Jouvre à moitié les yeux, le lit est vide.

Je me redresse et regarde autour de moi, personne. Aucun bruit. Je regarde lheure : 19h30 ! Je me lève précipitamment et enfile rapidement ma robe. Je regarde mon téléphone, trois appels manqués. Je nai même pas mis ma mère au courant, elle est rentrée il y a plus dune heure, elle doit être inquiète ! Je lui envoie un bref message où je lui dis que je vais bien et que je ne vais pas tarder à rentrer.

Je traverse le couloir en me remémorant notre baise dil y a quelques heures, un sourire flotte sur mes lèvres.

Il est dans la cuisine, face à la fenêtre qui donne sur la rue, en contre bas, pensif. Je le contemple un instant sans oser linterrompre.

Quand il se rend compte de ma présence, il grimace et me sourit :

— Jai préparé le dîner, tu restes manger ?

Jacquiesce, je me rends compte que je meurs de faim. Monsieur sait cuisiner en plus dêtre un dieu vivant du sexe. Je me demande comment évoluera la situation maintenant. Pleine dappréhension, je le regarde se pencher sur le plan de travail vêtu de cette fameuse chemise blanche ouverte et dun jogging, concentrer. Il est diablement sexy !

— Alors, tu as bien dormi ? Il se retourne en me posant la question et me surprend une fois encore en train de le déshabiller du regard. Il sourit, amusé.

Je détourne le regard, gênée et hoche la tête.

— Et sinon, tu as perdu ta langue ?

Je ne réponds pas et lui rends son sourire, sur mes gardes. Ma raison me dicte de me lever et de men aller dici en oubliant tout ça mais mes envies me disent tout autre chose. Il se rend compte de mon malaise, je lui propose mon aide mais il me répond que ça va aller. Il dispose les couverts, les assiettes fumantes et nous nous attablons. Nous mangeons silencieusement, je sens son regard se posait sur moi, il me détaille lentement, constatant mon absence de soutien-gorge, je nai même pas pris de douche…Jévite son regard, je ne veux pas sombrer une nouvelle fois, il adorerait. Il a une femme, merde. Jai limpression dêtre une putain immorale et égoïste. Je repousse mon assiette et fais mine de me lever.

— Je vais y aller.

— – Très bien, je te rappellerai

— Comment ça, tu me rappelleras ? Cest hors de question. Tu me prends pour ta pute personnelle ou quoi ?

Son rire, sardonique, résonne dans mes oreilles. Il se lève à son tour, sapproche de mon visage quil prend entre ses mains, passe sa langue sur mes lèvres et lintroduit entre celles-ci. Sa main glisse sur ma jambe, se déplace à lorée de ma robe, il la remonte en me caressant le haut des cuisses à pleine main. Son autre main décale ma robe et saisit la pointe de mon téton quil tord entre ses doigts vicieux. Je me laisse aller à ses caresses en soupirant. Comment résister à cet homme ?

— Oui, ma pute personnelle comme tu aimes le dire, me murmura-t-il à loreille.

Je ne lécoute plus, trop occupée par les sensations qui me submergent. Je me colle instinctivement à lui, prête à tout pour le satisfaire.

— Tu es déjà prête Lola, toujours prête, complètement humide denvie, il marmonne dune voix empli de suffisance.

Ses doigts passent et repassent sur mes grandes lèvres humides de mon excitation. Il introduit deux doigts en moi, délicatement. Il bouge dans ma chatte déjà trempée. Une chaleur familière menvahit presque immédiatement. Je presse mes mains sur ses bras puissants, tremblante, la bouche entrouverte. Je ferme les yeux, les muscles tendus. Il me fouille de linterieur en me regardant prendre mon pied. Jy suis presque, au bord de la jouissance qui ne demande quà se libérer. Il retire rapidement ses doigts.

Frustrée, jouvre les yeux, en lui lançant un regard interrogatif. Il me fait reculer jusquau mur, à côté de la fenêtre. Je sens sa queue bandée contre mon ventre. Il défait lélastique de son pantalon qui atterrit à ses pieds, retrousse franchement ma robe sur ma taille et me pénètre dun coup. Jaccuse le coup en agrippant ses épaules, mes ongles senfoncent dans sa peau. Il commence à me prendre férocement, sans retenue, à men faire mal. Il me soulève et jenroule mes jambes autour de sa taille, mes mains cramponnées au bord des deux fenêtres qui nous encadrent. Il senfonce complétement en moi et ressort, alternant la douceur et la brutalité. Ses mains empoignent mon cul pleinement. Le bruit de ses halètements répond aux longues plaintes qui sortent, malgré moi, dentre mes lèvres. Il plaque sa bouche contre la mienne pour me faire taire, saisissant au passage mon sein dune de ses mains quil malaxe avec force. Cette torture combinée au plaisir quil me procure me fait mouiller davantage. Mon excitation coule sur lintérieur de mes cuisses comme une preuve du pouvoir quil a sur moi.

— Jai veux te prendre par le cul, exige-t-il

— Non…Non…Ahhh…

— Je veux jouir dans ton cul, maintenant, me dit-il, calmement, en mempoignant les cheveux pour me forcer à le regarder.

Cest à ce moment-là que, sous les coups de queue qui me perforaient et de ses mots crus, jéclatais autour de lui dans un long cri perçant, sans aucune réserve. Je n’étais pas du genre à gueuler pourtant…Javais à chaque fois limpression que cétait encore meilleur que la fois précédente. Dingue.

Reprenant mes esprits, je le prends au dépourvu en le repoussant. Je baisse rapidement ma robe en me précipitant jusquà la porte, attrapant mon sac à la volée, encore toute poisseuse. Il n’a pas eu le temps de me rattraper et heureusement d’ailleurs !

— Lola, REVIENS ICI PUTAIN !

Je dévale les escaliers à toute vitesse sans un regard en arrière, il ne me touchera jamais le cul. Il pouvait toujours rêver, rien de plus ! Essoufflée, je cours encore un moment jusquà être sûre quil ne me suivait plus. Cest à ce moment-là que je me rends compte quil na pas jouis, je lai laissé en plan, la bite à lair. Merde, il allait me le faire payer dès que loccasion se présentera. Je repris le chemin de la maison, enchantée à lidée de mêtre échappée aussi facilement malgré lanxiété que je tentais dignorer.

( Est ce que je dois continuer ou pas ? Je n’ai pas trop de retour…Si ça vous plait, si vous avez des remarques à faire pour améliorer la qualité de mes textes, n’hésitez surtout pas ! Merci 🙂

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