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L'envol des tourterelles – Chapitre 7




Sophie reposa la question, sa mère étant restée silencieuse, s’affairant toujours autour du lit.

 « Je ne veux pas parler de ça, répondit sèchement Jasmine. »

 Soph reçut cette réponse avec étonnement. Elle crut percevoir dans le ton emprunté par sa mère ainsi que dans le changement de sa voix, que quelque chose n’allait pas rond. Il faut savoir que Sophie maîtrisait assez bien la notion du langage non-verbal. En fine psychologue et synergologue, elle était parvenue à développer chez elle cette sensibilité qui lui permettait d’interpréter tout geste involontaire, tout changement dans l’intonation d’une voix ou tout regard trahissant un état d’âme.

 Son regard croisa celui de sa mère qui, à quelques pas d’elle, avait maintenant les yeux  qui roulaient dans l’eau.

 « Qu’y-a-t-il, Maman? Tu as l’air tout à l’envers.

 – C’est ta question, mon bébé. Je n’ai jamais voulu parler de ça. À personne. Même Sonia ma grande amie ignore ce qui s’est passé. »

 Jasmine avait visiblement du mal à se contenir.

 « Tu peux me parler, Maman, je t’ai tellement confié de secrets. J’aimerais que tu aies la même confiance que celle que je porte pour toi.

 – Tu as sans doute raison. Je porte ce fardeau depuis trop longtemps, répondit Jasmine. Oui, je crois que le moment est venu pour que tu saches. »

 Sophie accueillit sa mère qui s’assit près d’elle, sur le bord du lit.

 « Après ta naissance, il y a un peu plus de 18 ans, j’ai immédiatement redouté la possibilité de retomber enceinte. Je ne me sentais pas prête. Donc, à partir de ce moment, j’acceptais que ton père ne m’approche uniquement à la condition qu’il me sodomise à chaque fois. C’est à cette époque qu’on a commencé. Au début, nous trouvions ça un peu difficile, c’était douloureux pour moi et ton père en était désolé. Mais avec l’expérience on s’y fit assez rapidement et le plaisir s’installa pour nous deux. Ton père aurait préféré revisiter mon vagin plus souvent mais il respectait mes craintes et mes vux. Je lui recommandais bien de se protéger et d’utiliser les préservatifs, ce qu’il faisait les premiers temps, mais il disait préférer le contact direct’ entre son organe et mes muqueuses. Il adorait bien sentir sa bite au fond de mon trou de cul.

 « Un jour, ce qui devait arriver arriva, poursuivit Jasmine. Ton père contracta une infection urinaire. Mes microbes avaient envahi son système. Consultations chez des spécialistes, antibiotiques, rien ne fonctionnait. Jérôme se retrouva finalement la voix de Jasmine se brisait aux Soins Intensifs, entre la vie et la mort, victime d’une septicémie sévère. Trois jours d’angoisse pendant lesquels il me répétait de sa voix faible que s’il mourait, c’est en sachant qu’il m’avait rendue heureuse. »

 Jasmine tenta de redonner de la force à sa voix éteinte :

 « J’ai failli tuer ton père, Sophie, à cause des pratiques sexuelles que je lui imposais! Tout ça c’était de ma faute! J’ai failli te priver d’un père qui t’a toujours aimée. Un père que tu n’aurais jamais connu! Oh Sophie, quelle chose affreuse! »

 Éclatant en sanglots, la mère se blottit sur la poitrine de sa fille qui caressait ses doux cheveux roux tout en l’enlaçant de son bras. En proie au désespoir et au chagrin, Jasmine entrouvrit fébrilement la robe de chambre de Sophie, chercha et saisit son sein gauche dont elle avala presque le mamelon. Les mouvements de succion ressentis par la fille éveillèrent en elle ses premiers instincts maternels, alors qu’elle appuyait la tête de sa mère contre sa poitrine afin qu’elle entendît les battements de son cur, tout en sentant d’agréables contractions saisir son bas-ventre.

 « Ça va, Maman, répondit Sophie, ça va. Ce n’était PAS de ta faute. Papa était conscient des risques. Il est intelligent. C’était SON choix. Et de toute façon, il devait sûrement aussi préférer qu’une nouvelle grossesse ne se produise pas à court terme. »

 Jasmine écoutait en reniflant ses pleurs et en léchant doucement le petit nichon de sa fille.

 « Ton père gagna finalement son combat. Les docteurs disent qu’il est parvenu à s’auto-immuniser et qu’à présent il n’y a plus de danger. Mais je me suis sentie tellement coupable!

 – Tout va bien maintenant, Maman. Fais la part des choses et vois ce qu’il en est aujourd’hui : vous êtes un couple extrêmement amoureux et tout est bien. Et votre grande fille va bientôt s’envoler avec sa compagne! »

 La mère assécha ses larmes et referma respectueusement la robe de chambre de Sophie.

 « C’est vrai, tu as probablement raison, reconnut-elle après un moment. Grâce à toi, je peux percevoir ces choses un peu différemment après toutes ces années. Je crois que j’ai bien fait de t’en parler aujourd’hui. »

 Jasmine enlaça tendrement sa fille et, esquissant un timide sourire, poursuivit :

 « Avec peu de mots, tu es parvenue à me décharger d’un grand fardeau, Sophie. Tu as véritablement un don de bienveillance et de consolation. Je te suis très reconnaissante.

 – J’ai été à une bonne école, Maman, c’est toi qui m’as tout montré. Ma vie durant, je t’ai confié toutes mes peines comme toutes mes joies. C’est juste un retour d’ascenseur, répondit Sophie en souriant à son tour.

  – De fille, tu es devenue ma confidente. Je sais que je pourrai toujours compter sur toi. Je t’aime. »

 Et les deux femmes s’embrassèrent, les yeux clos, chacune goûtant les larmes salées de l’autre.

  « Tu sais, ce don que tu manifestes, il est vital pour un couple. Alicia aura, un jour ou l’autre, besoin de se confier pour des questions que toi seule pourras comprendre. Cette fille peut souvent sembler Tom-boy’ ou garçon manqué, démontrer une assurance dans ses activités, faire preuve d’un grand leadership, il reste qu’en elle se trouve une très grande féminité qui révèle sa vraie personnalité : sensible, intelligente, amoureuse. Sa mère me raconta qu’un jour elle pleurait parce qu’elle ne parvenait plus à retrouver sa vieille poupée Barbie, égarée dans le grenier depuis des années. Elle avait 17 ans à l’époque.

 « Pour revenir à ton père, oui, c’est un amoureux hors pair. Il me prend par en arrière encore régulièrement. À tel point qu’à chaque fois qu’il va me pénétrer, le mystère subsiste jusqu’au dernier moment : le petit trou ou l’autre? C’est presque toujours une surprise. Ça fait maintenant partie de nos jeux amoureux. Tantôt il me chatouille la rondelle avec son organe, il commence même à pousser. Et moi je l’attends, prête à l’accueillir. Et soudain, vlan! Il est dans mon conin et y reste. D’autre fois, il fait une courte incursion dans mon vagin inondé de mouille afin de bien se lubrifier et c’est dans le trou de cul que tout se termine.

 Puis, sur un ton de confidence, elle poursuivit :

 « Mais laisse-moi te dire quelle est sa position préférée. »

(À venir: La requête du père)

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