— Arthur pourrais-tu suivre le cours au lieu de rêvasser ??
Surpris, je tressaille légèrement puis plonge mes yeux dans ceux de la personne qui m’adressait ces paroles. Ma prof de français. Si belle, si digne, si souple, si élégante.. Et si ennuyante.. Du moins ses cours. Je ne pouvais plus les suivre ces cours, ils me semblaient si peu intéressants à côté de la déesse qui nous les donnait. Aux alentours d’1,75 m, de grands yeux verts, une longue chevelure brune qui glissait sur ses seins bien gros et bien fermes. A cela vous ajoutez une magnifique paire de fesses qui ne demandent qu’à être pétris et de longues jambes parfaitement bien galbées. Je ne pouvais empêcher mes yeux de se perdre dans ses courbes parfaites à chaque cours.
– Oh ! Tiens tu peux répéter ce que je viens de dire ?
– … Non madame..
– C’est bien ce que je pensais ! Concentre-toi !
Concentre-toi.. Comme si c’était la chose la plus simple du monde que de se concentrer devant une créature pareille ! Surtout quand on est ado. Et surtout quand cet ado c’est moi. Moi c’est Arthur, un élève plutôt bon sans être un génie et surtout sans beaucoup travailler. Je suis d’un naturel plutôt calme ce qui énerve ou déstabilise en général. Ça me donne un certain charisme dont je suis plutôt fier puisque physiquement je suis assez banal. Grand, blond, yeux bleus, légèrement musclé. Rien de très original me direz-vous. Sexuellement je dirai que mon cerveau est très actif. Je le suis un peu moins. Je me contente donc de fantasmer sur ma prof et de virevolter de relation banale en relation banale.
Bref, j’essaye tant bien que mal de résister à mes pulsions pendant que notre beauté de service termine son cours. Un quart d’heure de lutte intense plus tard, la sonnerie retentit et les 35 vaches (il paraît qu’on dit aussi "élèves") de la classe se ruent dehors pour pouvoir goûter en premier aux délicieux mets industriels que les cuistots du self nous ont concoctés.
Alors que j’allais suivre le troupeau, une douce voix cristalline me stoppe net :
– Arthur, j’aimerai te parler avant que tu aille manger.
Je me dirige vers son bureau imaginant toutes sortes de scènes avec cette magnifique uvre de la Nature. Étonnement aucune ne se produit et j’entends simplement :
– J’aimerai prendre rendez-vous avec tes parents Arthur. Je te sens vraiment pas concentré en ce moment, tu as des problèmes dans ta vie ?
Des problèmes ? Oh oui j’en ai bien sûr, comme l’envie d’arracher tes vêtements et te montrer quel démon se cache derrière le gentil petit ange.
Au lieu de ça je réponds :
– Non Madame, je n’ai aucun problèmes.
– Tant mieux. J’aimerai quand même voir tes parents si cela ne te dérange pas. Disons.. Mercredi, 17h30 ?
– Pas d’soucis Madame !
Après lui avoir dit au revoir je me dirige vers le self, affamé.
Alors qu’elle rangeait ses affaires elle repensa à son élève. Qu’est-ce qui lui arrivait ? Elle avait remarqué que depuis le début de l’année, il la matait tout simplement. Elle pouvait le comprendre. Elle n’était pas dupe, elle savait qu’elle plaisait et elle était habitué à ce que les hommes de retournent sur son passage. Mais alors pourquoi c’était différent avec lui ? Ses regards profonds et mystérieux la troublait. Ils paraissaient l’analyser dans les moindres détails, sonder le fond de ses pensées. Elle se sentait nue face à ce jeune homme. Au début elle arrivait à ne pas y prêter attention mais plus ça allait, plus elle était perturbée et.. attirée. A tel point qu’elle perdait parfois le fil de son cours. Elle s’était surprise plusieurs matins à mettre des décolletés assez provocateurs et des jupes plutôt courtes en se demandant si il allait aimer voir ça.
Il la rendait folle. Elle voulait que cela cesse.
Elle rentra chez elle, les pensées toujours focalisées sur cet étrange élève.
Après un dure (et chiante) journée de cours je rentre enfin chez moi. Dans le bus je repense à ma prof et mon esprit tordu l’imagine aussitôt nue sur son bureau, les jambes grandes ouvertes. Alors que j’essaye de chasser ces pensées de mon esprit, je sens une légère bosse de former en bas. Je ronge mon frein (aucun jeu de mots) et attend que le bus arrive à destination. Aussitôt fait je cours chez moi et je me jette sur mon lit pour me masturber frénétiquement en imaginant cette prof dans diverses positions toutes aussi cochonnes les unes que les autres. Après cet intense effort je m’écroule sur mon lit et je finis par m’endormir vers 19h, rêvant d’une autre vie dans laquelle ma mère aurait eu la bonne idée de me créer en beau gosse qui fait craquer ma jolie prof.
Elle se réveilla en sursaut et constata avec un mélange d’excitation et d’effroi que sa culotte était trempée. Elle avait rêver d’Arthur, il lui avait fait l’amour comme personne, la prenant comme une bête, la dominant, l’envoyant au 7eme ciel à de multiples reprises… Une étape de plus était franchie.
Qu’allait-elle faire ? Comment réagir face à cet attirance qu’elle ne parvenait plus à rejeter ?
La suite si Dieu le veut. Enfin surtout si j’arrête d’être un gros feignant.
Si quelques gros lourds avaient pour projet de me dire que mon chapitre d’intro est bien trop long et bien je vous dirais que je n’en ai que faire ! Je préfère bien poser mon histoire ne vous déplaise. Mais ne vous inquiétez pas, vous en aurez bientôt pour vos nouilles mes petits cochons préférés.
Arthur.