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De Hervé à Vanessa, chienne soumise – Chapitre 26




20 h 30. Domi ouvre la porte.

Elle entre en poussant son établi à roulettes, suivit de Gégé et de sa future esclave. Elle est nue, tenue en laisse, les mains attachées dans le dos. Gégé nous demande ou il doit la mettre.

— Psssttt, psssttt, psssttt. Pas de ça avec nous. Vanessa va te positionner, quant à moi, je vais m’occuper de Véro. Mais avant, vous allez parapher le lire d’or il fera preuve de votre consentement.

Après cette formalité administrative, Maria s’occupe de Véro, Domi installe son matériel et moi je mets à poil le beau Gégé. Il bande déjà.

Véro est harnachée sur la poutre de façon qu’elle ne peut plus bouger. Des étriers ont été placés, ses jambes, ses cuisses sont outrageusement écartées. Pour ma part, j’ai mis Gégé assis à califourchon sur le fauteuil, jambes, cuisses, buste, bras, avants-bras et mains bloqués. Sa tête reposant sur le repose-tête. À se demander qui est le supplicié, mais on ne veut pas qu’il interfère dans notre "travail".

— Par quoi veux-tu que l’on commence, dit Maria, les piercings, le tatouage ou autre chose.

— Pose d’un bâillon-boule. Lui dis-je.

Elle me sourit, apparemment c’est moi qui dirige la séance. Cela n’est pas fait pour me déplaire. Après tout, c’est Véro la demanderesse. Elle me veut, elle va m’avoir.

Je vais voir ce que Domi a ramené. Je vois cinq gros piercings, de tailles identiques, en forme de fer à cheval. Je souris à Domi. Les aiguilles, nécessaires à cet acte, sont toutes emballées dans leur plastique.

— OK, on va commencer par les tatouages.

Je feuillette le cahier de Domi. Je choisis une tête de chat à demi-cachée.

— Ça sera pour son mont de Vénus… Tu n’as pas des lettres gothiques ?

— Oui, là…

— Tu peux faire chevaucher deux "G" sur son nombril ?

— Oui mais elle va souffrir pendant la pose du piercing.

— Appelle ton frère, il lui fera une injection.

— Pas la peine, j’ai ce qu’il faut, dit-elle en tirant sur un tiroir se sa desserte.

— Hummm, Bien joué Domi… Hihihihi…

— Et on lui fera ces deux dragons se faisant face au creux de sa poitrine. Voilà au boulot ma Domi.

Domi allait piquer avec une seringue d’anesthésiant le haut du sexe de Véro.

— Non, là et sur ses seins, pas besoin.

Elle prend son stylet, le plonge dans l’encre et commence son uvre avec application.

— Putain, elle mouille cette grosse salope.

Étant entre ses cuisses, elle ne pouvait pas ne pas le remarquer. Elle mouille fort la Véro et elle sent fort. Mais en bonne professionnelle, elle poursuit son tatouage. Je me retourne vers Gégé. Il bande comme un fou. Est-ce fait de voir sa femme ainsi offerte ou le fait d’être entravé, sûrement les deux. Je vois sa bite tendue en bas du dossier. Je m’approche et la lui lèche, car je ne veux pas qu’il vienne avec moi, mais dans sa pute, plus tard. Je cherche Maria, elle est assise devant une des armoires qui fait office de bar. Elle a servi quatre verres de whisky et me fait un clin d’il. Je laisse Gégé et vais la rejoindre.

— Tiens, bois… Tu as l’ai de prendre ton rôle au sérieux ?

— Je m’en étonne. C’est très… Euh…

— Excitant ?

— Oui, mais il n’y a pas que cela, c’est très… Gratifiant de voir la jouissance que tu peux apporter à une personne par la douleur. C’est étrange, mais cela me plait.

— Je vais faire la reine du sexe. Avec ton consentement, bien sûr.

— Hummm… La déesse alors, lui dis-je sur un ton ironique, une déesse grecque.

On éclate de rire. Domi, qui a fini ses deux premiers tatouages, nous rejoint. Elle boit son verre cul sec. Je vais voir le résultat. Ils sont magnifiques. Le chat semble attendre l’ouverture de l’antre de Véro pour s’y cacher et les deux "G" sont superbement enlacés, signe d’appartenance à notre GéGé. Domi revient, il y a les tracés sur le haut de la poitrine. Je demande à Domi de descendre les deux dragons et de faire remonter leur queue sur le haut. Elle acquiesce. Je la laisse, je ne veux pas la perturber. Je vois Véro qui me regarde. Elle n’a aucune larme et essaie de me sourit malgré son bâillon. Je lui caresse la joue et lui embrasse le bord des lèvres. Je rejoins ma douce Maria.

— Tu ne vas pas la voir ?

— Je préfère quand tout est fini.

Elle me ressert un verre. Je le déguste plus que le premier. On entend les "tssstt- tsssstt" du stylet de Domi qui s’affaire.

— Tu comptes la faire souffrir ? Me demande Maria.

— Je ne sais pas. Elle est venue pour ma queue, elle va l’avoir. Je vais lui donner comme jamais elle a reçu. J’aimerais qu’elle s’évanouisse de plaisir et je sens que j’en suis capable.

— Bien, c’est ton choix. Malgré qu’elle a un corps qui appelle le paddle. Le seul instrument qui ne laisse pas trop de traces.

— Fais-voir ?

Elle m’en tend trois. Un long et large, un court étroit et souple, le troisième est en bois, on dirait une rame de va’a (pirogue polynésienne).

— Je crois que je vais prendre celui-là, en lui prenant le court des mains.

— Excellent choix pour les débutants… Hihihihihi.

Je retourne auprès de la tatoueuse. Elle a presque fini. Il ne lui reste plus que le remplissage des yeux que je lui dis de faire orange vif. Ils sont ravissants, on dirait qu’ils interdisent l’entrée de cette vallée tant appétissante.

— Je pense que pour les piercings, ce sera pour un autre jour ?

— HUMMM… HUMMM. Proteste Véro en disant non de la tête.

— C’est son choix… Dis-je à Domi en allant caresser la joue de la soumise.

Je vais vers GéGé, le pauvre il n’a rien bu. Je lui apporte un verre, mais avec les mains attachées, pas facile de boire. Je lui en détache une et le laisse déguster. Une petite tape de mon paddle sur ses fesses le fond s’étrangler et recracher. On rit de bon cur.

Une heure et demie plus tard, Domi nous rejoint. Le boulot est fini. Je m’avance entre Gégé et sa femme. Je pointe mon rostre entre les grandes lèvres de Véro et la pourfends d’un coup. Je fais gaffe à ses piercings fraîchement posés mais la douleur et le saignement me stoppent. Je fais signe à Maria.

— C’est vrai qu’ils sont gros… Désolé ma chérie, on va arrêter la ta séance. On la reprendra plus tard sur le bateau.

Véro a des trémolos dans la voix, bien vite stoppés lorsque Maria l’aide à se relever. Les bijoux lui distendent les seins, les lèvres. Seul celui du nombril ne bouge pas. Elle grimace et des larmes perlent.

— Merci pour les bijoux, ils sont très jolis mais…

Elle ne finit pas sa phrase, elle s’évanouit. On la porte jusque dans ma chambre et Domi reste avec elle pour la soigner.

— Je ne veux plus participer à ce genre de cérémonie. Dis-je.

— Je te comprends, dit Gégé, mais elle le voulait tellement. S’il y a quelqu’un à blâmer, c’est bien moi.

— Non, personne n’est à blâmer. Si elle a perdu connaissance ce n’est pas par la douleur. Domi l’avait anesthésié… Dit Maria.

— Pour tous les piercings ? Demandais-je

— Oui…

— Mais quel con, quel con… Dit Gégé. Elle a un malaise quand elle a ses règles, alors de voir du sang couler de sa poitrine. Mais quel con…

Je pars en courant voir Véro et Domi. Elles sont toutes les deux pliées de rire. Véro m’explique sa phobie du sang. Je lui explique que Gégé m’a dit. On part toutes les trois à rigoler comme des folles. Domi finit de poser le dernier pansement.

— La peur que tu nous a faite, lui dis-je, pour ta prochaine séance ce sera sur le bateau, j’en parlerais à Émile. Pour l’instant, vous allez rester ici. Je dormirai avec toi.

— Merci Vanessa, mais je peux me lever…

— Ok, viens, on va boire un coup tous ensemble. Domi, tu peux allez chercher les autres ?

— J’arrive.

On s’installe à ma table de salle à manger, celle-là même où j’avais signé mon contrat. Je vais vers mon bar, je sors une bouteille de whisky, les verres. Je m’en vais vers mon frigo, vide, mis à part mes "H". Je m’en prends une et en propose une à Véro.

— Oui, je préfère… Tu sais moi et les alcools forts…

Domi revient avec Gégé, Maria étant partie chercher de quoi nous restaurer. Ils s’installent à table, Domi en bout à la droite de Gégé. Véro et moi sommes de l’autre côté de la table. Maria revient avec un plateau de petites mignardises sorties du congélateur et passées au four. Véro n’a d’yeux que pour ma bite.

— Tu l’auras ce soir. Lui dis-je à l’oreille.

Sa main est attirée et elle la pose sur ma cuisse, ce qui n’a pas échappé au reste de l’assemblée.

— Alors Véro, tu as fait ta chochotte ? Lance Maria.

— Pardon, Maria, j’aurai dû vous prévenir.

— Au fait, Maria, penses-tu que papa accepterait une passagère supplémentaire à son bord ?

— Sache ma petite Vanessa que je suis seul maître à bord et que si j’accepte ta requête, il faudra où tu logeras ton invité.

— Mais elle a déjà sa cabine. Répondis-je à Maria en regardant Véro.

— Bien soit, pour continuer son dressage ?

— Entre autres, mais aussi pour en faire une femelle bien obéissante pour notre ami Gégé. N’est-ce pas Gégé ?

— Euh… Oui, pas de problème pour moi.

— Et toi Véro ?

— Tout ce que tu voudras, Vanessa.

— A partir de maintenant, ce sera Mademoiselle Vanessa ou Mademoiselle. Compris ?

— Bien, Mademoiselle Vanessa.

Maria me sourit tendrement.

Après notre discussion, nous avons mangé les petits-fours, bu plus que de raison. La fatigue nous gagnant, on alla se coucher. Moi avec Véro, laissant le choix de sa compagne à Gégé.

J’ai bien dormi, avec une main constamment sur mon sexe. Elle s’était vite endormie. Je lui fais un petit bisou pour la réveiller.

— Aller, ma grande debout. Ta cabine t’attend…

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