quoi ? Je n’ai pas envie de savoir.

Laura connaissait ma grand-mère à cause de Neven lorsqu’ils étaient ensembles, et donc l’inverse était vrai aussi. Ça évitait de passer trois heures dans les présentations.

Dans le lit, nous avions parlés de tout et de rien pendant des heures de mecs, de ragots Je fatiguais, je commençais à avoir envie de dormir. Ca me faisait bizarre d’être vêtue sous des draps, cela ne m’étais pas arrivé depuis bien longtemps. Je portais une petite nuisette toute simple. Laura avait un shorty et un petit haut pour la nuit. Je me suis endormie rapidement, puis ai été réveillée. Le lit bougeait, une main était posée sur ma hanche, directement sur ma peau.

Laura émettait de petits gémissements, elle se masturbait ?… Oui, elle se masturbait. J’aurais pu lui montrer que je ne dormais plus, mais, ça ne me gênait pas, je trouvais ça plutôt amusant, voir même excitant. J’ai senti lorsqu’elle a joui, les mouvements, ses gémissement différents. Elle posa une main humide sur mon bras, me fit un petit bisou sur l’épaule et se mit de son côté. J’ai ensuite eu du mal à me rendormir, contrairement à elle dont sa respiration prononcée indiquait qu’elle était dans les bras de Morphée. Moi aussi, j’avais envie de me toucher. Ça faisait une éternité que je n’avais pas passé autant de temps sans avoir de relation sexuelle, ça commençait à me manquer. J’ai tout de même attendu le lendemain pour m’offrir ce plaisir intime, seule, dans la salle de bain, sous la douche.

Nous avons un peu travaillé le matin. L’après-midi, ma grand-mère nous emmena dans un centre commercial pour faire du shopping. Elle voulait dépenser ces millions d’euros qu’elle avait sur son compte. Laura et moi avons passé des heures à faire des essayages, à se critiquer l’une l’autre de façon gentille : « ça te boudine trop », « on dirait une pute », « non, jamais de la vie » Des moments vraiment agréables qui nous ont permis de mieux nous connaitre. Je l’aimais beaucoup, elle était simple, très naïve, mais d’une véritable gentillesse.

Puis, nous avons travaillé encore un peu, jusqu’au moment de dîner. Nous sommes ensuite allées nous coucher. Elle alla s’isoler pour enfiler sa tenue de nuit j’avais des envies

— Laura, ça te dérange si je dors nue ?

— Hein ? Si tu veux Pourquoi ?

— J’ai du mal à bien dormir avec quelque chose sur moi.

— Ben, tu fais comme tu veux, t’es chez toi.

Lorsqu’elle revint, j’étais allongée sur le lit, sans le moindre habit. Elle me vit, a commencé à rougir. J’hésitais, finalement

— Tu sais, lorsque tu t’es caressée cette nuit, ça ne m’a pas dérangée.

— Quoi ?… Mais, non Je ne me suis pas Tu ne dormais pas ?

— Toi aussi tu pourrais dormir toute nue.

— Oui je crois que j’en ai envie.

Elle se déshabilla devant moi, maladroitement. Une fois nue, debout devant moi, ses yeux commencèrent à avoir une jolie petite lueur. Je lui ai dit : « j’ai envie de te voir te toucher ». Elle se mit à respirer difficilement, comme si elle venait de courir un cent mètre. Ses tétons se sont érigés. Son excitation était palpable, elle m’envahissait.

J’ai écarté les jambes et j’ai commencé à me caresser en la regardant. Elle vint s’allonger contre moi. Nous nous sommes mises sur le côté, en face l’une de l’autre, pour que chacune puisse regarder l’autre se masturber.

Elle tenta de m’embrasser, je me suis laissée faire. Nos langues se sont mélangées, sa main vint remplacer la mienne entre mes cuisses, la mienne entre les siennes. Il n’y avait rien de dégoûtant dans tout cela, il s’agissait uniquement de plaisir partagé.

C’était un peu brouillon au début, puis nous avons réussi à nous coordonner. Elle était douce, tendre. J’ai été la première à oser à aller plus loin, glissant ma tête entre ses cuisses. C’était très différent que de sucer une queue, mais c’était tout de même délicieux. A son tour, elle essaya, et vu la façon dont elle s’appliquait sur mon minou, elle devait adorer ça moi aussi.

Puis, bien plus tard, exténuées, dans les bras l’une de l’autre

— Laura ? Tu veux dormir ?

— Je crois que je ne vais pas tarder.

— Ça te dérange si je te lèche les tétons ? J’adore tes petits seins.

— Vas-y Yvana, tu es la meilleure expérience sexuelle de ma vie.

— J’ai beaucoup aimé moi aussi Je suis toujours amoureuse de Neven.

— Je sais. Et ne t’inquiète pas, je ne suis pas amoureuse de toi. C’est juste que tu m’excites comme une folle Je vais maintenant dormir, bonne nuit Yvana.

— Bonne nuit Laura.

Le lendemain matin, alors que Laura était sous la douche, j’étais dans la cuisine avec ma grand-mère pour prendre mon petit-déjeuner. C’était comme d’habitude, baguette de pain passée au gril, avec du beurre fondu dessus, et chocolat chaud dans un bol. Alors que je mangeais, Pauline me dit d’un ton ironique :

— Merci pour cette nuit.

— Quoi ? Pourquoi tu me dis ça ?

— Vous m’avez empêchée de dormir jusqu’à deux heures du matin. Gémissements, couinement c’est juste une copine ?

J’ai plongé ma tête dans mon bol, honteuse, puis j’ai répondu finalement amusée

— Oui, juste une copine.

— Elle a un bon fond.

— Pas seulement le fond d’ailleurs.

— Heum Yvana, ça fait un moment que j’y pense J’aimerai t’offrir quelque chose, mais enfin, je me dis que ça pourrait te plaire.

— Pourquoi ça ne me plairait pas ?

— Parce que certaines personnes n’apprécieraient pas. Mais, dès que je te vois, je redécouvre celle que j’étais dans ma jeunesse.

— Bon, ok, si tu as envie, donne-le-moi. Mais c’est quoi ?

— Un vêtement qui a un certain pouvoir : celui de te révéler ce que les gens pensent vraiment de toi.

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