Hélène 38 : La jalousie.

Mel

Mon mari Eric est parti avec une femme plus jeune que lui, me laissant seule à la maison.

J’ai eu un bon avocat, ou plutôt une avocate. Il a retrouvé sa liberté, pas de problème, mais maintenant, il va raquer.

En attendant, je squatte le week-end, en copine, chez Hélène et Pierre. Mais je ne peux pas m’empêcher de penser à cette nuit, quand je me suis glissée dans leur lit.

Ce dimanche de septembre, nous avions prévu un pique-nique, mais l’automne nous a rattrapés et nous avons juste eu le temps de déjeuner, et nous nous sommes repliés en catastrophe sous la pluie.

Pierre a animé l’après- midi en organisant une partie de Wazabi, avec des gages pour intéresser la partie. J’ai gagné un gage sur Hélène. Notre hôte s’en est sorti sans gain ni perte. Dommage, car j’avais une petite idée derrière la tête.

Nous passons la fin de l’après-midi, en pente douce, à bavarder tous les trois. Et pour tea time, nous nous sommes tranquillement installés, moi dans un fauteuil, et ma belle complice, dans le canapé, allongée sur son homme, les bras de ce dernier lui entourant la taille.

En sirotant mon thé, j’observe en silence mon gentil couple. Ma belle amante, comme à son habitude, est toujours élégante. Elle est vêtue d’une jolie robe genre années soixante composée d’un corsage à manches courtes et décolleté en V, taillée dans un tissu noir traversé, de fines rayures blanches horizontales et verticales. Quant à la jupe, elle est coupée dans une cotonnade blanche écrue avec le même motif, mais dont les couleurs sont inversées.

Elle est serrée à la taille, par une ceinture, et elle s’évase largement, à partir des hanches, en trapèze jusqu’à mi-mollet, lourlet laisse à peine voir un jupon, probablement destiné à maintenir en forme l’ensemble. On dirait qu’il s’agit d’un des premiers modèles de Christian Dior, à la création de sa maison de haute couture. Et je réalise que même dans l’attente des pires sévices, ou au réveil, je n’ai jamais vu mon amie en tenue négligée.

J’essaie d’imaginer ses dessous, et je me laisse entraîner à des pensées coquines

Je suis en pleine rêverie érotique quand sans le faire exprès, je lance.

Pierre, est-ce que je peux fouetter Hélène ?

Le silence qui suit semble durer une éternité. Puis la réponse de l’amant tombe.

Oh oui, pourquoi pas, ce sera le gage. Puis en se dégageant, il ajoute…

Je vais chercher les instruments.

Pendant qu’il monte à l’étage, je reste seule en face à face avec ma future victime. Celle-ci me fixe en silence, en lissant mécaniquement le tissu de sa robe. Quelles sont ses pensées ?

Nos réflexions sont interrompues par son Sultan qui dépose sur la table à côté du service à thé, un martinet à longues lanières, quatre liens de cuir, et une barre d’écartement. La belle mature se lève et commence à déboutonner son chemisier quand je l’arrête.

Non, je veux te cravacher habillée.

Elle se bloque et lance un regard interrogateur à son compagnon.

Hélène, s’il te plaît lui ordonne-t-il.

Elle comprend à demi-mot, elle pose son pied droit sur la table et remonte sa jupe et son jupon jusqu’au genou. Son homme boucle le bracelet autour de sa cheville. Puis elle présente son autre jambe, qui subit la même préparation, il en profite pour poser légèrement sa bouche sur son genou.

Toujours sans un mot, elle tend ses deux poignets, qu’il emprisonne pareillement. Elle pivote sur elle-même, et croise ses mains dans le dos, Il croche alors les deux mousquetons. Elle tourne la tête, avec un regard implorant. Il dépose alors un léger baiser sur ses lèvres.

Je la prends par le coude et je la mène derrière le fauteuil. Je défais les deux boutons restants et je plonge les mains dans l’echancrure, dégageant les deux seins du soutien-gorge

Je la plie sur le dossier, sa belle poitrine pend sans défense.

Je place mes deux mains sur ses chevilles et je les remonte lentement sur le nylon, puis sur sa douce peau de pêche. Je la trousse en faisant voler la corole de sa jupe.

Le spectacle que je découvre est magnifique : sa robe est doublée d’un triple jupon qui fait comme un écrin à son orgueilleux popotin. Celui-ci est emballé dans une large culotte noire transparente, qui laisse voir sa raie culière, le popotin de la belle est encadré par les jarretelles d’une serre taille en dentelle assortie.

Je fais glisser la fine lingerie jusqu’à ses pieds, je la débarrasse, puis d’une tape légère sur les mollets, je lui fais écarter les jambes et je la lie à la barre.

Ses fesses légèrement disjointes laissent apparaître l’éclat rouge de son bijou. Une légère humidité perle entre ses lèvres verrouillées.

Je m’arrente un instant pour profiter du spectacle de ce cul qui suinte la jouissance.

Je ramasse sa culotte, puis je m’agenouille près de son visage, je fripe un de ses bourgeons entre le pouce et l’index, et je lui demande.

Combien ?

Comme les roses ?

Je marque une interrogation, mais la voix de Pierre anticipe ma question.

Vingt et un, toujours un nombre impair.

Elle acquiesce d’un clignement des paupières.

Ouvre. Et je la bâillonne en forçant sa bouche avec sa culotte.

Récit d’Hélène

Pierre se lève et contourne le fauteuil. Au passage, je lui lance un regard implorant, il me renvoie son sourire carnassier. Je comprends maintenant qu’il prend plaisir à cette situation.

Il sait que c’est pour lui que j’ai soigné mes dessous et emballé mon popotin dans cette abondance de lingerie. Au passage, il câline mon cul, j’en ai la chair de poule. Je sens déjà une humidité suspecte suinter de mon intimité. Son regard sur ma croupe me donne la chair de poule.

Et puis je me rappelle qu’après mes sacrifices précédents, il s’est montré câlin et doux, j’imagine déjà quand il m’oindra de sa pommade apaisante, et qu’après il m’enculera délicieusement.

Les lanières caressent mes fesses offertes. Je ferme les yeux. Je suis déjà ailleurs. Je suis partie dans un monde où le mot fouet signifie jouissance. Je suis crispée, tellement je suis impatiente.

Allez ! lâche mon amant.

La première fouettée frappe ma chair offerte. C’est une délivrance.

Les trois cinglées suivantes s’enchaînent. Puis Mel marque une pause, me laissant déguster cet échauffement.

Puis elle reprend, cinq coups bien appuyés en rafale.

Elle ne rigole pas, ce n’est plus un délicat passe-temps câlin entre femmes. Elle veut que je souffre devant Pierre.

Elle relance le martinet sur mes pauvres fesses. Tout mon cul a déjà été balayé par les lanières, et il n’en est que plus sensible. Je brule, et pourtant je coule.

Elle s’arrête. J’ai perdu le compte, mais je sais que je n’en ai pas fini.

Dans ma tête, tout se mélange, la douleur, la honte d’être fouettée par ma soumise, et le bonheur d’être exposée.

Une main fraiche se pose sur ma croupe en feu.

Laisse-toi aller ma chérie, c’est moi qui veux te voir souffrir, Mel n’est que mon instrument.

En un instant, je comprends que c’est mon amour, le maître du jeu. Ma cruelle maîtresse ne fait qu’exaucer sa volonté.

Il arrête sa caresse, me laissant un goût d’inachevé.

Rien ne vient. Qu’attend-il ?

Puis je comprends. Je dois donner mon accord à mon supplice. J’ondule mon croupion de droite à gauche, comme un appel.

Reprenons, Mel, voulez-vous ?

La fessée reprend.

Je geins, je halète. Au-delà de la brulure de mon pauvre cul, je sens le regard de mon amant attentif à tous les signes de ma souffrance,

Mais il y a aussi de ce plaisir cérébral d’être exposée, attachée, livrée, qui monte, je suis déjà dans un état lointain, où j’entends mes cris. Je plane dans cette bulle chaude qui monte de mon ventre…

Je n’ai pas réalisé que le compte était atteint. Mes fesses me lancent, mais la tension dans mon sexe et dans mon anus est intolérable. J’étais à deux doigts de la jouissance et tout s’arrête. Tout en moi réclame la cinglée. Si je pouvais crier, je hurlerais à Pierre « Achevez-moi »

Dans un brouillard, j’entends…

Mel, passez-moi le martinet.

Les lanières glissent entre les lèvres ouvertes de mon sexe suintant le plaisir. Je tremble de tous mes membres. Je marmonne « oui, oui mon chéri » dans mon bâillon.

La cinglée me frappe en plein milieu de ma chatte ouverte, les mèches de cuir percutent mon clitoris gorgé de sang.

J’hurle, et je spasme dans un orgasme libérateur, je me cabre et je retombe sur le dossier du fauteuil. Pendant un instant, je perds le sens.

C’est fini. J’ai fermé les yeux pour déguster la chaleur qui irradie de mon popotin flagellé. J’attends maintenant la douce caresse de la main de mon Chéri, ou une câlinerie de ma cruelle maîtresse.

Mais rien ne vient, on ne me détache même pas. J’ouvre mes paupières.

Mel est face à Pierre, un coussin à la main. Elle le laisse tomber à ses pieds. Puis elle saisit l’ourlet de sa jupe crayon et la remonte, pour dégager ses genoux. En moi-même, je note que le tissu a un peu de mal à passer le renflement du cul de la belle poule. Puis elle s’agenouille devant lui.

Elle défait les boutons du pantalon, écarte la braguette, elle fouille dans le caleçon, et en extrait la verge de mon seigneur.

Elle tourne son regard vers moi, puis détourne son visage, et dans le même mouvement, elle embouche mon amant. Les mains de mon sultan se contractent sur l’accoudoir du canapé sur lequel il s’appuie.

Les cheveux de Mel me la cachent, je ne peux voir que sa tête qui s’agite d’avant en arrière. Je l’injurie silencieusement.

Salope, salope, il est à moi.

Un ordre de Pierre claque.

Les mains dans le dos.

Elle se saisit de ses poignets par-derrière. Mon amour donne la cadence par ses coups de reins, la chevelure de la belle poule accompagne les mouvements de mon homme.

Il se tourne vers moi, nos regards se lient. Je lis sa cruauté dans ses yeux.

Il dégage le visage de sa fellatrice. Je distingue clairement ses mâchoires forcées par son membre.

En moi-même je lui lance…

Ça t’apprendra à avoir les yeux plus gros que le ventre, pouffiasse…

Les mains de mon homme se placent sur ses tempes. Il l’attire à lui, puis la repousse, s’enfonçant plus profondément à chaque fois.

Il lui bloque la tête et pousse à fond, elle s’étouffe, mais il ne la lâche pas.

Puis il se retire, la laissant tousser et respirer. Puis il l’envahit à nouveau, jusqu’à la glotte.

Il la libère, puis recommence sans cesser de me regarder.

Il lui baise la bouche, jusqu’ au fond de la gorge.

Je sens la poigne de la jalousie me tordre les tripes. C’est moi qui devrais être à sa place, étouffée par son membre.

Pierre recule la tête de Mel, ses mains se crispent sur la chevelure blonde. J’imagine le jaillissement dont il l’abreuve.

Elle se relève, et bouche serrée, elle se dirige vers moi. Elle se penche, et une main dans ma chevelure, elle me tord la nuque vers elle, et m’enlève la culotte qui me bâillonnait.

Salope…

Sans répondre, elle pose ses lèvres fermées sur les miennes. Un petit bout de chair se faufile jusqu’à mes dents. J’ouvre ma bouche pour m’offrir à son baiser.

Sa langue pousse le mélange de sperme et de salive contre mon palais. Elle me rend la liqueur de mon amant. Ce mélange masculin féminin est délicieux. Nous nous séparons.

Alors c’était bon ? me demande-t-elle.

Salope quand même !!!

Pierre s’approche, rabat ma jupe et s’agenouille, il détache mes jambes et me redresse.

Il délie mes mains. Il me prend dans ses bras. Et d’un coup, je craque, je me mets à pleurer.

Je me détourne de lui, et toujours en larmes, je cours me réfugier dans notre lit.

Pendant une semaine, j’ai refusé tous les appels de Mel, me délectant de la tristesse de ses messages.

Avec Pierre, je me suis vengée, mais à ma façon.

D’abord, le soir même, je me suis passé la pommade toute seule, puis ensuite auberge du cul tourné. Et après, j’ai supprimé le bisou du matin.

Toute la semaine, j’ai joué l’indifférence, avec cruauté. Par exemple, je sortais nue de la douche, encore mouillée, il s’approchait avec la serviette et je le repoussais avec un…

Je peux me débrouiller seule…

Ou alors, je me laissais essuyer, et quand il approchait de mes poupoutes, ou d’une autre zone stratégique, j’envoyais un …

Pas touche, minouche, sinon gare à tes couches !

Sans compter toutes les fois où j’ai monté l’escalier devant lui en soutien-gorge, bas, porte-jarretelles, et petite culotte. Ou mieux encore, sans culotte !

J’ai dû l’amener à deux doigts de l’AVC.

Mais, je ne suis pas si cruelle. Alors, le samedi suivant, dans le lit, j’ai collé mon cul contre son ventre.

Tu ne me fais plus la gueule.

Je te fais toujours la tête, mais j’ai froid aux fesses. Et je n’ai pas à être punie pour ton inconséquence. Et j’ajoute.

Mets ta main sur mon sein, s’il te plaît.

Il m’obéit et je me pelotonne avec bonheur contre lui. Juste avant de m’endormir, je lui murmure…

Tu es pardonné, mon amour, dors bien, et à demain…

Ce dimanche, c’est son absence dans le lit qui me réveille. Il y a longtemps que je n’ai plus peur d’avoir été abandonnée. Mon amant est un lève-tôt, et il est déjà en train de préparer le petit-déjeuner pour me le servir au lit. Ce matin, il n’aura pas le temps…

Je me lève, nue, je n’enfile pas mes mules et je descends l’escalier, silencieuse comme une chatte.

Il est en train de préparer le plateau dans la cuisine, il me tourne le dos, en chemise ouverte et boxer. En silence, je me colle à lui.

Mais…

Laisse-toi faire.

Je remonte sa chemise pour coller ma poitrine contre sa peau. Je pose ma main gauche sur son ventre, ma droite glisse de ses abdominaux dans son caleçon. Je saisis sa verge.

Nos deux corps sont enlacés dans un baiser charnel.

Dans ma paume, le vit de mon amant grossit. Sous mes doigts, je sens la pulsation de son artère. Il est temps que je prenne mon petit-déjeuner.

Tourne-toi. Fais-je en relâchant mon étreinte et en m’agenouillant.

Il pivote. D’une main, je caresse son petit bedon, sous lequel je sens la tension de ses muscles, de l’autre je fais glisser son slip jusqu’à ses chevilles.

Son membre me saute au visage.

Mon chéri est un bel homme. Vous pourriez me dire que je n’ai pas beaucoup d’éléments de comparaison. En fait, si je fais le compte, je n’ai eu que cinq ou six amants, en comptant mon mari, les complices auxquels Pierre m’a livré, et cet imbécile de représentant.

Mais j’ai fait quelques petits tours sur internet, et j’ai pu constater que je suis assez bien lotie. Ce n’est pas Rocco Siffredi, mais il est quand même dans la moyenne haute. Et puis il sait bien s’en servir.

Il se dresse, en pleine majesté, à l’horizontale. Je l’embouche et je le tire à moi en plaquant mes mains sur ses fesses dures et musclées.

J’apprécie la fellation, parce que je suis la maîtresse du jeu. C’est moi qui décide du moment de son plaisir.

J’aime sentir le monstre se réveiller entre mes lèvres. J’aime aussi quand il se pousse en moi, qu’il me force la gorge et m’étouffe.

Et ce que j’adore, c’est quand il me remplit de sa liqueur, quand son éjaculation frappe mon palais et que j’agite ma langue pour répartir son sperme dans ma bouche. Et en plus, il a bon goût, à mi-chemin du lait de chèvre et de l’huitre. Bref, je suis addict à sa queue et à son élixir.

Récit de Pierre

Hélène est une fellatrice hors pair.

Elle me prend avec la dévotion d’une grande prêtresse pour son dieu.

Elle mélange les caresses de la langue, les succions. Elle me m’avale jusqu’à sa glotte. Les spasmes de son étouffement contractent sa gorge autour de ma verge comme le sphincter de son orifice caché.

Je vais partir, elle se recule, posant ses lèvres en baiser sur mon méat. Et elle pompe.

J’ai l’impression qu’elle m’aspire le cerveau. Je pars, je me vide.

Le plaisir est si violent que mes genoux tremblent.

Hélène.

Je lève les yeux, il me regarde, visiblement très satisfait de ma prestation. J’ouvre ma bouche en grand pour lui montrer sa production et j’avale.

Il me relève, je plaque mes formes de mâture contre lui, je prends sa nuque sous mes doigts, je cherche ses lèvres, et je viole sa bouche.

Ce baiser dure une éternité, puis nous séparons.

Chéri, il faut que je me lave. Tu ne montes avec le plateau que quand tu n’entendras plus le bruit de la douche.

Je me sèche, je rassemble mes cheveux en chignon pour dégager ma nuque. Je m’allonge à plat ventre sur le lit, ma joue gauche sur l’oreiller. Jécarte légèrement mes jambes, et je pose le martinet en travers de mes fesses. Je ferme mes yeux.

Un petit claquement, Pierre vient de poser le plateau sur la desserte. Un baiser sur ma nuque, puis la caresse des lanières sur mon glorieux popotin. Je suis prête, heureuse. Je laisse échapper un soupir d’aise. On va bien s’amuser…

Lundi, j’ai appelé Mel, pas de réponse. J’ai recommencé, et j’ai laissé des messages.

Rien.

Ma relation avec Mel avait commencé avec un pari de séduction, et puis elle a glissé vers une amitié tendre entre femmes, avec ce petit piment de nos jeux de domination.

Et voilà, pour une stupide jalousie, et une pipouillette, j’ai perdu une amie charmante.

Si elle revient, je me promets que je n’hésiterai pas à lui prêter Pierre.

Et puis un matin, cette affaire allait prendre une autre tournure…

Related posts

dans le train de nuit – Chapitre 8

historiesexe

Vice précoce – Chapitre 6

historiesexe

Quel cul ! – Chapitre 2

historiesexe

Laissez un commentaire

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que cela vous convient, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte .