Jétais accoudé au bar, tournant lentement mon pilon dans mon mojito pour en extraire la menthe. Il était tôt et lendroit était relativement vide. Les quelques banquettes utilisées létaient par des groupes de collègues soctroyant une pause détente après une journée de travail fatigante. Ils riaient, chantaient sur le fond de musique qui emplissait la salle.

Je portais le verre à ma bouche quand je lai vu entrer. Sophia. Elle paraissait plus sauvage encore quen photo. Ses cheveux formaient littéralement une crinière brune dans laquelle je me voyais déjà passer les doigts. Je me voyais même les tirer en arrière alors que je la prenais comme un lion. Je dus me ressaisir avant de faire une gaffe. Ce rendez-vous était déterminant et je dois avouer quen la regardant, javais bien envie que ce soit une réussite ! Elle portait une robe que je devinai turquoise dans la pénombre du bar. Hyper moulante et courte, très ou trop courte ? Peu importe, elle moffrait ses jambes chaussées de jolies sandales à talons et ce nétait pas pour me déplaire. Je la regardais avancer, non sans cacher le désir grandissant qui mhabitait. Je me suis alors levé pour la saluer.

« Bonsoir Sophia !

Monsieur, je suis ravie de vous rencontrer, ma-t-elle dit en souriant chaleureusement.

Je commençais à minquiéter…

Il ne faut pas. Jai un léger problème avec la ponctualité. Quand je dois me préparer pour rencontrer un homme je veux dire, ajouta-t-elle devant mon air dubitatif. Pour le travail pas de problème. Même si en soit si je suis prise, mon travail consistera un peu à rencontrer un homme tous les jours !

Elle mamusait déjà beaucoup la polissonne ! Elle avait de lhumour, et jaimais ça, surtout quand elle y ajoutait son petit rire innocent. Cependant je dus la recadrer rapidement.

Je vous arrête. Le job que je vous propose reste un job, et jai vraiment besoin dune assistante.

Une assistante très personnelle bien sûr, me dit Sophia sûre delle.

Je souris pour détendre un peu latmosphère avant de continuer.

Je vous plais ?

Et moi ?

Nest-ce pas moi le recruteur ? Il sera inutile de me dire joueuse ou taquine lorsque je vous demanderai vos qualités et vos défauts, plaisantai-je.

Cest vrai, jen oublie la correction. En fait, je dois vous avouer que depuis ce matin je suis tout excitée à lidée de vous rencontrer.

Pas inquiète ?

Un peu stressée évidemment, cest pour ça que je dis des bêtises. Mais ça me passera, ne vous en faites pas.

Ses yeux bleus étaient magnifiques sous cette crinière et le contraste était saisissant. Jétais subjugué derrière ma façade neutre. Je lai emmenée vers une banquette isolée des oreilles indiscrètes.

Je vous offre un verre ?

Un Coca, sil vous plait.

Ne vais-je donc pas pouvoir vous saouler ce soir ?

Je préfère garder mes moyens quand je rencontre un homme pour la première fois. Aviez-vous lintention de passer au deuxième entretien dès ce soir ? Si cest le cas, alors vous sautez les étapes non ? »

    Son regard se faisait flamboyant à chaque mot quelle ajoutait. Devais-je conclure hâtivement que cest ce quelle voulait ? Le second entretien ? Ses jambes croisées devant moi étaient délectables. Javais envie de les toucher, de les caresser. Je voulais laisser mes doigts remonter ses cuisses nues encore et encore… La robe qui paraissait courte me sembla maintenant bien trop longue face à mes pensées lubriques, et un coup dil furtif mavait appris que le tissu qui logeait entre ses cuisses était noir. Cette allumeuse me faisait vraiment bander.

« Eh bien, vous avez raison Sophia, dopter pour la sécurité. Mais je nai pas de mauvaises intentions.

Non, que des bonnes, jen suis certaine !

Je comprenais, devant son regard obscène à quel jeu elle jouait.

Vous vous amusez bien ?

Elle a décroisé les jambes à ce moment-là, glissant ses mains sur ses cuisses sans me quitter des yeux, comme pour appuyer sa réponse.

Rarement autant.

Lentretien vient à peine de commencer, lui répondais-je sur un ton faussement outré.

Et moi je veux ce job !

Alors, prenez-le, essayez ? »

    Elle sourit, puis attira mon visage vers le sien en tirant sur ma cravate. Nos visages à quelques centimètres lun de lautre, elle sortit sa langue pour lécher ma lèvre supérieure. Lascivement. Sa deuxième main, celle ne tenant pas la cravate sétait frayé un chemin par-delà ma jambe, et caressait la bosse que ma queue avait faite sous le pantalon. Elle avait de petites mains très agiles. Constatant mon érection très indiscrète, elle mavait dit :

« Quel est le meilleur moyen doptimiser mes chances dembauche ? Ma chatte ou ma bouche ? Personnellement, jadore le goût des hommes… »

    Elle navait même pas attendu ma réponse quelle déboutonna mon pantalon. Dun mouvement vif, je fis dos à la salle, histoire que nous ne nous fassions pas virer pour exhibition publique. Elle descendit le zip de la braguette à une vitesse terriblement lente, puis tira mon boxer vers le bas pour libérer ma queue tendue. Et tout ça sans me quitter des yeux. Je sentis sa main commencer à caresser ma verge qui devint si dure, si longue quelle pouvait la tenir à deux mains.

« Je ne plaisantais pas, jai été excitée toute la journée en vous attendant… »

    Je fis comme si je voulais lui parler, et en accord avec limage que mon esprit sétait fait en la voyant entrer une demi-heure plus tôt, je passai ma main dans ses cheveux, jusquà sa nuque. Elle eut tout de suite compris, et se laissant tomber le long de mon torse, je sentis son souffle chaud sur mon gland quelle venait de décalotter. Linstant suivant, elle maspira la tige comme jamais une femme ne lavait fait. Si ma queue avait pu parler, elle aurait crié grâce. Elle continuait ses va-et-vient avec sa bouche chaude et douce, sa langue mentourant sans relâche, quand je décidai de glisser également ma main vers ses cuisses quelle avait ouvertes dune façon tout à fait indécente. À linstant même où mes doigts inquisiteurs avaient rencontré le coton de sa culotte, je compris ce quelle entendait par « excitée toute la journée ». Deux aller-retour de mon index sur la longueur du tissu lui arrachèrent un soupir étouffé par mon sexe dans sa bouche et mavaient suffi à le rendre glissant de désir. Mais elle me sembla être une femme bruyante, et je préférai arrêter les caresses. Après tout, elle voulait me goûter, mais je navais jamais fait pareille promesse.

Elle neut besoin que de quelques minutes pour me faire lâcher prise dans sa bouche experte. « Quelle putain de suceuse ! Jamais vu ça…". Enveloppant bien ma bite de ses lèvres douces, elle ne perdit pas une goutte de mon nectar, et ne délaissa pas mon gland un seul instant tant que mes saccades navaient pas toutes abouti dans son gosier.

Elle me regarda me rajuster et me lever, et lécha ses lèvres avec son air concupiscent.

« À lundi Sophia. » Ai-je conclu.

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