J’ai voulu devenir espionne pour faire parler les gens, découvrir leurs secrets et plus que tout m’en servir contre eux : j’en voulais à tous les gens qui n’avaient jamais dû supporter de révélations honteuses sur ceux qu’ils aimaient, mais au fond c’est juste qu’ils n’en savaient rien. J’étais un Hermès femme mais plus sombre, j’aimais apporter seulement des informations compromettantes au point de briser des empires – voilà à quoi on a le temps de penser en étant menottée à un lit, attendant que son ravisseur revienne la baiser dans une mise en scène toujours plus humiliante.
Je savais que je jouais à un jeu dangereux, mais dès ma première mission j’ai rempli mon contrat "haut la main", j’ai surpassé tous les autres agents donc j’ai vite eu carte blanche ; malheureusement pas pour ma vie sentimentale, j’arrivais difficilement à avoir une vie sexuelle satisfaisante et les quelques mecs que j’ai vus ne m’ont pas vraiment fait aimer le sexe (heureusement il restait la masturbation et j’avais acquis deux godes au cours des années, mais même eux n’étaient pas utilisés de manière très intensive).
Bien sûr j’ai déjà couché pour réussir une mission, qui ne l’aurait pas fait. Je ne demande à personne de comprendre de toute façon.
Perdue dans mes pensées j’avais fermé les yeux et pas remarquée une seule seconde que mon ancienne cible était revenue, s’était assise sur le lit où elle m’avait laissée cette nuit avec un uf vibrant activé dans le vagin (heureusement qu’il l’a arrêté il y a quelques heures, j’ai pu me calmer) et me caressait le pubis. Non, je n’étais pas nue, j’avais des sous-vêtements d’ailleurs assez sexys si on aime ce genre – ce qui n’était pas mon cas mais on m’aurait facilement qualifiée de coincée – avec les tétons qui sortaient et des lanières sur les hanches. J’avais en fait l’air attachée comme lors du bondage, ce qu’appréciait apparemment mon hôte.
J’avais assez bien cerné ses goûts puisqu’il me dit "Aujourd’hui je vais t’attacher et t’apprendre à jouir, je sais que tu aimes la soumission, même si c’est assez cliché pour une femme de pouvoir comme toi…" tout en activant l’uf au maximum. Je criais presque, j’étais surprise et il avait réveillé plusieurs heures (ou années certainement) de frustration et d’attente. Je voulais lui crier de me baiser comme une chienne, lui dire que j’étais son esclave pour tout le temps qu’il voudrait car je voulais découvrir de nouveaux plaisirs, mais c’étaient mes sens qui parlaient, je ne pouvais me résoudre à accepter cela rationnellement et tentait de me contenir au maximum. Je crois qu’il lisait dans mes yeux mon combat intérieur, car il avait arrêté l’uf et le sortait de mon vagin dégoulinant cette fois, tout en me regardant en souriant : il remplaça l’uf par ses doigts, mais seulement quelques secondes. "Tu peux encore attendre, je vois bien que tu n’es pas encore si excitée… Enfin au point de me supplier de te baiser." Il voulait vraiment me faire mouiller pour lui avant de me donner ce que je voulais, enfin ce qu’il croyait que je voulais puisqu’en effet je n’en étais pas encore au point où je succombais à mes instincts. Je savais que je pouvais résister. Il voulait que je le supplie, alors je devais me taire.
Il semblait encore lire en moi puisqu’il me mit un bâillon, comme pour me faciliter la tâche – quel idiot, pensais-je, il se croit si malin mais je vais en venir à bout – et prit mes menottes pour me guider jusqu’à un salon. J’avais il est vrai un peu exploré la maison pendant mes repérages et ma mission ratée, mais n’avait pas eu le temps d’admirer à quel point la lumière était belle et la vue exquise. On voyait la plaine, entourée de palmiers et plus loin la mer. Mais comment tu peux penser à ça maintenant, tu devrais essayer de t’enfuir – je ne devais pas perdre de vue mon but qui était tout de même résister et m’échapper – même si le sexe est pour une fois épanouissant. J’avais connu beaucoup de relations abusives et j’n’avais vraiment pas eu des orgasmes pour toutes, ça ne se refuse pas.
Il me fit asseoir sur un tabouret, m’enleva les menottes pour me passer les mains dans le dos, utilisant de fines mais fermes cordelettes qu’il enroula de nombreuses fois autour de mes poignets et de mes avant-bras, jusqu’à tout bloquer avec celles qu’il avait enroulées autour de mon cou, cette position faisant saillir mes seins avec mon dos cambré en arrière. Il me fit me mettre par terre, assise sur le côté, et entreprit de m’attacher les chevilles, délicatement, puis les lia avec mes poignets, me laissant un peu de marge mais m’obligeant à être à genoux mais dans le dos. Avec mon bâillon j’avais l’air d’une vraie esclave sexuelle, et mon ravisseur avait l’air content aussi puisqu’il bandait déjà, je voyais son pantalon tendu. Je mouillais déjà moi aussi, comme quand j’étais vierge presque, plus excitée par l’attente et mes rêveries que la réalité. Je m’abandonnais presque alors que j’étais entravée au maximum, par un inconnu – enfin il y avait les informations que j’avais obtenues mais avec ce genre de personne on ne sait jamais vraiment si tout est vrai – qui avait accès à tous mes orifices et ne se gênait pas pour s’en servir depuis hier. Je commençais à me demander pourquoi personne ne me recherchait, car pour une telle mission la relance après la mission doit être immédiate, je n’avais donné aucun feed-back et aucun de mes supérieurs ne semblait s’en inquiéter. C’était un coup monté ? Je commençais à m’énerver et serrais les poings, ce que ne put s’empêcher de remarquer le propriétaire des lieux, qui me caressa le clitoris en murmurant "Oh non ma belle, ce n’est vraiment pas le moment pour être en colère, de toute façon ici tu ne peux rien faire à part me servir de, si tu me permets, trou. Mais bien sûr un magnifique trou, mais tu n’as vraiment pas encore accédé même au rang d’esclave, encore moins de maîtresse digne de confiance. Nous verrons" et en disant cela il m’enfonça un doigt dans l’anus, assez violemment et cette fois sans lubrifiant. J’avais mal, je criais pour évacuer ma rage naissante mais il aimait ça, il voulait me montrer qu’il était le maître et ce qu’il pensait être de la douleur pure l’excita : il me tira les cheveux et sortit un gode, qu’il m’enfonça entièrement dans l’anus. J’avais moins mal que ce que j’aurais cru, mais ce n’était pas vraiment plaisant. Il s’en fichait, comme il me l’avait dit, j’étais son jouet : un jouet un peu récalcitrant mais qui mouillait finalement assez aisément et n’arrivait pour l’instant pas à s’échapper. Il enfonçait méchamment le gode entre mes fesses, mes belles fesses qu’il avait pourtant vantées hier soir, comme pour me punir de ne pas lui dire ce qu’il voulait. Je gémissais, je commençais étonnamment à prendre du plaisir mais l’homme me fit tomber sur le côté et enfonça son propre pénis dans mon vagin, me double pénétrant désormais. Je ne pouvais pas crier, mon bâillon me brulait, les cordes me brulaient, je me sentais beaucoup trop remplie mais je ne voyais aucune issue. Il savait que ça serait trop, il veut me tuer, voilà ce que je pensais en étant perforée dans mes fondements par cet homme violent – les histoires qu’on raconte sur lui étaient donc vraies – mais qui me faisait jouir comme aucun homme avant lui. Il retira finalement le gode de mes fesses – je suis sûre que je vais saigner – et me finit en me tenant comme il pouvait les hanches. Il coupa finalement le lien entre mes poignets et mes chevilles pour plus de flexibilité. Il me fit finalement me mettre à quatre pattes, m’écrasant le visage sur le sol, les cordes tirant mes bras et mes jambes – j’avais mal mais j’avais le vagin en feu, j’en voulais plus – et ses couilles tapant contre mon clitoris, on entendait nos râles et le claquement de ses couilles dans l’immense pièce aux murs de pierre.