Les étoiles se reflétaient doucement dans les grands yeux bleus de Justine. Malheureusement pour elle, personne ne profitait de ce joli spectacle. Le bar principal du vaisseau, avec sa grande baie vitrée donnant sur l’espace, était presque vide. Fais une croisière, tu verras, c’est parfait pour rencontrer des gens. Tu parles ! Elle sirotait mélancoliquement son verre.

Elle avait fui ses études, et la cohorte de garçons qui lui courrait après, pensant trouver une autre voyageuse ou un bel alien pour s’occuper d’elle. Pour éviter de retomber sur des hommes, ce qui ne l’intéressait plus du tout, elle avait choisi une ligne secondaire, bien que chic. Mais sa robe violette moulante, faisant ressortir le bleu de ses cheveux autant que les lignes fines, mais courbes de son corps n’avait attiré l’attention de personne. L’exotisme sexuel était loin d’être la norme, et elle-même ne se sentait pas rassurée, mais il existait suffisamment de races anthropoïdes pour qu’elle y réfléchisse. Les humains de sexe masculin, elle en avait eu son compte, alors pourquoi pas ? Les quelques aliens qu’elle avait vus passer semblèrent cependant ne pas avoir ce genre de choses en tête. Service robotisé oblige, l’absence de barmaid à séduire pour la nuit, sport où elle excellait, l’avait conduite à une abstinence forcée.

Triste manière d’ouvrir un voyage pour s’éclater que plusieurs semaines sans corps contre le sien. Plus que quelques jours et elle arriverait sur une autre planète sans avoir pu profiter du voyage.

Son bracelet intelligent sonna brièvement.

Mademoiselle, j’ai reçu un message à votre intention.

Eh bien, qu’est-ce que c’est ?

Monsieur Ütul vous informe avoir apprécié votre vision, mais s’excuse d’avoir été trop timide pour vous aborder directement. Il vous invite à boire un verre à sa cabine, c-202 à 20h30 heure de bord.

Quel est le type d’habitat de la c-202 ?

Non-homo, standard carbone, standard gravité, température ++.

Alors, dis-lui que je serai flattée d’accepter son invitation.

Un tel type d’habitat veut dire que c’est un alien compatible avec l’homme, ou surtout la femme en ce qui me concerne. Justine esquissa un sourire.

Elle passa la fin de l’après-midi dans sa cabine, à se préparer. La seule différence serait la température. Sortant de la douche, elle sortit donc une petite jupe de soie noire légère, et un haut rouge finement ciselé. Mettre des sous-vêtements même fins là-dessous serait une hérésie. Elle hésita un bref instant sur son petit piercing au téton et décida de le garder. Qu’est-ce qu’un bout de métal dans une union entre deux races différentes ? Et j’aime bien son effet, il n’est pas là pour rien. Rien que d’y penser, elle voyait son téton pointer sous l’étoffe rouge, l’attente avait été trop longue.

20h30, elle toqua à la porte de la cabine c-202. Aucun bruit ne lui parvenait de l’intérieur. Ne pouvant contenir son excitation de la découverte, teintée d’anxiété, elle poussa délicatement la porte.

Monsieur ütul ?

Elle referma la porte et se glissant dans la cabine, guetta une réponse. L’air était chaud et humide, elle sentait bien que même sa tenue minimum était de trop, déjà en train de se coller à sa peau à cause de l’eau en suspension dans l’air. A part cela, la cabine était semblable à la sienne et elle décida de longer le couloir jusqu’à la salle de séjour.

Anxieuse, elle passa la tête pour voir si son hôte se trouvait là et hoqueta de surprise.

Prenant un coin de la pièce, un enchevêtrement de tiges d’un vert vif bougeait en rythmes, formant une masse mouvante. C’était incontestablement un alien, et saturée par ses envies, elle n’avait même pas pensé à vérifier qu’il était anthropoïde. La masse de tentacules commença à se rapprocher, plutôt gracieusement à sa surprise. Elle se mit à parler vers son poignet pour traduire ses paroles, avant de se rendre compte que dans sa hâte, elle avait oublié son bracelet intelligent dans sa cabine.

Hésitante, elle se mit à reculer doucement.

Je suis désolée, je ne m’attendais pas à ça, je ne suis pas prête pour ce genre de choses.

Elle espérait être suffisamment claire avec ses gestes et le ton de sa voix, même si l’autre ne pouvait pas la comprendre. Elle ne voulait pas le blesser, mais toute envie l’avait quittée sous le coup de la surprise. La chaleur l’oppressait et ütul continuait de se rapprocher lentement d’elle. Lentement, un petit membre terminé par une coupole se détacha de la masse et se rapprocha de son visage. La coupole de la taille d’un petit verre contenait un liquide jaune transparent qui sentait bon les fruits exotiques et les cocktails doucement sucrés.

Je sais que vous m’avez invité à boire un verre, mais je ne sais pas si…

Le liquide resta devant elle, comme présenté poliment. Après tout, juste boire pour le remercier de l’invitation et je rentre oublier cette erreur dans ma cabine. De sa main, elle prit doucement la tige qui tenait la coupole. Sous ses doigts, elle se rendit compte à quel point elle était mouillée par l’humidité, la douce peau verte glissant presque de son geste. Elle réussit néanmoins à la glisser jusqu’à sa bouche. La boisson était excellente et elle se sentit détendue par la légère sensation de chaleur qui descendait dans son ventre. Il n’y a pas d’alcool, mais je me sens… Justine sentit ses pieds se dérober sous elle, et ne s’écrasa pas par terre uniquement grâce aux deux grands tentacules qui venait de se disposer sous elle, la maintenant en l’air, posée sur le dos. Elle sentit sa capacité de maîtrise revenir, pouvant à nouveau contrôler ses jambes. Mais la chaleur dans son ventre avait augmenté, jouant avec celle de l’ambiance.

Elle ne se sentait plus oppressée, mais le rouge montait à ses joues, et elle sentait bien que la température en elle flambait de ses pulsions trop longtemps inassouvies. Le liquide, comme une étincelle avait rallumé tout le feu qui s’était mis en veille en elle.

Elle se redressa, prête à courir jusqu’à sa cabine pour se satisfaire et tenter d’éteindre cet incendie. Mais le contacte de la peau chaude et humide, glissant en caresse dans sa main lui fit marquer un temps d’arrêt. Son corps, aux sensations exacerbées par l’envie, voulait répondre à cette caresse. Devant elle, le petit bol qui contenait le liquide s’ouvrait comme une fleur, et une petite langue rouge, luisante, commença à sortir du milieu de cette extrémité. Allez, juste un baiser si c’est ce qu’il veut. Elle guida cette drôle de bouche vers son visage, rougissant de honte et d’appréhension, et faillit reculer. Il bougeait doucement, mais fermement et elle sentit les bords de la coupole ouverte se déposer sur ses lèvres, et la petite langue rose venir à la rencontre de la sienne dans un baiser passionné. Il avait un goût de miel exotique, et instinctivement Justine laissa courir ses doigts le long du membre pour raffermir son étreinte.

Elle sentait son corps pulser, ses habits collés sur sa peau comme une caresse insuffisante, mais néanmoins excitante. La bouche se retira d’elle, et elle la vit plonger vers son décolleté.

Hein, arrêtez !

Elle saisit fermement le membre et tira par réflexe. Mais cet instant de répulsion passé, elle sentait ses tétons durcis frottant le tissu, la caresse douce du tentacule contre la peau de sa gorge. Et puis merde ! Doucement, elle retira son haut, laissant ses jeunes seins fermes, enfin libres, mais déjà trempés, sans protection. Doucement, son partenaire fit passer son membre sur son torse, jouant avec la courbe de ses seins, dans une étreinte ferme. La caresse de cette peau glissante lui fit l’effet de mille mains agiles. La langue rose se posa enfin sur son téton percé, jouant avec le petit bout de métal, lui arrachant un gémissement, le premier d’une longue série. D’autres extrémités commençaient à sortir du tas de membres qui devenaient plus actifs. Elle sentit bientôt une deuxième bouche se poser sur son second téton. En refermant leur fin pétale, elles firent un effet de succion, permettant de jouer à volonté avec sa poitrine sur le point d’exploser.

Se débattant par réflexe sous cette déferlante de sensation, Justine attrapa le membre plus gros que les autres qui glissait de son buste vers son entrejambe, serpentant en douceur sur son ventre. La main refermée sur ce lourd tentacule chaud, qui pulsait légèrement sous ses doigts, elle sentait sa chatte plus humide que jamais, en quête d’un plaisir qu’elle ne pourrait jamais lui donner toute seule. Ohh, c’est le meilleur amant que j’ai jamais eu, même si c’est de loin le plus étrange. J’ai trop envie de me laisser aller et il semble disposé à prendre l’affaire en m… tentacules. Incapable de réfléchir plus sous les caresses incessantes glissantes sur elle, elle lâcha l’étrange sexe et joignit ses mains dans son dos.

Je suis à toi, je vois que tu veux y aller alors viens, mais fais-moi jouir bien fort !

Ne sachant pas s’il l’avait compris, elle sentit néanmoins les étreintes se raffermir. Ses mains étaient maintenant liées dans le dos, par un tentacule qui lui entoura ensuite la taille et la souleva dans les airs. Les folles caresses sur ses seins continuaient, la rendant folle, et elle gémit pleine d’attente quand elle sentit ses mollets lentement écartés par des tentacules à qui elle n’avait pas la force de résister. Hoquetant de surprise, elle se fit retourner pour faire face au plancher maintenant à deux mètres sous elle, et sa tête penchée en avant. Dans cette position de plongeon sans fin, elle sentit sa jupe collante glisser sur sa peau, découvrant ses fesses et son intimité appelant au plaisir entre ses jambes écartées.

Enfin, elle prit conscience d’un membre ferme et chaud rentrer lentement en elle. Elle poussa un cri de plaisir, sentant ainsi pour la première fois depuis longuement quelqu’un en elle. Et quel quelqu’un, il bougeait doucement, accordant ses va-et-vient à ses soupirs et faisant bouger tout son corps maintenu dans les airs. Elle devait être au centre d’une tempête de tentacules caressant et glissant, et elle sentait en elle le sexe grossir et accélérer son rythme, élargissant sa chatte pour la remplir de plus de plaisir. Hé mais… ! Elle sentait un petit contact humidifiant se diriger vers son anus, glissant le long de ses fesses.

J’aime pas trop… !

Elle ne finit pas sa phrase, la petite langue jouant en rythme avec son petit trou du cul décuplait le plaisir qui lui venait de sa chatte. Justine n’en pouvait plus, elle sentait gonfler en elle un orgasme qui s’annonçait ravageur. Elle fut déçue lorsque la petite langue se retira de son anus, mais faillit perdre connaissance quand elle vint se poser sur son clitoris. Cette simulation douce et parfaitement maîtrisée lui fit l’effet d’une bombe, et elle ne ressentit que du plaisir quand un gros sexe rentra dans son cul bien lubrifié.

Gnnnhuumm… Justine ne pouvait plus penser, elle ne faisait que ressentir. Par réflexe, elle essayait de lutter contre tout ce plaisir qui fondait sur elle, mais elle était fermement maintenue. Ses seins étaient comblés de léchouille et de suçons. En elle, en rythme, s’actionnèrent deux gros tentacules dans sa chatte et son anus, injectant un peu plus de délices charnels en elle à chaque va-et-vient. Sur son clitoris jouait une langue cruelle qui augmentait son plaisir à la rendre folle. Enfin, alors qu’elle commençait à crier sans pouvoir se retenir, un gros tentacule vint emplir sa bouche, la remplissant en entier et l’empêchant d’émettre un son. Incapable de résister tous ses muscles, commencèrent à trembler sous les assauts. Elle sentit un tentacule entourer son coup. Elle ne pouvait plus respirer, et cela fit monter à sa tête tout le plaisir accumulé. Dans une explosion de chaleur et de sensation, elle sentit surgir l’orgasme, plus violent qu’une éruption.

Elle se cabrait sous des spasmes incontrôlables, elle sentait ses muqueuses enserrer ce qui se trouvait en elle pour en ressentir toute la taille. La pression se relâcha sur sa gorge et l’air pénétra d’un coup dans ses poumons pour en ressortir aussitôt sous la forme d’un cri libérateur. Justine tremblait, l’esprit à la dérive dans une tempête de sens.

Lentement, ses tremblements commencèrent à se calmer et ses pensées à se rassembler doucement. Elle sentit qu’on la déposait par terre tendrement. Passé quelques minutes à juste reprendre son souffle en caressant les longs membres englués de ses moiteurs intimes, elle soupira enfin et reprit ses esprits.

Se relever fut difficile. Son corps ne la faisait pas souffrir, mais elle était exténuée, devant marcher en boitillant, sentant son bas-ventre devant se remettre lentement d’une gymnastique inédite. Elle caressa tendrement un petit tentacule qui restait vers elle, tandis que la masse du corps de son fantastique amant retournait dans un coin de la pièce.

Merci… pour cette expérience…

Justine rougie, laissant un reflex de honte monter en elle après s’être laissé aller ainsi. J’y penserai demain ! Elle parvint à sa cabine malgré tout sans croiser personne et ne put faire autre chose que jeter ses habits dans un coin et s’endormir aussitôt dans son lit.

L’eau coulait le long de ses courbes. Elle passait ses mains sur ses seins, ses hanches, essayant de se rappeler les sensations incroyables de la veille. Mais l’aspect calme de cette douche faisait aussi ressortir sa gêne. Mieux vaut que cela ne s’ébruite pas, prendre du plaisir ave un alien aussi étrange n’est pas normal. Elle ne pouvait néanmoins que soupirer en y pensant. Son poignet sonna.

Mademoiselle, Monsieur ütul s’excuse pour hier soir.

Répondez que ce n’est pas entièrement de sa faute ! Je n’aurai pas dû me laisser aller comme ça.

Il espère que vous n’avez pas trop été déçus de sa lâcheté.

Comment ça ?

Il dit qu’il a pris peur et qu’il a préféré passer la soirée au bar plutôt que vous rejoindre dans sa cabine, il espère que vous ne l’avez pas trop attendu et s’excuse platement.

[I]Quoi ???

Remercie-le et ferme la conversation. Et envoie-moi une photo de lui.

Sur son holo s’affichait l’image d’un anthropoïde légèrement velu, qu’elle n’avait jamais vu.

Encyclopédie. Cherche un être plein de tentacules qui est vert vif, liqueur sucrée, d’où ça peut-il bien venir si c’est à bord ?

… Un instant… Une seule réponse à bord. Un lisséa de Kroll. Monsieur ütul en a embarqué une. C’est une plante domestique.

La photo concordait.

Une putain de plante d’appartement ?

La lisséa est très appréciée par son espèce en ornement. Elle sécrète un nectar pour attirer les animaux sauvages et se nourrit de molécules qu’ils émettent dans l’air en réaction. L’ordinateur marqua un silence. Molécules qui correspondent étrangement aux hormones émises par la femelle humaine en chaleur.

Justine resta interdite. Le meilleur coup de ma vie a été une putain de plante d’appartement. Elle éclata soudain d’un grand rire joyeux. C’est incroyable, ce qu’on doit pouvoir subir comme plaisir dans l’univers pour peu qu’on en ait envie… Et puis merde, j’ai aimé ça et j’aimerai sans doute plein d’autres choses, autant assumer ! Sortant de la douche, elle se mit sur une chaise devant la fenêtre de sa cabine. Pensant à sa folle nuit et à tout ce que devait contenir l’univers, elle laissa ses doigts courir sur son corps mouillé et descendre jouer avec son intimité qui se réchauffait d’envie. Elle ouvrit les jambes face à l’espace.

Les étoiles se reflétaient doucement sur la chatte humide de Justine. L’univers seul profitait de ce joli spectacle. Vraiment pas besoin de mec, que les créations de l’univers me baisent c’est un meilleur amant !

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