En ouvrant la porte de chez moi, je fus accueilli par mes trois petits monstres. Ma femme arriva, léternel bisou chaste. Elle était fagotée comme un sac, comme à son habitude. Je partis dans la piscine pour essayer de calmer cette érection qui ne voulait pas me quitter. Après quinze minutes immergée, ma bite devenait dune taille raisonnable. Ma femme sétait mise en maillot de bain une pièce et les enfants à poil. On joua comme des fous jusquà midi. Le reste de la journée passa péniblement, comme toutes les autres.
Lundi, jallais, avec le baume au cur au travail. Jarrivais donc sur le parking de lescadrille et je vis Isa descendre de sa voiture. Elle vint vers moi et me fit la bise.
— Putain, comment tu mas démonté Me dit-elle au creux de loreille.
Je lui souris et part en direction de mon bureau. La journée se passe sans problème notoire. A chaque fois que je croise Isa, cest un calvaire de ne pas pouvoir lui sauter dessus. A la réunion de briefing du soir, La chef des services techniques nous annonce la traditionnelle soirée de départ en vacances. Un après-midi au bord de la plage, repas du soir et petit bal entre nous. Sympa et très convivial. Je rentre donc en annonçant la nouvelle à ma femme. Elle nest pas très enjouée mais téléphone à notre baby-sitter pour quelle soit là ce samedi à partir de treize heures.
Le lendemain, mardi, je réserve nos repas. Isa aussi, mais elle sera seule, son mec devant rester à la maison, cause match de foot à la TV entre potes. Je me réjouis par avance.
La semaine se passa agréablement. Isa et moi sommes complices comme jamais. On se taquinait comme des ados qui se cherchent. On sembrassait dès que possible, à labri des regards indiscrets. Tout aller bien entre nous. Des amants passionnés qui se cherchaient, mais sans succomber. Sauf que le vendredi, jour dapéro au bar des sous-officiers, Isa me prit par la main et mentraîna dans les toilettes des femmes.
— Jen ai trop envie. Jai envie de ta queue.
La retenant, je lui ai dit que cétait trop dangereux. Je lui promis que demain, elle aurait ce quelle désire : ma queue ! On se quitta, moi ayant un début dérection et elle, frustrée.
Le vendredi soir fut aussi terne que les autres jours. Hors mis que je méclatais avec mes fils dans la piscine, ma femme devenait de plus en plus distante. Je laimais, mais plus comme avant. Plus comme les premières années de notre liaison. Javais alors 21ans, elle à peine 17. Cette époque était révolue. Elle me faisait chier à dormir en pyjama, été comme hiver. Je compris alors Isa, son manque de sexe, de ressentir le désir dun homme. Javais trouvé en Isa une femme qui souffrait, comme moi, de labsence de sexe dans son couple. Le sort en était jeté, je ferais dIsa ma sex-Friends.
On est samedi, petite baignade avec les enfants jusquà midi. Ma femme me dit daller me préparer. Elle va mettre les enfants chez la baby-sitter. Je vais prendre une douche et je mhabille dun short hawaïen, faisant slip, dun tee-shirt blanc, de la même couleur que le bas. Je fouille dans mon tiroir de ma table de nuit. Les boites de pilules sont là, jen prends une, espérant que la soirée ne séternisera pas. On partit avec nos deux voitures, ma femme ne voulant pas me déranger si elle sentait la fatigue lui venir.
On était à lheure. Je fouillai des yeux toute la foule. Je présentai ma femme à ma chef, mon responsable de secteur. Tout allait pour le mieux. Bien que la tenue de ma femme faisait tache avec celle des autres convives. Elle portait un long short noir et un ras le coup blanc. Et ses pieds sont chaussés de tongs blanches. Enfin, Isa arriva. Elle était sublime, à mes yeux surtout. Elle portait une robe fuseau noire, qui mettait ses formes en valeur. Elle descendait jusquaux genoux mais une fente dévoilait sa cuisse gauche. Elle ne portait pas de bas. Un soutien-gorge, aux bretelles transparentes, lui remontait sa forte poitrine dans un décolleté plus que provocateur. Elle était chaussait dune paire de mule, façon espadrille, de 10cm de talon. Elle embrassa tout le monde et elle vint vers ma femme et moi. Elle nous fit la bise.
— Tu es ravissante, bandante même.
La musique couvrait notre petite discussion.
— Merci, cest uniquement pour toi.
Elle séloigna en rigolant aux railleries des mecs déjà bien partis. Je navais dyeux que pour elle. Quand ma chef me pris par le bras pour minviter à danser un slow.
— Je trouve que le Second-Maître Isa (pour ne pas nommer son nom) a beaucoup changé depuis que vous êtes arrivé Maître.
— Linfluence des bons sur ceux qui sont réceptifs, Capitaine.
— Ne vous foutez pas de moi, je vous en prie. Jai pu observer votre manège depuis mon bureau.
— Comment cela ?
— Vous vous suivez comme des amants.
— Et même si cela été vrai, tant que ça ne perturbe pas mon travail, et celui dIsa.
— Vous avouez ?
— Non, ceci relève de la vie privée.
— Jai bien compris, mais que cela naffecte pas votre travail. Aussi bien elle que vous, vous êtes mes meilleurs éléments.
— Ne vous inquiétez pas Capitaine, on se chamaille mais cest tout.
— Oui, bien sûr.
Le slow terminé, je retournais prés de ma femme qui se faisait chier. Elle boudait tout en buvant un whisky-coca.
— Ca va chérie, tu temmerdes ?
— Non, jobserve. Quest-ce quelle ta raconté ta chef !!!
— Des histoires de boulot. Rien de grave. Et toi ? Tu nas pas dansé ?
— Non, il y a bien la grosse là-bas qui ma invité, mais je ne suis pas lesbienne.
— Elle voulait faire ta connaissance en dehors des conneries que déblatèrent de tous ces mecs.
— Oui, Mais je nai pas envie
— Allez, vient danser…
— Non, je nai pas envie
Une autre série de slows commença. Isa revenait à la charge et ma femme refusa à nouveau. Lili me dit quelle rentrait, elle me dit faire attention sur la route pour le retour. Quelques instants plus tard, Isa me prit par le bras et memmena vers la piste de dance.
— Elle est chiante et coincée ta femme !!!
— Oui, elle sest barrée, tant mieux.
— Tu veux que lon quitte cette soirée ?
— Oui jai envie de toi.