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Série sur Les ratés et/ou les regrets – Chapitre 4




Voici mon dernier chapitre de la série sur mes ratés ou regrets. J’ai dû, pour diverses raisons changer les âges (pour la charte) et les prénoms des personnes (au cas où). Il se peut donc que vous ayez l’impression que les évènements manquent de cohérence dans les dates notamment. Mais tous les évènements racontés sont bien réels. Après cette petite précision nécessaire, voici le dernier des 4 chapitres. Cette histoire est une des plus cruelles pour moi.

Je suis resté avec Marion pendant 5 ans… Nous sommes restés amis. Comme souvent avec mes ex. J’ai du mal à me dire que quelqu’un avec qui j’ai pu être, que j’ai aimé, puisse disparaître du jour au lendemain de ma vie. Sauf truc horrible bien entendu.

Au moment où se passe l’histoire, je ne suis plus avec elle depuis 3 ans. Mais je suis obligé d’admettre qu’elle me plaît encore énormément et que j’éprouve encore beaucoup de sentiments pour elle. Disons que si elle me demandait de me remettre avec elle, j’accepterais tout de suite. Nous nous voyons très régulièrement et j’essaye de temps en temps de retenter ma chance, mais sans succès. Attention, je n’ai jamais été mal intentionné et je ne l’ai jamais empêchée de se mettre avec qui que ce soit. Et j’ai moi aussi eu quelques aventures ces trois dernières années.

Je vais vous la décrire rapidement : Marion est une jolie (fausse) blonde aux cheveux longs et naturellement frisés. Rien que ça, j’adore. Elle a un visage de poupée. Des yeux noisette. Une belle peau laiteuse à souhait. Elle est petite et fine. Un joli 85 B et un petit 34/36 en pantalon (ou jupe). Je décrirais certaines parties de son corps plus en détail un peu plus loin dans le récit.

Nous sommes le premier janvier, je suis chez Marion, nous avons fait la fête la veille pour la nouvelle année avec toute ma famille et des amis. C’était une très bonne soirée. Mais cet après midi, Marion n’est pas bien, elle semble abattue. C’est sûrement le blues du changement d’année, elle est dans le doute après avoir subi pas mal d’histoires pourries avec des mecs (pourris aussi) : elle pense qu’elle ne pourra plus jamais séduire d’hommes ni avoir d’enfants ; en plus elle s’est fait brancher par une nana et elle a été émoustillée…

Elle est perdue quoi. En bon ami, je la rassure du mieux que je peux, je la prends par la main. Je lui dis qu’elle est jolie comme tout, que si elle est tombée sur de sales types, ce n’est pas de sa faute. Je lui dis qu’elle n’est pas maudite et qu’elle peut avoir un mec si elle le veut vraiment, et un mec bien, il faut juste qu’elle soit patiente. J’ai l’impression qu’elle va un peu mieux, mais elle me demande de rester quand même dîner et dormir chez elle.

Nous dînons, nous regardons un peu la télé puis nous allons nous coucher. Nous discutons à nouveau de ce qui la travaille. Puis, peu à peu, le silence s’installe. Nous sommes là, couchés l’un à côté de l’autre, éclairés par la pleine lune. La chambre possède un grand velux qui laisse passer la lumière de l’astre brillant.

Soudain, Marion brise le silence : « Dis-moi, tu as envie de moi ? » J’avais très bien entendu, mais je me suis dit que je devais être en train de rêver. Elle répète alors : « T’as envie de moi là ? »

Pas de doute, cette fois j’ai bien entendu. Au ton de sa voix, je sais que cette demande n’est pas juste une question en l’air et que si ma réponse est positive, nous ferons l’amour.

Je lui réponds : « Oui évidemment que j’ai envie de toi » Tout en lui passant la main sur le t-shirt, au niveau du ventre. Elle me prend la main et me dit seulement : « Viens ! » Essayez d’imaginer la révolution à l’intérieur de moi. Voilà des années que je vivais sous la dictature de son amitié pour moi. Mon amour pour elle était le peuple oppressé vivant sous le joug de son regard fraternel. Et là, je me retrouve en démocratie : pour la première fois depuis longtemps, j’ai mon mot à dire, pour la première fois depuis longtemps, mon corps retrouve le droit de vote. Je vais enfin pouvoir glisser mon bulletin dans l’urne si j’ose dire. Plus sérieusement, je ne croyais pas que ce moment privilégié avec elle reviendrait un jour : je le désirais, je l’espérais, je le fantasmais, mais je n’aurais jamais cru qu’il serait de nouveau réel.

Je lui obéis sur-le-champ, que demande le peuple ? Je m’installe entre ses jambes, allongé sur elle. Je la regarde et je lui caresse la joue et je l’embrasse tendrement, quelques smacks pour commencer puis un vrai baiser, plus long, plus audacieux, nos bouches s’écartent et nos languies se rejoignent. Comme deux amis qui ne se sont pas vus depuis longtemps, l’étreinte de nos deux organes est longue, belle et sincère.

Quand vous saurez la fin de l’histoire, vous ne comprendrez pas certainement pas la façon dont je vais raconter ce souvenir. Essayer de raconter en tout cas, parce que j’aurais peine à décrire exactement ce que j’ai pu ressentir à ce moment-là ; l’état émotionnel dans lequel j’étais ; c’était trop, bien trop fort et puissant. Je vais être obligé de vous raconter pour que vous puissiez comprendre, mais gardez bien en tête à chaque instant que chaque sentiment, chaque sensation que je vais essayer d’expliquer ici, il vous faudra la multiplier par mille pour approcher un peu la réalité de la situation. Il en est de même pour le plaisir ressenti dans les actes. Du moins pour moi, je n’aurais pas la prétention d’affirmer cela pour Marion, même si elle semblait impliquée et comblée.

Me voilà donc tout contre la belle Marion, contre celle que j’ai cru être la femme de ma vie. Un petit de frotti-frotta s’installe alors entre nous, comme on aimait tant faire il y a quelques années. J’ai toujours aimé jouer à ça, frotter mon sexe contre le sien alors que nous sommes en sous-vêtements est un pur délice. Certaines personnes ne comprennent pas ça, mais j’ai toujours été dingue de cette pratique préliminaire (voir même plus). Je passe mes doigts dans ses cheveux frisés, en douceur, et en même temps, je fais des mouvements avec mon bassin. Je bande fort comme vous pouvez l’imaginer. Ce petit jeu de frottement est idéal pour faire monter l’excitation et nous avions l’habitude d’y jouer à l’époque où nous étions ensemble. Après quelques baisers dans le cou et sur la bouche et quelques douces morsures bien placées, il me fallait passer à quelque chose de plus, disons, pénétrant.

Je retire son haut et sa culotte, et j’enlève mon t-shirt. Sa peau si blanche répond à la pâleur de la lune. Je crois que j’avais oublié à quel point son corps était attirant. Dans la douce lumière qu’émet l’astre sélène, la chambre baigne dans une atmosphère fantastique. Cette femme au corps superbe dont j’ai rêvé ces dernières années me revient enfin. Je me penche sur son corps pour l’explorer avec ma langue et ma bouche pendant qu’en même temps, je la caresse avec mes mains. Sa poitrine petite, mais bien ronde et ferme est tout simplement délicieuse. Je me régale de ses seins magnifiques qui m’ont tant manqué. Je ne sais si vous serez d’accord avec moi, mais je trouve que chaque corps a un goût différent, chaque poitrine notamment. Et il se trouve que la saveur de la peau de Marion est exquise. Je descends peu à peu vers son sexe, je goûte cette fois à sa source d’amour. Elle mouille déjà un peu et c’est divin. J’aime aussi le parfum de son sexe.

Ma langue est exploratrice et habile, j’aime donner du plaisir ainsi, mais cette fois, je m’applique à être encore meilleur que d’habitude. J’enroule ma langue autour du joli berlingot de chair rose, je le titille et l’excite. J’alterne les pressions fortes et plus tendres. Et je ne me contente pas de cela, ma main gauche parcourt ses seins et leurs pointes tandis qu’avec les doigts de ma main droite, je visite la grotte sacrée abritant la source de ses plaisirs.

Ce travail d’approche sensuelle dure un peu. Marion apprécie sans aucun doute mon petit traitement. Je prends tout son petit bouton en bouche, je l’enserre entre mes lèvres et le suce légèrement. Au moment de cette petite succion, Marion se cambre et se laisse aller à un petit gémissement. Mes deux doigts s’enfoncent alors plus profondément en elle, lui arrachant un deuxième gémissement de surprise et d’appréciation. Je recommence à laper précisément, mais plus volontairement son clitoris. Et je le reprends en bouche de temps en temps. Mes mouvements digitaux s’accélèrent en elle progressivement. Je veux lui donner tout le plaisir possible. Toute ma volonté est dirigée vers son plaisir : je sens son corps et ses effluves ; j’écoute sa respiration et ses soupirs ; je touche des endroits ciblés et ressens sa peau sous mes doigts. Je regarde son corps et j’observe son visage ; je goûte sa peau, ses sécrétions.

Mes 5 sens sont au service de ma pratique, pour faire de moi un amant plus efficace, plus précis.

Elle me demande d’arrêter et me dit qu’elle me veut en elle. Je lui demande où sont ses préservatifs : on se connaît bien sûr, mais nous ne sommes plus en couple et nous avons eu des histoires chacun de notre côté, alors il vaut mieux être prudent. Je retire mon boxer. Mon sexe se retrouve enfin libéré et il est fièrement dressé. Le voyant Marion me dit : « Je vois que je te fais encore de l’effet ! » Je réponds alors : « Tu n’imagines même pas à quel point. Ton corps est magnifique ». J’enfile rapidement la protection en caoutchouc. Elle s’allonge et sourit. Ce sourire n’est pas anodin pour moi, depuis ce matin, elle ne souriait pas, elle était mal. La voir sourire est déjà tout à fait agréable, mais savoir que c’est grâce à moi est encore meilleur. Je m’installe entre ses cuisses, et doucement, très doucement, je commence à entrer en elle. En même temps, mes doigts s’occupent de son clitoris.

Je connais bien Marion et je sais qu’elle aime être doublement stimulée quand elle couche avec un homme.

Nous faisons l’amour dans cette position pendant un long et délicieux moment. J’adore lui faire l’amour de cette façon, parce que je peux voir son visage et l’embrasser sur la bouche et dans le cou. Mais j’ai très envie de la prendre en levrette et je sais que c’est une position qu’elle affectionne particulièrement. Je lui demande si elle veut être prise par-derrière, ce qu’elle accepte tout de suite. Elle se met donc en position et je me cale derrière elle. Cela l’oblige à se stimuler le clitoris toute seule, mais en contrepartie, je vais prendre soin de son anus avec mon doigt, avec mon pouce plus exactement. Marion a toujours adoré ça et c’est un régal pour moi de lui montrer à quel point je connais tout ce qui peut lui donner du plaisir et la faire jouir. Ce qui arrive quelques minutes, elle explose dans un orgasme intense. Ce qui provoque le mien dans la seconde. Ce qui est assez rare parce que généralement, je ne jouis pas quand je porte un préservatif.

Nous nous endormons dans les bras l’un de l’autre, je ne dirais pas amoureux déjà, mais dans une douce et belle euphorie.

Le lendemain matin dès le réveil, je décide d’aller me positionner entre ses jambes pour lui prodiguer un nouveau cunnilingus. Cette fois, nous ne ferons que ça. Je m’applique comme je l’ai fait la veille, comme je l’ai toujours fait. Elle ne tarde pas à jouir. Nous descendons et nous douchons ensemble. Puis il me faut passer chez mes parents puisqu’il m’avait invité à manger le midi. Je l’embrasse tendrement, je suis ravi, sur un petit nuage. Elle n’a pas l’air aussi enthousiaste que moi, mais sur le coup, comme je sais qu’elle n’est pas du matin, je me dis qu’elle ne doit pas être très bien réveillée.

En revenant chez Marion, l’après-midi même, j’étais encore perché sur ce petit nuage. Je ne vais pas tarder à tomber de haut et sans parachute et vous allez bientôt comprendre en voyant mon ego crashé et dispersé au sol, pourquoi cette histoire jusqu’ici plutôt agréable, fait partie de cette série sur les ratés et regrets. Je me présente devant la belle avec un sourire amoureux (et sûrement un peu niais), un smack s’ensuit et au moment où je recule mon visage du sien, je la regarde. Et là, je comprends qu’il y a quelque chose qui cloche. Je m’approche de la porte ouverte de l’avion. Je lui demande : « Hé ben, qu’est-ce qu’il se passe ? » Je suis dans l’encadrement de l’ouverture de l’appareil, penché. Elle me regarde et me répond alors d’un air triste et les yeux baissés : « Il faut que je te parle… » De ses mains, elle me pousse en dehors de l’avion. Le reste de la discussion peut d’apparenter à la longue et tragique descente vers le sol.

En résumé, elle m’a expliqué que nous avions fait une erreur, enfin qu’elle avait fait une erreur et que moi, j’avais simplement suivi le mouvement.

Imaginez la violence de l’impact de mon cur s’écrasant sur la dure réalité. Ses doutes sur sa féminité, sur sa capacité à séduire et à plaire à un homme l’ont mené à commettre cette erreur. De surcroît, elle savait que je ne lui ferais pas de mal et que je la traiterais avec respect. Mais elle n’envisageait pas, à aucun moment de se remettre avec moi. J’étais un coup d’un soir sécure si vous voulez.

Qu’est-ce que je peux faire ? Comment réagir ? Est-ce qu’elle m’a promis quoi que ce soit ? Si je suis honnête, vraiment honnête, elle n’a rien dit de tel. Alors je peux jouer le coup de l’engagement physique, de la promesse induite qu’on se fait en couchant ensemble, mais à quoi bon ? D’abord, je crois que je savais très bien ce qu’elle voulait vraiment inconsciemment et j’ai joué le jeu. Et ensuite, on s’est quand même éclaté cette nuit. Bref, je pouvais difficilement lui en vouloir.

Je ne dis pas que ça a été facile dans les jours qui ont suivi ni que je ne lui en ai pas voulu, mais c’est ainsi, parfois la vie vous fait des cadeaux et parfois elle vous fait des vacheries, et il arrive même que comme cette nuit la vie vous offre un package contenant les deux à la fois.

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