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Chroniques immortelles – Chapitre 32




Au petit matin, il fait très beau. Un grand ciel bleu, un beau soleil, une température qui frise le zéro degré, pas de vent, un temps idéal pour faire la fête. Tengri a béni cette journée ! Stefan a accepté de me donner congé pour la journée à condition que je prenne un maximum de notes et de photos, car comme il dit « nous ne connaissons pas assez les Tamalzaïs pour laisser passer l’occasion ». C’était le minimum de demander son accord, car après tout je suis en contrat avec le National Muséum et j’ai des comptes à leur rendre.

Altynaï s’est invitée. L’avantage, elle n’a à demander la permission à personne, sauf aux Tamalzaïs. Consultée, Ayala ne fait aucune difficulté, elle est la bienvenue. Elle nous accueille chaleureusement et nous explique comment va se passer la journée.

Cette fête se déroule en moyenne tous les trois mois et n’a lieu que si au moins une jeune fille de l’ethnie a eu ses règles pour la première fois. Sinon on attend les trois mois suivants. Cette fois c’est exceptionnel, elles sont quatre. Et beaucoup de familles sont venues de loin pour l’occasion. Ces jeunes filles vont subir un rituel a l’issue duquel elles rejoindront les rangs des femmes adultes. J’objecte alors que la jeune fille que j’ai sauvé hier ne doit avoir que treize ou quatorze ans et qu’elles ne sont pas majeures.

— Qu’est-ce que çà veut dire majeure ? Me demande Ayala perplexe. L’age ne compte pas. Elles ont saigné pour la première fois, c’est tout ce qui compte. Pour les Tamalzaïs, elles sont devenues adultes, c’est aussi simple que çà. Et ce soir, elles seules décideront si elles veulent devenir femmes ou pas.

J’ai rien compris Alors je mitraille tant que je peux avec le reflex que m’a confié Stefan. Il y a beaucoup de femmes mais aussi des hommes, des enfants, garçons et filles. Ou rit, on s’interpelle, on commence (déjà?) à boire, on allume des feux destinés à rôtir des moutons qui attendent tristement attachés le moment ou on va les mettre à mort

Je cherche des yeux Dilnaz, la jeune fille que j’ai sauvée hier. Il y a plus de yourtes que lors de mon arrivée. L’une d’elle est particulièrement décorée, et entourée d’une foule plus dense qu’ailleurs.

— Qu’y a t-il dans cette yourte ? Il s’y passe quelque chose de particulier ?

— C’est là que nous avons dressé l’autel des ancêtres, répond Ayala. Les jeunes filles s’y recueillent en ce moment.

— Pouvons nous y pénétrer ?

— Oui. Suivez-moi. Mais on y fait silence pour ne pas troubler la prière de nos filles.

La yourte est éclairée par des dizaines de bougies. Nous nous rangeons discrètement sur un coté. Les quatre jeunes filles sont agenouillées devant un petit autel. Elles ont mis des habits de fête, richement décorés. Dilnaz me remarque, me fait un petit signe de main avec un grand sourire. Qu’elles sont belles… Et qu’elles sont jeunes ! Comment imaginer que ces enfants vont être considérées comme adultes ce soir

L’autel est de petite taille. Un décor doré figurant Tengri m’explique Ayala, des bougies, des bâtons d’encens et au centre deux statues dorées (ou en or). L’une est la statuette d’une femme, l’autre représente un félin assis, les deux d’une trentaine de centimètres de haut.

— Que représentent ces statues ? Dis-je à voix basse à Ayala.

— L’animal est l’évocation de Begtse, le dieu guerrier créateur de notre peuple. Dans nos croyances, il prend l’aspect d’un léopard des neiges chaque fois qu’il vient sur Terre. Cet animal est sacré pour les Tamalzaïs.

— Ce dessin sur sa poitrine, des haches entrecroisées, c’est quoi ?

— C’est l’emblème de Begtse, ses armes.

— Et la statue de la femme ?

— Elle représente la première reine légendaire de notre peuple, Harmonia. On dit qu’elle était la fille de Begtse.

— Harmonia ???

— Tu as l’air étonnée ? Me souffle Altynaï.

— Plutôt oui

Étonnée Le mot est faible. Comment leur dire ? Harmonia ! Ou Harmony ?… Elle était la fille d’Ares, dieu guerrier s’il en est. Je suis parait-il son sosie. Et voilà qu’à cinq mille kilomètres de la Grèce, je tombe sur un dieu guerrier père d’une quasi homonyme. Et les légendes remontent dans ma mémoire. Non, çà ne peut pas être une coïncidence..

Nous laissons les jeunes filles à leur recueillement. En sortant de la yourte, nous faisons une rencontre qui dissipe pour un temps ma perplexité : Nastya la chamane, et Gulasyl, la mère Dilnaz.

— Alors Christine, comment trouves-tu cette petite fête ?

— Je vous remercie de m’avoir invité Madame. Mais que va t-il arriver à ces jeunes filles ?

— Rien de bien méchant dans un premier temps, rassure toi. Elles vont participer à des jeux avec les autres femmes, juste pour prouver qu’elles ont acquis assez de maturité pour devenir membre de la communauté des femmes. Elles vont monter à cheval et montrer leur adresse au tir à l’arc. Et c’est symbolique, elles n’ont pas à montrer quoi que ce soit en particulier. D’ailleurs Gulasyl aurait une demande à te faire. Sais-tu monter à cheval ?

— Euh oui, mais pourquoi ?

— Tu as sauvé ma fille, reprend Gulasyl. Alors j’aimerai que tu nous fasse l’honneur de lui servir en quelque sorte de marraine en participant aux jeux à ses cotés ? Tu veux bien ?

J’hésite deux secondes. Je ne vais pas me dégonfler ! Et puis quelque part j’en ai envie. C’est un défi, je me dois de le relever.

— J’accepte ! Avec plaisir. Mais vous savez madame, je n’ai rien d’une experte en équitation. Vous pouvez déjà préparer un bonnet d’âne pour ma personne !

— Aucune importance, répond-elle en riant. Tout cela n’est qu’un jeu.

Et ainsi Un quart d’heure plus tard, les jeunes filles quittent la yourte pour le début des jeux, et je me retrouve sur le dos d’un cheval prêté par Gulasyl. Il y a une vingtaine de cavalières dont les quatre jeunes filles. Et moi. Et c’est parti ! Ma jument s’arrache au grand galop au milieu des autres. Le circuit est un ovale environ de la taille d’un stade à parcourir trois fois. Je ne suis pas très fière les premières secondes, mais je comprend vite. En effet, ce n’est pas une vraie course, c’est plus un escorte au grand galop des futures femmes que l’on laisse finir en tète à l’issue des trois tours. Je finis au milieu du peloton ce qui ne veut rien dire, mais je suis ravie d’avoir fait tenu le rythme des autres femmes et surtout de ne pas m’être cassée la figure !

Et puis le tir à l’arc. Cette fois, je connais. Maître Wong a fait de moi une experte. Cinq flèches. Et ma première  frappe prés du centre soulevant dans l’assistance un murmure admiratif. J’ai gaffé… Alors je m’applique pour les suivantes. J’en envoie deux sur les bords, une autre mieux centrée, et j’envoie volontairement la dernière dans la nature ! On rit, on s’esclaffe, on me félicite. On me rassure, les autres ont fait à peine mieux. L’essentiel c’est que les jeunes filles se soient honorablement comportées. Le reste n’a pas d’importance.

Mais l’ambiance change soudain. Les femmes deviennent sérieuses, presque graves. Elles entourent les jeune filles. Une procession se forme, se dirige vers les falaises, Nastya en tète. Ayala est restée à mes cotés.

— Ou vont-elles ?

— Dans le temple. C’est maintenant qu’elles vont être officiellement initiées.

— Waw ! Il me tarde de voir çà.

— Désolée Christine, ce moment est réservé exclusivement aux femmes Tamalzaïs. Personne d’autre. Tu n’as pas le droit d’y assister.

— Oh ? Je vois Je comprends. Dommage.

— La cérémonie va durer environ une heure. A tout à l’heure.

Je me retrouve un peu comme une imbécile au milieu des hommes et de quelques femmes. Altynaï a disparu je ne sais ou, et je rumine ma déception. Flûte ! Je suis frustrée ! J’aurai tellement voulu assister à ce moment. Alors une idée me vient. Et si ?

J’ai remarqué une petite cabane plus ou moins en ruine à quelques distances. Je m’y précipite discrètement et me déshabille rapidement. Antinea me traite parfois en riant de « blonde écervelée » ! Mais ce que je vais faire est tellement stupide et idiot qu’elle jugerait être en dessous de la vérité.

J’ai vu des corneilles dans les environs. Je me métamorphose en l’une d’elles et prend mon envol par un trou de la toiture. Je rejoins rapidement le cortège à l’entrée du « temple », une petite construction accolée à la falaise, donnant probablement accès à des grottes internes. Je me pose dans un repli de roches au-dessus de l’entrée. Des portes s’ouvrent et le cortège pénètre dans la montagne. La chamane, ses suivantes, les jeunes filles et les femmes y pénètrent ne laissant à l’entrée que deux femmes pour la garder, sabre à la ceinture et lance à la main. Et flûte…

Les deux femmes papotent tranquillement. Et puis un bruit sourd à coté d’elles Avec stupéfaction elles voient s’approcher nonchalamment un animal : un léopard des neiges !

Effarées, elles pointent leurs lances vers l’animal. Mais ce dernier ne semble éprouver ni peur ni agressivité. Au contraire, arrivé à deux pas des deux femmes, il s’assoit, bombe son torse et les regarde les yeux mi-clos. Les deux femmes ont alors un mouvement de recul

— Va prévenir Nastya ! Lance l’une d’elle, il faut lui dire !

L’autre s’élance à l’intérieur du temple. Je me lève et m’avance. C’est quitte ou double. Je joue sur le fait que le léopard des neiges est sacré et qu’aucune de ces guerrières ne me mettra un coup de lance. Je mise sur leurs croyances et le dilemme inconnu qu’elles doivent affronter ! Je renifle avec curiosité la pointe de la lance à quelques centimètres de mon museau puis m’engage résolument dans le couloir d’accès du temple. Et çà marche !

A l’intérieur, les femmes se sont installées dans une vaste salle. La chamane fait face à l’assistance avec deux de ses suivantes en léger retrait, les quatre jeunes filles alignées devant elle, encadrées par les autres femmes rangées en demi-cercle. C’est alors que la femme qui était de garde à l’extérieur accourt haletante.

— Majesté ! Pardon de vous interrompre, il faut que vous voyez çà, il se passe quelque chose d’extraordinaire !

Pourquoi a t-telle dit « Majesté ? ». Je débouche à mon tour dans la salle, faisant naître un mouvement de recul accompagné de cris de stupeur. La chamane elle même semble interdite. D’où sort ce léopard ??? Je m’arrête vers le centre de la salle le temps de prendre la mesure des lieux. Il n’y a pas d’autre sortie. Si çà tourne mal je ne vais pas avoir beaucoup de choix ! Derrière la chamane, une dalle horizontale, comme un autel ou ont été déposés des armes et un objet que je n’identifie pas sur le moment. Sur sa droite, il y a comme une petite plate-forme. Parfait, c’est là que je vais m’installer.

A pas lents, je m’avance vers la chamane. Je m’arrête devant les jeunes filles inquiètes, les dévisage tour à tour… Je m’attache à marcher lentement, pacifiquement, paisiblement. Surtout, que toutes ces femmes comprennent que je ne représente aucun danger ! Je regarde dans les yeux la chamane qui semble figée, puis je fait un saut jusqu’à la petite plate-forme ou je m’assoit tranquillement en regardant l’assistance.

Des murmures parcourent l’assistance. Je distingue un mot qui revient sans cesse : « Begtse, Begtse… ». Mon stratagème fonctionne. La chamane s’approche de moi, la mine interrogative. Elle regarde mon poitrail ou j’ai pris soin d’avoir une marque de poils plus clair dessinant deux haches entrelacées Son esprit est ouvert comme jamais cherchant une réponse à cet événement inouï, ne sachant que faire. Je plonge dans sa tète.

« Fais ce que tu as à faire, Nastya » lui dis-je mentalement.

Nastya recule d’un pas, frappée de stupeur. Puis son visage s’éclaire. Elle se retourne vers l’assemblée , transfigurée.

— Mes surs, Amazones de l’Altaï ! Ce jour est un grand jour ! Notre dieu créateur Begtse nous fait l’honneur de sa visite par l’entremise de cet animal. Il vient de me parler ! Acclamons-le comme il le mérite !

Dans l’assemblée le malaise a fait place à l’enthousiasme. Le nom du dieu tutélaire est scandé un long moment. Entre nous, je me sens mal à l’aise. Au fond, je fais une imposture Puis Nastya demande le silence et se tourne vers moi.

— Seigneur, puis-je procéder ?

J’incline affirmativement la tète et m’allonge tel un sphinx. Nastya fait un signe à ses suivantes. Elles prennent l’objet inconnu posé sur l’autel. Une ceinture ? Oui, c’est une ceinture, très large, façon ceinture de champion de boxe, ornée, ouvragée, débordante de dorures avec un grand disque de métal en façade. Elles la passent autour de la taille de Nastya. Celle-ci se retourne alors vers les jeunes filles.

— Approchez mes filles, dit-elle en souriant. Le moment est venu.

Elles viennent, baissent la tète, mettent un genou en terre. Et la première d’entre elles prend la parole.

— Je suis Dilnaz, fille de Gulasyl. J’offre ma vie à la nation Amazone. Je jure de défendre et de protéger notre peuple, à respecter ses lois, à perpétuer ses traditions, à garder et préserver les secrets des filles d’Harmonia. Je le jure devant Begtse !

Les Amazones ! C’était évident « Tamalzaïs », fusion des mots « amazones » et « Altaï ». Mais il n’y a plus de doutes à présent Reste à démêler la légende de la réalité. Comment les légendaires Amazones ont-elles pu survivre et se perpétuer ainsi à travers cette peuplade

A tour de rôle, les trois autres jeunes filles ont répété le même serment. Nastya se tourne alors vers l’autel, y prend un bouclier et le remet à Dilnaz, puis procède de même avec les autres filles. De même elle leur remet à chacune une épée, un arc, des flèches et un casque semblable à ceux que portaient les mongols lors des invasions au moyen age. Puis elle vient devant Dilnaz et pose ses mains sur ses épaules.

— Dorénavant, Dilnaz fille de Gulasyl, tu es une Amazone

Je vois la jeune fille frissonner, le même frisson qui m’avait secoué lorsque Protée avait fait de moi une immortelle. Je ressens un déchaînement soudain d’énergie émanant de Nastya. Instantanément, quelque chose change chez Dilnaz. Elle vient d’en faire une héroïne… Moins d’une minute après, les Tamalzaïs comptent quatre Amazones de plus Les femmes acclament joyeusement leurs nouvelles consurs guerrières, quittent l’alignement, viennent les féliciter dans un joyeux brouhaha. La cérémonie est finie.

J’en sais assez. Il est temps de battre en retraite. Je saute de ma place et file au trot vers la sortie sous le regard étonné des guerrières.. En trois bonds, je disparais dans les rochers et une fois hors de vue, redeviens corneille. En quelques coups d’aile regagne la cabane. Quelques minutes plus tard, c’est une Christine apparemment nonchalante et désuvrée qui regagne le campement en attendant le retour des femmes. Elles ne tardent pas à quitter le temple. Elles sont extraordinairement excitées, mais se calment quelque peu une fois revenues au milieu des yourtes. Je peux à mon tour féliciter Dilnaz et feint de m’étonner de son nouvel équipement guerrier.

Je pensais que c’était terminé, mais non. Je suis invitée à partager le repas de fête ainsi qu’Altynaï revenue je ne sais d’où. Peut-être était-elle au milieu des Amazones ? Peut-être est-elle, elle-même UNE Amazone ? Mais je ne ressens aucune énergie particulière émanant de sa personne Ou alors, une fois de plus elle a ses « entrées » privilégiées, auquel cas, elle ne dirait rien de ce qu’elle aurait vu Entre nous, cette femme commence sérieusement à me péter les couilles !

Et puis est venu le temps des combats Les filles vont se battre dis-je surprise ? Non me répond en riant Nastya. Ce sont les hommes qui vont lutter, pour montrer leur force, leur virilité. Ah bon ? Non ? Il vont se battre pour essayer de séduire les femmes ? Mais oui. Putain, j’adore l’idée ! Aussi après le repas, l’assemblée des femmes au grand complet, nouvelles Amazones comprises, se retrouve autour d’une arène dressée à l’intérieur d’un grand bâtiment. Je suis invitée à coté de Nastya en compagnie d’Ayala et d’Altynaï.

Les hommes sont une trentaine, et portent la tenue traditionnelle des lutteurs Mongols :  boléro ne couvrant que le haut du dos, les épaules et les bras, et une culotte en cuir. Ayala m’explique que certains viennent de loin pour avoir le droit de s’accoupler avec les Tamalzaïs. Hein ? Comment çà s’accoupler ? Mais oui. Si une femme le désire elle pourra s’isoler avec le combattant de son choix pour faire l’amour avec lui. Mais la priorité est données aux nouvelles « initiées » et aucune autre femme ne pourra demander à partager le même homme. Ah Et pour les autres, si plusieurs femmes veulent le même?

— Alors elles le partagent et ils font l’amour tous ensemble ! répond-elle en riant.

Ah ben d’accord Et les combats commencent. Un tirage au sort est fait pour désigner les duels. La règle est simple : comme au sumo, le premier qui pose une partie de son corps située au-dessus du genou au sol a perdu. Il n’y a pas de limite de temps. Certains combats sont rapides, d’autres durent, acharnés. Les muscles se raidissent, les corps transpirent, la testostérone coule à flot. Les Amazones encouragent les combattants à grands cris et je me surprend à crier avec elles ! Et c’est excitant de voir ces superbes mâles se battre pour avoir une chance de séduire cette meute de femmes en chaleur !

Après leur premier duel, deux groupes sont faits. Les « gagnants » et les « perdant ». Au sein de chacun des groupes, les hommes affrontent les autres. Et à la fin, le grand gagnant est un colosse qui a gagné tous ses combats, et qui fait le tour d’honneur de l’arène salué par les cris d’enthousiasmes des Amazones. Les hommes viennent alors s’aligner sur deux rangs devant la tribune d’honneur ou attendent les nouvelles guerrières

Ce soir là, une seule va choisir de devenir femme. Elle choisit un des « gagnants », un jeune homme au corps magnifique qui a fini très bien placé, et les deux jeunes gens se retirent dans une petite yourte pour eux seuls à quelques distances. Les trois autres choisiront de devenir femmes une autre fois, et personne ne fera le moindre commentaire. C’est leur décision. Et puis Nastya se tourne vers moi.

— Si tu le veux Christine, tu peux choisir un de ces hommes pour t’amuser avec lui, déclare t-elle calmement.

— Mais, je ne suis pas une des votre ! dis-je abasourdie.

— Tu es notre invitée d’honneur, tu le peux, c’est ton droit, reprend-elle.

Bien entendu, tout le monde a entendu, et je vois les sourires amusés des femmes qui me regardent. Elles se demandent si l’occidentale osera accepter la proposition, et surtout comment je vais m’en tirer ! Altynaï se penche vers moi.

— Ce ne serait pas très poli de décliner cette offre, me souffle t-elle à l’oreille en rigolant.

Mais je n’ai pas envie de décliner ! Tout me pousse à accepter. C’est un défi et je n’ai pas l’habitude de me dégonfler. Et puis j’en ai envie car les affrontements de ces superbes mâles m’ont furieusement excitée ! Ça fait un moment que j’ai l’entrejambe humide !

— Alors je choisis le troisième en partant de la gauche au second rang, dis-je la bouche gourmande.

— Lui ? Il fait partie du second groupe, s’interroge Nastya. Pourquoi ce choix ?

— Il n’a perdu qu’au premier tour contre le futur vainqueur, le combat a été long et intense, il s’est battu avec acharnement  et il a gagné tous les autres ensuite. Il mérite bien mieux que son classement final. Et puis je le trouve très beau !

— Alors il est à toi. Va.

Je me suis levée et vais droit vers l’homme surpris. Il ne s’attendait pas à cela. Des murmures admiratifs accompagnent mes pas. Mais une rumeur suit immédiatement. J’entends des pas et vois Ayala avec surprise derrière moi.

— Tu as raison, me dit-elle. Il est très séduisant. Veux-tu que nous le partagions ensemble ?

— Euh oui, bien sur, dis-je quelque peu décontenancée. Avec plaisir.

Ayala me l’avait expliqué avant. Donc, c’est normal. Nous prenons par la main l’homme ravi qui n’en demandait pas autant ! Nous quittons l’arène et allons dans une salle annexe ou ont été posées un peu partout fourrures et coussins.

— Et si j’avais voulu le garder pour moi toute seule ? Dis-je par curiosité.

— Eh bien nous nous serions battues pour le posséder exclusivement.

— Oh putain !

Là, elle m’a bien eue Mais pour l’heure, nul affrontement à venir. Au contraire, j’adore faire l’amour en groupe. L’homme ravi s’est assis, a retiré son boléro, ne gardant que sa culotte. Il est magnifique, une musculature impressionnante, Schwarzenegger au début de sa carrière si vous voyez le genre. Ayala a retiré son manteau est sa tunique, se met torse nu, ne gardant que son pantalon. J’en fait autant après avoir retiré mon anorak et mon pull. Je l’invite à retirer mon soutien-gorge. Nous nous sommes assises de part et d’autre de lui et nous caressons son torse, ses bras, ses jambes musclées, mais alors musclées ! Il transpire encore un peu et je m’enivre de l’odeur du mâle à la sortie de son combat. Et lui commence à nous rendre nos caresses en faisant courir ses mains sur nos corps.

Ayala l’a enfourché, s’assoit sur ses jambes. Je me suis collée contre lui, mon torse contre son dos, lui caressant les épaules, le thorax. Ayala craque la première, retire son pantalon, attaque le short de l’homme. Je me débarrasse du mien et nous reprenons nos ébats. Et l’homme est viril, bien membré, déjà dur, tellement que Ayala a eu du mal à lui retirer son short. En gémissant, elle s’empale sur son membre. Mon tour viendra ensuite. Je m’allonge à coté de l’homme, continue de le caresser. Je m’empare de sa bouche. Et  il embrasse bien le monstre !

Il embrasse bien, il est viril, bien équipé. Il va se révéler expérimenté, endurant et inépuisable ! Quelles veinardes on fait Pendant de longues minutes, Ayala se tortille à califourchon sur l’homme. Je passe de la bouche de l’un aux seins de l’autre, je laisse courir mes mains sur le corps des deux amants. N’y tenant plus, je lui propose ma chatte pour qu’il la fouille de sa langue ce qu’il fait avec une délicatesse infinie. Je frémis, je gémis de plaisir tandis que Ayala augmente sa cadence avec des petits cris qui ne laissent aucun doute sur le sien. Et elle ne tarde pas à jouir.

— A mon tour, beau mâle, vient me chevaucher ! Dis-je. Aujourd’hui, c’est moi ta jument !

Pendant que Ayala reprend ses esprits, je me met à quatre pattes. Il me prend en levrette, avec précaution d’abord, puis plus franchement ensuite une fois rassuré sur la profondeur de mon vagin. Il a saisi mes cheveux, tire ma tète en arrière comme si c’était les rênes d’un cheval. Et je me soumet. Putain, j’adore ! Il me prend durement, son bas-ventre claquant sur mes fesses. Je sens ses boules frapper mon clitoris. Oooh, je vais pas tenir à cette cadence là ! Ayala vient m’embrasser, me caresser C’est fini, je capitule ! Je jouis sourdement, en rugissant, dents serrées avant de m’effondrer dans les fourrures.

Je me roule lascivement sur les peaux de bêtes, indifférente au petits rires d’Ayala et d’autres femmes. C’était trop bon ! C’est alors que je me rends compte que d’autre couples et groupes nous ont rejoint et que tout autour de nous çà baise dans tous les sens ! Oh putain, j’espère avoir fait honneur au drapeau ! Et puis je vois Ayala devenir sérieuse et regarder intensément l’homme.

— Il est temps pour moi de devenir mère à nouveau. Viens me féconder, dit-elle à l’homme.

Elle s’est couchée sur le dos et l’homme la pénètre par de lents mouvements d’avant en arrière, mouvement qui s’accélèrent progressivement. Cette fois, il ne va pas se retenir. Je le caresse en même temps pour faire monter son plaisir. Dans un moment, il va répandre sa semence dans les entrailles de l’Amazone.

Mais à cette minute, mon esprit est ailleurs. Je repense à la scène qui s’est déroulée dans la grotte, comment Nastya a fait des Amazones des jeunes filles. J’ai ressenti le torrent d’énergie qui s’est déversée d’elle. Elle en a fait des héroïnes alors qu’elle ne devrait pas en être capable. Mais cette énergie s’est déversée comme soudainement amplifiée à travers la ceinture qu’elle portait. Je crois deviner. Cette ceinture, c’est un amplificateur d’énergie.

C’est la ceinture d’Hippolytè , la ceinture légendaire de la reine des Amazones

Épisode à suivre.

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