L’ayant joué « personnel » selon mon chéri, il me revient selon lui, la primeur de vous rapporter une petite aventure que j’ai connue avec un voisin voici huit jours. En réalité un parfait inconnu inscrit sur un site spécialisé dans l’entraide (d’où son nom) venu aider mon mari au montage d’un abri de jardin.
Il s’agissait d’un homme d’une quarantaine d’années, Jean-Paul. Pas spécialement mon type d’homme et assez différent des amants que j’ai connus. Alors que je suis plutôt attirée par les hommes plutôt jeunes et stylés Lui était assez costaud, genre rugbyman, mais sympathique et très souriant.
L’installation était terminée quand un matin de la semaine suivante, il s’est présenté. Il était à la recherche d’un outil qu’il avait peut-être oublié chez nous. Siméon étant absent, je l’invitai toutefois à rentrer pour le chercher.
J’étais la cuisine quand il est revenu bredouille. Je lui ai proposé un café qu’il a accepté et tandis que je le préparai, je réalisai que j’étais encore en peignoir. Dans mon dos, je sentais son regard posé sur moi. La situation était pour le moins troublante. Je n’avais pas pensé à me changer et c’est seulement maintenant que je réalisai la situation…
Je repensai à la prudence de Siméon qui, parlant de Jean-Paul, m’avait juste dit qu’il le trouvait sympa… et aussi, à une récente discussion que j’avais eue avec une amie à propos de notre séjour à Marakech qui selon elle, m’avait fait le plus grand bien…
J’en étais là de mes pensées lorsque brusquement j’ai senti la présence de Jean-Paul derrière moi.
Je me souviens lui avoir dit « Mais qu’est- ce que vous faites ? »
Ses mains étaient déjà sur ma poitrine quand il m’a dit J’ai envie de toi…
J’ai tenté de le raisonner. Il était costaud, plus que Siméon, pesant de tout son poids contre moi il m’écrasait contre le plan de travail. J’’étais coincée.
Je sentais la présence accentuée de son ventre contre mes fesses. Ses lèvres sur mon cou, Ses mains qui s’accrochaient à mes seins…
Non, arrêtez Jean-Paul, je vous en prie… Siméon va rentrer ! Il ne faut pas…
J’ai tressailli lorsque sa main épaisse a glissé sur ma cuisse pour se plaquer contre mon pubis et que ses gros doigts ont franchi la lisière de mon shorty.
Hum, t’es belle comme ça … Toute lisse ! Laisse toi faire… Il n’en saura rien …
J’ai essayé de le repousser mais la situation était inattendue et elle m’excitait. J’ai cédé.
Je me suis ’agrippée au rebord de l’évier tandis que ses doigts fouillaient mon entre cuisse.
Oui, c’est bien ! Laisse toi aller, t’es toute mouillée… Et c’était vrai ! Je le sentais.
Pendant quelques instants, il m’a ainsi caressée torturant au passage mes mamelons dressés tandis qu’il prenait possession de moi.
Ca me plaisait et il l’a compris. Il m’a attirée vers une chaise haute où à peine m’avait-il installée qu’il a plongé entre mes cuisses pour dévoiler mon ventre. J’ai senti sa bouche chaude sur mon sexe, sa langue entre mes lèvres qui me fouillait et j’ai laissé le plaisir me gagner.
Tandis qu’il visitait mon sexe de ses doigts, il a découvert ma poitrine. Machinalement, instinctivement même je dirais ma main s’est posé sur son entrejambe. Sous le tissu épais de sa côte de travail, j’ai senti sa queue tendue. Il mordillait mes tétons, flattait mon 90B.
C’était bon et j’en profitai mais le temps m’importait. Même si Siméon a les idées larges et que je n’avais pas l’intention de lui cacher quoi que ce soit, je ne voulais pas qu’il me trouve ainsi alors que j’avais envie de cet homme.
Viens… Maintenant !
Il ne s’est pas fait prié et à peine avait-il fait tomber sa combinaison qu’il a présenté à ma main, son sexe tendu.
Je l’ai saisi. Il était fortement poilu. Court mais épais avec un gros gland violacé. Mais surtout et c’est ce qui m’a le plus surpris des bourses bien pleine que je n’ai pas résisté à soupeser. Je l’ai branlé tandis qu’il fouillait ses poches. Il avait tout prévu…
Il a déchiré l’enveloppe du préservatif avec lequel tout le masturbant, je l’ai couvert. J’avais sa queue dans la main et lentement, tandis qu’il me fouillait de nouveau, je l’ai caressé comme j’aime le faire avec un homme. Attentive à leurs réactions. Caressant ses bourses, un doigt inquisiteur entre ses fesses comme lui-même tentait de le faire. Trop vite…
Jean-Paul ne pouvait plus attendre. Soulevant mes cuisses, il m’a pénétré brusquement. J’ai crié tant c’était violent et à grands coups de reins, il a commencé à me faire l’amour. C’était inconfortable mais cette situation me plaisait. Je m’accrochais comme je le pouvais à ses reins. Ce qu’il prenait pour un encouragement. Je me souviens avoir pensé à mon premier amant, David. Cette première fois où là même, dans une situation à laquelle je n’étais pas habituée, mon amant m’avait possédée sur le capot de sa voiture. Je le sentais bien en moi, il était bruyant. Je sentais ses doigts s’incrustaient dans ma chair et j’aurais pu jouir, je crois… mais mon amant du jour avait visiblement un trop grand désir pour que j’y parvienne et c’est avec un cri animal qu’il s’est lâché, ponctuant sa jouissance plus violement encore. Une douce maltraitance que j’aurais voulu qu’il prolonge… Malgré la brièveté de la chose, le moment avait été tout aussi agréable pour l’un et l’autre.
Rassasié, Jean-Paul n’a pas trainé. Il est reparti comme il était venu avec un seul mot d’ordre, la discrétion…..
Siméon est rentré plus tard. Je lui ai tout dit. Il avait remarqué l’attention qu’il me portait…
Pour sauver la face, le lendemain jouant le mari suspicieux, Siméon l’a appelé pour s’informer du but de s visite qu’il jugeait déplacé… Jean-Paul a feint d’ignorer ses insinuations sur son intérêt à mon égard, affirmant qu’il était très heureux en couple et fidèle à son épouse…
Je ne peux conclure cette confidence sans révéler que Siméon a apprécié le récit que je lui en ai fait et qu’il en a largement profité lui aussi.
Voici donc le petit récit d’une aventure qui aura au moins eu le mérite de satisfaire chacun des intervenants.
