J’arrive à dix neuf heures trente, en avance chez Danielle, je veux la déstabiliser un peu pour voir comment elle réagi. Je sonne au grand portail.
— Qui est ce?
— Moi, Jean, je suis un peu en avance.
— Un peu, un peu, bon entre, et gare ta voiture à côté de la mienne.
J’entre, gare ma voiture mais au moment ou je veux sortir, le chien vient vers moi et commence à se montrer menaçant. Je l’appelle, elle sort en peignoir de bain, à priori pas très contente, attrape le chien sans ménagement et va l’attacher dans la remise.
— Entre et va m’attendre dans le salon, j’en ai pour quelques minutes.
Elle dépose un baiser sur ma bouche et fonce vers la salle de bain. En fait de quelques minutes, j’ai attendu pratiquement une demi-heure, juste mon temps d’avance. Elle apparaît à la grande porte de salon et là, j’en ai la bouche baie. Devant moi, une merveille. Danielle est habillée d’un magnifique corsage Chanel parme assez ajusté, très léger mais assez opaque qui laisse quand même voir qu’elle ne porte pas de soutient gorge. Ses seins pointent d’une manière arrogante sous le tissus. le boutonnage laisse apparaître l’amorce de ses seins. Elle a une jupe blanche mi-cuisses, très moulante avec une petite fente sur le côté. Il est évident que le moindre bout de tissus là dessous laisserait des traces, il n’y en a pas. Elle n’a pas de culotte. Le tout sur des escarpins assez hauts. Qu’est devenu la Danielle timide, effacée, très peu sûre d’elle que j’ai connu en arrivant dans sa société? J’ai devant moi une femme, une vrai sûre d’elle qui s’assume en tant que femme. Elle montre ses charme et sa beauté, j’adore. Mais ce ne peut pas être le simple fait qu’elle ai découvert l’amour qui a pu la transformer comme ça. C’était en elle, ce qui c’est passé entre nous n’a fait que servir de révélateur. En tout cas, de telle révélation, j’en veux encore.
— Alors, qu’en penses tu?
— Magnifique, superbe, extraordinaire, super, extra, merveilleux. Tu es merveilleuse de beauté et de sensualité. sans être vulgaire, tu es bandante.
— Assez, c’est trop. Viens m’embrasser.
Je m’approche, la prend dans mes bras et l’embrasse tendrement. Cette femme m’émeut de plus en plus. Je deviens accro.
— Tu vas quelque part?
— Nous allons tous les deux chez une amie qui tient un restaurant étoilé à vingt kilomètres d’ici, ça te vas?
— Tout me va avec toi.
Nous roulons une petite demi-heure et arrivons à un restaurant assez chic. En entrant, je vois une femme qui en nous voyant ouvre de grands yeux, hésite et se précipite vers nous.
— Danielle? C’est toi, mais que t’arrive t il? Tu est superbe, tourne toi? Magnifique, dans mes bras.
les deux femme s’embrasse comme de vielle copines.
— Je te présente jean, c’est lui mon nouveau look. Jean je te présente Anne mon amie d’enfance. Nous nous sommes connues à deux ans et depuis nous ne nous sommes jamais perdues de vue. Au fait tu te souviens de ce qu’on c’était promis quand on avait seize ans?
— On s’est promis tellement de chose.
— Souviens toi, on venait de devenir femme.
— Mon dieu, ça y est, tu as sauté le pas?
— Oui, et ça c’est fait cette nuit. Je voulais que tu le sache la première comme tu l’as fait avec moi.
Anne enlace son amie et, très émue, l’embrasse.
— Enfin, je commençais à croire que tu allais mourir vierge.
— Figures toi que moi aussi.
— Tu vois, il ne faut jamais désespérer.
— Anne, la réservation de monsieur ….. en fait c’est nous.
— Ok, mais dans ce cas, je vais vous mettre dans un coin plus discret.
Anne nous installe, Danielle tient absolument à être à côté de moi. Je comprend quand, pendant le repas, elle prend ma main droite et la plaque entre ses cuisses. Elle est rasée.
— Tu aime.
— Oui, j’adore, tu vas voir quand nous serons rentrés.
— Non, je veux voir tout de suite.
Elle appuie sur mon majeur pour le faire rencontrer son clitoris qui est déjà sorti de sa cachette. Je la branle, elle ferme les yeux, ses narines palpitent et elle jouit en silence, en apnée. J’admire sa maîtrise. Elle remettra ma main sur sa chatte deux fois pour jouir de nouveau. La dernière fois, la serveuse, d’ailleurs très mignonne, est arrivée au moment ou Danielle jouissait les yeux fermés. Elle m’a regardé, a vue ma main sous la table, m’a de nouveau regardé dans les yeux et m’a sourit. Avec une moue malicieuse elle a fait demi-tour, est partie au fond de la salle et est revenue comme si de rien était. Danielle s’était remise, la serveuse nous a amené un café, a fait un sourire complice à Danielle et est repartie avec une démarche un peu trop chaloupée. Danielle me regarde d’un drôle d’air.
— Pourquoi elle m’a sourit comme ça?
— Tu ne devines pas?
— Mon dieu, elle nous a vu.
Je lui souris et fait oui de la tête. Elle devient instantanément rouge piment de Cayenne.
— Tu était magnifique et je crois qu’elle t’a un peu enviée.
Elle fait signe pour avoir l’addition.
— J’ai hâte de rentrer.
La serveuse arrive avec un large sourire et des yeux pleins de malice. Elle regarde Danielle droit dans les yeux et lui dit.
— Anne ne peut pas venir vous saluer, elle m’a dit de vous dire qu’elle vous offrait ce repas et vous souhaitez plein de bonheur. Pour ma part je crois qu’il n’y a pas de problème, vous me semblez particulièrement amoureux.
Elle va pour partir quand Danielle lui prend le poignet.
— Attendez mademoiselle, j’ai quelque chose pour vous.
Elle sort un billet de cent francs et lui donne avec un sourire malicieux.
— Service mademoiselle.
La serveuse la regarde étonnée, et se penche sur elle pour lui poser une bise sur la joie.
— Merci, merci madame.
— mademoiselle.
— Merci mademoiselle.
Nous sortons, et à peine arrivé chez elle, elle se précipite dans la chambre.
— Jean, viens j’ai envie de te serrer dans mes bras.
Je pose mes clefs de voiture sur le meuble de l’entrée et je me dirige vers la chambre en évitant ses chaussures, sa jupe et son corsage qui jonchent le couloir. Elle est là, sur le lit défait, nue les bras tendus vers moi. Je prend le temps de la regarder, son corps transpire la sérénité, elle est bien, heureuse et veut me faire partager son bonheur. Elle est belle, je découvre que une fois rasé, son sexe est plus bombé que je ne le pensais. J’aime les pubis bombés. Décidément, elle est parfaite pour moi.
Je m’allonge à côté d’elle, elle se roule sur moi et m’embrasse à en perdre le souffle.
— Je t’aime Jean, je t’aime.
Ce baiser et son corps sur mon corps m’ont fait bander, elle le sent et descend sur mon sexe. Elle s’empale, son sexe est inondé de cyprine et la pénétration limpide. Son sexe est encore assez étroit, et résister longtemps est très difficile, heureusement, elle est tellement affamée qu’elle joui assez rapidement, en même temps que moi. Elle reste sur moi, mon sexe dans le sien, attendant qu’il se dégage. Je commence à débander, elle fait quelques ondulation avec son bassin et le début de retrait se transforme en nouvelle possession. Je rebande et son bassin se déchaîne à nouveau. Ses va et vient sur mon sexe la font jouir plusieurs fois de suite, je ne les compte plus. Cette fille est insatiable et joui avec une facilité déconcertante. Je suis dépassé, je subit ses assauts, je la caresse, je l’embrasse, je lui suce les seins, les mordille, pendant qu’elle jouit à répétition. Cela dure plus d’une demi-heure, et là, je me décharge dans son sexe. En sentant mon jet de sperme dans son antre, elle se redresse d’un coup et hurle son bonheur. C’est le plus puissant orgasme que je lui ai vu prendre jusqu’à présent. Elle est tétanisée, j’ai l’impression qu’elle va s’arrêter de respirer, sa bouche s’ouvre et se ferme comme une carpe, elle appelle l’air qui ne rentre pas dans ses poumons. Elle s’écroule sur moi, me prend par le cou et pose ses lèvres sur les miennes. Contrairement à ce que j’attendais, son baiser est doux, voluptueux, plein d’amour et de tendresse.
— Chéri, que bonheur, jamais je n’aurais pensé vivre un tel bonheur.
— Et bien vis le, apprécies le et garde le dans ton coeur.
Elle se met sur le dos, les jambes écartées. Sa main gauche caresse mon torse, descend vers mon nombril, le titille mais ne vas pas plus loin. Sa main droite est descendue vers son sexe mais s’arrête à la lisière des lèvres.
— fais moi ce que tu m’as fait hier sous la douche.
— Ca s’appelle une minette.
— A bon, d’habitude j’aime pas trop les chats, mais je crois que j’adore les minettes. Alors, Jean mon chéri, fais moi une minette.
Je pose ma tête entre ses genoux, embrasse le droit puis le gauche et je remonte vers son sexe en embrassant ses cuisses l’une après l’autre. Je les embrasse tous les centimètres, ce qui fait que la progression et très lente. Danielle s’impatiente, veut me faire monter plus vite mais je résiste.
— Oh chéri, viens sur mes lèvres d’amour, viens, tu traîne trop, je n’en peux plus, je te veux tout de suite.
Je résiste et continu à avancer doucement jusqu’au moment je je vais être obligé de poser ma bouche sur une de ses lèvres. Je recule au maximum le moment en lui plaquant le ventre pour pas qu’elle le projett sur ma bouche. Je la libère au moment ou je pose ma langue entre ses lèvres.
— AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHH
Elle pousse un cri que tout le village a du entendre et son corps et parcouru par une décharge électrique terrifiante. Elle est tétanisée. Elle m’attrape la tête et la plaque sur son sexe. Je passe mes mains sous ses fesses et la soulève pour qu’elle s’écarte un peu plus et surtout avoir accès à sa rondelle. Ma langue titille le clitoris, descend le long des lèvres, remonte sur le clitoris et ainsi de suite. Danielle a plusieurs orgasmes, je sort de la zone du vagin et arrive dans la zone de l’anus. Ma langue se pose sur le bord de sa rondelle. Je surveille sa réaction. Rien, elle est calme. Je remonte sur son clitoris, l’excite, elle joui de nouveau. Je redescend vers l’anus, je continu d’avancer sur son fion. Ma langue le titille, elle commence à remuer le bassin. Ma langue accélère le mouvement et s’immobilise au centre. Danielle ferme les yeux, et ondule doucement du bassin. Elle se concentre sur ce nouveau plaisir qu’elle découvre. Je pousse un peu avec ma langue son fion en écartant légèrement ses fesses avec mes mains. Elle se laisse faire. J’enfonce au maximum ma langue, elle commence à se raidir, je fait bouger le bout de ma langue et tout à coup, elle pousse son grondement de plaisir. Elle joui juste avec le cul. J’y cois pas, quoiqu’on lui fasse, elle joui, cette fille est une bête de sexe, tout lui plait, c’est fantastique. Je la repose sur le drap et remonte sur son corps. Je bande et mon sexe entre très facilement dans son sexe. Je lui fait l’amour doucement, elle me caresse le dos et les fesses. Tout à coup, elle me griffe les fesses et se cabre. Elle joui de nouveau et m’entraîne dans son plaisir. Je me vide dans son corps, elle me serre dans ses bras comme pour me retenir. Nous nous calmons doucement. Elle est contre moi, sa tête sur mon ventre en direction de mon sexe.
— Je ne peux pas, chéri, je ne peux pas te rendre le bonheur que tu m’as donné.
— Ca n’a aucune importance, nous avons le temps et surtout ce n’est pas primordial.
— Chéri, j’ai beaucoup apprécié ta langue sur mon anus, mais je ne suis pas complètement nulle, je sais que l’on peut faire autre chose, tu veux bien m’initier?
— Tout de suite?
— Oui, tout de suite.
— Tu sais, il faut un peu de préparation.
— Quoi?
— Par exemple, se faire un lavement.
— Pas de problème, j’ai ce qu’il faut, je m’en fait régulièrement. Attends moi.
Elle va vers la salle de bain, j’en profite pour aller à la cuisine prendre un peu de beurre. Je veux lui refaire le coup du "dernier tango à Paris". Elle revient au bout de dix minutes, se met à plat ventre sur le lit et pointe ses fesses vers le ciel. Je commence à avoir des difficultés à rebander, je dois me branler un peu. Je pose ma langue sur son fion, elle sursaute.
— Oui chéri, oui vas y.
Je lubrifie son cul avec le beurre, j’insiste sue la rondelle en introduisant doucement un doigt pour lui lubrifier l’intérieur. Je me badigeonne la verge de beurre et présente mon gland sur son anus. Je sent un frisson lui parcourir le corps. Je pousse un peu, son sphincter s’ouvre difficilement. Je m’arrête un instant et recommence à pousser.
— Oui chéri, doucement, il entre dans mon cul, je le sent progresser, c’est bon, ça fait un peu mal mais c’est bon. Continu doucement.
Je pousse encore un peu et mon gland se fait aspirer par son sphincter. Il se referme dessus, Danielle à un soubresaut de douleur.
— Doucement chéri, doucement.
J’ajoute du beurre sur ma bite et pousse encore. Là l’anus de Danielle supporte mieux et je m’enfonce plus facilement. Arrivé au fond, je m’immobilise quelques minutes pour que le cul de Danielle se forme autour de ma bite.
— Ca y est chéri, il est au fond, je le sent, il me possède, je suis à toi. Vas y chéri, bouge.
Je commence de petits aller-retours, les amplifie progressivement.
— Vas y, c’est bon, vas y défonce moi, je veux te sentir au fond, vas y défonce moi.
J’accélère les mouvements en lui titillant le clitoris jusqu’à ce que je jouisse. Je me vide dans son cul.
— Vas y chéri, vas y vide toi en moi, dans le tréfonds de mon corps.
Je continu de me vider en la masturbant et elle part aussi en poussant son cri rauque.
— Oui, oui, avec toi mon chéri.
Elle s’allonge sur le drap, moi par dessus. Je me dégage et m’allonge à côté d’elle. Elle se retourne, me regarde avec des yeux pleins d’amour, me pose son bras sur le torse et s’endort presque immédiatement. Je la suis de très près.
Le lendemain, je suis réveillé par une drôle de sensation. Je suis sur le dos et Danielle me masturbe. Sa main droite enserre mon membre et fait des vas et vient.
— Tu vois, j’y arrive, il était déjà bien en forme quand je me suis réveillée mais maintenant il faut faire baisser la tension.
Elle me monte dessus et attrape mon sexe pour le diriger vers son fion.
— Oui, tu vois j’ai beaucoup aimé et je veux recommencer.
Elle s’empale et se pistonne elle même, ses fesses vont et viennent sur mon ventre. Je vois la tablette de beurre à côté du lit. Décidément elle apprend très vite. Je suis au bord de jouir quand elle se crispe, pousse son cri rauque et joui, ce qui déclenche ma propre jouissance. Elle joui seulement la deuxième fois qu’elle a une bite dans le cul. Je n’avais jamais vu ça, je ne le reverrais d’ailleurs jamais. Elle laisse tomber sur moi, m’embrasse.
— Bonjour toi.
— Bonjour mademoiselle, vous êtes ravissante ce matin.
— Moque toi, vas plutôt faire ta toilette pendant que je prépare le petit déjeuner.
Je vais vers la salle de bain et prend une douche. Je suis à peine entré sous la douche que je sent une main sur mes fesses.
— Pousses toi, laisse moi un peu de place.
Je m’écarte un peu, je suis face à elle, elle me met les mains sur les épaules et appui. Je me laisse faire et arrivé au niveau de son pubis, je pose ma langue sur ses lèvres. J’aime son sexe rasé de frais, il est doux. Elle me tient la tête pendant que je m’active sur ses lèvres, son trou, son clitoris. Elle a plusieurs orgasmes quand elle me lâche la tête. Je remonte en m’écartant du jet de la douche, lui prend la tête et pose mes lèvres couvertes de sa cyprine sur les siennes. Elle a un petit réflexe de fuite mais apparemment son jus lui plait et elle passe sa langue sur mes lèvres.
— Tu ne connais pas le goût de ton sexe?
— Non, je ne me suis jamais masturbée, maman me disait que c’était sale.
— Ca aussi il va falloir que je t’apprenne.
— Avec plaisir, mais je n’en ai pas besoin tant que tu est là.
— Tu sait que je dois retourner à X…….. tous les week end.
— Oui mais ce n’est que deux jours.
Elle se savonne, se rince, m’embrasse et quitte la douche. Je fini ma toilette et la rejoins dans la cuisine. Elle est toujours nue.
— Tu ne vas pas aller au travail comme ça.
— Malheureusement non. Je me prépare, prend ton petit déjeuner.
Quand tout est prêt pour partir, la sonnette de l’entrée retenti.
— Qui est ce?
— Moi Caroline, je peux entrer.
— Ok entres.
La porte d’entrée s’ouvre sur la nièce de Danielle, Caroline qui travaille aussi dans la même entreprise. En me voyant elle a un mouvement de surprise.
— Tu connais monsieur …….?
— Oui bien sur, tout le monde le connait dans la boite. Il fait un peu peur.
— Peur? mais pourquoi? dis je.
— Les gens pensent que son rapport va entraîner des licenciements.
— Ok, il va falloir que je vois ça avec la direction et que nous parlions au personnel. Il n’y a aucun projet de licenciement, bien au contraire.
— C’est pas tout ça, mais de voir monsieur …….
— Jean.
— je répète, c’est pas tout ça, mais de voir Jean ici te parait normal?
— Oui si ce à quoi je pense s’est passé.
— Oui, mais pas cette nuit, la nuit dernière.
— Oh tatie, tu n’es plus vierge, il faudra arroser ça. merci mon.. heu Jean, c’est un merveilleux cadeau que vous lui avez fait.
Décidément la virginité de Danielle était une cause nationale, tout le monde en souhaitait la fin.
— Pas un mot à quiconque, je m’en charge moi même.
— Bien sur tatie.
Nous sortons pour prendre nos voitures, Caroline sort pour prendre la sienne et je me dirige vers celle de Danielle pour lui ouvrir la porte. En fait elle se dirige vers la mienne.
— J’ai envie de faire un tour de Cadillac ce matin.
— Tu sais ce que ça veut dire.
— Oui et j’assume.
Nous arrivons donc sur le parking de l’entreprise, je me gare et demande à Danielle de ne pas sortir tout de suite. En fait, tout le personnel a l’habitude de me regarder me garer car ma voiture est immense et les places sont assez petites. Donc tout le personnel présent est aux fenêtres. Je fait le tour de la voiture, ouvre la portière droite et Danielle en sort en en rajoutant un petit peu. Je vois l’expression d’étonnement des personnes derrière les fenêtres. Danielle se dirige vers l’entrée avec sa démarche qui fait onduler sa jupe longue et souple. Une personne dans le hall se précipite et lui ouvre la porte. Elle le remercie avec un sourire, et se dirige vers son bureau.
J’ai passé ma journée à ne pas répondre aux questions que tout le monde me posait, même le grand patron qui m’a dit.
— Jean, chapeau, vous avez dompté le dragon. Vous savez que Danielle a la réputation d’être une femme intransigeante tant envers elle qu’envers ses collaborateurs, ce qui en fait mon meilleur collaborateur d’ailleurs.
— Oui mais j’ai discuté avec ses collaborateurs et tous l’adorent et ne veulent pas travailler avec quelqu’un d’autre. Alors je ne pense pas avoir dompté un dragon, mais avoir été séduit par une femme d’exception et de plus très belle.
— Je vous l’accorde, elle est magnifique, mais que se serait il passé si vous l’aviez connu quand je l’ai embauché, elle avait vingt deux ans et je ne connais personne qui ne soit resté indifférent. C’était la plus belle femme de la région. Ceci dit, le travail est le travail et j’espère qu’il n’y aura pas d’interférence.
— Ne vous en faites pas, vous connaissez Danielle.
— Oui et je n’ai pas à m’en faire, vous avez raison.
La journée est passée trop lentement à mon goût, j’étais impatient de me retrouver seul avec elle. Au repas prit avec Danielle, elle m’apprend que nous sommes invités par Caroline à dîner. Je suis un peu contrarié mais Danielle me précise.
— Caroline est homosexuelle et elle vit avec une copine. Elle veut me la présenter, je ne pense pas que ça va durer longtemps.
En fin de journée, Danielle est montée dans la voiture, mais au volant. Cette énorme voiture est d’une facilité déconcertante à conduire. Danielle se débrouille très bien et nous arrivons chez elle sans encombres.
Nous nous préparons pour la soirée, mais ceci est une autre histoire