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Marion ; une veuve, une maman – Chapitre 9




Une fois les préparatifs achevés, Marion se retira dans sa chambre. Aux pieds des escaliers, Mathieu suivait son ascension, les yeux rivés sur son cul.

Allongée sur son lit, elle se demanda comment il l’aurait trouvée, s’il l’avait rencontrée quand elle avait son âge. Elle était superbe alors. Elle était fine, plus élancée. Ses seins étaient plus fermes, ses hanches moins larges. Elle était encore belle maintenant, sinon plus. Les hommes se retournaient sur son passage aussi souvent qu’avant. Pourtant, comme beaucoup de jolies femmes à l’approche de la quarantaine, elle remettait en question son pouvoir de séduction. Son corps s’était transformé. Il avait gagné en volupté ce qu’il avait perdu en fermeté. 

C’est probablement ce qui lui plaisait. Ses formes prononcées, ses courbes affolantes, toute cette abondance émoustillante. Ses seins. Il était fou de ses seins. La plupart des hommes adorent les grosses poitrines, et son fils ne faisait pas exception à la règle. Elle était toujours étonnée, et un peu inquiète, quand il se jetait sur ses nichons comme un mort de faim. Il la tétait avec passion, passait de l’un à l’autre, aspirait ses mamelons comme un véritable glouton. Elle n’osait pas lui dire qu’il lui faisait mal, il avait l’air si heureux. Quand il était enfant, qu’elle lui donnait le sein, c’était déjà un affamé. Aujourd’hui, il se repaissait des lourdes mamelles pour une autre raison, mais elle en ressortait aussi meurtrie, aussi lessivée que quand il était nourrisson.

Elle avait l’impression de n’être qu’une friandise pour lui, un délicieux gâteau dont chaque bouchée engloutie décuplait l’appétit. Ses joues s’empourprèrent à l’évocation de cette métaphore pâtissière, et pour cause ; il lui avait « bouffé la chatte » à plusieurs reprises. Elle détestait cette expression, qu’elle trouvait affreusement vulgaire, mais elle exprimait pourtant au plus près ce qu’il lui avait fait…

Avant de rencontrer son futur mari, elle sortait avec un garçon, Bruno, qui était devenu son premier flirt sérieux. Il donnait, sans arrêt, et à tout le monde, l’impression de ne pas en revenir qu’une fille comme elle l’ait choisi, lui. Il était complètement à sa botte. Après les cours en amphi, ils allaient chez elle ; ses parents travaillaient encore à cette époque, elle savait qu’ils ne seraient pas dérangés. Ils montaient dans sa chambre, se déshabillaient, se mettaient au lit. Comme Marion refusait de lui offrir sa virginité, elle avait trouvé un compromis, afin que son petit ami ne soit pas trop frustré. Ils se caressaient, se roulaient des pelles qui n’en finissaient pas. Elle le masturbait volontiers, lui permettait même de la doigter, mais elle refusait d’aller plus loin.

Comme elle resta avec lui plus longtemps qu’il ne s’y attendait, Bruno commença à s’impatienter. Le jour où il demanda à Marion de le sucer, elle prit un air offusqué.

— Je ne ferais jamais ça… jamais, tu m’entends… c’est dégoutant  !

— Et moi, je peux ?

Quand elle réalisa ce qu’il lui proposait, elle fit sa mijaurée.

— Mais tu es écurant… il n’en est pas question !

Il l’aimait beaucoup. Elle était ravissante, adorable, et pas si farouche que ça ; il se contenta de ce qu’elle consentait à lui donner.

Marion se rendait compte qu’elle se comportait comme une allumeuse, une petite fille gâtée, une parfaite égoïste. Un jour, alors qu’il lui suçait les seins, elle appuya sur sa tête. Il comprit le signal, frétilla de joie, lui fourra aussitôt son museau entre les cuisses. Il lui lécha la fente, aspira le clitoris, fouilla à travers les poils avec sa langue baveuse. Contre toute attente, elle éclata de rire.

— Putain, mais qu’est-ce qui te prend ? Qu’est-ce qu’il y a de si drôle ?

— Tu me chatouilles … arrête… tu me fais des guili-guili !

Cette expression enfantine, dans la bouche de Marion, étant donné la situation, refroidit Bruno, coupa net son ardeur. Elle avait beau manquer d’expérience, être franche et spontanée, elle savait qu’elle l’avait vexé.

— Je t’adore, Marion, mais tu me prends vraiment pour un con !

— Pardon ! Je suis désolée… vas-y… recommence…

Elle écarta les cuisses en signe de bonne foi. Elle s’offrit sans compromis, sans fausse pudeur, alors il ravala sa fierté et y retourna. Ce fut la première fois que la langue d’un garçon lui procura un orgasme.

Elle avait pris beaucoup de plaisir, il l’avait remarqué, alors Bruno lui demanda de lui rendre la pareille. Il s’était montré patient. Elle lui devait bien ça. Elle prit sa queue dans la bouche, l’aspira en creusant les joues, la sentit raidir entre ses lèvres. Elle n’aima ni le gout, ni l’odeur, mais trouva la sensation beaucoup plus agréable qu’elle ne l’avait imaginé. Par la suite, elle fit de nombreux progrès.

Quelques semaines plus tard, elle rencontra Mathis, tomba éperdument amoureuse, vécu une folle passion avec lui. Elle avait largué Bruno sans remords, sans le moindre état d’âme. Les adolescents sont ce qui se fait de plus cruel en matière de sentiments. Mais Mathis était le bon : six mois plus tard, elle était enceinte de son premier garçon…

Sur ce lit déjà, dans cette même chambre, Bruno lui avait fait découvrir le sexe oral, avant que Mathis ne prenne le relais. Tous les hommes en étaient friands, mais Mathieu était assurément le plus gourmand, le plus vorace d’entre eux.

Tout en se remémorant les moments marquants de sa vie sexuelle, des plus anciens aux plus récents, Marion sortit de sa valise le porte-jarretelles et les bas de soie, les sous-vêtements blancs qu’elle réservait pour l’occasion. Elle les enfila, se regarda dans la glace de l’armoire une fois parée. Elle frissonna en imaginant le plaisir qu’aurait son fils à les retirer. Plus tard…

De son côté, Mathieu ne tenait pas en place. Il n’avait jamais fait l’amour. Il ne connaissait du sexe que les rudiments, les préliminaires. Il avait flirté avec plusieurs de ses copines, s’était frotté jusqu’à éjaculer dans son pantalon, s’était même fait suçoter le bout du gland par les plus audacieuses. Sa mère lui avait montré, depuis, la différence qu’il existait entre une experte en fellation et une petite suceuse sans talent.

Il avait également découvert le cunnilingus avec sa maman. Autant sa chatte l’avait tout de suite inspiré, lui avait donné envie d’y retourner, autant s’aventurer entre les cuisses de ses jeunes conquêtes ne lui avait jamais effleuré l’esprit. Pour tout dire, avant de dévorer la vulve maternelle – si juteuse, si succulente -, l’idée de fourrer sa langue dans le sexe d’une fille avait plutôt tendance à le dégouter.

« Je vais baiser ma mère… je vais baiser maman… ». Il avait beau se le répéter, vouloir s’en persuader, il n’en menait pas large. Il doutait de lui comme jamais. Il craignait de ne pas être à la hauteur. Il espérait de tout son cur qu’une fois au lit, le moment venu, sa détermination aurait raison de son appréhension…

Le réveillon de Noël messe profane célébrée par des millions de fidèles à travers le monde offre aux gens l’occasion de se retrouver une fois l’an. Ils sont un peu guindés au départ, et puis, grâce au champagne qui coule à flots, aux anecdotes partagées, aux souvenirs communs, on se déride peu à peu et l’ambiance devient festive. Il y a toujours un oncle un peu alcolo qui se lâche après le verre de trop, une cousine extravertie qui fait honte à tout le monde, une aïeule acariâtre, des enfants surexcités par la promesse des cadeaux… Ces poncifs, partagés par tant de familles, font que la fête est réussie. On appelle ça la magie de Noël…

Mathieu fut charmant avec tout le monde, respectueux avec les plus vieux. Il guettait sans arrêt sa mère, et elle s’en aperçut très vite. Elle portait une robe bustier noire, qui mettait en valeur son décolleté, ses mollets fins et galbés. Elle était juchée sur des talons aiguilles qui lui donnaient une démarche chaloupée. Ses cheveux étaient rassemblés dans un chignon serré. Elle avait l’air d’une madone à qui on donne le bon Dieu sans confession, mais aussi d’une salope qui cache bien son jeu.

Elle était lumineuse, épanouie. Elle rayonnait de ce grisant sentiment de puissance qu’on éprouve de se savoir au cur de l’attention. Elle savait ce qu’elle était capable de provoquer, les sentiments violents qu’elle inspirait aux mâles. Ils rêvaient tous de se la faire, et ils n’essayaient même pas de le cacher. Elle voyait la frustration dans leurs yeux, elle devinait leurs reproches : « Alors, salope, tu vois l’effet que tu me fais ? Tu réalises dans quel état je suis à cause de toi… Tu es fière de toi, sale petite pute arrogante ? ».

C’est peu dire qu’elle l’était. Et comment qu’elle était fière ! Les hommes présents, qui n’étaient pour la plupart pas directement liés à elle par le sang, lui rappelaient ses collègues enseignants, et elle les méprisait tout autant. Ils ne pouvaient pas s’empêcher de lui faire du rentre dedans, malgré la présence de leurs épouses, le caractère sacré de la soirée. Ils ne voyaient pas plus loin que le bout de leur queue, et elle était heureuse de leur en faire baver. Mais, par une cruelle ironie du sort, elle réalisait que son pouvoir de séduction s’exerçait aussi sur son fils, devant toute l’assemblée.

Elle vint vers lui, l’entraina à l’écart.

— Tu aurais dû mettre ta jolie jupe rouge, maman, tu aurais fait un tabac !

— Tu es très drôle, mon fils, mais je n’ai pas envie de rigoler.

— Qu’est-ce que tu as ?

— Je veux que tu arrêtes de me regarder comme ça… tu vas finir par te faire remarquer.

— Et je te regarde comment, maman ?

— Comme un chien à qui on a volé son os !

Il en resta coi, ne sut pas quoi répondre, alors elle eut pitié, lui ébouriffa les cheveux, lui fit un chaste baiser sur le front.

— Fais un effort mon chéri, amuse-toi… oublie-moi un peu…

— Maman ?

— Quoi ?

— Et Martin… il ne devait pas être là, ce soir ?

— Tu t’inquiètes pour ton frère, maintenant ?

— Il est où ?

— Il m’a téléphoné… il a raté son train… il arrivera seulement demain matin.

— Ah bon ? Il aurait pu faire un effort pour passer le réveillon avec nous.

— Essaye d’être gentil avec lui quand il sera là… tu n’as plus aucune raison d’être jaloux, tu ne crois pas ?

L’allusion, à peine déguisée, fit fondre Mathieu de bonheur. Il avait un rapport conflictuel avec son frère. Il avait toujours pensé, à tort, que Martin était le fils préféré. Il redoutait son retour. Avec ce grand dadais dans les parages, toujours collé aux basques de sa mère, il ne pourrait plus s’isoler aussi facilement avec elle. Ils devraient faire encore plus attention, peut-être même tout arrêter. Il n’en supportait pas l’idée.

— Combien de temps il va rester ?

— Seigneur, Mathieu, il n’est pas encore arriver et tu veux déjà qu’il parte ? Fais ce que je t’ai dit !

Elle lui lança un regard courroucé, s’éloigna. Elle avait raison. Bien sûr qu’elle avait raison. Inutile de mettre la charrue avant les bufs. Chaque chose en son temps. Il fit ce qu’elle avait demandé et ils passèrent, chacun de leur côté, une excellente soirée…

Vers une heure du matin, les festivités prirent fin. Les invités se retirèrent dans leurs chambres, les autres rentrèrent chez eux, ou regagnèrent leur hôtel pour les plus malchanceux. Marion demanda à son fils d’attendre que tout le monde soit couché avant de la rejoindre. Il joua au gentil garçon plein de bonne volonté, aida sa grand-mère à remettre un peu d’ordre dans l’immense chantier de verres et d’assiettes éparpillés. Quand il fut le dernier debout, il éteignit les lumières et monta l’escalier.

Il était dans le même état d’esprit qu’un puceau qui se demande si sa nuit de noce ne sera pas un fiasco.

Il entra dans la chambre…

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