Hélène 16 : Le meuble anglais.

Après la machine, notre relation avait repris son train-train quotidien, fait de tendresse et de câlins.

Puis un samedi matin, après que mon chéri mait déposée au magasin.

— Hélène, je retourne en vitesse à la maison, jattends un livreur, je viendrai te reprendre, mais comme je ne sais pas à quelle heure il passe, je serais peut-être en retard. Mais je passe te chercher, cest promis.

— Un livreur, mais de quoi.

— Tinquiète, ça te plaira.

— Dis-moi, ne me fais pas languir.

— Tara tata, tu veux tout savoir et rien payer.

— Je suis prête à payer, et de ma personne, en plus. Fais-je en me collant à lui.

— Nessaye même pas ! Je saurai résister à tes charmes. Fait-il en me posant un baiser sur les lèvres et en tournant les talons.

La matinée passe lentement. Enfin, je vois le 4X4 de Pierre se garer devant la mercerie. Il ouvre la portière. Je ferme la boutique à toute vitesse. Et je saute dans sa voiture.

— Tu es bien pressée !

— Le livreur est passé.

— Oui, ça va te plaire. Fait-il en embrayant.

À peine dans la voie de la maison, je descends en vitesse.

— Cest où ?

— Dans notre chambre, près du dressing.

Je grimpe les escaliers sans oublier donduler du croupion sous son nez, histoire de le chauffer un peu.

Un meuble « étrange » est installé au bout de notre lit, dans le vaste espace le séparant du mur et des fenêtres.

La partie basse est un large robuste piétement à trois pieds comme celui dun guéridon, se rassemblant sur un court cylindre chantourné.

Sur ce cylindre repose une sorte de chevalet en bois ciré recouvert de cuir rouge.

Cette partie horizontale samincit et se relève en une élégante courbure qui supporte un té horizontal dune dizaine de centimètres creusé légèrement en son milieu, et munie à chaque extrémité dune sangle et de la boucle « ad hoc ».

A lautre bout du chevalet, la partie plus large sincurve légèrement vers le haut.

Cinquante centimètres plus bas, une traverse denviron la même longueur, reprise sous le corps principal supporte deux jeux de courroies.

— Cest quoi ? fais-je perplexe.

— Cest un meuble dexposition, dépoque victorienne.

— Tu accroches des tableaux dessus ?

— Non, une femme, cest un meuble anglais pour exposer une femme. Ça date de la reine Victoria, un Lord pouvait sen servir pour sa Lady

Je reste silencieuse, je ne comprends pas ce quil me raconte. Puis dun coup, la lumière se fait, je comprends.

— Pierre, ça sent le brulé en bas, va voir.

— Je ne sens rien, mais je vais couper la plaque de cuisson.

Je lentends descendre lescalier.

Je minstalle dans le sens de la longueur, sur le chevalet, mon bassin et mon petit bedon sur la partie large.

Mais ma jupe étroite me gêne, je me relève et je me trousse.

Je me replace, jécarte mes jambes jusqu à ce quelles se trouvent entre les sangles.

Mes seins se positionnent naturellement de chaque côté de lélancement central.

Je dégrafe les boutons de mon chemisier. La pièce de bois sinsinue entre mes seins, au contact de ma dentelle intime.

Mon menton se pose sur le té légèrement creusé au bout de la courbe qui prolonge la pièce étroite.

Je suis installée sur ce meuble. Je lève les yeux et je surprends mon reflet dans le miroir du dressing.

Ma belle chevelure coule sur mon visage soulevé par la mentonnière.

Ma poitrine ne demande quà séchapper de mon soutien-gorge.

Une main caresse mon mollet et remonte sur mon bas le long de ma cuisse.

Je frémis.

Les doigts coquins sarrêtent sur ma chair, à la limite de la culotte.

Un index se glisse entre ma peau et le tissu, caressant ma fourrure intime.

Je soupire.

Il reste une main, celle-ci se coule dans ma lingerie et dégage mon sein de ma dentelle.

Mon autre nichon est libéré de même, un index agace mon mamelon.

Je roucoule.

— Attache-moi, mon Chéri.

— Non ce sera pour soir.

— Mais tu me frustres.

— Cest étudié pour, ma belle.

Puis doucement, il pousse le présentoir vers le dressing, puis le fait tourner sur lui-même.

— Tu vois, ça pivote facilement, comme ça tu es accessible de partout, cest pratique !

Jouvre les yeux. Pierre dispose les portes en miroir pour que je puisse me voir sous toutes les coutures.

De face mon visage repose sur la mentonnière, Pierre la remonte doucement et me courbe la nuque légèrement en arrière.

De profil, je peux voir ma belle poitrine pendre sous moi, je limagine sans peine lestée de pinces et de poids.

Pierre appuie avec douceur sur mes reins pour me cambrer.

Je saisis la vue de mon postérieur cambré, dans la glace. Même avec la culotte, jimagine sans peine la disponibilité de mes orifices. Je suis heureuse. Dailleurs, une tache dhumidité suspecte apparait sur mon entrejambe.

— Tu as vu, cest confortable.

— Pour un homme, je nen doute pas.

— Un peu de contrainte ne te fera pas de mal, ma sultane, tu veux que je taide à descendre.

— Non, laisse-moi encore un peu dessus.

Je ferme mes paupières, imaginant les sévices que je veux subir. Je mimagine en lady anglaise, devant mon lord, avec le majordome qui lui tend la cravache, devant le personnel rassemblé de notre maisonnée. Ou mieux encore, mon seigneur confiant le fouet au butler pour lui déléguer ma punition.

En sortant du restaurant, jattrape mon aimé par le bras et je me colle à lui.

— Tu as fait exprès de me faire languir, mon chéri.

— Tu es une cérébrale ma beauté, lattente fait partie du plaisir. Me répond-il

— Pressons-nous un petit peu quand même

Je monte lescalier devant lui, en exagérant le roulement de mon cul. Une fois dans la chambre, je jette ma veste dans le dressing, ma jupe la suit. Il fait glisser mon chemisier sur mes épaules. Puis il libère ma poitrine de son soutien. Il effleure mes pointes qui se dressent instantanément. Ses pouces se glissent dans lélastique de ma culotte, et la font descendre à mes genoux. Jenjambe ma lingerie et je lenvoie valser vers le lit. Il dégrafe les mes jarretelles puis mon serre taille, ne me laissant que mes bas. Puis il me passe autour de la taille un petit corset de cuir muni de boucles sur les côtés. Après avoir serré les lacets, il refixe mes cervinhos et les retend.

— My lord, je suis toute à vous, faites de moi ce que vous voulez.

Récit de Pierre

Je la couche sur la traverse centrale. Je positionne son petit ventre sur le coussin. Je la sangle au niveau des reins, ce qui la cambre. Je replie son mollet gauche contre sa cuisse, et je les attache. Je fais subir le même sort à lautre jambe.

Je les ouvre et les lie à la barre décartement.

Son sexe sentrebâille et laisse apparaitre lintimité de son corail humide.

Son oignon reste caché au milieu de la rotondité de ses fesses.

Je repasse devant. Elle a fermé ses yeux, elle respire doucement, le visage posé sur le ressaut en bois, un léger sourire aux lèvres .Elle est déjà entrée dans son rôle de victime consentante.

Ses beaux seins pendent, je frôle ses mamelons gonflés, sa respiration saccélère.

Je prends son bras, et doucement je le tire vers le haut. Je verrouille, sur une des boucles du corset, le mousqueton de son poignet gauche, je fais de même pour la main droite.

Récit dHélène

Je suis liée, exposée, je suis bien, jattends la suite, comment va-t-il jouer avec mon corps.

Il effleure ma poitrine de sa paume. Mes tétons se dressent. Il me montre deux petits tubes de verre. Il en applique un sur une de mes pointes. Lobjet est muni dune molette. Pierre commence à la tourner, ce qui fait reculer un piston dans le tuyau. Mon mamelon est sucé, aspiré dans la ventouse, il sallonge et grossit jusquà occuper tout le cylindre. Mon autre sein subit le même sort. La stimulation est intense, comme si mes bouts voulaient exploser de lintérieur.

— Regarde, fait-il

Il me présente un crochet muni dun anneau, et garni dune sphère dacier denviron cinq centimètres à son extrémité recourbée.

— Tu le veux ?

— Oui ?

Il fait pivoter le meuble, je me retrouve face au miroir. Il mécarte les fesses. Je sens une humidité sur ma rosette, puis sa langue létale. Elle pénètre mon oignon pour en lubrifier lintérieur du muscle. Ma caresse préférée, je fonds et je soupire. Pour finir, il appuie le leurre sur mon orifice. En même temps je peux lire sur mon visage la progression de la boule au travers de mon anus. Ma bouche souvre en même temps que mon sphincter. Ça y est, elle est passée. Je referme mes lèvres.

Il rassemble mes cheveux en queue de cheval quil noue avec une corde assez longue. Puis il passe le lien dans lanneau et tire doucement ma tête en arrière. Il bloque son nud. Ma nuque est arquée, mais pas douloureuse. Si je laisse aller mon visage en avant, le crochet bascule, et la boule frotte sur la paroi séparant mon ampoule rectale de mon vagin. Je peux me branler le cul en dodelinant de la tête.

Récit de Pierre.

Ma belle est superbe, cambrée, disponible, chatte, bouche, cul. Même avec un petit excès de poids, elle est magnifique. Vue de derrière, sa croupe épanouie est un appel à la sodomie et au fouet.

— Chéri, et les voisins, pas de bâillon ?

— Ne tinquiète pas, jai mieux.

— Mieux ???

Je me place de côté. Jabats ma badine sur ce popotin qui me nargue. Pas trop fort pour commencer. Un petit vagissement me répond. Mais surtout elle a sursauté. Le mouvement de sa tête sest répercuté sur le crochet. Elle vient de comprendre ce qui lattend. Si elle tire trop fort avec sa tête sur son leurre, il lempalera brutalement.

Je laisse la marque rougir, puis le relance mon bras plus fort. Elle étouffe son cri Je recommence en croisant les marques. Je jouis de la vision de son corps sublime en transe. Elle est secouée de la nuque jusquau fessier selon le rythme de ma cravache. Et son anus est sollicité de même. Les ventouses de ses seins sentrechoquent. Elle a de plus en plus de mal à maitriser ses plaintes et son empalement.

Encore un coup en travers, et je marque une pause.

Je me place face à elle. Elle ouvre les yeux. Je lui présente mon membre. Je pose un doigt sur sa lèvre inférieure et jabaisse sa mâchoire. Je lembouche.

Récit dHélène

Il enfourne sa belle verge. Je lengloutis avec plaisir. Puis une cinglée tombe sur mes pauvres fesses. Je veux crier mais il me bâillonne. Je ne peux même pas serrer les mâchoires. Je me rappelle le supplice de Julia.

Les lanières du martinet me frappent à nouveau. Il alterne la fouettée et le va-et-vient dans ma bouche, parfois il senfonce jusquà ma gorge, métouffant.

La douleur de lempalement sajoute à celle de la cuisson de mon cul, de létouffement.

Jai mal, je pleure, et pourtant je ne veux pas quil sarrête avant quil jouisse en moi. Ma bouche, mes seins, mon cul, ma souffrance nappartiennent quà lui, au service de son plaisir.

Récit de Pierre.

Je veux me maitriser. Je suspends mon bras, je me recule. Je ne veux pas quelle dépasse son seuil de souffrance.

Récit dHélène

Il arrête ma flagellation, et se retire, jai son beau membre devant les yeux. Il ne ma pas fait don de son élixir, je suis frustrée. Jaurais tellement aimé quil se vide en moi en forçant ma gorge. Je voulais donner ma souffrance pour sa jouissance.

Récit de Pierre

Elle halète, elle reprend son souffle, elle a pleuré, peut-être à cause de la fouettée.

Son beau visage, un peu empâté est maculé de traces de rimmel. Mais, je dois encore la traiter.

Récit dHélène

Mon bourreau adoré se penche vers moi, il messuie le visage, je lui tends mes lèvres pour un baiser, il sesquive et se relève. Il dénoue le lien qui me cabre la nuque, et dépose doucement mon menton sur le support. Puis il passe derrière moi. Il tire doucement le crochet. Je ne peux mempêcher démettre un râle de plaisir quand la boule passe mon anneau bistre. Il sagenouille près de moi. Doucement il casse le vide des ventouses et libère mes seins. Dans la glace, je peux les voir, ils sont gros comme mes pouces, mais pas douloureux. Mon cul me brule, Je suis si bien

— Chéri, tu ne vas pas tarrêter ?

— Non, mon amour, tu vas encore souffrir, mais tu vas aimer.

Il me présente les électrodes. Mes yeux sécarquillent, je comprends ce qui mattend, je souris à mon tortionnaire chéri

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