En arrivant chez ma patronne, j’ai découvert une magnifique villa, très moderne, mais également assez austère. Elle gara sa voiture devant la porte du garage et nous en sommes sortis.
L’intérieur était à l’image de l’extérieur : également moderne, mais austère. Les murs étaient en béton brut, sans peinture. La décoration était sobre, quelques meubles ici et là, mais dans l’ensemble, presque un peu vide.
Excusez-moi pour la déco, elle n’est pas finie. Je ne viens ici que pour me reposer ou me changer les idées de temps à autre. Je passe la plus grande partie de mon temps au travail, m’expliqua Madame Clara. Vous avez faim ?
Oui, un peu, répondis-je timidement.
Ni une, ni deux, elle partit en direction de la cuisine pour nous préparer un petit repas que nous avons consommé à la salle à manger.
Vous vivez seule ? demandais-je, alors que nous prenions le café.
J’ai des amis qui viennent de temps en temps, mais la plupart du temps, oui, je suis seule.
La soirée était très sympathique, nous avions pu discuter de divers sujets tous aussi intéressants les uns que les autres. Madame Clara était une femme très cultivée et très raffinée. Elle pouvait aussi bien parler du dernier tube de l’été que des variations sur la « Folia di Spagnia » de Salieri. Elle lisait aussi facilement du Musso que du Racine et appréciait autant un film du dernier superhéros en vogue qu’un Chaplin. Elle connaissait à peu près tout ce qui se faisait dans la culture et ses connaissances allaient bien au-delà des limites habituelles.
Une fois le repas terminé, elle se leva.
Au sujet de ce qui s’est passé entre nous cet après-midi, me dit-elle, vous n’en avez parlé à personne, j’espère ?
Non, m’exclamais-je. Bien sûr que non.
Bien. Très bien.
Elle s’approcha de moi.
Et qu’en avez-vous pensé ?
Je ne m’attendais pas à cette question qui me prit au dépourvu.
J’ai beaucoup aimé. Vraiment.
Je dois avouer que moi aussi. Bien qu’il n’est pas dans mes habitudes de coucher avec mes employés, vous vous en doutez certainement.
Elle alla en direction du salon et me fit signe de la suivre. Le salon était simple, mais tout à fait confortable. Un immense sofa se trouvait au centre de la pièce, face à un écran plat des plus impressionnants. Je n’en avais jamais vu d’aussi grands. Dans l’angle de la pièce se trouvait le bar, sur lequel étaient disposées différentes bouteilles d’alcools raffinés et très rares. Elle prit place sur le sofa et m’invita à m’asseoir à ses côtés.
Alain, je n’irai pas par quatre chemins. Vous me connaissez maintenant et vous savez que je ne suis pas du genre à tourner autour du pot. J’ai très envie que vous me fassiez l’amour. Il est clair que si vous acceptez, vous ne devrez rien dire au bureau et personne ne devra être au courant. Aussi, nous continuerons de nous vouvoyer. Je tiens également à préciser que ça ne sera que physique et ça ne voudra en aucun cas dire que nous sommes en couple. Vous êtes d’accord avec ce point ?
Oui, je comprends.
Alors, prenez-moi.
Elle déboutonna son chemisier et fit sortir sa magnifique poitrine de son bustier. Elle avait des seins de taille moyenne, très fermes et très ronds. Ses tétons pointaient à travers son soutien-gorge et ne demandaient qu’une chose : qu’on les prenne en bouche, ce que je m’empressai de faire à travers le tissu violet.
Elle glissa sa main à mon entrejambe pour voir l’effet qu’elle me faisait déjà et fit sauter le bouton de mon pantalon. Sa main s’aventura dans mon caleçon et elle agrippa mon sexe qui durcissait encore plus sous ses caresses. Je cherchai les crochets de son soutien-gorge et les dégrafai pour libérer ses seins durs et gonflés de plaisir. Elle me fit me relever et déboutonna ma chemise pendant que je finissais d’enlever mon pantalon et mon caleçon. Bientôt, nous nous sommes retrouvés nus et je pouvais enfin découvrir le corps de ma patronne. Elle était parfaite. Son ventre était plat et son sexe était presque entièrement épilé. Seuls quelques poils avaient étés gardés sur le dessus de son clitoris. Elle posa sa main sur mon épaule et appuya, m’incitant à me baisser. Elle s’assit sur le sofa et me força à me mettre à genoux. Je commençais à voir où elle voulait en venir.
Je déposai un doux baiser sur sa chatte déjà humide, qui la fit frissonner, puis glissai lentement ma langue le long de son sexe, ce qui lui déclencha un premier gémissement. J’entrepris de la lécher, alternant des moments plus doux avec des moments plus forts. Elle ne mit pas longtemps avant d’avoir un orgasme puissant.
Après avoir repris ses esprits quelques instants, elle se releva et se dirigea, nue, en direction du couloir.
J’aimerais vous montrer quelque chose, Alain.
Elle me fit signe de la suivre. Au fond du couloir, elle ouvrit une porte qui donnait sur des escaliers, que nous avons descendus. En bas, il y avait un hall qui donnait sur 4 portes. Sur chacune de ces portes figurait un petit écriteau avec un chiffre romain, de I à IV. Elle s’arrêta au centre du hall et se tourna face à moi.
Alain, derrière chacune de ces portes se trouve un monde de plaisir auquel s’abandonner. Je vous laisse le choix d’en ouvrir une, deux, trois, toutes ou aucune. Vos choix n’altéreront pas votre carrière au sein de mon entreprise, ou très peu. Tout ce qui aura lieu derrière l’une de ces portes restera derrière ces portes. Mais pour cela, j’ai besoin de votre totale confiance et de votre entière discrétion. Est-ce que je peux compter sur vous ?
Oui.
Il va de soi que vous ne devrez parler de ceci à personne, pas même à votre famille ni à vos amis les plus proches. Vous êtes d’accord ?
D’accord.
Et, une fois que vous aurez passé la moindre de ces portes, vous ne pourrez plus revenir en arrière, tant que ça ne sera pas terminé. Vous aurez le choix ensuite de passer la porte suivante ou non. Mais tant que vous êtes derrière une porte, elle restera fermée jusqu’au bout et aussi longtemps que l’étape durera. Est-ce que c’est compris ?
C’est compris.
Tant que vous n’aurez pas passé la porte, vous ne pourrez pas savoir ce qu’il y a derrière. Ce sera un hasard presque total. Est-ce que vous êtes d’accord avec ça ?
Donc, si je comprends bien, je peux choisir ou non de passer l’une de ces portes, sans savoir ce qu’il y a derrière, mais dès que je l’aurais franchie, je devrai tout accepter, même si ça ne me plaît pas ?
Exactement, me répondit-elle.
Je réfléchissais à toute allure. Ce qu’elle me proposait était, bien évidemment, très alléchant. Mais en même temps, j’étais face à de l’inconnu. Et si j’allais devoir subir des choses qui ne me plairaient pas ? Est-ce que j’étais prêt à ça ? Prêt à endurer n’importe quoi ? Je ne la connaissais finalement que très peu. Peut-être que c’était risqué. Pourtant, j’avais très envie de dire oui. Cette femme m’excitait énormément et vu la fellation qu’elle m’avait prodiguée ce jour-là, j’avais très envie d’en connaître plus.
C’est d’accord ! dis-je, un peu inquiet, mais volontaire.
Alors, choisissez une porte.
Je m’avançai dans le hall et m’arrêtai devant la première porte.