# Changement de ton dans ce deuxième chapitre. En effet, le premier a été issu d’une histoire vraie, mais très romancée par mes pensées et désirs. Je vous propose donc une transition logique ci-après, et ensuite je vais vous raconter une histoire sans fiction, telle qu’elle s’est passée et qu’elle se passe encore. Je ne connais pas la fin, et vous allez voir que je change un peu de tonalité. Complètement même. Elle me rend fou… #
La suite s’annonçait encore plus folle, mais il y a eu un hic. Le cours du lendemain a été comme celui du jour précédent, on est allés directement dans sa chambre, c’était bien. On s’est revus quelques fois jusqu’aux examens, sans vraiment beaucoup de sérieux. Hélas, les cours se sont arrêtés et je n’ai plus revue Lucie, sa mère a arrêté les leçons en m’envoyant un SMS.
Je suis surpris, j’ai du mal à comprendre, mais je me dis qu’elle a peut-être découvert qu’on ne faisait plus beaucoup de maths. Lucie a un peu progressé, mais pas suffisamment pour avoir son trimestre. En tout cas, je suis assez frustré, car elle et moi commencions à devenir de bons sex-friend, enfin on espérait pouvoir le devenir, on avait juste couché ensemble quelques fois. Et là sa mère nous stoppe net…
Après quelques jours de déception, je me raisonne et me dis qu’étant étudiant, ce n’était de toute manière pas raisonnable ce qui se passait entre elle et moi.
Je re-poste une annonce pour donner des cours de Maths et reçois quelques appels, dont un d’un papa inquiet pour sa fille, lycéenne en terminale et ayant eu son trimestre de justesse. Il veut qu’elle réussisse et qu’elle ait son bac aisément et critique assez facilement le système scolaire.
Je lui propose donc un premier rendez vous, que l’on fixe une semaine plus tard.
Je suis accueilli par le père, la mère et la demoiselle, qui se montre assez timide et réservée, mais elle est belle, sa timidité la rend charmante, craquante. Elle n’est pas très grande, a les cheveux bruns et de petits yeux marrons, un corps assez fin et joli. Il faut sire que je suis aussi plutot réservé et timide, bien que je me dévoile un peu plus en donnant des cours de maths car je maîtrise bien la discipline.
Je ne repense pas à ma précédente élève en la voyant, mais je dois dire que j’ai déjà un petit faible pour elle. Et son âge est plus proche du mien, nous n’avons que quelques mois d’écart, ce qui modifie un peu la relation prof-élève forcément…
Le premier cours est fixé après un petit test de maths qui s’avère assez curieux, la demoiselle est plutôt douée mais il lui manque juste quelques notions clés qui la bloquent. Mais elle est intéressée et intéressante, elle a envie de travailler, ce qui ne gâche rien. Elle est jolie et intelligente. Quoi demander de plus ?
Quatre cours de passent, et une drôle de sensation m’envahit à la fin de chacun, j’ai la gorge sèche, mon regard n’a pas envie de quitter le visage, les courbes, les yeux de cette élève qui ne me laisse pas indifférent. Je n’ai pas vraiment d’envie proprement physique, j’ai plutôt envie de la serrer dans mes bras, de la rassurer, de l’épauler,… Je n’ose pas le reconnaître mais je sais très bien ce qui m’envahit, c’est un sentiment amoureux. Mais je me l’interdis, vis à vis de ses parents, ce n’est absolument pas raisonnable, et elle ne semble pas avoir de sentiment réciproque ni d’envie de quoi que ce soit. Quand j’arrive, elle s’assied, sort ses cours, et demande à travailler.
Je ne sais même pas ce qu’elle aime faire, qui elle est vraiment,… Mais son caractère, son physique, son intelligence, sa voix, sa gentillesse ont suffit à me faire craquer. Moi même je ne me comprends pas !
Les vacances se terminent, les cours particuliers aussi et je me sens mal en y pensant. Lors du dernier cours, sa mère vient pour me régler les leçons et demande à sa fille Juliette ce qu’elle en a pensé. Elle lui répond alors qu’elle a beaucoup progressé -ce qui n’est pas faux, elle a fait d’énormes progrès presque seule, juste avec quelques coups de pouce- et qu’elle a besoin de continuer les cours comme ça aux prochaines vacances. Je lui propose alors de l’aider même en dehors des vacances, en l’épaulant lorsqu’elle rencontre une difficulté le weekend, le soir, à distance. Elle me sourit et me remercie pour ma générosité. Bien sur elle ne parle pas comme ça, elle le dit avec ses mots et sa façon un peu timide de parler, en me fixant dans les yeux, elle me décroche un "Merci pour tout, je ne sais pas ce que je ferai sans toi" avec son sourire si significatif pour moi, un sourire mignon, affectif, … Je ne la quitte pas des yeux, et c’est sa mère qui vient pour me saluer qui interrompt notre petit moment intime. Il faut dire que peu de profs proposeraient d’aider gratuitement un élève en difficulté. Mais pour elle je ferais n’importe quoi? Juste pour qu’elle décroche un sourire, un petit regard mignon.
La rentrée se passe, il y a quelques semaines, et pas un jour ne s’écoule sans que je pense à elle. Je n’ai même pas son numéro, et si je l’avais je n’oserais jamais lui envoyer de message. Mais au bout d’une semaine c’est un miracle auquel j’assiste, elle m’envoie un SMS pour me demander comment je vais. Je ne l’interprète pas à la légère: elle ne me demande pas de l’aide à un exercice, elle me demande si je vais bien. C’est énorme pour moi, elle pense à moi et je pense à elle. Alors bien sur, maladroit comme je suis je lui répond pour la remercier et lui demander ce qu’il en est pour elle. Après envoi, je me rends compte que j’ai formulé le message bizarrement. Mais je n’y peux rien, je l’ai écrit instantanément, d’ailleurs elle a du être surprise par la rapidité de ma réponse.
Ça y est en tout cas, j’ai son numéro, et c’est elle qui me l’a donné. C’est assez fou ! On correspond pas mal depuis la rentrée par message, et on arrive progressivement aux petits messages mignons le soir, quand je l’aide en maths -alors que j’ai beaucoup de travail, mais je préfère ne pas faire mes exercices et faire les siens, peu importe moi, je suis heureux tant que je l’imagine derrière son téléphone en train de m’écrire -. Elle m’envoie des sourires et je l’imagine derrière son écran, avec son sourire si resplendissant.
Je suis impatient de la revoir, mais je sais que je n’oserai pas lui avouer ce que je ressens pour elle, alors je suis impatient, j’appréhende, je réfléchis, sans cesse. Je l’imagine le soir quand je m’endors près de moi, le matin quand je me réveille, la journée je pense à elle. Et cela n’est probablement pas réciproque, elle va en cours, a surement beaucoup de garçons beaux et gentils dans sa classe, peut-être est-elle même en couple, que sais-je. Quelle issue puis-je donc trouver ?
J’attends, c’est la meilleure des choses à faire je pense, et j’espère. Ce dont je suis sur, c’est que je l’aime, et qu’il faudra un jour que cela soit dit, de là à tout arrêter, les cours de maths, tout. Car si cela n’est pas réciproque, quelle honte aurais-je à lui avoir avoué cela…
La suite quand elle aura eu lieu… si elle a lieu…