RÉSUMER DE LÉPISODE 29

Je le trouvais effrayant. Jétais horrifiée, mais restais clouée sur place. Il reprit sa gymnastique, secouant ses longs bras en se do dinant. Son pantalon glissa. Il le retint et sassit une nouvelle fois sur le bord du lit. Tenant sa cigarette de la main gauche, il se déboutonna, fouilla dans son pantalon.

    LA VOYEUSE 30

Ses yeux avaient un éclat bizarre. Il se léchait constamment les lèvres. Enfin il se débarrassa de sa chemise et je vis son torse nu.

Avec surprise je constatai quil nétait pas si maigre que je le croyais. Toutefois sa peau était dune blancheur maladive, malsaine. Tout en lui avait dailleurs un aspect malsain. Et aussi sa conduite. Quand il se releva il laissa tomber son pantalon quil enjamba et repoussa du pied. Debout devant le miroir il se regarda attentivement. De mon observatoire, je le voyais des deux côtés à la fois. Il passait ses mains aux longs doigts jaunis par la nicotine sur ses épaules, sous ses bras, sur sa poitrine. Je méloignai du trou. Cétait mal despionner ainsi cet homme complètement nu. Jy retournai cependant, trop curieuse pour mabstenir longtemps. Il avait repris sa gymnastique en des mouvements plus violents, plus désordonnés. Je vis la chose qui bougeait au bas de son ventre.

Un morceau de chair molle, brune et poilue, qui allait dans tous les sens, lui claquait le ventre selon la fureur de ses allées et venues dansantes. Cétait laid. Mais lhomme semblait plein dardeur. Son corps sagitait des pieds à la tête, les fesses tremblantes, les bras étalés comme des ailes.

Il simmobilisa, se tint droit devant la glace. Sa main descendit vers son bas ventre, y prit la chose molle quil malaxa de ses doigts crochus, eut un mouvement de dépit et reprit sa danse de volatile. Je ne le quittais pas des yeux et je maperçus que cet appendice quil portait au bas des cuisses se modifiait, grossissait et palpitait.

Finalement lobjet se tint debout contre son ventre. Inutile de faire une description. Vous savez ce quest le sexe masculin, Évelyne. A mes yeux, cétait une chose effrayante par sa grosseur et sa longueur, à cause du sac poilu qui pendait en dessous. Néanmoins tout cela mintriguait passionnément. Je surprenais cet homme dans une intimité absolue, du moins le croyait-il, qui lui permettait de faire ce qui lui plaisait, même si cétaient des choses honteuses. Pour la première fois que je voyais un homme nu, cétait un adulte au sexe impressionnant, qui sadonnait à son vice préféré.

Je lignorais encoremais je participais, toute en sueur, en proie à des sensations inconnues, à un acte si personnelsi abjectmais excitant

Car je me rendais compte que lhomme était plein dardeur. De ses mains, il se caressait partout tandis que le cylindre oscillait comme un métronome. Il touchait ses fesses, les poignait, les massait, la croupe tendue vers moiJaimais son abjection, son plaisirqui devenait presque le mien. Jétais étrangement émue à cause de la conduite bizarre de cet individu. Javais des fourmis dans le corps, principalement au ventre et à la poitrine.

Finalement il sassit sur son lit. En se regardant passionnément dans le miroir, il porta la main surla chose et lenveloppa de ses doigts. Il sourit à son image, sétala complaisamment, les jambes écartées. Son poing sabaissa. Je vis la tête gonflée du cylindre. Une peau avait coulissé. Le gros bout était dénudé. Il luisait, coupé dune fente. De ses doigts libres, lhomme y toucha avec légèreté, pressant sur la peau fine, dune couleur mauve, rouge et brune. Il frémit de la tête aux pieds, sans cesser de se regarderjentendais sa respiration devenue très forte, des soupirs. Modifiant une fois de plus sa façon de faire, il agita davantage le poing, secouant lentement son cylindre charnu tandis que son autre main il pétrissait le sac devenu beaucoup plus volumineux.

Après quelques moments de ce jeu lancinant, lhomme se mit debout, contempla lobjet raide et brillant. Il marcha vers le miroir, y colla son ventre etembrassa son reflet sur la boucheIl se frottait contre le miroir, ses fesses allaient et venaient. Enfin il recula, sinstalla sur le lit. Le regard fixe, un regard de fou, il se secoua de plus en plus vite. Il râlait, se démenait comme un possédé. Il simmobilisa brusquement, la main crispée comme une gaine, le bout tout à fait dénudé, un jet laiteux gicla de la chose. Il bondit, sagenouilla devant le miroir, sagita avec violence. Une matière blanchâtre, plus épaisse cette fois, coula le long de la surface du miroir

-Louise Oh Louisevous avez tellement bien raconté çaJe suis très excitée il me semble que je viens de voir cette scèneen y puisant un plaisir horrible evoudrais me laisser allerfaire tout

-Cétait trèsstimulant, fit Louise dune voix pleine de rêve. A me remémorer cela il me semble revivre ces momentsjen ai envie aussinos nuditésnos seinsnos sexeset la passion que je vous portenous allons jouirÉvelyne

-Ouiouijouirje veux déchargerme laisser aimer de vous et aussi vous aimer

-Je nai jamais été aimée, continua Louise. Et pourtant, dieu sait si jai cherché ça ! Le viceouile plaisir sexuel tant et plus, sous toutes ses formessans plus

— Mais à présentnous sommes devenues des amies, mieux même, des amoureusesEt aprèscet homme ?

— Je le rencontrais parfois dans les escaliersOn se saluaitIl était aimable. Au début je trouvais quil était répugnantbien que ses façons de faire maient incitée à limiterchaque fois quil faisait çaIl navait pas de jour bien déterminé pour le faireJe regardais à travers les trous tous les soirs. Souvent il ne se passait rien. Il éteignait la lumière et se couchait très tôt Mais parfois il se payait une séance deux soirs de suiteIl aimait ça

— Et il ne recevait jamais de femmes ?

— Non il nen avait pas besoin Pourtantcétait un dimanchejétais seule dans lappartement il reçut une visite Je passai pratiquement toute la journée loreille et lil collés à la cloisonJétais très intriguée. Il était dix heures du matin. Jétais encore au lit. Avant de partir pour toute la journée ma mère était venue près de moi pour me dire quelle partait et quil y avait de quoi me nourrir dans la maison. A peine le bruit de ses pas sétait-il évanoui dans la cage descalier que jentendis frapper à la porte du voisin. Aussitôt je fus éveillée et me mis à mon poste dobservation. Jétais très intriguée. Cet homme ne recevait jamais de visite mais cette fois je vis entrer une femme dans sa chambre. Il se précipita vers elle et lembrassa en sexclamant de plaisir. Pour autant que je pus en juger elle nétait pas mal. Son corsage était agréablement gonflé. Elle avait un beau visage et semblait très aimable. Jentendis ses explications, le pourquoi de sa venue. Plus tard je compris quelle était sa sur de mon voisin. Je me sentis déçue. Sans doute une journée perdue au cours de laquelle il ny aurait rien à voir

Après une demi-heure de conversation animée, la femme alla faire des courses. Elle avait promis à son frère de préparer le repas. Un repas du dimanche. Pendant son absence je constatai que mon voisin faisait sa toilette, se lavait, se rasait, mettait une chemise fraîche, bref, sendimanchait, ce que je ne lui avais jamais vu faire avec tant de soin et le sourire aux lèvres.

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