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J'ai trouvé. C'est lui – Chapitre 3




J’ouvre les yeux, un rayon de soleil s’invite entre les rideaux et éclaire la chambre. Pendant une fraction de seconde, je me demande si les scènes de la veille, à mon travail, chez mon PDG et cette nuit dans ce lit sont bien réelles, ce n’est peut-être qu’un rêve après tout… Puis j’observe la chambre qui n’est pas la mienne, je sens la chaleur de Benjamin à mes côtés dans le lit, et me rends compte que c’est bien la réalité. Je tourne la tête et j’observe Benjamin dormir. Sa respiration est lente, régulière, sereine.

Je ne veux pas le réveiller. Je veux le laisser récupérer, même si j’ai instantanément envie de lui. Je reste ainsi à l’observer plusieurs minutes pendant lesquelles mille pensées se mêlent dans ma tête. Je me remémore la soirée d’hier. Je n’arrive pas vraiment à croire à toute cette débauche. Moi, si réservée habituellement, aimant le sexe avec parcimonie et de manière si classique, j’en ai presque honte. Une honte jouissive d’adolescente qui vient de transgresser des interdits. Je ressens pour cet homme des sentiments totalement inconnus jusqu’alors. J’ai envie d’être à lui et je sais que je serai / ferai tout ce qu’il voudra et comme une évidence, je décide à cet instant qu’il sera le père de mes futurs enfants.

Tout en cogitant, je me surprends à frotter mes genoux l’un contre l’autre, mon antre manifestant un désir puissant. J’ai l’impression de devenir une vraie nymphomane, je résiste encore plusieurs minutes, mais n’y tenant plus, je décide de glisser sous la couette.

J’embrasse son bas-ventre avec de doux baisers, je tiens à le réveiller en douceur, puis c’est sur son sexe que mes lèvres se posent tout aussi délicatement. Je sens son corps s’éveiller, mes baisers se font plus pressants sur son bas-ventre, son sexe et ses bourses. Son sexe réagit au quart de tour, il se dresse devant moi, m’arrachant un sourire de satisfaction telle une affamée.

Maintenant, c’est de ma langue que je parcours son désir matinal, insistant de temps à autre sur son gland qui réagit à la moindre de mes caresses. Je l’embouche sans l’aide de mes mains, je vais et je viens avec mes lèvres sur son mat qui est d’une dureté incroyable. Ce matin, je le sens faible, ultra-sensible à mes caresses. Cela m’excite au plus haut point de le sentir à ma merci. Je sens entre mes cuisses le plaisir encore monter d’un cran. J’ai même des gémissements qui m’échappent, bien que ma bouche soit si bien remplie.

Je retire la couette qui nous couvre tous les deux, je le regarde dans les yeux, un sourire lubrique éclaire mon visage. Il me regarde et laisse échapper un râle de satisfaction. Je me précipite pour le sucer avec encore plus d’envie. Il râle de plus en plus, je ne sais plus m’arrêter, maintenant je veux le faire jouir. Je le branle fort et vite, souriante, mon regard dans le sien, je sais qu’il va craquer dans quelques secondes. Son visage se crispe, il râle profondément et surprise, il me gicle une première fois sur mon visage, je me précipite pour l’emboucher afin de goûter le reste de son jus. Je le suce longuement et avec satisfaction après sa jouissance, j’ai bien évidemment tout avalé. Je remonte le long de son corps, je l’embrasse avec passion, il caresse mon corps, mes fesses, je suis en ébullition. Il me dit :

J’adore être réveillé comme cela.

Je lui souris et intérieurement, je me dis que je serai prête à le réveiller ainsi chaque matin si cela ne tenait qu’à moi. Puis il continue :

Bon, tu as pris ton petit-déjeuner, mais pas moi.

 !?

Puis avec un sourire, continue :

Allons manger !

Je ne m’attendais pas à ça ! Je suis en feu. Tout mon corps le réclame et il me plante là comme ça ? Je suis frustrée, et physiquement, j’en éprouve presque de la douleur ! Je me demande s’il ne fait pas exprès. En voyant son sourire, j’ai l’impression que ça l’amuse. D’un coup, pendant quelques minutes, je suis d’humeur bougonne. Nous nous installons au bar de la cuisine.

Café ou Thé ?

Café.

J’ai de la brioche, de la confiture, du jambon, des ufs aussi si tu veux.

Et toi ? Tu prends quoi ?

Le matin, c’est plutôt sucré, sauf pendant les vacances où j’aime assez manger des ufs et du jambon.

Comme toi alors.

Il sort la confiture, la brioche, me prépare un café. Il est aux petits soins avec moi, et je ne boude pas mon plaisir. Décidément, cet homme est plein de contradictions. Il sait être galant, courtois, respectueux, attentif et dans l’intimité, me traiter comme la dernière des traînées. J’avoue que rien que d’y penser, ça m’excite de nouveau.

Nous irons nous doucher après le petit-déjeuner. Je te donnerai une brosse à dents toute neuve que j’ai d’avance. Tu pourras la laisser ici.

J’ai un sourire jusqu’aux oreilles, la perspective de revenir passer la nuit m’enchante, et m’imaginer prendre ma douche avec lui encore plus. Cette fois, j’ai bien l’intention qu’il s’occupe de moi. Nous terminons et rangeons les victuailles. Dans la salle de bain, après nous être lavé les dents, nous entrons tous les deux dans la douche italienne. Benjamin s’occupe de mitiger la température de l’eau de la douche, et dès qu’il se met face à moi, je me jette à son cou et l’embrasse passionnément. J’ai trop envie de lui depuis que je suis réveillée. Il me rend mon baiser, me caresse les fesses puis glisse un doigt dans mon intimité déjà trempée par tant d’attente.

On dirait que tu as envie…

Pour seule réponse, c’est un long gémissement qui s’échappe de ma bouche. Il me branle lentement puis accélère d’un coup. Je suis sur le point d’exploser. Il s’arrête net !

Noooooonnnnn !

Il me sourit. J’avais raison, il fait exprès de me frustrer. Le salop ! Il porte ses doigts à ma bouche pour que je les suce, ce que je m’empresse de faire pour qu’il me branle à nouveau très vite, tant mon excitation est à son comble. Son sexe commence à prendre de la vigueur, je m’en saisis fermement d’une main et l’astique vigoureusement.

Vas-y, prends-moi stp…

Il glisse trois doigts dans mon vagin sans aucun ménagement et me branle. Je feule comme un animal, tellement c’est bon. J’accentue encore plus mes va-et-vient sur sa queue déjà bien dure.

Oui, vas-y, fais-moi jouir stp, je n’en peux plus…

Je l’entends rire doucement, il joue encore avec moi. Il s’arrête de nouveau, et avec ses deux mains, me tire longuement sur mes tétons. La douleur se mélange au feu qui habite mon corps. C’est terriblement et sadiquement bon. Il recommence. Chaque étirement de sein me provoque un gémissement de plaisir. Il me retourne, mes mains sont appuyées sur le mur de la douche, il me claque une fesse, se positionne derrière moi et je sens son gland contre ma rondelle.

Ni une ni deux, je m’empale dessus, je gémis dès l’introduction dans mon fondement. Il me tire les cheveux et commence un va-et-vient lent, profond et d’une puissance inouïe. Il ne me faut pas plus de trois ou quatre pénétrations de cet acabit pour exploser dans un orgasme d’une incroyable violence. Mon cerveau s’est déconnecté, j’entends les bruits, je vois le mur de la douche, mais je suis incapable de maîtriser mon corps totalement figé et traversé de spasmes que je n’arrive pas à maîtriser.

Benjamin continue de me culbuter au même rythme, avec la même puissance telle une machine. Chaque coup de reins provoque chez moi un nouvel orgasme qui prolonge le premier. Il me faut plusieurs minutes pour enfin reprendre mes esprits.

J’ai l’impression que mon cur va exploser, tellement il bat vite, mes jambes finissent pas se dérober, je n’ai d’autre choix que de m’assoir par terre dans la douche, avec l’aide de Benjamin. Je halète encore plusieurs minutes après la jouissance. Nous sommes tous les deux assis, accolés au mur de la douche. J’ai encore du mal à retrouver toutes mes fonctions pour parler. Evidemment, Benjamin arbore un sourire.

Ça va ?

Je hoche la tête tout en reprenant mon souffle.

Oui, ça va. J’ai cru que mon cur allait exploser.

Il rit de bon cur.

C’était incroyable. Tu as fait exprès de me frustrer depuis ce matin ?! hein ?

A ton avis ?

Salop !… Tu m’as bien eu.

Je m’approche de lui et l’embrasse avec toute la reconnaissance que je peux avoir pour le l’infini plaisir qu’il vient de me donner. Une fois que j’ai complètement récupéré, Benjamin me tend la main pour m’aider à me relever. Je l’embrasse de nouveau, son sexe a perdu un peu de vigueur, mais très vite, il retrouve toute sa fierté dès que je l’empoigne.

Pas maintenant, il faut nous doucher, on va être en retard au bureau.

Je suis déçue, j’avais tellement envie de le faire encore jouir. Nous prenons notre douche ensemble assez rapidement. Séchés, nous retournons dans la chambre nous habiller. Je remets mes affaires de la veille pendant que Benjamin enfile un nouveau costume. Il est habillé comme à chaque fois, élégamment, je l’observe dans la glace avec un sourire d’admiration.

Laura.

Oui ?

Viens me sucer !

J’arbore un grand sourire et réponds :

Bien sûr Monseigneur.

Je me glisse entre la glace et lui, me mets à genoux et avec un regard des plus gourmands, lui défais sa fermeture éclair. Je sors son sexe qui n’est pas encore dressé puis l’embouche. Je l’aspire, exagérant les bruts de succion, cela a un effet immédiat sur son désir. Je m’applique à lui donner tout le plaisir qu’il attend, j’enfonce son sexe au plus profond de ma gorge, comme je l’ai appris depuis hier. Il me laisse faire, continuant d’ajuster sa cravate comme si de rien n’était. Je redouble d’énergie pour le faire craquer, ma langue roule autour de son gland, le long de sa hampe, je lui gobe les bourses et le branle vigoureusement. Je le suce encore et encore, profondément de nombreuses minutes. Je sens son sexe se gorger encore plus de sang, frétiller au fond de ma gorge. Il se retire, se branle devant mon visage. Je le regarde droit dans les yeux et sans qu’il me le demande, j’ouvre ma bouche, tire ma langue.

Avec toute la candeur possible et d’une voix suppliante, je lui demande :

Stp, donne-moi à boire ton jus !

C’est la phrase de trop, son corps s’arc-boute, et dans un cri, il gicle sur mes cheveux, mon visage, dans ma bouche et sur ma robe. Comme la bonne petite chienne qu’il attend que je sois, j’avale, lui suce son gland avec appétit et lui dit :

Humm mm Merci mon seigneur.

Il arbore un sourire plein de satisfaction, mon Dieu que j’aime le voir ainsi. Avec son index, il retire les traînées de sperme sur mon visage et me le donne à sucer. J’en rajoute une couche en signifiant mon plaisir par des humm de délectation.

Tu es douée, tu apprends vite, à ce rythme, tu vas devenir la reine des salopes.

Je hoche la tête pour signifier mon consentement. Une fois encore, je me dis que je serai tout ce qu’il voudra.

Dépêchons-nous, je vais être en retard, j’ai une réunion Skype au bureau dans 15 minutes.

Heu, mais je dois me nettoyer un peu quand même, j’en ai encore partout.

Non, dépêche-toi.

Je suis affolée, je prends juste le temps devant la glace de retirer les traînées dans mes cheveux et sur ma robe avec mes doigts. N’ayant pas de mouchoir, je lèche ensuite mes doigts. Nous quittons son appartement, je suis gênée de marcher ainsi dans la rue, je ne suis pas sûre que toutes les traces soient nettoyées. En bas de chez lui, il me dit :

Je te laisse ici, tu attends 20 minutes dans le bar d’en face, je ne tiens pas à ce qu’on nous voit arriver ensemble… Enfin pas encore.

Je comprends sa position, après tout, cela ne fait même pas 24h00 que nous sommes ensemble. Enfin ensemble, à vrai dire je n’en sais rien, c’est peut-être moi qui me fais des idées. Avant de poursuivre son chemin, il me dit :

Ce soir, je dine avec mon ami Marc. Tu as quelque chose de prévu ce WE ?

Je passe d’une immense déception quand j’apprends que je ne le verrai pas ce soir à une joie intérieure profonde quand il me demande si je suis libre ce WE.

Non, rien de prévu.

Alors tu viendras chez moi demain soir, prépare quelques affaires pour le WE.

Je me jette à son cou et l’embrasse passionnément. Il me rend mon baiser avec autant d’intensité. Je suis aux anges. Je le regarde poursuivre sa route le long du trottoir encore plusieurs secondes, puis je me dirige vers le bar. Je me dépêche d’aller aux w. c. me faire un brin de toilette, et m’assurer que je suis présentable pour me rendre à mon travail. Ensuite, je m’accoude au bar et commande un café.

La Laura rationnelle refait surface, je me demande même si je n’ai pas subi un mini AVC du lobe frontal pour me comporter de la sorte depuis hier soir. Qui sait lors d’un de ces multiples orgasmes incroyables… Puis je décide d’appeler Sophia.

Allo Sophia ?

Oui ma chérie, comment vas-tu ?

A cet instant, je me dis que je n’ai jamais été aussi bien de toute mon existence, et que si c’est à cause d’un AVC, alors je dois en remercier le ciel. Je souris.

Super bien !

Ah ouiii. On dirait tu es de super humeur, et en plus à cette heure de la journée, cela ne te ressemble pas.

Je ris. Oui, c’est vrai. Tu es libre ce soir ?

Oui. Pourquoi, tu as des choses à me raconter ?

Possible…

J’en suis sûre ! C’est un mec ?

Peut-être…

OK. On se voit à 19h00 à l’Epsylone.

OK à ce soir.

Tu veux pas me raconter un peu là ?

Non, on se voit ce soir.

T’es chiante Laura, tu racontes jamais rien, et là, tu fais ta mystérieuse !

Je te raconterai, c’est promis. Je t’embrasse.

Grrrrrrrr. OK, je t’embrasse aussi. A ce soir.

Je souris intérieurement, Sophia est une grande curieuse surtout des histoires de couple. Je ne sais pas encore ce que je vais lui raconter, on verra bien le moment venu. Dans la journée, Benjamin me lance des petits sourires et clins d’il, ça fait bondir mon cur à chaque fois. Je me surprends à imaginer encore des choses, j’ai quand même toutes les peines du monde à me concentrer sur mon travail. Je m’imagine, marchant à quatre pattes jusqu’à son bureau et me glisser en dessous pour le sucer à pleine bouche… Bon, allez Laura, arrête tes délires et bosse !

Benjamin quitte le bureau en milieu d’après-midi sans manquer de me saluer très chaleureusement. Il ne m’en faut pas plus pour me faire attendre jusqu’au lendemain début du WE.

19h00, j’arrive au Bar. Sophia est déjà là, guettant mon arrivée, qu’elle salue avec un sourire non dissimulé.

On s’embrasse, et avant même de nous nous asseoir, elle lâche :

Alors ?

Laisse-moi m’installer deux minutes.

C’est qui ? Un mec de ton boulot ?

Je ris de voir Sophia si impatiente.

Allez quoi… dis-moi.

Oui. C’est quelqu’un de mon boulot.

Ton PDG ?

Oui.

Et vous avez couché ensemble ?

Sophia !

Ben quoi, normale non que je pose la question ?

Oui.

Et alors ? Comment ça s’est passé ?

Je commence, et de fil en aiguille, je finis par tout raconter. Tout dans les moindres détails. La veille au soir dans le bureau de Benjamin, le soir chez lui après le dîner, dans la nuit et même ce matin. Sophia est scotchée, la bouche entrouverte, les yeux ébahis, elle m’écoute sans dire un mot. Je la vois gesticuler de plus en plus sur sa chaise au fur et à mesure de mon histoire. Après 30 minutes, quand j’ai terminé, il y a un blanc d’au moins 5 secondes pendant lesquelles Sophia ne pipe mot. Puis finit par lâcher :

Ben merde alors, moi qui croyais avoir tout vécu dans ce domaine, je me rends compte que je joue en troisième division comparée à toi.

Nous éclatons de rire toutes les deux, attirant l’attention des autres clients.

Dis donc Laura, tu caches bien ton jeu en fait.

Je ne sais pas ce qui m’arrive…

Moi je sais, tu as juste rencontré un mec qui te baise bien.

Sophia stp…

Ben oui, c’est la vérité, c’est la première fois qu’un mec te fait monter aux rideaux, voilà c’est tout.

Peut-être en tout cas, nous passons le WE ensemble, je suis trop contente.

Ça se voit, je ne t’ai jamais vue aussi resplendissante.

C’est vrai ?

Je t’assure.

Merci. C’est vrai que je me sens… Femme, comme j’aimais je me suis senti.

Ce n’est pas le tout, mais avec tes histoires, je suis maintenant sacrement excitée moi.

Nous rions de nouveau à gorge déployée ensemble

Nous terminons la soirée à discuter, puis en sortant du bar, en marchant sur le trottoir, Sophia me dit :

Tu te souviens de la soirée en dernière année de Fac, dans notre appartement, lorsque nous avions invité tous ces beaux mecs ?

En faisant appel à ma mémoire, je me souviens de cette soirée. Nous étions tous dans un état d’ébriété avancé. Il y avait eu un jeu d’action ou vérité au cours duquel des situations très chaudes s’étaient déroulées. Une en particulier nous concernait Sophia et moi puisque nous devions nous embrasser avec la langue. J’avais un souvenir particulier de ce baiser, j’avais senti Sophia particulièrement investie, et j’avoue que j’avais ressenti quelque chose également. Mais j’avais mis cela sur le compte de l’alcool et de mon célibat de l’époque (mon copain était en stage à l’international pendant 6 mois).

Oui je me souviens…

J’ai toujours eu envie de recommencer, et ce soir, plus que jamais.

En terminant cette phrase, Sophia se rapproche de moi, pose un doux baiser sur mes lèvres puis me roule une pelle magistrale.

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