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DCT, l'agence qui met en scène vos fantasmes – Chapitre 4




NB : Pour des raisons inhérentes aux règles du site, le nom de la célébrité a été remplacé par un anagramme

Être responsable de «DCT» pour «Dreams Come True» n’est pas une sinécure surtout à soixante douze ans. Certes je n’ai pas à me plaindre car ce job me rapporte beaucoup mais il se révèle également très exigeant.

Rechercher sans arrêt des sosies de célébrités, puis les convaincre de tourner des scènes généralement torrides alors que la plupart n’ont rien à voir avec le milieu, réunir ensuite les conditions du tournage, tout cela est éprouvant. Mais je dois avouer que ce challenge permanent constitue le moteur de mon existence.

Il y a aussi un côté surprenant avec des demandes parfois totalement inattendues, voire saugrenues. Bref je ne m’ennuie jamais.

Un industriel de Vendée à la retraite souhaite me rencontrer. Certes nous pourrions échanger à distance mais il préfère me faire ses confidences de visu. Je m’engage donc à le recevoir. Étienne Lonval est un vieux monsieur très soigné qui m’annonce fièrement ses 82 ans. Le temps est passé mais l’homme porte encore beau.

Il me raconte son histoire. Il a rencontré Lesley Virteil, l’actuelle responsable du comité Miss France, en 1997, lors du concours de Miss Vendée, qu’elle a gagné. Elle avait alors 19 ans et il a engagé une relation extraconjugale avec la jeune lauréate. Ils ont continué à se voir lorsqu’elle est partie faire des études de droit à Lyon.

Il m’avoue avoir largement contribué financièrement à ses besoins durant cette période où elle faisait des petits boulots d’hôtesse le week-end pour joindre les deux bouts. Leur histoire a duré jusqu’à ce qu’elle devienne Miss France en 2002. Du jour au lendemain sa notoriété lui est montée à la tête et elle a refusé désormais de le rencontrer. Cela fait donc 15 ans que le malheureux Étienne n’a plus revu son égérie.

Il continue ses confidences. Il a su plus tard que Lesley avait couché avec Yves Boprince, président du jury lors de son accession au titre de Miss France, ce qui avait sans doute facilité son élection. Toujours selon lui, une liaison avec le présentateur de l’émission «Catch TV» lui a ouvert les portes de la télévision.

Il termine son histoire en me précisant que c’est toujours grâce à une relation coupable que Xavier Bouture lui a permis d’intégrer le comité Miss France, d’où elle a pu, grâce à un imbroglio qu’elle a fabriqué de toute pièce, prendre la place de Ghislaine du Poitou de manière peu élégante.

L’homme est bien renseigné. Il a tout au long de ces années payé un détective qui a amassé bien des renseignements sur cette femme intrigante et carriériste. Je sens dans les dires de l’ancien amoureux beaucoup de rancur et de colère vis à vis de celle qui l’a trompé et abandonné. Il m’avoue posséder des documents qui prouve la responsabilité de Lesley Virteil dans la cabale qu’elle a élaborée pour évincer l’ancienne présidente du comité des Miss.

Il rajoute que cette communication créerait un énorme scandale qui relancerait le procès entre les deux femmes, arrêté en 2012 . Ces révélations la condamnerait à démissionner et ruinerait à jamais son image et sa carrière. Mais ce n’est pas son but. Il a une autre idée et souhaite m’en faire part.

Il a contacté son ancienne maîtresse en la mettant au courant des éléments dont il disposait. Ils ont trouvé un accord afin que rien de tout cela ne sorte pour le grand public. Et c’est pour cela qu’il est venu me voir. Il souhaite que je réalise un film dont lui et l’ancienne vedette seront les acteurs principaux.

Le vieillard a la vengeance tenace. Je ne vois pas de raisons valables de refuser sa proposition, puisque la Miss est d’accord. Nous négocions quelque peu et l’affaire est entendue.

Le tournage doit avoir lieu dans sa ferme de Vendée où le vieil homme vit seul. Il ne souhaite pas me dire ce qu’il a prévu, condition que j’accepte. Il me demande de venir et de filmer seule. Il ne veut pas d’autres témoins à la scène. Cela fait longtemps que je n’ai pas tenu une caméra, il va falloir que mon assistant me donne quelques cours de rattrapage.

L’homme propose de m’héberger à partir de la veille du tournage. Nous tombons finalement d’accord. Je serai là bas dans une semaine le temps de régler quelques affaires.

Je trouve facilement la ferme à l’aide de mon GPS. Elle est magnifiquement restaurée. C’est une bâtisse qui appartient au temps des Chouans, toit de chaume, énorme corps central avec deux ailes dédiées aux domestiques. L’intérieur est à l’avenant. Tout le mobilier est d ’époque, rien de chargé, simple mais cossu.

Étienne m’aborde avec sa courtoisie habituelle. Il me fait visiter son domaine après que j’ai déposé mes affaires dans la chambre qu’il m’a fait préparer par Robert, son domestique. Ce dernier a la cinquantaine et semble taillé dans la masse, rugueux comme un tronc mal dégauchi. Il voue à son maître une dévotion qui appartient à un autre temps.

Robert est plein de ressources car le repas qu’il nous sert est succulent. Après un dernier verre d’un alcool de fruit local, je demande la permission de me retirer. La route a été longue et je sombre immédiatement dans le sommeil du juste.

Il a plu toute la nuit et un fort crachin subsiste lorsque j’émerge de mon sommeil. La fenêtre sans volet s’ouvre sur un ciel bas et gris, quasiment hivernal même si nous ne sommes qu’au début octobre. Je descends dans la cuisine où un énorme déjeuner m’attend au salon. Je salue Robert au passage qui joue devant la porte avec un molosse noir que j’avais remarqué la veille, attaché par une large chaîne à sa niche.

La pluie glisse sur ses larges épaules mais visiblement le temps maussade n’a aucun effet sur l’homme impassible. Je me demande hier ce qui pourrait l’atteindre. J’en suis là de mes réflexions quand Étienne fait son apparition. Son air réjoui m’indique qu’il entend savourer à sa guise cette journée espérée depuis si longtemps.

Nous déjeunons ensemble.

A dix heures un taxi s’amène. Nous sortons sur le pas de la porte. Je distingue à travers les vitres couvertes de buée la silhouette d’une femme sur la banquette arrière. Le taxi la dépose et nous nous retrouvons tous trois, Robert nous ayant rejoint, face à la superbe quadragénaire blonde. Elle porte de grandes lunettes noires destinées à masquer son visage, un jean, des bottes et un vaste pull marine, à sa main un sac de voyage en cuir.

Les retrouvailles sont plutôt fraîches. Elle nous salue d’un bref mouvement de tête en nous dévisageant à tour de rôle. Comme elle ne me connaît pas je me présente, pas de réaction.

Étienne, muet jusque là, prend la parole :

«Cela fait bien longtemps, n’est ce pas Lesley. Tu as sans doute pensé ne plus me revoir. Mais la vie est ainsi faite qu’elle se charge de nous réserver parfois quelques plaisantes surprises. Si tu veux bien te donner la peine d’entrer…"

toujours muette l’ancienne Miss passe devant nous, défile devrais-je dire, car elle a conservé de son passé une allure et une prestance à la fois élégantes et hautaines.

« Tu as bien pensé à emmener ce que je t’avais demandé, Lesley?»

La voix du vieillard est douce mais ferme. La blonde pulpeuse, qui n’a toujours pas ouvert la bouche, opine du chef. Étienne me fait signe de prendre ma caméra et de commencer à filmer. Nous passons dans le salon.

Le vieillard se saisit du sac de l’ancienne mannequin et l’ouvre sans sa permission pour vérifier son contenu. Satisfait, il lance:

«A toi de jouer Lesley, comme au bon vieux temps»

L’invitation ne souffre aucune contestation tant elle est glaciale. La mature pose ses lunettes et vide son sac sur la table. Je découvre dans l’il de ma caméra une robe longue, des escarpins blancs et un diadème. Lesley l’infidèle est venue avec sa tenue complète de Miss France. Elle la déplie avec délicatesse et la pose sur le dos d’une chaise, puis attend.

Un geste sec du vieux met un terme à ses tergiversations. La blonde commence son effeuillage. Un à un les vêtements tombent à ses pieds. Elle est vraiment superbe , je comprends comment Étienne a pu en tomber amoureux. L’âge a rajouté quelques kilos à sa plastique mais a eu l’amabilité de les répartir de manière harmonieuse. Il ne lui reste que ses sous-vêtements.

Elle s’interrompt à nouveau, interrogeant le vieux du regard. Celui que lui renvoie l’homme ne laisse aucun doute sur ses intentions. La dame Tellier dégrafe son soutien gorge et nous dévoile une poitrine lourde avec de larges aréoles. Elle pose sa main sur ses seins un instant puis ôte sa culotte de soie en se déhanchant. L’ancienne Miss est sans conteste une vraie blonde ainsi qu’en atteste sa touffe drue, soigneusement taillée.

Le vieillard s’approche d’elle. C’est assez surréaliste car l’ensemble se déroule quasiment sans un mot. Il jauge la fille et prend ses mains dans les siennes. L’autre le laisse faire. Il les relève et les lui fait placer derrière sa nuque. Ce mouvement fait jaillir les mamelles légèrement tombantes de la fille. Étienne la fait pivoter sur elle-même, manuvre qu’elle exécute bizarrement d’une manière assez gauche.

Ce déplacement emprunté atteste que la situation la gène terriblement.

Étienne l’invite maintenant à revêtir sa tenue de gala. Depuis 2002, la fille a grossi d’une ou deux tailles. Enfiler la longue robe étroite va lui demander beaucoup d’efforts au niveau des hanches et de la poitrine, mais elle finit par y arriver. Les seins sont difficilement maintenus par le tissu et ça boudine un peu sur le ventre également. Par contre le pied même s’il a un peu forci accepte l’escarpin sans problème. Son diadème finalement posé sur son front, la Miss attend les yeux baissés la suites des événements.

Étienne lui montre le prie-dieu posé dans un coin. Machinalement la blonde se dirige vers la chaise basse et s’agenouille, nous tournant le dos.

Son ancien amant s’est muni d’une badine de cuir et s’approche d’elle. Il la force à relever la longue robe. Tenant son vêtement de ses mains, la blonde nous présente maintenant sa croupe rebondie. Le vieillard appuie sur son ventre pour qu’elle cambre ses fesses. Puis il recule d’un pas et cravache le cul qui s’offre à lui. Chaque coup arrache à la fille de profonds gémissements.

Le vieillard prend entre chaque geste, le temps d’observer les traces fines que son ouvrage laisse sur peau tendre de son ancienne maîtresse. Il attache un soin particulier à varier l’endroit de l’impact, afin que chaque coup atteigne une nouvelle zone.

La quadragénaire tourne la tête vers lui, implorant son pardon en se mordant les lèvres. Des larmes dévastent son maquillage. Étienne marque une nouvelle pause pour vérifier le résultat de sa punition. Des zébrures d’un rouge vif marquent l’ex mannequin du haut des cuisses au bas des reins.

Le vieillard sollicite alors l’aide de son fidèle valet. Robert, qui observait jusque là son maître les bras croisés, rentre en scène. Il saisit la fille comme un fétu de paille, la relève et la présente face à la caméra. Il saisit sa robe par le haut du col et la déchire d’un fort mouvement vers le bas.

Les boutons arrachés font un curieux crépitement en se répandant sur le sol. La blonde tente de préserver sa chère relique mais le serviteur n’en a cure. Elle est à nouveau nue, face à moi, en escarpins, le diadème toujours juché sur son front. Robert lui saisit les mains et se place derrière elle. De ses pognes rugueuses il bloque fermement les bras de la fille dans son dos. Sans protection Lesley reçoit maintenant sur sa poitrine est son ventre la cravache de son ancien amant.

Elle pleure à chaudes larmes en implorant son pardon. L’homme trahi n’est pas encore prêt a le lui accorder. Les stries colorées s’accumulent sur l’épiderme de la fille. Étienne fait de ses tétons sa cible favorite. La fille geint et pleure à gros bouillons. Le vieillard achève sa vengeance par quelques coups vicieux qu’il distribue sur le sexe de la blonde.

«Ainsi, nous sommes quittes!»

Étienne lâche sa sentence, jette son fouet et quitte la pièce sans un regard pour sa victime. Robert la délivre aussi sec. L’homme n’a finalement pas un cur de pierre car il tend à la fille déboussolée ses vêtements épars avant de quitter la pièce. Je filme encore quelques instants, puis me décide à sortir.

Lesley croise mon regard avant de poser ses lunettes noires sur son visage dévasté. J’ai l’impression qu’elle va me parler mais elle monte finalement dans le taxi sans un mot. La lourde berline emporte à jamais l’ancienne Miss, loin de cette pénible histoire. Elle a finalement purgé sa dette au bout de quinze ans.

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