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Les malheurs (?) de l'avocat – Chapitre 17




LE LENDEMAIN

Le lendemain, André se réveille en pleine forme. Il ne ressent pas la fatigue de la veille. Il regarde Odile qui sétire.

— Bonjour ma chérie, tu as bien dormi ?

— Oh oui !

Elle se fait câline.

— Tu sais Jai bien aimé hier soir Dans le lit.

Il la serre contre lui.

— Moi aussi !

Il va lembrasser, le radio réveil qui senclenche, lui rappelle quil est lheure de se lever. Il pose le pied par terre, le pied droit remarque-t-il, bon présage pour la journée ! Odile laccompagne dans la cuisine où ils prennent le petit déjeuner avant de passer dans la salle de bain. Ingrid apparait étouffant un bâillement.

— Bonjour Ingrid ! Tu nas pas lair en forme ! La nuit a été courte ?

— Tu peux dire !

— A quelle heure Luc vous a quitté ?

— Je ne sais pas Peut-être deux heures le matin.

— Quavez-vous fait si longtemps ?

— Voyons André ! le gourmande Odile, ce ne sont pas des choses à demander.

— Oh il peut ! Nous avons fait crac-crac.

— Martine aussi ?

— Oui, Martine et moi avec Luc.

— Combien de fois ?

— André ! Voyons ! En quoi cela tintéresse ? Veux-tu la laisser tranquille !

— Plusieurs fois chacune, répond la fille au pair.

Un petit rire secoue ses épaules.

— André, si Luc ne travaille pas bien, tu ne le gronderas pas, il est fatigué !

Elle prend place. Odile remplit son bol.

— As-tu beaucoup de stagiaires comme Luc ? demande-t-elle.

— Heureusement non !

— Pourquoi heureusement ? Il est charmant ce jeune homme.

Charmant ? André fait la grimace, il trouve ladjectif mal approprié.

— Crois-tu quil acceptera de revenir ? continue-t-elle.

Lavocat cache sa satisfaction : il naura pas à le proposer !

— Il est sûr que Luc voudra ! sexclame Ingrid.

— Quest-ce que Luc voudra ? interroge Martine qui fait son apparition.

— Ta mère propose Luc revient. Tu es daccord ?

— Oh oui alors !

Un pinçon de jalousie étreint la poitrine dAndré. Le garçon a conquis les femmes de la maison Euh Toute la famille puisque lui aussi espère son retour.

— Vous voulez le réinviter ?

— Tu ne veux pas ? sinquiète Odile.

Il élude la question, replie sa serviette et se lève de table.

— Je lui en parle dès son arrivée au bureau, promis.

Martine embrasse son père sur les deux joues.

— Tu es un amour Papa !

Luc débarque au cabinet en milieu de matinée et tombe sur André et Annie qui dégustent un café. Lavocat regarde ostensiblement sa montre un sourire aux lèvres et la jeune fille se moque de la mine défaite du garçon :

— Eh ben Luc ! Ten fais une tête ! Ce ne sont pas des cernes que tas sous les yeux mais de véritables valises ! Voilà ce que cest de faire la bringue ! Tu peux pas nier avoir passé la nuit en galante compagnie. Ma parole ! Elle ta vidé ! Oh ! Elles étaient plusieurs ? Tu te disperses, tu vas y laisser ta santé !

— Si on te demande grommelle-t-il pressé de trouver un coin calme.

— Luc ! Jai à te parler, viens dans mon bureau, ordonne André.

Le garçon savance inquiet. Pourvu quAndré ne réclame pas lenculade du matin, il en serait incapable.

— Euh Tu veux que je

— Que tu me sodomises ? Non sois sans crainte, je nexigerai pas ce sacrifice de ta part !

Luc grimace, lironie de lavocat lui fait mal, lui qui avait lhabitude de crâner en ce lieu.

— Hier soir tu as fait une grosse impression à la maison. Oui, cest curieux nest-ce pas ? Je ne sais pas ce quelles te trouvent mais elles mont demandé – vu ton état tu refuseras certainement – elles mont même demandé dis-je, si tu pouvais leur rendre à nouveau une petite visite.

— Avec plaisir !

— Tu sais, tu nes pas obligé daccepter, je ne ten voudrai pas.

— Si, si ! Jaccepte Euh Pas ce soir quand même.

— Je pense quelles sen remettront, déclare André en riant. Disons vendredi soir ?

— Ce sera parfait. Merci.

— Ce nest pas moi que tu dois remercier, je le fais pour elles. Si cela ne tenait quà moi

— Tu les remercieras alors de ma part.

— Bon, je te laisse. Je taccorde la journée pour récupérer.

— Merci.

Luc se dirige vers la porte.

— Tu sais, hier soir tu étais touchant quand tu me suppliais de ne pas tenculer. Jai failli tobéir. Ceut été dommage nest-ce pas ?

— Euh

— Annie et Joseph vont bien rire lorsque je leur raconterai.

— Pas ça ! Euh ! Sil te plait ne leur dit rien.

— Tient donc ? Pourquoi ? Aurais-tu peur de leurs sarcasmes ? Hé ! Hé ! Cest amusant ça !

Luc baisse la tête. Il nest pas en position de force.

— Tu me fais pitié, reprend André. Sois sans crainte, je ne dirai rien, à condition

Luc tire une mine longue comme un jour sans pain. André le fait chanter à son tour, cest de bonne guerre. Que doit-il accepter en échange ?

— Quest-ce que tu exiges de ma part ?

— Tout de suite les grands mots ! Je souhaite simplement que tu me laisses tranquille au bureau.

— Oh ! Tu ne veux plus Euh Toi et moi Que je tencule ? Pourtant, tu avais lair dapprécier hier soir.

— Cétait chez moi ! Au bureau, terminé ! Alors ?

Luc hésite. Il va perdre son ascendant sur lavocat sil accepte, mais il ne se voit pas en butte aux moqueries des deux autres stagiaires. André appuie sur la touche de linterphone.

— Antoinette, sil vous plait, vous pouvez dire de venir à

— Jaccepte, jaccepte !

— Euh Excusez-moi Antoinette, je vous dérange pour rien Alors ? Je veux tentendre dire que tu ne mimportuneras plus pendant les heures de travail.

— Je promets.

— Promets quoi ?

— Je promets de ne plus chercher à tenculer au bureau, là ! Tu es content ?

— Merci. Moi en retour, je promets de touvrir (Il allait dire « mon cul ») euh Mon domicile et de ne rien dévoiler de ce qui sy passe. Tope là !

Une poignée de main scelle leur accord.

— A demain Luc.

— Chez toi ? Je croyais que cétait pour vendredi.

— Tu oublies que tu travailles ici ? Je te donne une journée mais pas plus ! A demain au bureau. Repose-toi bien.

— Merci.

Le soir venu, André, une pile de dossiers sous le bras passe par le bureau de la secrétaire.

— Vous venez Antoinette ? Cest lheure, Jérôme va simpatienter.

Dire que celui-ci a hâte de voir la secrétaire serait exagéré. Il na accepté sa présence que contraint et forcé, de même Michel qui se demande ce que vient faire une femme dans leur réunion. André passe outre leur réprobation muette. La première partie de la réunion se déroule fort bien et Jérôme autant que Michel apprécient quAntoinette note les décisions. Néanmoins ils espèrent quelle sen ira après la petite collation les laissant entre hommes.

Une fois la petite vaisselle rangée, la secrétaire, discrètement encouragée par André nen prend pas le chemin et Jérôme tente de lui faire saisir quelle est de trop.

— Bon Euh Ben Euh Antoinette, vous mettrez au propre vos notes demain matin.

— Voyons Jérôme, elle ne va pas nous quitter comme ça. Je suis sûr quelle comprendra quaprès une dure séance de labeur nous éprouvions le besoin de nous détendre.

André sassied à coté de la jeune femme et lembrasse dans le cou.

— Nest-ce pas Antoinette ?

— Hi ! Hi ! Hi ! glousse-t-elle.

— Nous navons jamais eu à nous plaindre dune quelconque indiscrétion de sa part, poursuit-il en déboutonnant le corsage. Pourquoi cela changerait-il ?

Il caresse la dentelle du soutien-gorge puis pose les lèvres sur la peau découverte. Ses deux collègues le regardent faire un peu interloqué puis Michel se rapproche de Jérôme.

— Cest ça, lencourage André, montre que tu nas pas honte de tes sentiments devant notre Antoinette.

Il étouffe dun baiser lexclamation de surprise de la jeune femme qui voie avec stupéfaction les deux hommes sembrasser. Quelques instants plus tard, Michel tente de descendre le pantalon de Jérôme qui résiste.

— Pourquoi ne veux-tu pas ? sétonne André. Au point où nous en sommes nous serions plus à laise sans vêtement. Tu nes pas de mon avis Antoinette ?

— Hi ! Hi ! Hi ! ricane celle-ci.

— Je propose que chacun se fasse déshabiller par les autres. Qui commence ? Toi Antoinette ? Allez !

La jeune femme, ôte la main du slip dAndré, se lève et va au milieu de la pièce entourée par les trois hommes.

— Vous Vous prendrez soin de mes affaires ?

— Oui, naie crainte, affirme André qui plie la jupe sur une chaise.

Il remarque avec amusement que ses deux collègues ne sont pas insensibles aux charmes féminins et ne se privent pas de peloter la jeune femme. Quelques minutes plus tard, les hommes sont nus à leur tour, la verge au garde à vous. Ils se dévisagent un instant un peu gênés, puis Jérôme ouvre un tiroir.

— Antoinette ? Pourriez-vous nous habiller, sil vous plait ?

Surprise la jeune femme va prendre un pantalon.

— Non ! Avec ceci ! précise-t-il en tendant un paquet de préservatif.

— Ah ! Je vous demande pardon, je navais pas compris.

— Vous êtes toute excusée.

Elle déchire lenveloppe et sagenouille en premier devant Jérôme.

— Mer-mer-merci bafouille celui-ci.

Une fois Michel prêt, il lentraîne contre le canapé. André accapare Antoinette quil caresse tendrement.

— Ils vont faire lamour ? Entre hommes ?

— Oui. Cela vous gêne ?

— Euh Non, pas du tout.

Elle manipule la verge protégée par le latex.

— Vous Voulez pas de moi ?

— Oh si ! Mais un peu plus tard. Quand ils auront terminé.

— Ah ! Vous voulez comme avec Luc lautre jour ?

— Vous nêtes pas daccord ?

Elle se blottit contre lui. Sur le canapé, Jérôme nen est plus aux préliminaires et semble pressé den finir avec Michel. Il caresse avec vigueur la queue de son partenaire. Le latex glisse, il le retire et continue de masturber jusquà ce que la semence jaillisse sur ses doigts. Fier de sa verge encore droite, il savance vers André. Celui-ci lui sourit et se retourne, les bras appuyés sur les accoudoirs du fauteuil. Antoinette se précipite. Elle débarrasse la queue de Jérôme de son enveloppe, lessuie avec une lingette et la recouvre dune capote neuve. Ceci fait, elle se glisse sous André et guide le sexe entre ses cuisses.

— Mmmh !

Jérôme fouille du gland à la recherche de lanus.

-Sil te plait Michel, tu pourrais nous aider ?

Le jeune homme vexé de la précipitation de son mentor fait la sourde oreille. Antoinette vient à leur secours et écarte les fesses dAndré.

— Merci Han !

— Mmmmh !

— Aaah !

Triple soupir de satisfaction. Après quelques tâtonnements le trio trouve la bonne cadence. Michel plus ému quil ne voudrait laisser paraître, sapproche du fauteuil. Les seins dAntoinette lattirent. Il avance la main, hésite.

— Oui, lencourage André, tu Tu peux caresser Elle aime ça Toutes les filles Aiment ça.

— Ouiii ! approuve la secrétaire.

Lavocat est enchanté. Il retrouve avec bonheur les sensations découvertes la première fois quil a baisé Antoinette avec laide de Luc. En plus fort ? Pas sûr Euh Pourquoi comparer les deux situations ? Elles sont aussi délicieuses lune que lautre ! Vive lamour à trois ! Il se laisse envahir par la jouissance. Dans son dos, Jérôme ahane son plaisir. Ne voulant pas seffondrer prématurément, il ralentit la cadence. Un peu calmé il accélère. Les deux autres suivent, chacun enfermé dans sa bulle protectrice. Les gémissements samplifient.

— Aaah ! Ouii ! Ooh ! Ouiiii ! sexclame Antoinette Mmmmh !

Ses cris précipitent la jouissance des deux hommes qui éjaculent ensemble avec forces soupirs. Michel les laissent reprendre respiration et délivre la jeune femme quil entraîne dans le cabinet de toilette. André se dégage et sassoit sur le canapé où Jérôme le rejoint. Les deux hommes se sourient, pas besoin de parole

— Antoinette, demande Jérôme lorsque la secrétaire reparait au bras de Michel, servez-nous un peu de cognac.

La jeune femme sort la bouteille et trois verres.

— Vous aussi, je crois que vous en avez besoin.

— Merci Jérôme, ce nest pas de refus.

Ils sirotent en silence. Personne ne songe à shabiller, espérant une suite. Michel accapare la jeune femme. Elle est loin sa prévention envers le sexe féminin, samuse André. Lui na pas envie de bouger. Les doigts de Jérôme senroulent autour de sa verge que le picotement du désir gonfle.

— Dis, André, jaimerais que tu me fasses lamour Tu veux bien ?

Comment faire comprendre son accord sans dire oui ? Lavocat hésite puis pose la main sur la cuisse nue de son confrère. Celui-ci se penche, sort un préservatif de la boite tombée sur le tapis et le déroule sur la queue quil na pas lâchée. Sa tâche terminée, il sagenouille sur le canapé appuyé contre le dossier, le cul offert. André se lève et sourit au spectacle. Ce nest pas un cul fané quil a sous les yeux mais des fesses attirantes. Une main sur le postérieur, lautre guidant sa queue, il avance.

— Sil vous plait, vous pouvez pas nous faire une petite place ? réclame Antoinette.

Jérôme se pousse dans un coin, La jeune femme monte à ses cotés dans la même position. André sourit à Michel qui lui aussi tient en main sa queue recouverte de latex. Il va baiser la secrétaire devine André ravi du retournement du jeune homme. Lavocat se dépêche de sintroduire pour ne pas prendre du retard. Les deux hommes accordent leurs mouvements. A chaque coup de rein le canapé glisse de quelques millimètres. Heureusement que le mur est là pour stopper la progression. Les gémissements samplifient dominés par la voix aiguë de la secrétaire qui extériorise son plaisir.

— Aaah ! Ouiii ! Cest Cest boooon ! Ouiii ! En-En-Encore ! Aaarrgghh !

Des grognements indistincts lui répondent. Les trois hommes sépanchent simultanément, Jérôme sur le cuir du canapé, les deux autres dans leur préservatif

Une fois rhabillés, Jérôme et Michel remettent le meuble en place tandis que la jeune femme efface les traces de sperme avec une lingette.

— Je crois que nous avons bien travaillé et que la présence dAntoinette a été bénéfique, quen pensez-vous ? demande André.

— Euh Oui

Jérôme est encore un peu réticent. Par contre Michel est enthousiaste.

— Tu avais raison André de la faire venir. Les prochaines réunions seront à nen pas douter très profitables.

Il sattire un regard mouillé de la secrétaire. Jérôme consulte sa montre.

— Il est tard. Il faut nous séparer. Vous noublierez pas Antoinette de mettre au propre nos décisions ?

— Ce sera mon premier travail demain matin.

Un peu gênés, ils nosent sembrasser et se séparent sur le trottoir en se serrant la main

A suivre

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