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Soirée de cartes – Chapitre 2




Le tour suivant, Christian eût beaucoup de mal à dissimuler sa surprise. Brelan d’entrée. Il échangea deux cartes et reçu un joker.

Carré de valets.

Il conserva son air grave et désabusé, lança mollement les enchères et ? ferra ? Julie, trop sûre d’elle depuis l’épisode du pantalon.

Les enchères montèrent tranquillement. Nathalie et Julie suivaient.

Il faisait semblant d’hésiter par moments.

Puis relançait les enchères au hasard.

Il proposa à Julie de lui emprunter 50 autres allumettes. Puis 50 autres.

Ce qu’elle fit.

Nathalie, qui suivait toujours, s’aperçut, soudain inquiète, que sa réserve ne lui permettrait plus que de demander à voir. Ce qu’elle proposa en posant ses dernières allumettes.

Julie suivit sa proposition. Elle avait, elle aussi, misé gros sur ce coup.

— Peut-être imprudemment, pensa-t-elle, en proie au doute.

Lorsque les cartes furent retournées, ce fut comme un coup de tonnerre. Si Christian retrouvait le sourire, Nathalie dû se rendre à l’évidence : elle était ruinée.

Après avoir récupéré l’emprunt fait au gagnant, Julie compta qu’elle venait de perdre les trois-quarts de sa ? fortune ? !

Nathalie reprit vite le dessus et lança :

— Il y a bien quelqu’un qui va me prêter 50 allumettes, je n’ai pas envie de finir là-dessus !

— Mais bien sûr, contre un jean, je peux faire ça !

Magalie, qui avait épargné sa cagnotte en ne prenant pas part au dernier coup, offrait ses services à l’infortunée.

— Je peux te dépanner, moi aussi … pour 100 allumettes !

Christian, fort de sa nouvelle fortune, jouait les grands seigneurs.

— 100 ? Où est le piège ?

Quoiqu’étonnée, Nathalie était plus intriguée que véritablement inquiète.

— Disons qu’il faudra que tu y mettes un peu du tien … répondit-il, énigmatique. Contre 100 allumettes, le jean et beaucoup de … disons … de gentillesse et de participation active. Ajouta-t-il, tranquillement.

Constatant que Magalie ne relevait pas ? l’enchère ?, Nathalie finit à petites lampées sa coupe de Champagne sans quitter le joueur des yeux et déclara accepter la proposition.

Elle posa ses lunettes sur la table et se dirigea vers Christian qui l’attendait debout.

— Je vais te montrer comment je suis gentille… Chuchota-t-elle en l’enlaçant.

Son regard s’alluma soudain d’une étincelle gentiment lubrique et elle se fit sensuelle.

Elle posa ses lèvres sur celles de Christian. Leurs langues se rejoignirent dans l’élan. Le baiser dura plusieurs secondes. Visiblement, les deux joueurs y prenaient plaisir.

Christian laissait promener ses doigts dans les cheveux de la jolie petite brune qui remuait la tête en signe d’assentiment. Puis il laissa descendre ses mains le long de son dos, jusque sur les fesses qu’il malaxa gentiment. Il mit ses mains sur ses hanches et imprima une ébauche de torsion du bassin. Tout en douceur.

Nathalie comprit aussitôt. Elle se retourna, plaqua ses fesses contre le pénis qui saillait de plus en plus du caleçon tendu et se mit à onduler sensiblement du bassin. Les bras tendus vers l’arrière enlaçaient toujours la tête de Christian, elle lui offrait son corps, la bouche entrouverte, répondant par des miaulements ravis aux baisers brûlants qu’il répandait en vagues torrides dans son cou et sur ses joues.

Elle se cabra en sentant les doigts qui déboutonnaient son jean, en prenant tout leur temps. Les boutons sautaient un à un, dévoilant le fin triangle d’un string blanc aux regards des deux autres femmes ébahies et captivées. Le jean descendit le long de ses cuisses et glissa jusqu’à ses pieds.

Elle tressauta.

Christian venait de poser sa main à plat sur son pubis, elle sentait avec une sorte de gêne délicieuse ses doigts deviner le duvet et la naissance de son sexe à travers le fin tissu léger.

Son regard croisa celui de Magalie et de Julie. Elle leur sourit. Toujours en les regardant, elle se cabra à nouveau, afin de mieux sentir le sexe de Christian qui, elle le sentait mieux maintenant, s’impatientait entre ses fesses. L’idée de le faire jouir là, debout, devant ses amies, de sentir le jet chaud à travers le caleçon sur sa peau que le string laissait nue traversa son esprit déjà très excité. Alors elle descendit ses bras qui vinrent enserrer les hanches de l’homme qui la caressait et imprima à son bassin un mouvement de balancier.

Les doigts se crispèrent un instant sur son string. Les muscles des bras qui l’entouraient se contractèrent un instant.

Elle savourait l’effet qu’elle lui faisait.

Comme elle savourait aussi ce qu’elle voyait dans les yeux de ses amies.

Ce fut pourtant le moment que Julie choisit pour mettre un terme à ce show.

— Stop ! Le pantalon est enlevé. Christian, tu paies et tu distribues.

— Ah oui ! Ca, pour être gentille, tu as été gentille…

Il y avait un mélange d’admiration, de stupéfaction et d’excitation dans la voix légèrement essoufflée de Magalie.

Tout sourire, et fière de sa performance, Nathalie reprit sa place dans le fauteuil.

Jamais elle ne se serait crue capable de ce qu’elle venait de faire et de montrer. Certes, cet homme lui avait plu dès qu’elle l’avait vu, cela avait dû aider. Elle s’était surprise à envier Julie lorsqu’elle l’avait vu enlever son pantalon. Et puis, le Champagne lui avait fait oublier ses inhibitions et sa retenue naturelles. Et, au bout du compte, elle se sentait bien.

Et même très bien.

Elle pensa aussi au repas ? chargé ? au gingembre, ginseng et autres épices qui devaient expliquer les délicieuses et mystérieuses sensations qui la parcouraient en frissons indécis mais troublants. Elle se demanda si cela en était de même pour les autres.

Elle échangea un clin d’oeil entendu à Christian.

Elle rassembla, ravie, sa nouvelle centaine d’allumettes et reprit le cours du jeu.

Prêter avait certes quelque chose d’infiniment délicieux, mais n’arrangeait pas l’état des réserves. Après quelques coups malheureux, Christian s’obligea à plus de prudence.

Il fut tenté, un instant, de suivre sur l’enchère exagérée de Julie.

Il se sentait trop faible avec son brelan de huit. Il renonça. Magalie suivit sans hésiter.

Les allumettes s’entassèrent jusqu’à faire un tas tout à fait acceptable.

Julie, à court de munitions, demanda à voir.

Et vit … qu’elle avait perdu.

— Pas possible, j’étais sûre de moi avec une suite, fit-elle avec un accent de déception.

— Moi aussi, j’étais sûre de moi, avec mon carré ! Répliqua Magalie, ravie.

— Bon, à part toi, tout le monde est fauché. Pour 50 allumettes, ma jupe, ça t’intéresse ?

Magalie l’observa quelques secondes et lança :

— Pour 100, ça m’intéresse plus !

— 100 ? Tu veux dire que … Eh dis donc, je ne suis pas lesbienne.

Son offuscation était plus amusée que réellement scandalisée.

— Moi non plus. Mais j’aime ce qui est beau. Et toi, tu es splendide. De plus, avec 100 allumettes, tu peux te refaire, alors qu’avec 50 … Et puis, ça n’est qu’un jeu !

Aguicheuse et sûre d’elle, elle s’agenouilla sur le tapis en lui tendant les bras.

Julie rendit les armes sans lutter davantage.

Elle se leva et vint s’agenouiller auprès d’elle.

Magalie lui passa les mains dans les cheveux, en plongeant son regard au plus profond des yeux de Julie.

Ses mains effleurèrent la poitrine généreuse de la superbe brune docile, puis allèrent se poser sur ses fesses. Après quelques secondes d’hésitation et d’indécision, les deux femmes s’embrassèrent.

D’abord, leurs bouches ne firent que se poser l’une sur l’autre, en baisers timides. Puis, les lèvres s’écartèrent subrepticement et la langue de Julie chercha celle de Magalie.

Et elle la trouva.

Christian était captivé.

Tout, dans ces deux femmes était magnifiquement indécent, délicieusement obscène. En voyeur autorisé et attentif, il observait le curieux ballet mouillé de leurs langues qui se palpaient, se titillaient, s’enlaçaient et se désenlaçaient sous ses yeux, toute pudeur semblant avoir fui.

Christian bandait violemment. Son sexe gonflé en devenait douloureux de désir. Il aurait donné toutes ses allumettes et même plus pour que Nathalie vint le caresser de ses doigts fins, le soulager de sa bouche délicieuse.

Il lui fallait absolument reprendre le contrôle de ses sens et de ses sensations.

De son imagination, aussi.

— C’est un jeu. Le poker, même comme ça, ce n’est qu’un jeu ! Il se répéta cette phrase pour lui-même à plusieurs reprises.

Sur le tapis, Julie s’était retournée. Elle faisait face à Christian, mais ne le voyait pas. Elle gardait les yeux fermés, toute au plaisir que Magalie faisait naître et grandir en elle.

La jupe avait glissé au sol, découvrant un slip noir et ivoire très échancré.

La tête en arrière, elle offrait avec avidité sa langue et ses lèvres à la blonde qui semblait s’en régaler, tandis que sa main experte courait en brefs mouvements circulaires sur le triangle de satin, s’arrondissait en épousant le mont de Vénus. De temps à autres, le majeur se détachait et se faisait plus intime, plus direct, ce qui, invariablement arrachait un soupir de contentement entre les lèvres de Julie. Totalement à son voluptueux bien-être, elle se caressait lascivement les seins.

Magalie savourait le contact de la peau douce et satinée sous ses doigts audacieux et impudiques. Elle ne comprenait pas bien ce qui la poussait, quelle pulsion insensée lui faisait oser tout cela.

Ce dont elle avait conscience, en revanche, c’est qu’elle y prenait un réel plaisir.

Un plaisir vrai, sans honte et sans scrupule.

Un plaisir charnel et profond.

Christian, toujours fasciné, surprit quelque chose que lui, s’était refusé. Magalie venait de glisser sa main dans l’échancrure de la petite culotte de Julie et il discernait sans mal les doigts qui allaient et venaient sous le tissu.

Détournant une seconde son regard, il vit Nathalie, qui, sur son fauteuil était, elle aussi sous le charme. Il aperçut qu’elle se caressait négligemment les seins par-dessus le tee-shirt.

Il était devenu impossible de dénigrer les vertus aphrodisiaques du ginseng et du gingembre.

Leurs effets semblaient maintenant échauffer et embraser tout le monde.

Christian, laissa faire encore quelques instants puis frappa trois fois dans ses mains.

Les deux femmes se séparèrent sur un dernier baiser.

— La jupe est enlevée, et depuis un moment d’ailleurs, le jeu reprend. Mesdemoiselles, nous vous serions reconnaissants de ne pas trop profiter de la situation, nous sommes ici pour jouer !

— Ouah! Ne refais jamais ça, ma chérie, sinon je vais y prendre goût ! Julie était essoufflée et radieuse.

Magalie ne répondit rien, mais son silence en disait long.

Elle semblait rayonner.

C’était, de toute évidence, une première pour les deux amies.

Ce n’était qu’un jeu, certes.

Mais une première tout de même.

Magalie ne s’assit pas tout de suite, elle se rendit à la cuisine et sortit une nouvelle bouteille de Champagne.

— Je crois que ça s’arrose ! Non ?

Le jeu reprit. L’atmosphère venait de prendre une nouvelle dimension, elle s’était chargée d’un érotisme palpable. Les réflexions qui fusaient maintenant ça et là étaient souvent ambiguës, les sourires chargés de sous-entendus et les gestes inconsciemment suggestifs…

Les yeux de Christian quittaient souvent les cartes pour aller se perdre sur la petite culotte que Julie, assise en tailleur, exhibait impudiquement. Invariablement, ils remontaient alors vers la poitrine qu’il devinait magnifique sous le court chemisier. Il se remémorait, avec délice le spectacle que venait d’offrir les deux femmes. Mélange de surprise, de trouble et d’extase, l’expression de Julie lorsque Magalie avait glissé sa main entre ses cuisses le hantait encore. Involontairement, Magalie le distrayait souvent aussi, le décolleté envoûtant de sa robe le fascinait. A voir le maintien parfait de ses seins, il imagina qu’elle portait un soutien-gorge discret et très efficace.

Il imagina sa main s’y glisser…

Soudain, son jeu le tira violemment de sa rêverie.

Trois as !

Si seulement, le joker voulait bien venir les rejoindre …

Machinalement, il demanda deux cartes. Il les retourna fébrilement.

Le quatrième as était là.

Sa main tremblait.

Ses pensées s’accéléraient. Des phantasmes, depuis longtemps sur le qui-vive, se bousculaient dans sa tête.

Il devait se ressaisir.

Ce qu’il fit avec application.

Magalie faisait monter les enchères. Elle avait l’air très sûre d’elle.

Elle ne pouvait pas avoir un jeu plus fort que le sien.

Du moins, il l’espérait car il comptait bien suivre les enchères jusqu’au bout.

A court d’allumettes, Magalie relança encore.

— Et avec quoi tu comptes continuer ? Demanda Christian, étonné par la manoeuvre.

— Avec ce que tu vas me prêter !

— Je t’ai déjà prêté. Là, je ne peux plus …

— Je te propose un truc : Tu considère que je viens de relancer de 50, et, en contrepartie, tu gagnes un vêtement de plus … Ok ?

— Je te signale qu’on ne peut relancer que de 20, maximum …

— Faisons une exception. Ca vaut le coup, 50 allumettes pour un vêtement au lieu de 100 … Tu ne crois pas ?

Christian interrogea Julie du regard.

— Je ne suis pas arbitre. Mais moi, à ta place, ça me tenterait !

Christian accepta la proposition et demanda à voir.

Et il vit.

Elle avait un carré de rois.

Ce qui était très bien.

Il abaissa ses cartes.

Et elle vit.

Un carré d’as, c’était mieux.

Elle resta silencieuse un instant, les yeux rivés sur la table.

Julie et Nathalie applaudirent.

— C’n’est pas possible, tu as dressé les as !

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