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Ce coquin de propriétaire ! – Chapitre 3




Un petit bout de tissu noir pour seul vêtement, je suis debout face à lui. Ma bouche a encore le goût de son baiser, ma langue se sent orpheline de la sienne. Je n’ose pas le regarder, mes joues tirent de plus en plus vers le pourpre il ne dit pas un mot, après son baiser, il s’est écarté d’un pas et me déshabilla du regard ; je suis nue face à lui, ou presque et je reste les bras ballants, sans chercher ni à me cacher ni à fuir.

J’ai honte, pas de ce que je montre, mais du plaisir que je prends à être ainsi admirée.

Mais ne dit-on pas que chez la femme, le désir de plaire naît avant celui d’aimer ?

Il prend ma main et m’entraîne avec lui. J’avance comme un automate sans lui opposer la moindre résistance. La maison est petite, mais même si elle avait eu de multiples pièces, je n’aurai eu aucun doute sur la destination qu’il voulait me faire prendre.

Je sais où nous allons et paradoxale sensation, je veux, autant que je ne le veux pas, m’y rendre.

Nous voilà dans la chambre.

Non, je ne veux pas plus que ce baiser ! Je ne le voulais d’ailleurs pas, enfin, pas vraiment, pas ainsi

Pourtant, je ne peux le nier, qu’il embrasse bien !

Je suis debout face à mon lit, il se place derrière moi, m’enlace et caresse ma poitrine. Ses mains parcourent mon corps, il se baisse, je ne le vois pas car je regarde devant et il est derrière moi, mais je le sens à genoux ou accroupi. Ses mains caressent l’étoffe de l’unique parure qui vêt mon corps. Elles prennent la ficelle du string du bout des doigts et la font glisser le long de mes jambes.

Non, je ne veux pas me retrouver totalement nue.

Pourtant, je lève un pied pour lui faciliter la tâche de dégager le textile devenu inutile, je le repose pour pouvoir lever l’autre et lui permettre cette fois-ci de libérer de toute entrave son geste. Je suis maintenant nue, entièrement nue !

Sa bouche se pose sur mes fesses pour les embrasser, ses mains d’un geste délicat prennent mon bassin et me guident pour me faire pivoter. Je suis face à lui, il est à genoux devant moi ses lèvres à hauteurs de mes lèvres intimes.

Il hume.

–    Quelle agréable odeur !

Il libère le silence par cette approbation. Son nez fait place à sa bouche, il respire et se régale de mon parfum intime, celui du désir qui enivre mon intimité. Ses doigts, cette fois, visitent ce lieu bien accueillant.

–    Déjà bien humide, ta chatte est agréable, même si je la trouve un peu trop poilue.

La honte m’envahit une nouvelle fois, ce n’est pas la situation, ni ce que nous faisons, mais cette dernière phrase

Je m’épile les jambes, comme beaucoup de femmes. Je me fais le maillot, mais je sais aussi que ma toison pubienne est épaisse. Loïc me l’a dit une fois, alors que j’étais en maillot de bain à la piscine. Aucun poil ne dépassait, mais il s’était approché de moi et m’avait dit en touchant ma culotte entre les cuisses que j’avais un matelas agréable à regarder.

Je n’avais pas compris ce qu’il voulait dire et il m’avait expliqué. J’avais rougi, il m’avait embrassé et m’avait dit qu’il ne fallait pas que j’en sois gênée, que cela était naturel et agréable.

Le soir, quand nous nous couchons, souvent, Loïc aime effleurer de ses doigts mes poils pubiens, il évite le contact avec la peau et joue uniquement avec ma toison. Je dois avouer que j’aime beaucoup cette sensation, mais rapidement j’ai envie qu’il se fasse plus pressent et de ses doigts plus curieux.

–    J’adore cet agréable coussin !

Est souvent la phrase qu’il susurre à mon oreille. Loic aime mes poils et me le dit clairement.

Marc, lui, ne semble pas du même avis.

Ensuite, Loïc aime beaucoup fouiner avec sa langue dans ma toison bien fournie, mais s’étrangle aussi souvent quand il se fait trop vorace. Cela déclenche alors des éclats de rire, mais comment  Marc prendrait-il la chose si cela lui arrivait, que dirait-il ?

Mon plaisir était réel, ma crainte aussi, mais il ne fouilla pas mon intimité très longtemps. Il se leva et s’écarta.

Je restais immobile sans dire un mot, nue devant lui.

En fait, je n’avais pratiquement rien dit depuis son arrivée et depuis qu’il me tutoie, même un peu avant, aucun son n’est sorti de ma bouche silencieuse et honteuse.

Que je suis méprisable, Loïc ne mérite pas ce que je lui fais. Depuis que je le connais, je lui ai toujours été fidèle et là pourquoi fais-je cela ?

Il me regarde et commence doucement à enlever les boutons de la chemise. Puis avec une certaine classe l’enlève et la dépose sur la commode qui se trouvait à proximité. Il déboutonne ensuite son jean.

La braguette n’est pas à fermeture éclair, mais fermée par des petits boutons argentés. Il les défait  un par un en ne me quittant pas des yeux.

Il est vieux, ventru et pourtant je ne cherche pas à fuir cette suite que je ne pouvais ignorer.

Son pantalon tomba sur ses chevilles, il l’enleva entièrement pour se retrouver en caleçon et en chaussette devant moi. L’image aurait pu être ridicule, pourtant je me surprends à penser que j’ai vraiment envie de lui.

Il fait glisser son sous-vêtement le long de ses jambes et l’ôte totalement.

Je ne voulais pas regarder, mais mon regard ignora cette volonté et se dirigea vers ce sexe en érection. Il n’est ni trop grand, ni trop petit ; un peu épais et garni de poil gris. J’étais hypnotisée par cette vision, son sexe en érection se dressait vers moi et je fixais ce gland décalotté sans dire un mot.

Loïc, contrairement à Marc a un sexe fin et long, j’aime le prendre en main alors que son érection est à peine visible, pour le sentir se durcir et s’ériger droit devant lui. Ensuite, il n’est pas rare que je le suce, mais je ne l’ai jamais laissé jouir dans ma bouche.

Le sexe de Marc est déjà au garde-à-vous, Si mon plaisir est celui de plaire, il n’y a aucun doute, je lui fais de l’effet.

Ce sexe qui pointe vers moi ne ressemble en rien à celui de Loïc, pourtant j’ai envie de le caresser et de le prendre en bouche. J’en ai envie, mais je reste immobile toujours aussi silencieuse et impassible.

Il avance ensuite sa main vers moi et je ne sais pas pourquoi, en réponse à son geste, j’avance à mon tour la mienne vers lui.

Il me conduit vers le lit, je me laisse guider et m’y couche sans rien dire. Il est debout au bord du lit et me regarde. Sa main voyage tendrement sur mon corps.

Il s’allonge à côté de moi et me souffle à l’oreille :

–    Tu es belle, ta peau est douce.

Ses mains reprennent leur voyage pour s’arrêter entre mes cuisses. Ses doigts deviennent curieux. Ils taquinent un peu mon clitoris bien gonflé, puis jouent avec mes petites et grandes lèvres. Je suis humide et bien ouverte, mais ils restent à la lisière pour jouer avec cette forêt pubienne toute offerte à lui.  

Sans le savoir, il imitait la caresse de Loïc, cette pensée effleura mon esprit et me fit sourire. J’aimais quand Loic le faisait et j’attendais, souvent patiemment que ses doigts décident de devenir audacieux, mais sans rien lui montrer. Avec Marc, mon sexe se fait bien plus impatients, il invite ses doigts à venir lui rendre hommage, mon cur battait la chamade, mon bassin, par ses mouvements leurs envoyait des appels pour qu’ils se fassent plus aventureux, mais il prenait un malin plaisir à prendre son temps et mon corps n’en pouvait plus.

De petits gémissements commencèrent à s’échapper involontairement de ma gorge. Mon bas-ventre me brûlait, j’avais envie qu’il me prenne.

–    Tu aimes ?

Me murmura-t-il à l’oreille.

Non, aurais-je dû lui répondre, mon corps ne devait pas s’abandonner si facilement, il me fallait fuir.

–    Oui !

Soupirais-je dans un soupir de plaisir.

Il se positionna sur moi et dans un geste non prémédité, j’écartais un peu les jambes. Il était maintenant bien installé, ses jambes entre les miennes et son sexe en érection au niveau de mon pubis. Dans cette position, légèrement relevé sur ses coudes, il me regarda en souriant.

–    J’ai envie de toi !

Me dit-il d’une voix claire et déterminée.

Non, moi je n’ai pas envie de lui, je suis l’épouse de Loïc, je l’aime et je n’ai pas envie de le tromper.

–    Moi aussi !

M’entendit-je pourtant lui répondre.

Son sexe frappe entre mes cuisses et cherche à se faufiler sans grand succès dans ce lieu pourtant grand ouvert, il le guide de sa main gauche et me pénétra enfin.

Je sentais cet intrus bienvenu, je ne sais pourquoi, mais il restait immobile, semblant savourer l’instant en laissant son sexe s’imprégner sans bouger du lieu où il se trouvait. Puis doucement il commença à onduler, mon bassin accompagnait chaque mouvement et mon corps s’abandonnait.

J’avais perdu toute volonté, mon esprit oubliait où et avec qui j’étais pour se laisser envahir par cette agréable sensation de plaisir.

Ses mouvements s’accéléraient, mon corps réclamait un rythme encore plus endiablé je transpirais de bonheur, je convulsais de plaisir sous ses va-et-vient maintenant frénétiques.

Un râle expulsé avec violence inonda la chambre, j’exultais sans pudeur ni retenu cet  orgasme d’une rare sauvagerie.

Avec Loïc, je ne dis pas que je prends toujours mon pied, mais je n’ai pas à me plaindre, il me fait jouir souvent, mais, à son grand regret, je ne suis pas très expressive dans mes orgasmes et là, avec Marc, sans me forcer, je me suis totalement libérée sans exagérer ni mon plaisir, ni le cri qu’il a occasionné. C’est d’ailleurs quand mon extase a atteint son paroxysme, que Marc a choisi de se lâcher pour déverser en moi sa semence.

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