Marie-Agnès venait d’avoir 18 ans cet été-là. Elle avait eu une éducation stricte. Son, père colonel dans l’armée de terre, et sa mère catholique limite extrémiste l’avaient éduquée avec une grande sévérité Marie-Agnès venait d’avoir son bac après trois années passées dans un lycée de jeunes filles de bonnes familles. Pour la récompenser, son père lui avait offert un stage de quinze jours de voile en Bretagne. Bien décidée, maintenant qu’elle était majeure, à croquer la vie à pleine dents, Marie-Agnès s’était promis que pendant ces vacances elle perdrait enfin son pucelage.
Elle avait très vite jeté son dévolu sur le moniteur de voile, François. Il n’était pas spécialement beau mais son corps de sportif et son sourire permanent lui donnaient beaucoup de charme.
Durant les quinze jours Marie-Agnès lutta contre sa timidité naturelle pour aguicher François qui ne resta pas insensible aux charmes de la jeune femme.
Un soir ils purent s’isoler dans le bungalow de François et ils firent l’amour. Enfin l’amour est un bien grand mot, François s’avéra plus expert dans le maniement des petits voiliers que dans celui du jeune homme devant dépuceler une jeune femme. Marie-Agnès conserva un souvenir amer de cette première fois. Elle eut mal et le moniteur de voile s’avéra distant et sans douceur comme si la situation le dérangeait.
Heureusement, tout cela s’était passé à la fin du séjour et Marie-Agnès allait pouvoir rentrer chez elle. Après tout le but n’était pas de tomber sur un super amant mais de perdre son pucelage.
Marie-Agnès était d’autant plus contente qu’après ces quinze premiers jours de vacances elle devait aller chez sa tante Sylvie en Ardèche. Cette tante, post soixante-huitarde qui vivait à la campagne et qui ne s’était pas mariée (mais qui avait un copain) était le mouton noir de la famille, mais les parents de Marie-Agnès acceptaient tout de même que leur fille aille y passer des vacances (Marie-Agnès n’avait jamais compris pourquoi, mais bon …).
Marie-Agnès allait chez sa tante avec Bénédicte, une amie de la boîte à bac de bonne famille. Elles s’étaient retrouvées à la gare, 4h00 de train puis 1h00 de bus avant d’arriver à bon port vers 21h00.
Elles furent accueillies chaleureusement par Sylvie, elles mangèrent et partirent se coucher de bonne heure, prétextant d’être fatiguées par le voyage.
Une fois couchées toutes les deux dans des lits jumeaux, elles purent enfin se raconter le début de leurs vacances sans oreilles indiscrètes.
Bénédicte raconta ses vacances en Espagne, où elle avait rencontré un jeune Allemand avec lequel elle avait passé deux nuits assez chaudes.
Marie-Agnès raconta sa pseudo-aventure avec François, et Béné la réconforta :
— Tu sais; la première fois, ça n’est jamais bien terrible.
Fatiguées par le voyage, les deux jeunes femmes ne tardèrent pas à tomber dans les bras de Morphée. Marie-Agnès s’endormit avec une douce chaleur dans le bas-ventre car Béné avait donné des détails excitants de ses nuits espagnoles avec son Allemand. Marie-Agnès rêva d’un grand blond nu avec un beau sexe en érection.
Le lendemain la journée s’écoula doucement ; Marie-Agnès se confia à Béné, lui exprimant sa peur de ne pas être à la hauteur avec les garçons. Béné la rassura comme l’aurait fait toute amie. Soudain Marie-Agnès remarqua une lueur étrange dans le regard de son amie.
— Pourquoi me regardes-tu ainsi?
— Je viens d’avoir une idée. Puisque tu manques de confiance en toi et que tu as peur de ne pas être à la hauteur avec les garçons, pourquoi ne te donnerais-je pas des leçons de sexe?
’Des leçons de … ’ le mot resta coincé dans sa gorge et elle se sentit rougir comme un coquelicot.
— Oui, je t’apprendrais les caresses, je te raconterais mes quelques expériences, cela te fera prendre confiance, qu’en penses-tu?
Marie-Agnès trouva l’idée bizarre mais, bon pourquoi pas, après tout c’est sa meilleure amie.
Béné passa la journée à raconter ses expériences et Marie-Agnès crut redécouvrir son amie.
— Pénétrations, vagin trempé, fellations, éjaculation, cunnilingus, … et ce soir nous nous promènerons nue dans la chambre, il faut que tu t’habitues à la nudité c’est tellement agréable.
Elle écouta son amie, médusée.
Le soir même, travaux pratiques, les deux demoiselles étaient nues dans leur chambre et se regardaient en silence.
Marie-Agnès parcourait des yeux le corps de son amie. Elle était blonde et bronzée suite à ses vacances en Espagne. Elle n’avait pas de marque de maillot sur la poitrine, juste la marque d’un petit bikini. Elle avait de jolis seins, petits et fermes. Les poils de sa toison étaient clairs et ne formaient qu’un petit carré au-dessus de son sexe.
Béné mangeait du regard le corps de Marie-Agnès. Elle était brune, son visage ses bras et ses jambes étaient bronzés mais pas son corps, du haut des cuisses jusqu’à son cou. ’Stage de voile à la con, pensa-t-elle’. Ses seins blancs étaient laiteux et lourds, elle avait une jolie taille et une toison noire qui tranchait sur sa peau blanche.
Béné releva les yeux vers Marie-Agnès et elle vit que le regard de celle-ci fixait la toison blonde et épilée. Sans dire un mot elle prit la main de son amie et l’entraîna vers le lit. Dans le silence assourdissant de la vieille demeure elles s’embrassèrent, leurs corps se collèrent. Elles se firent des caresses et des jeux de langues qui surprirent même Bénédicte, elles jouirent plusieurs fois toutes les deux, aussi étonnées l’une que l’autre.
Marie-Agnès découvrit enfin la jouissance donnée par une autre et elle s’avéra très douce, très caressante et très douée pour, elle aussi, faire jouir sa compagne …
Marie-Agnès allait de découverte en découverte …