Partie 1
Plus les kilomètres passaient, plus je me sentais excité. Cette semaine s’annonçait très spéciale. En effet, malgré de nombreuses années de vaillant service, c’était la première fois que ma compagnie me demandait de me déplacer pour le travail. 5 jours à quelques centaines de kilomètres de la maison. Pas très très loin, mais assez pour entrevoir une certaine possibilité.
Heureux en mariage depuis 15 ans, jamais l’idée d’une escapade ou d’une exploration extra conjugale n’avait croisées mon esprit. Mais depuis mon jeune âge j’ai une petite zone d’ombre. Un ombre rosé, un intérêt, que dis-je, un béguin pour le travestissement. Que ce soit moi qui porte des vêtements féminins ou moi qui surfe les vagues numériques du web pour trouver photos, vidéos ou récits de ces hommes-femmes, j’aime ce penchant un peu pervers. Ces pensées ou ces actes vont et vient de façons plus ou moins constantes. Des semaines ou même des mois peuvent s’écouler sans que je ressente le besoin de retrouver ces parfums de la féminité pastiche et quelques fois je ne peux me retenir. Mystère que je n’essaie plus de comprendre.
Mais lorsque mon patron m’annonça que je devrais aller passer quelques jours hors de la ville pour le travail, mon esprit a rapidement compris la possibilité que cette tâche m’offrait. Je n’avais jamais vu en chair et en os un vrai travesti (à part ma réflexion dans le miroir), un travesti "professionnel". Mais tout ceci pouvait maintenant changer. J’ai argumenté dans ma tête de nombreux jours avant de commencer mes recherches sur la toile.
Je vis rapidement que les travestis de la région qui s’annonçaient étaient pour la plupart des transsexuels ou des "shemale". Je trouve ces femmes bien jolies, mais ce qui m’allume réellement ce sont les travestis. Ces hommes, qui l’espace de quelques heures, deviennent femmes. Mais je suis capricieux Je ne veux pas non plus d’une "drag queen". Ce que je recherche est un travesti qui devient une femme exultant la classe et le bon goût. Un peu vamp et pleine de féminité. À s’y méprendre avec une vraie femme, bien sûr. Tout un lot d’exigences quoi.
J’étais quelque peu découragé jusqu’au moment où je tombai sur le site web d’un travesti. Un vrai, et si je pouvais en croire les photos toute une femme ! Wow ! Au top, avec les grands modèles de beauté féminine qui font la couverture des magazines ou des annonces des grands magasins. Tout était parfait. Je n’en croyais pas mes yeux. Plus je lisais et dévorais des yeux le site, plus mon coeur battait rapidement et plus ma queue se durcissait dans mon pantalon. Je ne pus pas me retenir et je laissai mon imagination (aidée des photos) prendre le contrôle et mes mains faire le reste
Je pris note du numéro de téléphone et remarquai que les tarifs n’étaient pas déraisonnables. Ma dernière découverte fut un commentaire clairement inscrit au-dessus des informations de contact : "Les services offerts ne comprennent aucune faveur sexuelle. Il ne s’agit que d’un service de compagnonnage. Pas de surprise ou d’extras.".
Quelques jours plus tard je pris mon courage à deux mains et en revenant du travail un soir, j’ai garé la voiture et j’ai appelé la jolie Sabrina. Après quelques sonneries, une voix féminine répondit. Une voix parfaite. Pas trop sensuelle ou forcée. On aurait pu jurer la voix d’une femme, pas celle d’un homme imitant une femme. Instantanément, mon pénis raidit. La voix se mélangeait maintenant aux photos vues il y a quelques jours. Je lui ai alors dis maladroitement vouloir faire appel à ses services. Nous avons jasé un peu, échangé sur les détails logistiques et elle me demanda quel type de tenue j’aimerais qu’elle porte. Quelle belle attention elle m’avait vraiment conquis.
Au moment de terminer la discussion une demande sortie de ma bouche sans que je la commande ou y réfléchisse. Je fus aussi surpris que Sabrina je crois. Je lui ai demandé s’il était possible d’être témoin de la transformation Un silence envahi la ligne. Je me suis alors dit que j’étais allé trop loin et que tout allait s’effondrer. Mais après quelques secondes une voix masculine repris la conversation. Une vraie voix d’homme, pas du tout efféminée. Mon imaginaire se mit à tourner à plein régime et mes hormones aussi. Ma queue qui était retournée au repos repris du service. J’avais vraiment au bout du fil un homme-femme.
L’homme dit que ma demande était plutôt inusité. Il avait déjà fait cela, mais pas pour une première rencontre. Mais il s’empressa de dire qu’il ressentait déjà pour moi une certaine confiance et qu’il était prêt à jouer le jeu. C’était donc dans la poche Je dus courir à la toilette d’une station-service près du lieu où j’avais immobilisé ma voiture pour calmer mon soldat qui était tellement dur que j’en avais mal. La jeune adolescente qui m’a remis la clé devait bien se demander ce qui se passait. Elle n’aurait jamais pu se douter.